• Cultiver sa mémoire et sa créativité

     

                 J’avais commencé avant-hier à examiner les raisons qui empêchaient un élève de réussir ses études. J’avais abordé les méthodes trop théoriques d’enseignement et l’inattention des élèves et surtout le manque de travail.
                 Un troisième problème est celui de la mémoire et de la capacité de mémorisa-tion. Je scandalise toujours mes lecteurs en disant de la moitié de l’intelligence, c’est ce qu’on a mémorisé.
                En effet l’intelligence, c’est en grande partie la capacité à réfléchir et résoudre les problèmes qui se présentent à nous. Pour cela nous avons besoin de connaissances et d’expérience, et elles sont dans notre mémoire.Et une partie du travail de réflexion se fait inconsciemment, le cerveau envisageant des hypothèses et les testant, à partir d'éléments mémorisés.
              J’ai maintes fois constaté que la réussite aussi bien dans les études que dans son métier plus tard, résultait principalement de ce que nous avions pu emmagasiner en mémoire et ensuite de la quantité de travail effectuée pour comprendre et résoudre les problèmes, qu’ils soient techniques ou humains.
                Or actuellement d’une part on ne demande pratiquement plus à apprendre par cœur, sous prétexte qu'on trouve tout sur internet en un clic, et les jeunes se servent le moins possible de leur mémoire : tout est sur leur ordinateur, le portable ou sur Google, on lit souvent beaucoup moins, la calculette remplace les tables de multiplication et l'étude des courbes de fonctions,, et c’est beaucoup trop fatigant d’essayer de retenir un cours : on le survole. Bon nombre d’échecs dans les études, notamment après le bac sont dus au fait que la mémoire est rouillée, parce qu’elle n’a jamais été exercée suffisamment.
                Les programmes d’études d’ailleurs ne demandent plus d’apprendre vraiment des notions de façon précise. Certes c’était exagéré autrefois de faire apprendre certaines notions peu utiles, mais maintenant, on n’apprend plus les règles de grammaire, ni les formules mathématiques ou physiques, on ne sait plus les définitions et lois de physique qu’avec un « à peu près » qui ne suffit pas pour les utiliser. Ne parlons plus de la littérature, de l’histoire ou de la géographie, où on se contente de disserter sans rien retenir.
                Je suis parfois navré de voir la maigreur des connaissances littéraires de jeunes de terminale L, alors que je suis scientifique, la culture générale de jeunes adultes, la faiblesse de leur vocabulaire de français, et le fait que l’on ne s’interesse plus et qu’on n’ait aucune connaissance hors de sa spécialité. On se croirait américains !!
                Et on ne sait plus s’adapter à la forme de mémoire des enfants, qui n’est pas la même pour tous, on ne sait même plus utiliser des méthodes mnémotechniques. Pourtant, même une formule mathématique ou scientifique peut être mémorisée grâce à une histoire.

                  Un autre aspect très important est celui des images mentales et de la créativité. 
               J’ai fait hier un article sur la créativité, en montant que l’on n’invente rien ex nihilo, mais qu’on invente en rapprochant des notions que nous avons en mémoire et que d’autres n’ont pas eu l’idée de rapprocher, ceci évidemment à partir d’observa-tions et de réflexions.
               
