• L'(in)égalité homme femme... et chez les hippocampes !

     L'(in)égalité homme femme... et chez les hippocampes !

     

     

     

     





              Cela m’agace quand on parle d’égalité homme-femme » et des quotas correspondants.
              Je suis effectivement pour une égalité des chances et je suis d’accord qu’à poste égal, il faut des salaires égaux (ce qui existe chez les fonctionnaires, mais pas dans le privé). Mais par contre, je pense qu’il y a des tâches et des métiers où les femmes sont meilleures que les hommes (par exemple celles qui demandent beaucoup d’attention et de soins) et d’autres où les hommes sont meilleurs (s’il faut beaucoup de force ou en orientation spatiale), cela en moyenne seulement et non individuellement de façon absolue.

              A partir de là, je trouve idiots les quotas, car dans certains postes il vaut mieux plus de femmes et dans d’autres plus d’hommes. Par contre je suis d’accord qu’il ne faut pas d’exclusivité, ni d’exclusion.

              Cela dit je pense également qu’en maintes occasions, le comportement des hommes et des femmes ne sont pas les mêmes et les psychologues (même féminins), sont d’accord à ce sujet. J’ai même lu un article d’Emily Willingham, qui paradoxalement disait que « l’égalité homme-femme creuse les différences ».
              Cette journaliste rendait compte d’une étude de Armin Falk, de l’université de Bonn et Johannes Hermle, de l’université de Berkeley, qui ont étudié sur 80 000 personnes de 16 pays, la façon dont le développement économique et l’égalité des sexes (je devrais là dire des genres), intervenait sur et modifiait les choix que faisaient les hommes et les femmes, en matière de prise de risques, d’altruisme, de patience, de la volonté de récompenser un comportement juste ou de punir un comportement injuste. (journal Science d’octobre 2018).
              Alors qu’on pense en général que l’amélioration des ressources et la politique d’égalité entre les sexes doit entraîner davantage de similitude dans le comportement des sexes, ils ont constaté que l’augmentation de l’aisance matérielle et de l’égalité donnait aux hommes et aux femmes davantage de liberté pour avoir des comportements différents. L’égalité augmente la liberté, qui entraine davantage de différence de comportements, ceci que ce soit en matière de revenus ou de métiers.
              C’est vrai que, lorsque j’étais en activité, une femme qui faisait un métier d’homme se sentait obligée de réagir comme un homme, ce qui n’est plus vrai dans les entreprises aujourd’hui. 
              
    L’étude a révélé que plus la situation était égalitaire, plus les revenus étaient élevés, plus les comportements différaient en matière de confiance et d’altruisme.

              Les femmes sont en général plus sociales, plus généreuses que les hommes, mais moins patientes et plus disposées à prendre des risques que les hommes.

    Et au niveau du cerveau ?

               On trouve souvent des articles de journalistes, tantôt machos, tantôt féministes, sur le différence entre le cerveau des femmes et celui des hommes, avec évidemment un certain nombre d’inexactitudes visant à favoriser l’un ou l’autre sexe.
               La seule partie vraiment différente est une toute petite partie du cerveau central qui régule notre vie, dans l’hypothalamus : c’est un petit centre de l’hypothalamus qui gère notre sexualité, et gère notamment l’hypophyse, qui donne des ordres chimiques aux autres glandes et notamment contrôle les sécrétions hormonales.
                Il est donc normal que cette partie soit différente en fonction du sexe, puisque les hormones concernées le sont aussi.
                Chez une partie des hommes homosexuels, ce centre de l’hypothalamus ressemblerait plus à la version féminine qu’à la version masculine, ce qui pourrait peut être expliquer en partie leur orientation.

              Certains tests ont donné des résultats assez étonnants, mais toutefois peu précis.
              
    Il semblerait que, pour les femmes, l’inhibition du cerveau droit par le gauche, est maximale pendant la période menstruelle où les taux d’hormones sont faibles, diminue ensuite pendant la période de production d’estradiol et est minimale au moment de l’ovulation, et augmente à nouveau avec la période progestative.

              On constate en effet que pendant la période d’ovulation, les femmes résolvent mieux les problèmes (coordination plus grande entre les hémisphères qui s’associent et se partagent les tâches), mais le font plus lentement (échanges plus longs que dans une latéralisation plus poussée). Mais en fait il s’agit de tests simples expérimentaux et pas des tâches complexes de la vie quotidienne, et il serait faux de généraliser ces résultats.