                Comment apprendre aux enfants à être créatifs ?
                Certainement pas comme un des professeurs que je connais, qui fait faire des exercices sur un sujet, avant d’avoir fait le cours correspondant, (pour stimuler leur créativité, dit il). Evidemment les enfants ne peuvent rien faire si ce n’est essayer de trouver les éléments du cours auprès des parents ou sur internet.
                Pour être créatif sur un sujet, il faut d’abord bien le connaître ! 
                Donc la première chose à faire, c’est d’apprendre parfaitement le cours, de le com-prendre et de le mémoriser.
                Ensuite de faire des exercices nombreux et différents pour l’appliquer : la mémorisation et la compréhension viennent de la répétition.
                Mais quand je voyais les exercices de maths et de physique chimie de mes petits enfants,(ils sont grands maintenant) ou de jeunes que j'ai aidés dans leurs cours à distance,  je constate que tout est mâché dans l’énoncé : on leur demande de vérifier tel résultat et non de le trouver. Ils n’ont plus rien à chercher, à découvrir et donc à la clé, plus de curiosité intellectuelle, ni de satisfaction d’avoir réussi.
                Beaucoup d'élèves ne réussssenit plus rien à l’école, c’est réservé aux jeux sur ordinateur ; donc ceux-ci ont remplacé l’école peu à peu, dans l’intérêt de ces jeunes.             Cet aspect est lié aux images mentales : en mathématiques, en physique, on ne fait plus de figure. Dans d'autres cours on vous montre des images avec toutes les explications adéquates. L’imagination n’a plus cours et évidemment l’enfant préfère cette solution de paresse.
                Les images mentales sont très importantes : elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Il faut aider chaque enfant à se créer sa propre structure mentale,  réapprendre aux élèves à se créer des images mentales par des activités simples : leur demander de décrire leur maison, leur chambre, un lieu, une personne, leur apprendre à se poser beaucoup de questions pour les amener à « voir » le plus de détails, à se représenter le plus exactement et objectivement choses, environnement et situations.
                Il faut leur demander de faire des résumés et de les apprendre.
                Le dessin est un outil, un stimulateur de la pensée. On peut dessiner des mots, réaliser des cartes, traduire des mots en gestes, travailler en groupe de créativité (ce qu’on appelle le remue méninges ou le brain storming chez les anglo-saxons).
               Nos professeurs autrefois nous faisaient nous approprier les leçons, chacun les représentant, les réécrivant sommairement à sa manière, Nous oublions deux choses aujourd’hui où on ne sollicite que la mémoire logique, le cortex frontal.
                Nous avons deux autres mémoires fondamentales : la mémoire visuelle, photographique, et la mémoire sensitive dans nos mains, quand on écrit.
                C’est pour cela que c’est une énorme bêtise de vouloir apprendre à écrire à un enfant sur un ordinateur ,en tapant des mots au clavier, avant d’avoir appris manuellement à écrire ces mêmes mots, et une catastrophe si on supprimait l’apprentissage de l’écriture manuelle, qui doit être parfaitement acquise avant de se mettre au clavier, lequel intervient en épelant au lieu de lire et écrire un groupe de mots en anticipant sur sa pensée.

                 Demain, je parlerai de l’environnement des études, et de la connaissance et de celle de l’autre, qui est importante pour enseigner..

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  •  http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/images-copie-5.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/Unknown-copie-1-copie-1.jpg

                 Etes vous créatifs ?

                 Mais d’abord qu’est ce que la créativité. ?
                 C’est d’abord percevoir de nombreuses choses et les mémoriser. En général les personnes de préférence de perception « Global » sont avantagées )ar rapport à celles de perception sensitive « S ».
                  Les « S » ont l’avantage d’être meilleurs observateurs, mais ils ont une perception pas à pas, qui exige temps et travail plus important et emmagasine trop de détails et ils sont plutôt orientés vers le présent et le passé, les habitudes et le connu.
                 Le « G » perçoit plus globalement, un peu tous azimuts, et il a davantage de curiosité intellectuelle, étant plus orienté vers l’avenir et les projets. Il a donc une orientation de l’esprit plus propice à la créativité.
                  La créativité c’est ensuite une capacité d’association de données mémorisées.            Contrairement à ce que croit parfois l’Education Nationale, créer ex-nihilo n’arrive jamais. La génération spontanée d’idées est très rare et en général ne mène à rien, car l’idée est seule, sans contexte, sans point d’accrochage.
                La vraie créativité s’exerce de deux façons :
                           - soit on a un fil directeur, un but et il s’agit d’aller chercher en mémoire tout ce qui pourrait se rapporter à cet objectif, même les idées les plus farfelues.
                            - soit on n’a pas un but aussi précis et la créativité consiste à mettre ensemble des idées, des notions, des solutions, des méthodes que les autres personnes n’ont jamais songé à rapprocher les unes des autres.
                La créativité artistique a notamment cette nature.

                Donc pour que cette créativité s’exerce, il faut :
                          - avoir les données en mémoire.
                           - avoir la capacité d’aller les chercher, de mettre en rapport des neurones qui n’avaient pas été amenés au départ à être connectés.
                           - ne pas avoir d’inhibition trop forte de logique et de cohérence qui empêcherait l’association de notions jugées non compatibles.

                 Mais imaginer ne sert à rien si on ne fait rien des idées trouvées.
                 La créativité ne se résume pas à la prolifération des idées. ll faut aussi sélectionner les plus fécondes, les évaluer en fonction de celles qui ont déjà été proposées par d'autres, savoir les développer avec constance et méthode. Thomas Edison disait que le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration !!

                 Les neurologues ont ils des connaissances sur ce sujet ?
                 L’équipe de Orjan de Manzano de l’université d’Indiana a essayé de mesurer la créativité de 80 personnes, en leur faisant rassembler des idées sur des sujets donnés, tout en examinant en IRM le fonctionnement de leur cerveau.
                Son équipe a constaté que le cortex frontal des personnes les plus créatives était plus actif, ce qui semble logique, puisque c’est lui qui va à la recherche de données de la mémoire, éventuelle-ment avec l’aide de l’hippocampe.
                Mais ce qui est curieux c’est la raison de cette plus grande activité.
                Je vous ai déjà plusieurs fois parlé du Thalamus qui est le relais, le régulateur et le coordonnateur de nos perceptions. (cf. article du 20/4/2018).
                Les neurones du thalamus possèdent une protéine qui est  récepteur particulier de dopamine (un neurotransmetteur associé au plaisir ou à l'apprentissage). Ils ont appelé cette molécule DRD2 (cela me fait penser au petit robot de Starwars !).
               Quand la dopamine se fixe sur ces récepteurs DRD2, les neurones du thalamus inhibent les neurones du cortex préfrontal, avec lesquels ils sont connectés.
                Chez les personnes dont le thalamus renferme peu de récepteurs, le cortex préfrontal est moins inhibé que la moyenne des individus. Étant plus actif, il produit davantage d'idées.            Bien sûr ce n’est qu’une approche simpliste, mais cela montre la complexité de notre fonctionnement cérébral.

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  • Etre motivés et attentifs pour apprendre.

               C'est la rentrée et donc il va de nouveau falloir  que les élèves aprennent diverses matières en classe.
               J’avais fait des articles sur l’intelligence multiple et notamment sur les travaux d’Howard Gardner. (2, 4 et 6 avril 2019).
               J’ai eu envie de reprendre un peu ce sujet, sous un autre angle : comment essayer de mieux apprendre en se servant des diverses facettes de notre intelligence.
               Je repense à la façon dont mes parents et mes professeurs essayaient de faire en sorte que nous apprenions au mieux en classe. Je compare avec les méthodes d’aujourd’hui, notamment dans les études de mes petits enfants, et je suis parfois étonné de certaines évolutions qui me paraissent néfastes ou de voir oublier des méthodes et principes qui me paraissent importants.
                Pour ne pas vous imposer une lecture trop longue, je traiterai cette question en trois articles : aujourd’hui, après-demain et le 5 septembre.

                 La première condition pour apprendre est, je crois, la motivation : il faut en avoir envie, presque y trouver un certain plaisir ou au moins une satisfaction.                
                 Aujourd’hui, sans doute une réminiscence de 1968 et surtout une évolution des parents qui n’ont pas le temps dans notre monde sous pression, et qui ont peur que leur rejeton ne les aime pas assez : on veut faire apprendre aux enfants par le jeu. Bien sûr, il faut que les enfants jouent, mais est ce à l’école que cela doit se faire ? Peut être à la maternelle et encore il faut commencer très tôt à donner de bonnes habitudes. On ne joue jamais sérieusement, c’est un délassement, un repos, une distraction, même si cela demande physiquement un effort comme au sport.