              Les hormones ont d’ailleurs une importance qu’on ne soupçonne pas sur les différences de comportement entre hommes et femmes.
               Par exemple, après un stress les hommes sont plus agressifs et prennent plus de risques. Le stress a provoqué la production de cortisol, d’adrénaline, mais aussi de testostérone.
              Au contraire, chez les femmes, s’il y a aussi production de cortisol (l’hormone du stress) et d’adrénaline, par contre c’est l’ocytocine qui est sécrétée (c’est une des hormones du lien social et de l’attachement), et elles prennent davantage de précautions et moins de risques.

              Il semblerait que le cerveau masculin comporte plus de connexions à l’intérieur d’un même hémisphère alors que le cerveau des femmes comporterait davantage de connexions inter-hémis-phères (leur corps calleux comprendrait davantage d’axones).
              Cela privilégierait donc chez les hommes les tâches qui s’effectuent uniquement dans un hémisphère et chez les femmes celles qui exigent une collaboration poussée entre les deux hémisphères.
              Mais il ne faut pas trop donner d’importance à cette différence et on ne sait pas, en particulier, si elle est innée ou acquise.
              Il est certain que l’influence des hormones est différente chez l’homme et la femme, la testostérone le rendant plus combattif, alors que la femme a un instinct maternel plus poussé. 
               Héritage du passé préhistorique, l’homme est protecteur alors que la femme se sent protégée, mais comme on le disait en début d’article, cette différence s’atténue.

               Mais une différence qui ne pourra s’atténuer : les hommes ne savent pas fabriquer un bébé et leur contribution est bien faible, comparée à celle de Monsieur Hippocampe.

     Nota : au cas où vous ne le sauriez pas voici quelques lignes sur les amours des hippocampes, tirées du blog :    http://hippoandco.over-blog.com/article-11138815.html

               «  Il n'existe pas de pareil phénomène dans tout le règne animal !! C'est bien Monsieur Hippo qui fait pousser sa progéniture dans son petit bedon et non Madame ! 
    Tout d'abord la parade amoureuse! Afin de pouvoir être le meilleur papa du monde, quelques temps avant la période des amours, Papa Hippo se prépare et se fait tout beau pour sa femelle et ses petits !! Il prépare ainsi sa poche a recevoir la centaine d'oeuf que Maman voudra bien lui confier ! 
               Au début de la parade nuptiale, Monsieur se balade devant Madame, en prenant grand soin d'effectuer des changements de couleurs fort appréciés de sa dame Hippo qui en redemande ! Bien sûr, avant de passer à l'acte, Monsieur et Madame s'adonnent à quelques enroulages de queues et quelques caresses ! 
               Le mâle se met ensuite en position, il dilate l'orifice de sa poche, celui ci passant d'une taille de 5 mm à 10 mm. Maman Hippo transmet à Papa Hippo ses jolis ovules, celui ci les accueille joyeusement en entrouvrant sa poche ventrale. La Dame ne possède pas d'organe d'intromission... contrairement à ce que j'ai pu voir sur certains sites ! ( Eh oui Madame Hippo n'a pas de zizi ce qui parait logique d'ailleurs !)
               Le mâle se place légèrement en dessous de la femelle afin que son orifice se trouve juste sous l'oviducte (qui contient les ovules comme son nom l'indique)! Le transfert de la futur marmaille se fait en 30 à 60 secondes et l'opération peut se reproduire jusqu'à trois fois de suite ! Les oeufs mesurent environs 0.5 mm, ils sont mous et plutôt ovales.
              Une fois à l'intérieur, les ovules sont automatiquement fécondés. Chaque petit œuf est ensuite isolé au sein de la poche pour former autour de lui comme un "placenta"! Chaque œuf a donc droit à son alvéole protectrice riche en capillaires lui permettant de se nourrir comparable au sac vitellin chez l'être humain.
              Durant la grossesse, la poche du mâle prend une couleur plus foncée et au fur et à mesure que l'accouchement approche, la poche se fait plus grosse. Le Papa peut contenir entre 1 et 650 petits !
              Une fois leur câlin terminé, les tourtereaux se séparent car Papa a besoin de repos !

              La grossesse du mâle dure entre 10 et 60 jours suivants les espèces.
              La naissance : A l'approche de l'accouchement, Papa Hippo a de plus en plus de mal à respirer et a des contractions ! Les petits seront éjectés (parfois même carrément propulsés) par lot, moins souvent tous en même temps, environs toutes les 24h, généralement, entre minuit et l'aube ! 
              Ceux ci mesurent quelques 10 mm a la naissance, sont légèrement translucides mais totalement indépendants de leur parents ! Durant leur deux premières semaines de vie, les bébés ont tendance à chercher la lumière et à se regrouper en surface. Ils sont alors des proies faciles pour leurs prédateurs ! Ils se nourrissent seuls mais sont très sélectifs et ne peuvent avaler de grosses proies.                   
              En cas d'absence de nourriture, ils se laissent mourir ! Ces petits grandissent en moyenne de 2 mm par semaine jusqu'à atteindre leur taille adulte ! »

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •            J'ai eu il y a quelques jours une conversation avec un père de famille dont les enfants sont au collège, qui m'a un peu surpris, et je voudrais donner mon opinion sur le sujet, en respectant bien sûr l'anonymat.

            Une professeur de maths du collège était violemment critiquée, parce que depuis la rentrée, elle rappelait souvent à ses élèves l'importance de l'instruction pour préparer leur vie future, et en particulier disait à ses élèves filles qu'elles pouvaient faire aussi bien (voire mieux ) que les garçons et que la bosse des maths n'existait pas, que les filles étaient aussi capables que les garçons de faire des mathématiques et qu'elles pouvaient faire les mêmes études.
              Mais mon interlocuteur estimait qu'on ne doit pas élever une fille comme un garçon, que cela tue sa féminité, que l'on risque de perturber sa sexualité et, à l'écouter, on aurait pu croire qu'une même éducation pour filles et garçons allait créer des homosexuels !!
               Personnellement je suis tout à fait d'accord avec ce professeur et j'ai eu, lorsque je travaillais, des ingénieurs femmes tout aussi excellentes que leurs camarades hommes, même à des postes de responsabilités importantes et elles n'en n'avaient pas perdu pour autant leur féminité et leurs attraits. Je n'étais pas assez intime pour savoir si cela avait perturbé leur sexualité, mais leurs couples semblaient heureux !
               Evidemment la "théorie du genre" est revenue sur le tapis, et cela m'agace, car pour moi, c'est un faux problème, un malentendu sur les mots par ignorance du français.   Il en résulte des propos regrettables et de plus,  le problème a été déformé et monté en épingle à des fins politiques ou même simplement pour se faire remarquer ou mettre la pagaille..

               J'ai fait déjà, à ce sujet, un article dans la même rubrique, le 26 juin 2021, mais je vais reprendre le sujet, un peu différemment.

         Notre premier contact avec les mots, c’est la grammaire : le "genre", c’est une caractéristique des noms : masculin, féminin, neutre (qui n’existe pas en français), qui souvent se différencie par l’article utilisé (le pluriel n’en fait pas partie).
        Certains d’entre nous l’ont trouvé en maths : c’est une propriété de surfaces et de courbes.
        En biologie, le genre regroupe un ensemble d'espèces ayant en commun plusieurs caractères similaires.
        Dans le domaine artistique on perle de genre littéraire, genre musical, genre poétique, genre cinématographique …
        Et enfin, en sociologie, le genre représente les différences non biologiques (psychologiques, mentales, sociales, économiques, démographiques, politiques…) entre les femmes et les hommes. Rien à voir avec la sexualité.

         Il faut remonter à l’origine d'études dans ce domaine, pour avoir des idées claires et en particulier à la définition du mot genre, au sens sociologique du terme.
        Dans de telles études, le mot « sexe » fait référence aux différences biologiques entre hommes et femmes, alors que le mot « genre » se rapporte aux différences démographiques, sociales, économiques et politiques, et éventuellement psychologiques, encore que la psychologie n’est pas indépendante de la biologie.
        Mais entre 1955 et 1970, les psychologues et sociologues ne différencient pas toujours les deux termes.
        Dans les années 70, de nombreuses études notamment aux USA se sont intéressées aux différences sociales entre femmes et hommes, et notamment aux inégalités dans le domaine du travail, des responsabilité et de l’économie ou des domaines préférentiels ou réservés aux femmes et aux hommes, dans les activités sociales.
        Beaucoup d’études sont également faites par des mouvements féministes.
        En France, le mot genre est peu utilisé et le mot « sexe » sert indifféremment aux études biologiques et socio-économiques.