                Apprendre est quelque chose de sérieux, pas un jeu, mais un travail. Cela exige attention et effort. C’est même parfois un peu pénible, mais il y a une satisfaction de ce qu’on a réussi de faire ensuite, et on doit s’habituer à ce que toute récompense ne soit pas gratuite et demande un certain effort pour l’obtenir.
              Et paradoxalement ce recours au jeu a créé la peur d’apprendre, la crainte de l’échec, l’horreur de l’effort à fournir. Beaucoup de jeunes se lamentent de ne pas réussir leurs études après le bac, mais tout simplement ils ne travaillent pas assez et pas avec assez de concentration, même s'ils ont eu le bac avec mention, mais facilement sans travailler assez.
               Mes professeurs et ceux de mes enfants n’avaient jamais recours au jeu. Ce qu’ils utilisaient c’était la curiosité intellectuelle de leurs élèves et l’envie de comprendre, de savoir résoudre une question, de connaître ce qui s’était passé ou le pourquoi des choses.
                Evidemment cela demande que l’enseignement ne soit pas trop abstrait et théorique, surtout dans les petites classes. Il faut du concret pour que l’on ait l’impression que ce que l’on apprend sert à quelque chose.
                Le latin qui malheureusement n’est plus enseigné, était une école remarquable de formation de l’esprit à la logique et d’apprentissage de l’expression de la langue française. Mais évidemment si on se contente d’en enseigner la grammaire et la syntaxe et de faire des versions comme exercices d’application, c’est profondément rébarbatif.
                Alors les professeurs autrefois liaient cela à l’histoire et à la vie de tous les jours. On traduisait des récits sur la façon de vivre des romains, sur leur environnement, leurs méthodes, leur habitat, les combats de leurs armées, les jeux du cirque, les catastrophes comme l’éruption du Vésuve…. C’était passionnant de découvrir en mots et en images, la vie d’il y a plus de 2000 ans.            
                Les exercices de mathématique étaient des cas concrets et on faisait toujours des figures, des graphiques et même quand il s’agissait de fonction , sujet théorique, la curiosité était de finir par trouver qu’elle tête avait la courbe représentative. Maintenant on va la chercher sur sa calculette !           
                La physique et la chimie concernaient l’explication et la maîtrise des phénomènes que nous rencontrons tous les jours : le comportement de la Terre et de la nature, les circuits électriques, l’écoulement des eaux, le chauffage, le fonctionnement des instruments de musique et des postes radios, les produits courants que nous utilisons… Aujourd’hui la plupart du temps la physique n’est plus qu’un empilement d’énoncés de lois et de formules mathématiques. Comment voulez vous que cette énumération intéresse un élève ?

                Le deuxième problème est celui de l’attention. On ne peut pas apprendre sans être très attentif à ce que l’on vous enseigne, être à l’écoute et réfléchir à ce qu’on vous dit, afin de comprendre et d’assimiler.
                Ce qui est flagrant aujourd’hui c’est que la plupart des élèves ne font pas attention en classe et ne travaillent pas assez