        En définitive le genre concerne donc le rôle social des hommes et des femmes, sans relation avec la biologie et la sexualité.
        Les psychologues se sont intéressés aux différences de comportement en société, et donc au lien entre celui ci et l’éducation et la formation. Mais également aux « à priori », aux pratiques traditionnelles et culturelles, et à la répartition des tâches.
        Il est certain que les préjugés et stéréotypes concernant le comportement des hommes et des femmes influe sur l’éducation, voire l’instruction, qui elles mêmes, réagissent fortement sur les comportements ultérieurs.
        L’un des problèmes est que la division des rôles entre hommes et femmes est souvent perçue comme une hiérarchie, voire un jugement de valeur, et que l’exclusion des femmes de nombreuses actions est vécue dans certains pays comme un asservissement, qui paradoxalement est encore plus mal accepté par les société où il n’est pas en vigueur.
        C’est le cas notamment des différences des pays musulmans ou en Inde.
        De plus si l’on se place au plan politique, en terme de rôle et de pouvoir, le genre n’est qu’un élément parmi d’autres tels que l'origine ethnique,(baptisée trop souvent race), la classe sociale, l’âge…
        Il y a de nombreuses interférences avec l’éducation et la famille, l’instruction et l’enseignement, les métiers et les rémunérations, les comportements et activités en général
         Egalement des répercussions que cela peut avoir sur la politique économique et sociale, et les investissements publics et privés, et par conséquent tous les aspects financiers correspondants.

        Et la « théorie du genre » dans tout cela qu’est ce ?
        La théorie du genre, c'est soi disant une idéologie dans laquelle femme et hommes seraient semblables, notamment sexuellement, ce qui est idiot et ce que personne n'a jamais soutenu.
        En fait cela n’existe pas.
        L'expression « théorie du genre » est essentiellement utilisée en France par ceux qui contestent l’aspect scientifique et la bonne foi des études de genre et  pour les critiquer.

        Pour certains cela résulte de l’évolution de la société depuis 50 ans et notamment l’accélération de la vie, la prédominance de l’argent, le chômage, les divorces et  la hausse continue du nombre de familles recomposées ou la progression du travail féminin, la crainte d'une disparition du schéma familial traditionnel, l ‘évolution du comportement des jeunes qui ne reconnaissent plus les modèles et l’autorité traditionnelle….

        Pour d’autres personnes (surtout des hommes), tout est fait pour gommer les différences hommes-femmes, (et évidemment les prérogatives des hommes).
        Longtemps, la place de la femme a été cantonnée à la sphère domestique, son rôle étant principalement d’élever des enfants. Mais cette position attribuée aux femmes n’était pas neutre, elle les a longtemps privées du pouvoir en les écartant de la sphère publique et de la politique. Dans certaines civilisations, l’homme impose à la femme, un statut voisin de l’esclavagisme et veut conserver ce pouvoir et il prive volontairement les filles de toute instruction. Dans les civilisations occidentales, les femmes sont traitées de façon très variables dans le milieu du travail notamment.
        Les cours qui ont été donnés dans les écoles, visaient simplement à rétablir une certaine égalité en montrant que les femmes étaient tout aussi capables que les hommes de faire des études et d’exercer de nombreux métiers.
        L’analyse du genre est donc une analyse critique, susceptible de remettre en cause des relations de pouvoir entre les sexes.
        Cela dit cela ne prône pas non plus l’égalité absolue. D’une part ce sera toujours la femme qui « fabriquera » les enfants. D’autre part un métier dépend d’aptitudes qui ne sont pas forcément les mêmes. un métier qui demande beaucoup de force sera, en moyenne, mieux adapté aux hommes, et les femmes sont par contre, en moyenne, plus performantes sur des travaux qui demandent beaucoup de soin et de méticulosité. Elles sont également souvent meilleures dans les rapports sociaux, qui demandent altruisme et empathie.

        Et puis pour les excités, la "théorie du genre" devient un épouvantail politique pour lutter contre des réformes sociales, voire un prétexte et un moyen pour mettre la pagaille !.