                Le temps réel de concentration pour un adulte est d’une trentaine minutes en moyenne. Après cela, d'autres pensées envahissent l'esprit. Ce temps de concentration étant inférieur chez l'enfant, il est donc nécessaire de faire de nombreuses coupures, toutes les 10/15 minutes, afin que l'attention ne retombe pas.
                Il ne s'agit pas de faire du "zapping", mais bien d'organiser des activités brèves, cohérentes entre elles, des changements permettant de varier les approches tout en restant dans le vif du sujet,            Mais si une bonne pédagogie permet d’appeler l’attention des élèves, leur participation est néces-saire et le rôle des parents dans ce domaine est important.
                Trop de jeunes prennent l’habitude de parler au copain, de faire de petits dessins, de penser à leur prochaine discussion sur facebook ou WhatsApp, ou au week-end suivant, quand ce n’est pas envoyer en douce un texto.
                C’est aux parents qu’il revient d’éduquer leurs enfants. L’école n’est pas là pour cela et d’ailleurs on devrait l’appeler « l’Instruction Nationale » pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. C’est à eux de leur apprendre à ne pas se disperser ainsi, à prendre le travail au sérieux, à contrôler qu’ils font leur travail de classe, à ne pas mettre d’ordinateur, de télévision ou de console de jeu dans leur chambre, ce qui est trop tentant par rapport aux devoirs, de limiter l’emploi des téléphones portables, et de ne pas reprocher au professeur d’avoir confisqué pendant la présence au lycée, des téléphones utilisés pendant le cours.
                Ce n’est pas non plus aux professeurs d’apprendre aux enfants que fumer et boire trop d’alcool est dangereux pour la santé et générateur d’accidents.
                Le rôle des parents est aussi de donner aux enfants des occupations qui leur permettent de développer leurs qualités et de fixer leur attention, au lieu de les laisser zapper sur la télévision ou sur internet, et de leur apprendre à se servir intelligemment d’un dictionnaire ou de Google.                    
                J’ai parfois l’impression que les parents de certains jeunes quelle connais, les ont eus, comme ils auraient acheté un animal domestique et finalement ne s’en occupent pas plus que de leur chien ou de leur chat.
                 Demain, je me demanderai ce qu'est la créativité et après-demain, parlerai du développement de la mémoire et de la créativité, et notamment des jeux et des images mentales

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  •               Je suis étonné des arguments des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner, des énormités et absurdités que l’on peut lire sur internet, et même les bêtises que disent les journalistes.

                 Je voudrais réfuter certaines de ces assertions erronées.

     

                 La première erreur est une méconnaissance du déroulement des études médicales, lorsque l’on prétend à tort que les études des vaccins à ARN sont tellement récentes qu’on a peu de recul, parce que ce vaccin a été développé trop vite, que les vaccins sont utilisés avant d’être tout à fait prêts.

                 Lisez ce que dit Wikipédia sur une chercheuse hongroise, émigrée aux Etats Unis, et professeur à l’université de Pennsylvanie, Katalin Kariko.
                 Elle a été l’une des premières à comprendre le rôle des ARN messagers dans la création des protéines

                 Depuis 1985, elle y a travaillé à des études de thérapie génique basée sur cet ARN, pour éviter des études de thérapie à partir d’ADN qui pourraient avoir des conséquences génétiques, ce qui ne peut avoir lieu avec l’ARNm et elle a proposé des solutions dès 1990.

                En 2005, elle a mis au point une technique de stabilisation de cet ARNm et en 2015 son équipe met au point une technique "d’emballage" de cet ARNm pour qu'il puisse pénétrer dans la cellule afin de produire la protéine qu'il est chargé de véhiculer.
               Les résultats de ses recherches sont alorsutilisés par Moderna et Astra-Zeneca pour développer un ARNm pour coder un facteur de croissance.

                En 2013 le rôle de vice-présidente senior chez BioNTech RNA lui est confié pour développer des cellules immunitaires qui produisent des antigènes vaccinaux, dans le but d’un vaccin contre le cancer.
                Ces techniques ont également été utilisées pour mettre au point des vaccins vétérinaires, largement utilisés aujourd'hui sur des mammifères.

                Ce sont ces techniques qui ont été utilisées en 2020 pour les vaccins contre le Covid; la technique existait, il a simplement fallu déterminer la bonne protéine pour avoir l'effet protecteur recherché contre ce virus.

     

                Autre erreur : le danger à long terme, basé sur l’idée que les vaccins à base d'ARN sont dangereux, parce qu’ils  modifient le patrimoine génétique.
               C’est une confusion entre ADN et ARN. L’ARNm ne modifie pas l’ADN, il crée des acides aminés et des protéines.

                Et dans le cas de l’ARNm des vaccins antiCovid, ou il pénêtre dans une cellule et il est détruit en produisant les protéines antigènes qui vont permettre la création d’anticorps par la cellule, où il en reste, inutilisé, et comme c’est un ARN différent de ceux de notre corps, il est également détruit en tant que corps étranger. Quant aux stabilisants, ce sont des nano-graisses, en très faible quantité, qui sont absorbées et détruites par l’organisme. A moyen terme, il ne reste rien !

     

                On a pas assez de recul sur les effets secondaires et sur l’efficacité des vaccins : nouvelle erreur.

                 Il y a d’abord eu des essais très sérieux des vaccins au cours d’essais phase1 sur animaux, phase 2 sur des hommes et phase 3 sur des milliers de personnes. Des résumés de ces essais peuvent être consultés : j’ai moi-même lu le compte-rendu phase 3 du Pfizer.

                 On a fait actuellement des centaines de millions d’injections de ces vaccins, avec une surveillance sanitaire encore plus sérieuse que celle sur les vaccins antérieurs et le très faible nombre et le peu de gravité des effets secondaires est reconnu de même que l’efficacité des vaccins.

                Certes les vaccins ne sont pas efficaces à 100% contre une contamination éventuelle, car cela répond de la capacité immunitaire de chaque personne et aussi de la dose de virus à la contamination. Mais il faut une dose plus forte pour produire une contamination, les pourcentages de personnes vaccinées sont faibles. Les hospitalisations pour effets importants sont rares et la mise en réanimation et les décès sont pratiquement inexistants chez les personne vaccinées depuis plus de 3 semaines.

                Ce que l’on connait mal encore mais est à l’étude, ce sont les effets sur les jeunes de moins de 12 ans et surtout les bébés : effets exacts du virus et des vaccins actuels aux doses mises au point pour les personnes plus âgés. Des essais sont en cours pour adapter les doses aux divers âges.

     

              Certains affirment : "Je ne suis pas une personne à risque (diabète, obésité…) et j’ai moins de 50 ans; les personnes qui sont malades sont ces personnes là. Je ne risque donc rien et je n’ai pas besoin d’être vacciné. Les personnes qui vivent avec moi sont comme moi et ne seront pas malades non plus."

                 C’est totalement faux. Je connais un jeune qui avait 23 ans, sportif et très rarement malade, qui est mort en 8 jours du Covid.

                Et depuis que beaucoup de personnes âgées sont vaccinées, le variant delta du virus s’attaque à ce qu’il trouve comme personnes facilement contaminables : les non-vaccinés, même s’ils sont jeunes.

                Par ailleurs si vous êtes vaccinés et même si vous êtes quand même contaminé (c’est rare mais cela arrive), votre charge virale est beaucoup plus faible et vous contaminez moins les autres.

                Certes les décès sont surtout parmi les personnes âgées, mais les personnes plus jeunes qui ont été malades et ont dû être mis sous oxygène, en ont un très mauvais souvenir.

                 Par ailleurs les conséquences d’une maladie ne se chiffrent pas par le seul critère de mortalité. Le covid peut, quelque soit l’âge, laisser des séquelles pénalisantes : atteinte cardiaques, rénales ou pulmonaires, même chez des personnes n’ayant présenté qu’une forme légère, difficulté motrices, troubles de l’humeur ou cognitifs, asthénie chroni-que. Ces problèmes peuvent durer des mois, voire en pas être résolus après plus d’un an. 

     

                  Il m’est arrivé d’expliquer que si trop de personnes n’étaient pas vaccinées, le virus continuerait de circuler, que plus il circulait, plus il risquait de muter et dans certains cas, de devenir plus dangereux, mais certains se croient invincibles et vous disent égoïstement qu’eux ne seront pas malades, ne mourront pas, que le sort des autres ne les intéresse pas et que seul leur propre cas les intéresse !

                A ceux là je réponds que si cela leur est égal de contaminer une vieille personne qui va certes être sauvée mais passera un mois au service de réanimation, cela coûte cent mille euros à la Sécurité Sociale et donc vous finirez par payer tous ces frais (de même que les millions de tests PCR) sur vos impôts.

     

               Certains ont une peur maladive des effets secondaires, voire même d’une simple piqûre. Quelques uns évoquent un vaccin passé qui les a rendus malades pendant quelques jours. Ce n’est pas une raison valable, si l’on raisonne un peu.

              D’abord les vaccins contre d’autres maladies sont différents, notamment par les adjuvants que certains utilisent et les réactions sont différentes. Le vaccin contre la fièvre jaune par exemple provoque souvent des fièvres passagères. Mais des centaines de millions d’enfants reçoivent une dizaine de vaccins et n’ont guère de réaction, si ce n’est que l’on a ainsi réussi à éliminer beaucoup de maladies, ce qui est primordial.

                 L’effet secondaire le plus répandu est une inflammation de l’endroit de la piqûre. Mais si on vous injectait un peu rapidement de l’eau, sans un massage ultérieur du point de piqûre, vous auriez le même effet. Le vaccin covid n’y est pour rien.

     Certains dont fatigués, voire ont de la fièvre pendant un ou deux jours. D’abord la fatigue obéit à des facteurs très psychologiques. Quant à une réaction fébrile, c’est certes désagréable, mais, si vous attrapez le virus, dans la plupart des cas, vous aurez au moins une semaine de désagréments, sans parler des risques plus graves.

               Ce qui m’étonne le plus, ce sont les personnes qui, pour avoir le pass sanitaire se font faire un ou plusieurs tests PCR par semaine; j’avoue que personnellement je préfère deux piqûres que l’on ne sent même pas, à ces tests où l’on vous gratouille lefond des fosses nasales !

                Par ailleurs il ne faut pas oublier que toute prise de médicament peut avoir des effets secondaires. Le nombre de désagrément suite à des prises répétées de paracétamol (le médicament le plus utilisé dans le monde) est plus grand que celui des effets désagréables du vaccin covid.

     

                  Les raisons les plus absurdes que j’ai entendues sont celles de personnes (de préférence cérébrale P) qui remettent tout au lendemain et qui prétextent qu’elles n’ont pas eu le temps (depuis un an et demi !) de prendre rendez vous et que cela leur fait perdre du temps d’aller au gymnase ou chez le médecin se faire vacciner.

                Certains se trouvent même une raison attendre le vaccin Sanofi. Ce n’est pas parce qu’il sera peint en bleu-blanc rouge qu’il aura moins d’effets secondaires, d’autant plus qu’il ne se sert pas d’ARN pour produire les anti-corps, mais des protéines que l’ARN devrait fabriquer dans les cellules, et qu’il lui faut donc un adjuvant pour exciter le système immunitaire. Mais cela permet de repousser la vaccination à 2022 (si on n’a pas u la maladie avant !).

     

                Autre raison que j’entends souvent : « Il faut continuer à respecter les gestes barrière même en étant vacciné, alors je vois pas l'intérêt d’être vacciné si c'est pour pas revivre exactement comme avant. »

                 D’abord ce n’est nécessaire que parce qu’il n’y a pas assez de personnes vaccinées et que donc le virus continue à circuler. Si on arrive à l’éradiquer par une vaccination suffisamment nombreuse, les gestes barrières pourront être limités voire supprimés tant qu’il n’y a pas de reprise épidémique.
                 Par ailleurs constatons que ces mesures ont presque supprimé cet hiver, grippes et c gastros.

                Mais certaines de ces mêmes personnes me disent aussi que c’est superflu de mettre sa ceinture parce qu’il y a des airbags dans leur voiture, sauf que l’airbag ne protège que contre la mort dans une très grave collision. Mis de nombreux traumatismes ont gâché la vie de personnes qui ne portaient pas leur ceinture dans des accidents moins graves.

     

              Quant à ceux qui disent que le pass sanitaire doit être supprimé car c'est une atteinte à leur liberté individuelle, j'estime que ce qu'ils demandent, c'est la liberté de tuer les autres !

     

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  • Il y a des centaines de villes qui ont des noms curieux, en France comme à l'étranger.
                  Pour vous amuser, j'en ai sélectionné quelques uns d'abord en France, puis à l'étranger :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/ballots459315.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/longcochon459195.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/corpsnuds459035.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/trecon459182.jpg

                                                                         

     

     

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/bouzille460615.jpgBouzillé
    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/PECS.jpg
    Pecs en Hongrie
    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages4/ISCHGL.jpg















     ISCHGL , en Autriche
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    Dinosaur , aux USA
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     Curepipe, à l'île Maurice

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