        Demain je reprendrai ce thème en différenciant bien les problèmes de différences biologiques entre hommes et femmes, donc fonction du « sexe », qui sont indéniables. (et un petit cours sur la sexualité des hippocampes).

            

               

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Décidément, ce que j'écris est mal compris et ne plaît pas !!

     Décidément, ce que j'écris est mal compris et ne plaît pas !!
             

     

     

     

     

           

       

     


             J'avais écrit un article le 30 mai dernier, sur le fait qu'on peut allaiter un enfant sans avoir été enceinte.

               Il se trouve que j'avais appris cette possibilité parce qu'un couple mariées de jeunes femmes allaitaient toutes deux leur enfant, qui évidemment n'avait été conçu que par l'une d'elles. Et pour moi, c'était une preuve d'amour qui m'avait émue; la preuve d'amour d'une mère pour son bébé, indépendemment de tout autre aspect.
               Mais je ne peux pas parler de deux femmes qui vivent ensemble, sans que cela excite l'indignation d'intégristes catholiques, qui m'adressent ensuite des mails méchants et mal-polis, me promettant l'enfer, pour mes propos scandaleux.
               Malheureusement c'est raté, cela ne m'inquiète pas sur mon avenir après la mort, qui pour moi, pauvre mécréant, est simplement la fin d'une vie, et le manque de bon sens de mes détracteurs m'amuse toujours, d'autant plus qu'il ne semble pas y avoir moyen de discuter avec eux (car une discussion est toujours intéressante, on apprend des choses, et on peut ainsi connaître la diversité des opinions et leurs raisons. Mais la réflexion "Si vous êtes intelligent, en aucune façon vous ne pouvez penser autrement que moi"  ou "En aucun cas je ne pourrai vous comprendre" n'est pas un encouragement au dialogue !

                Mais, c'est vrai, l'attitude homophobe des catholiques intégristes m'agace.
                Ils sont les premiers à hurler parce que les intégristes musulmans veulent imposer leur charia et ils veulent imposer la leur, à toute la société française.
                Pourquoi interdirait on à deux homosexuels de se marier à la mairie et d'avoir des enfants. N'y a t'il pas "égalité" dans la devise de la France ?
                Pourquoi alors ne pas interdire à un ou une noir(e) de se marier avec une ou un blanc, même chose pour les jaunes qui ont les yeux bridés, à un catholique de se marier avec un protestant, un juif ou un musulman.
                Et même interdire de se marier à un mangeur de viande et une végétarienne, un pauvre et une riche, un scientifique et une littéraire, un homme de droite et une femme de gauche ou vice-versa, un daltonien qui voit vert et un autre qui voit rouge !!!
                Pourquoi se mêler ainsi de la vie des autres et ne pas leur donner droit au bonheur. Ils ne font de mal à personne !
               Je croyais que les règles catholiques prescrivaient aussi que l'on ne doit pas faire l'amour en dehors du mariage, que l'on ne doit pas vivre en union libre, que l'on ne doit pas divorcer et que les prêtres font vœux de chasteté. Je crois qu'ils auraient fort à faire dans ce domaine avant de s'occuper des homosexuels.
                J'ai envie de faire une manif pour le mariage des prêtres et éviter ainsi la pédophilie de certains d'entre eux, rare heureusement.

                 Je pense que la position de beaucoup d'homophobes est en fait très ambiguë et hypocrite (peut être de façon inconsciente d'ailleurs).
             J'ai discuté de ces problèmes avec quelques catholiques ou d'autres personnes homophobes, et je me suis aperçu que finalement, ce qui les choquait dans l'homosexualité (Freud a parfois raison), c'est l'acte sexuel entre deux personnes de même sexe. Et plus ce sont des gens "coincés" et prudes, et plus leurs propos sont homophobes, mais ils n'évoquent jamais les "images défendues" que leur imagination leur suggère et qui les choquent. 
                Je pense qu'ils doivent admirer ce que les historiens disent de Louis XIII, roi très catholique, qui, lorsqu'il honorait sa femme, faisait un collier à trois tours avec son chapelet autour de son sexe, pour que Dieu bénisse sa descendance. Heureusement que la procréation assistée n'existait pas, il aurait fait baptiser ses spermatozoïdes à l'eau bénite et leur aurait fait mettre une médaille autour du cou.

                 J'ai aussi entendu les pires choses sur la souffrance d'enfants de couples homosexuels. J'ai eu, parmi mes collaborateurs deux couples homosexuels qui avaient des enfants, et les enfants en question me paraissent heureux, et les psychiatres semblent dire la même chose.
                Par contre il m'arrive souvent de m'occuper d'ados qui sont bouleversés parce que leurs parents, père et mère, n'ont pas le temps de s'occuper d'eux, ou pire, se disputent, vont divorcer et les prennent en otage. J'ai même aidé une jeune que sa famille, pourtant aisée et très religieuse, battait méchamment lorsqu'elle n'était pas première ou seconde dans son lycée.
            Alors je ne vois pas pourquoi on empêcherait des couples homosexuels d'adopter ou d'engendrer des enfants, sous le prétexte fallacieux qu'ils ne pourront pas appeler l'un ou l'une, maman ou papa. Je voudrais bien voir comment les gens qui disent cela élèvent leurs enfants.

     

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  •  

    On n'est pas toujours d'accord : homosexualité et religion.

         Cela ne m'ennuie pas que l'on ne soit pas d'accord avec moi , car cela permet une discussion sur le sujet, mais évidemment j'estime pouvoir défendre mon point de vue.
            Mes articles sur l'homosexualité et l'homophobie et mon article du 20 octobre sur la burqa m'ont valu des mails. Cela ne m'a pas étonné car, il y a quelques années, j'avais reçu des critiques analogues sur un ancien blog.

       On me dit que le pape a condamné l'homosexualité et que la religion musulmane ne l'accepte pas non plus et que je ne devrais pas ainsi “m’insurger contre les règles religieuses”.

      Je ferai d’abord remarquer que je n’ai fustigé que l’intolérance, fusse t’elle religieuse ou d’une religion contre l’autre, mais je m’abstiens toujours de tout jugement de valeur sur les religions (en considérant l’athéisme comme l’une d’entre elles, fidèle à “l’être” et au “non être” de Kant)), et  également sur ceux qui les pratiquent, car pour moi, “à chacun sa foi, elle vaut bien celle du voisin”.
        J’ai eu des camarade et des amis catholiques ou protestants, musulmans, juifs, et athées, ils m’étaient aussi chers les uns que les autres et les différences de religion, dont nous discutions souvent, n’ont jamais été un obstacle à notre entente; nous les comparions simplement et nous y trouvions bien des points communs, mais aussi bien des exagérations par rapport aux écritures initiales, imaginées par des sociétés intolérantes .   
        Je regertte simplement de ne pas avoir eu d’ami bouddhiste.
        En ce qui concerne le pape, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de penser différemment que lui. D’ailleurs à ma connaissance il n’a pas condamné les homosexuels, mais “le mariage entre personnes de même sexe” et ce sont des intégristes catholiques qui ont transformé ce qu’il disait.
        Mais je voudrais préciser une chose qui me tient à coeur : j’estime que la pape et les prètres parlent des règles des catholiques, les imams des règles des musulmans et les rabbins de celles des juifs, mais je ne vois pas pourquoi les règles qu’ils édictent s’appliqueraient aux autres religions que la leur et, à mon sens, c’est de l’intolérance que de vouloir que les règles d’une religion s’appliquent à tous les hommes de l’humanité !
        En fait chaque homme, qu’il soit croyant ou pas, se forge l’ensemble des règles qu’il accepte d’appliquer à lui même : c’est le “surmoi” de Freud.
        J'estime que les catholiques sont libres d’appliquer les directives du pape, plus ou moins transformées par des personnes plus intégristes, mais je ne vois pas pourquoi elles devraient être suivies par des gens qui ne sont pas d’accord avec elles. Après tout, si ces personnes n’aspirent pas à aller au paradis, libre à elles.
        Les temps et les moeurs évoluent et je connais beaucoup de jeunes catholiques qui utilisent pilule et préservatifs, malgré leur condamnation par certains prêtres!
        Je respecte profondément les évangiles, le coran, la bible, mais d’abord on dénature souvent leurs règles, d’autre part ils ont été écrits il y a des centaines d’années, dans un contexte de vie très différent d’aujourd’hui, et il est donc normal que certaines règles soient désuettes.
        Personnellement par exemple, je pense que si les prêtres étaient mariés ils comprendraient mieux les problèmes des couples et il y aurait moins de cas de pédophilie. Mais c’est seulement mon avis personnel.

       On me reproche d'avoir comparé le 20 octobre, la burqa à un caleçon à fleurs avec des coquelicots dessus (c’est plus gai et printanier !), mais j’ai seulement dit que si je me promenais avec uniquement un caleçon à fleurs dans les rues de Paris, on m’emmènerait au poste de police, parce que je dérangerais les autres personnes par ma tenue. !
        Mon correspondant me dit qu’on devrait alors “interdire aux filles de se promener avec une minijupe taille basse ou de mettre un string”.
        Pour moi le problème n’est pas le même. Je serais le patron d’une agence bancaire et je verrai une personne en burqa sonner au sas, je dirais à mes employés d’interdire l’entrée, non que je juge la tenue choquante, mais parce que j’aurais peur que la burqa ne dissimule un bandit avec un fusil à pompe.
        Je ne pense pas qu’on puisse dissimuler une mitraillette dans un string sous une minijupe.!
        Il me parait normal d'interdire le port de la burqa pour des raisons de sécurité, et ce serait bien si on pouvait aussi aider du même coup les femmes qui n’ont pas envie de la porter mais obéissent seulement à leur mari.

        Quant à l’interdiction du port d’une minijupe taille basse, je ne crois pas à son efficacité, car que faire si les gens persistent, comme cela est probable? Cela ne résout pas le problème.
        Je connais une jeune ado qui portait une microjupe taille basse avec un string, malgré la désaprobation de ses parents. Mais à cet âge on aime être provocateur et braver les interdictions : il faut bien  affiirmer sa personnalité !
        Alors quelqu’un de sa famille l’a prise en photo, de dos,  un jour quand elle se baissait pour ramasser un objet sur le sable de la plage, et on lui a donné la photo. Elle s’est alors aperçue que ce qu’elle montrait ainsi n’était pas du plus bel effet, ne cachait pus rien, et qu’on devait se moquer d’elle. Depuis elle porte toujours la même minijupe, mais avec des dessous plus “couvrants”.!
        Je ne suis favorable à une interdiction que lorsque les conséquences sont graves et qu’on ne peut faire autrement. Mais pour moi, l’explication, la réflexion et la prévention doivent précéder l’interdiction.

        Enfin je pense qu’on doit respecter les coutumes de l’instant dans le pays où l’on vit.
        Si j’avais été un ingénieur femme obligé par mon métier à passer des mois en Arabie Saoudite, pendant mon séjour là bas, j’aurais mis un voile sur ma tête (pas la burqa, un simple fichu), pour ne pas choquer les personnes de ce pays.
        J’ai eu l’occasion, grâce à un ami musulman de visiter une mosquée, et il m’a semblé normal de lui demander de me dire ce que je ne devais pas faire pour ne pas choquer les fidèles, et d’enlever mes chaussures en entrant.
        Les coutumes évoluent d’ailleurs. Dans une église de Bretagne il y a 50 ans, les bretonnes portaient des habits noirs et les femmes n’auraient pas été admises sans un chapeau ou une veste. Aujourd’hui on peut rentrer l’été les bras et la tête nus, mais ce serait un manque de respect que d’y aller en maillot de bain et je comprends cela. De même que je m’abstiens de visiter une église pendant une cérémonie pour ne pas déranger ceux qui sont venus y prier et j’y parle toujours à voix basse.C’est pour moi, une question de respect.

        A mon avis on doit faire des efforts pour que son attitude ne dérange pas les autres, mais ceux ci ne doivent pas non plus exiger trop et se choquer pour des broutilles.
        .

     

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  • Pourquoi est on homophobe ?

       Il m’arrive de discuter parfois de l’homosexualité et de l’homophobie, notamment avec des personnes musulmanes, du fait que, dans leur culture, c’est considéré comme une maladie, voire comme un crime. Mais les catholiques ne sont guère plus modernes sur ce problème.
        C’est intéressant de se poser des questions sur l’origine de l’homophobie de certaines personnes et sur les archétypes et normes sociétales qui influent sur ces opinions (je rappelle que les archétypes nommés ainsi par C-G Jung, sont les règles inconscientes, les tabous, les représentations à priori et les modèles que nous apporte de façon innée notre civilisation et les us et coutumes ancestraux, acquis au cours des âges.)

        Michelle Davies,de l'Université du Lancashire en Angleterre, a distribué des questionnaires à quelque 600 personnes des environs de Londres, et a montré que les réactions de rejet sont teintées de dégoût ou de crainte, mais par contre ne contestaient pas les des droits civiques des homosexuels.
        Les hommes ou femmes homophobes disent souvent des phrases telles que « Les homosexuels me dégoûtent » ou encore « Les homosexuels sont une menace pour les enfants ».

        Madame. Davies a recherché les stéréotypes liés au sexe des personnes, homme ou femme.
        Chacun a une vision de ce qu'est une femme et de ce qu'est un homme.    

        Pour une partie de la gent masculine, généralement qualifiée de « machiste », l'homme doit cultiver des vertus telles que la force, le courage, l'endurance, la domination au sein des rapports sexuels. Il doit aussi chérir et protéger sa femme.
        Au contraire, la femme est douceur, compréhension, conciliation, faculté d'analyse des personnalités.
        Autant de stéréotypes. Selon madame Davies, chez une personne ayant intégré de telles idées, la présence d'attributs classiquement féminins chez un homme constitue une menace pour sa concep-tion de l'homme et de la femme, et, donc, pour sa conception globale de l'organisation de la société.

        Cette hypothèse a été testée par des questionnaires d'une part d'homophobie affective, et d'autre part évaluant les stéréotypes masculins, ( par exemple un homme ne doit pas extérioriser sa souffrance; personne ne respecte un homme qui fait partager ses soucis ou ses peurs; la violence est parfois le seul moyen de résoudre une situation problématique; un homme doit toujours être en mesure d'avoir un rapport sexuel et doit prendre l'initiative...etc)
        Madame Davies a constaté que les personnes obtenant le plus haut score au questionnaire des stéréotypes sont aussi les plus homophobes.
        Les homophobes sont des personnes qui ont beaucoup de stéréotypes concernant les hommes !

        Y a t’il un lien avec les stéréotypes concernant les femmes ?

        Le psychologue Bernard Whitley, de l'Université de l'Indiana, a souligné un lien entre l'homophobie et le « sexisme bienveillant », c'est-à-dire des stéréotypes féminins, (les femmes ont une meilleure compréhension des émotions; les femmes doivent être protégées par les hommes; un homme, même s'il a tout réussi dans sa carrière, est incomplet sans une femme....etc).

        Un tel ensemble de stéréotypes vise à attribuer un rôle précis aux hommes et aux femmes, et à les confiner dans des territoires qui n'empiètent pas l’un sur l’autre.
        De ces études, on déduit que l'homophobie serait une réaction de défense face à des comportements qui remettent en question la distinction entre féminité et masculinité. Elle revêt par conséquent une dimension culturelle.
        Les stéréotypes sexuels sont des entités culturelles implantées préférentiellement dans des milieux  “conservateurs autoritaristes”. De tels milieux sont caractérisés par une soumission à l'autorité établie, une adhésion aux conventions sociales et une acceptation implicite de la violence exercée à l'encontre des minorités. D'après le psychologue B. Altemeyer, de telles caractéristiques se transmettraient de parents à enfants, (pas génétiquement mais par l'éducation) et l'homophobie obéirait à la même logique.
      C'est d'ailleurs ce même type de stéréotypes qui a mené aux élucubrations sur le "théorie des genres" et il est probable que le racisme relève de stéréotypes analogues sur le race et la couleur de peau.

        Le cerveau humain est un terrain idéal pour l'implantation des stéréotypes. Il contient des structures neuronales qui favorisent l'association de qualités propres au sexe masculin et au sexe féminin. En 2001, les neurologues Elizabeth Milne et Jordan Grafman, de l'Université de Bethesda, ont étudié des patients présentant des lésions dans le cortex préfrontal ventromédian, et chez qui les stéréotypes sexuels avaient disparu : ils n'associaient plus aucune qualité « préconçue et caricaturale » aux hommes ni aux femmes.
        Cette zone du cerveau serait le point d'ancrage des conventions sociales souvent inconscientes, qui déterminent nos comportements et l’homophobie serait parmi elles.

        Cela dit heureusement, l’éducation, la tolérance et un peu de réflexion peuvent changer nos façons de voir.

        A nous de réfléchir utilement sur certains sujets, car, comme disaient les shadoks,

    “il vaut mieux mobiliser son intelligence sur la connerie (humaine) que de mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes”. !! lool

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique