• Tour Eiffel, un des emblèmes de Paris.

       Bien qu'on soit en septembre, je voyais à la télévision beaucoup de personnes devant la tour Eiffel, faisan la queue pour la visiter. Cela m'est arrivé plusieurs fois avec mes enfants quand ils étaient jeunes etj'ai encore le petit dossier technique que j'avais rassemblé à l'époque. Je vais vous en faire profiter.

        En 1889 devait avoir lieu l’Exposition Universelle, à Paris, et la France se devait de faire des choses qui étonnent et attirent.

        Un concours est lancé en 1886 et il est gagné par Gustave Eiffet qui propose une «tour de 300 mètres de haut» (plus de 1000 pieds = 304 m)
        La tour en fer va être construite par 250 ouvriers pendant 2 ans, deux mois et cinq jours et elle sera inaugurée le 31 mars 1889.
        A l’origine les compliments n’ont pas été unanimes. On l’a traitée de monstrueuse, de chandelier creux, de squelette disgracieux qui défigure Paris.
        Mais comme le centre Pompidou ou la Pyramide du Louvre, la tour va finir par convaincre les esprits les plus récalcitrants, et aujourd'hui, on n'imaginerait plus Paris sans sa tour Eiffel.
        Non seulement elle attire les étrangers qui viennent la visiter, mais les enfants qui viennent à Paris, ou même qui habitent l’Ile de France, ne rêvent que d’une chose : être monté au troisième étage pour y voir le panorama de toute la région.

        Gustave Eiffel donne son nom à la tour, mais n'est en fait pas son créateur. L'idée d'une tour gigantesque germe en fait dans l'esprit de deux ingénieurs qui travaillent pour lui : Maurice Kœchlin et Émile Nouguier. Emballé par le projet, Gustave Eiffel dépose un brevet avec ses deux ingénieurs, avant de leur racheter leurs droits. La tour est désormais la sienne. Si Gustave Eiffel n'a pas créé la tour, il lui a pourtant permis d'exister, en se battant pour le projet et en le faisant financer.
        A l'origine, la tour Eiffel doit être exploitée durant 20 ans, avant d'être détruite comme la plupart des palais construits pour l'exposition. Gustave Eiffel la sauve grâce à la science. Il propose de se servir de sa hauteur exceptionnelle pour des expériences de physique. Un pendule de Foucault est installé au 2e étage, ainsi qu'un manomètre géant qui calcule la pression atmosphérique. Un laboratoire de météorologie s'installe aussi au 3e étage.
       La tour est désormais plus qu'une vitrine du savoir-faire français, elle a une réelle utilité. En 1907, elle est sauvée, sa concession est reconduite pour 70 ans.
    Au début du XXe siècle, elle devient support d'antennes pour des opérations militaires, et centre de liaison stratégique lors de conflits. Elle est également émetteur de radiodiffusion et de télévision à partir de 1925. Aujourd'hui, avec l'ajout en 2007 de la TNT, ses 120 antennes diffusent 31 stations de radio et 54 chaînes de télévision.

        La tour fait avec ses antennes, 324 mètres; elle est constituée de 10 000 tonnes d’acier, assemblées par 2,5 millions de rivets, posés à chaud et enfoncés au marteau, à la main, ou de boulons placés à la main eux aussi. Elle est repeinte par morceaux, complètement tous les 6 ans et il faut pour cela 60 tonnes de peinture, posées à la main par des "peintres-alpinistes", qui n’ont pas peur du vertige.
        Elle comporte 5 ascenseurs mais aussi des escaliers de 1 165 marches.
        Elle s’inscrit dans un carré de 125 mètres de coté, l’écart intérieur entre les piliers étant de 74,25 mètres.
        Le premier étage se trouve à 57,60 mètres et sa largeur est de 70,70 mètres.
        Le deuxième étage se trouve à 149,20 mètres et sa largeur est de 41 mètres.
        Le troisième étage culmine à 276,10 mètres et sa largeur est de 18,65 mètres et son second niveau à l’air libre (mais avec de hautes rambardes !) est à 279 mètres.

        Le premier à monter sur la tour, par les escaliers a été Gustave Eiffel, le jour de l'inauguration, tenant dans une main une bouteille de champagne, et dans l'autre le drapeau tricolore. Il portait aussi sur la tête un chapeau haut de forme et les dames qui suivaient étaient en crinolines !!
        Puis la tour a inspiré de nombreux sportifs qui ont tenté des records:
        Le record de montée à pied a été effectué par Yves Lossuam en moins de 9 minutes (faut avoir un cœur solide !!). Un champion de VTT, Yoggi,  a gravi jusqu’au 2ème étage sans poser les pieds à terre en 22 mn. Et en 1948, Bouglione a fait monter une éléphante de 85 ans.
        Des descentes ont été faites en moto et en fauteuil roulant d’handicapé.
        D’autres ont sauté en parachute, et le premier s’est écrasé au pied de la tour en 1912. En 1987, J Hacket effectue un saut à l’élastique (très peu pour moi !!!), et en 1989, lors de son centenaire, le funambule Philippe Petit franchit sur un fil les 700 mètres qui séparent la tour Eiffel du palais de Chaillot.
        Fait remarquable, un seul ouvrier mourut sur le chantier, il s'agit d'Angelo Scaglioti, tombé du 1er étage, un dimanche, où il ne travaillait pas, mais il se trouvait sur la tour pour la faire visiter à sa fiancée.
        Et la tour reçoit beaucoup de visiteurs : 6 millions par an; (hors covid, bien sûr); l’été de l’ordre de 30 000 visiteurs par jour : pas étonnant qu’il y ait la queue aux guichets.
        La tour Eiffel restera le monument le plus haut du monde jusqu'en 1930,date de la construction, à New York, du Chrysler building.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/toureiffel1.jpg

        Je vous ai donné quelques chiffres et quelques anecdotes sur «notre» tour bien aimée.
        Demain, je vous parlerai de sa construction.


    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/gustave76ko.jpg
















              Ci dessus, à gauche, Gustave Eiffel et ci dessus, à droite, la médaille de l'inauguration.

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  •            J'avais vu sur la site "Internautes, des photos des 10 aéroports réputés les plus dangereux. Ayant beaucoup voyagé en avion, de ligne, militaire ou de tourisme, tantôt dans les fauteuils de passager, tantôt dans la cabine de pilotage, j'ai eu envie de chercher un peu plus de détails sur internet.
              Je ne vous montrerai pas les 10 aérodromes, mais quelques photos seulement, et je vous donnerai les adresses de quelques vidéos, qui vous montreront ce que voit le pilote.

             Ce premier aéroport, à Saint Martin " Princess Juliana", dans les Antilles néerlandaises n'est pas particulièrement dangereux pour l'avion, mais impressionnant pour les estivants sur la plage en bout de piste : les avions qui y atterrissent et passent à 10 ou 15m d'altitude au dessus de la plage. (photo ci dessous, mais aussi l'adresse suivante de film :
    http://www.topito.com/top-10-des-aeroports-insolites-ou-tu-sers-un-peu-les-fesses-a-latterrissage
              Si vous avez un grand écran sur votre ordi, mettez vous en plein écran c'est plus impressionnant.

    Il faut pourtant parfois atterrir quand même.

               Par contre aux mêmes Antilles néerlandaises, l'aéroport de Saba est lui, très dangereux : piste très courte, entourée de montagnes et de falaises et de la mer de l'autre coté. De plus il y a souvent de forts vents latéraux, vous obligeant à vous poser "en crabe".

               Le film d'approche, dans le poste de pilotage d'un petit avion est impressionnant (même adresse); on s'arrête à 20 m de la mer !!


    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/saba.jpg
               Deux aéroports en bord de mer : Kansaï au Japon, où il est situé dans la baie d'Osaka sur une ïle artificielle, accessible par la route par un pont. (photo de gauche)
    Il ne faut pas rater la piste, mais ce n'est pas très dangereux.
               Egalement accessible sans trop de difficulté, l'aéroport de Gibraltar, mais il est en plein milieu de la ville (faute de place) et une route automobile le traverse, évidemment fermée par une barrière, chaque fois qu'un avion décolle ou atterrit. La police est bien faite et il ne semble pas y avoir t d'accidents. (photo de droite)

    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/aeroportkansaiosaka998786.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Divers/aeroportgibraltar998814.jpg
                
       

          Les pilotes des avions à l'approche de l'aéroport de Funchal à Madère n'ont pas la tâche facile. Entourée de montagnes aux reliefs particulièrement importants, la piste d'atterrissage oblige le pilote à réaliser des manœuvres d'approche particulièrement acrobatiques. En 2000, l'aéroport a été agrandi de 180 piliers de béton lui permettant d'empiéter sur la mer.
               La vidéo vous montrera comment cette approche n'est pas facile avec ses virages et réalignements, au fur et à mesure qu'on perd de l'altitude.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/aeroportfunchalmadere999243.jpg
             L'aéroport Tenzing-Hillary, Lukla (Nepal) : classé comme l’aéroport le plus dangereux du monde, d’où partent la plupart des aventuriers qui veulent grimper sur l’Everest.
    Située à 2860m d'altitude, la piste ne fait que 500 mètres et il n'y a aucune aide à l'atterrissage; seuls de petits avions à moteur peuvent y atterrir.
              Un film est visible à la même adresse : atterrissage et décollage sont au ras de piste. Je n'aimerais pas piloter à cet endroit !!

    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/lukla.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Divers/altiportlukla998842.jpg

              Enfin si vous voulez voir des approches ratées et vous faire peur je vous recommande les deux photos d'aéroports suivantes :
              La première concerne l'aéroport de Hong Kong, en bordure de mer et de la ville, où l'approche est difficile et demande divers virages. Sans doute du vent de travers, l'avion s'est présenté "en crabe", n'a pas redressé à temps et sont train d'atterrissage en a pris un bon coup , et il a terminé, ventre à terre,dans l'eau (photo de gauche).
              La seconde concerne l'aéroport de Saint Barthélémy, aux Antiilles françaises. Sa piste est très courte ( 640 mètres)et se termine sur le lagon, et si on ne se pose pas au début de la piste, on termine dans l'eau. Seuls les petits avions à hélices de moins de 20 places, peuvent s'y poser. (photo de droite au décollage !!)

    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/tumblrlo5ixz5xUy1qckyvs.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Divers/Sb.jpg

                Enfin le clou des dangers, l'aéroport de Matekane Air Strip (au Lesotho) : entouré de montagnes très hautes, 400m de piste seulement et le précipice au bout !
    Le lsesotho (ancien protectorat britannique Basutoland) est un petit état de l'Afrique du Sud, montagneux et sans débouché sur l'océan. C'est une monarchie constitutionnelle. Capitale Maseru.
    Il est petit : 30 000 km2 et compte 2 millions d'habitants.

    Il faut pourtant parfois atterrir quand même.

     

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  • Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

                J'ai eu l'occasion de visiter le "C2RMF" : c'est le "Centre de recherche et de restauration des musées de France, qui est située sous la place du Carrousel du Louvre, à Paris et donc sous le célèbre musée. C'et une endroit impressionnant, car, sur3étages autour d'un puits de lumière et 6500m2, sont regroupés des laboratoires et ateliers aux moyens très modernes, destinés à analyser des oeuvres d'art, qui peuvent ensuite être éventuellement restaurés dans les ateliers du Louvre, en partie dans le pavillon de Flore au Louvre et la Petite écurie durci à Versailles.
                 Le C2RMF est donc le laboratoire technique et scientifique, au service des 1220 musées de France. Il a éétcréé en 1931, mais complètement rénové en 1988.

    L’utilisation de rayonnements UV, IR et X permet de faire des photos spectaculaire de tableaux, et de comprendre une partie de leur histoire, mais le travail du laboratoire est beaucoup plus général et plus complet.
        Il doit acquérir de très nombreuses données sur les matériaux constitutifs des œuvres d’art utilisés à différentes époques : par exemple pour les peintures, support en bois ou en toile, enduits, pigments, liants et charges des peintures, vernis...
        Il doit mener une mise à jour permanente des méthodes et des matériels utilisables pour l’analyse spectrométrique des œuvres, l’analyse physico-chimique et la datation des matériaux les constituant.

        On fait évidemment des photos normales des tableaux, mais elles ne nous apprenent qu'une faible partie de leur histoire. Tout un arsenal d'autres investigations est donc nécessaire.

        La photographie sous rayonnements ultraviolets permet une analyse en surface, car elle entraîne une fluorescence de certains composés minéraux ainsi que beaucoup de produits organiques. C’est le cas des vernis utilisés pour protéger les peintures. Lorsque des restaurations sont faites par dessus les vernis antérieurs, elles masquent la fluorescence et apparaissent donc sous forme de plages sombres. On peut également apprécier l’épaisseur du vernis déposé.

        Le réflectographie infra rouge permet une analyse en profondeur, car elle pénètre les couches de peinture, permettant de visualiser les dessins sous-jacents initiaux, dans la mesure où ceux-ci fait avec des matériaux graphités, vont entrainer une absorption plus grande de l’infra rouge par le carbone. Elle permet aussi de mettre en évidence des restes de pigments anciens, par exemple du "bleu égyptien" su des statuettes.

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                 
        Les deux planches ci dessous représentant la Joconde et St Jean Baptiste, de Léonard de Vinci, les photos (a) sont en lumière visible, (b) en UV et (c) en IR.

        On voit sur la Joconde, les restaurations, notamment celle faite après une dégradation par un visiteur en 1956, et on constate que la couche de vernis y est beaucoup plus fine et irrégulière que sur St Jean Baptiste, où elle est épaisse et oxydée, ce qui cache presque la peinture.
        Sur la Joconde, l’infrarouge fait apparaître une modification de l’emplacement des doigts de la main, la peinture masquant l’ancien dessin en lumière visible, de même que pour l’index de St Jean Baptiste.
        On a pu voir par ailleurs qu’un voile de gaze était attaché à la robe de la Joconde, détail qui ne se voit pas en visible à cause du vieillissement des peintures et vernis.

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

        En observant l’envers du tableau de St Anne de Léonard de Vinci, il semblait y avoir des traits peu visibles; l’examen infrarouge a fait apparaître des esquisses d’un enfant Jésus, d’un agneau, d’un crâne et d’un cheval.
        L’IR permet également de faire apparaître des signatures ou des éléments préparatoires, sous la peinture, qui permettent de lever le doute sur l’authenticité de certains tableaux, comme certains «Georges de la Tour».

        La radiographie aux rayons X , par pénétration de l’intérieur du tableau, permet de comprendre la structure de l'objet lui-même, s'il existe une structure métallique à l'intérieur ou si des réparations ont été faites, d’établir un diagnostic sur son état de conservation, et notamment de déterminer les différents assemblages : support (type de bois, tissage de la toile, couches de préparation au blanc de plomb,  réparations....), couches successives de peinture (et donc éventuellement un autre tableau sous-jacent par dessus lequel on a peint.
        Ainsi, a musée d’Antibes, un portrait de son fondateur mécène, le général Vandenberg avait disparu et avait fait l’objet de vaines recherches par ses conservateurs.
       Une radiographie X vers 1980 a permis de s’apercevoir que, lors de son séjour à Antibes, en 1946, Pablo Picasso avait peint par dessus cette toile,  son célèbre Mangeur d’oursins.

        Sur certains objets, il peut ainsi y avoir des successions de matières issues de restaurations, de "couches", que l'on examine au microscope électronique à balayage. Il peut être utilisé aussi bien sur des tableaux que sur des céramiques ou des argiles. " Il permet une analyse très fine : un échantillon de la taille d'un grain de sel peut être grossi 10 000 fois et permet vde comprendre sa structure.

        Le laboratoire du Louvre réalise par ailleurs des analyses physico-chimiques, par des méthodes classiques : microscope à balayage, diffraction et fluorescence X, effet Raman, analyses infrarouge...
        De telles analyses ont permis par exemple, d’identifier l’origine des supports en obsidienne de tableaux de Bartolomé Murillo, dans un gisement  au centre du Mexique.
        On peut ainsi obtenir également des informations sur les différentes matières premières utilisées pour la réalisation d’un œuvre d’art, ou pour son traitement, et évaluer si ces matières ou ces procédés étaient disponibles à l’époque supposée de sa création.
        Ces méthodes peuvent être précieuses dans les matériaux non carbonés où la datation par le C14 est impossible. L'analyse d'oeuvres d'art métallique est également possible.
        Des prélèvements sont parfois impossibles sur des œuvres trop fragiles ou bien les chercheurs soient à la recherche d'éléments très spécifiques.
       Ci dessous l'analyse par fluorescence X de la "BelleFerronière" de Léonard de Vinci.

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?
        AGLAE, l' Accélérateur Grand Louvre d'Analyses Elémentairespermet de faire des analyses non destructives . Cet instrument de trente mètres est le seul accélérateur de particules au monde dédié exclusivement à l’étude d’objets du patrimoine, en faisant des analyses par faisceaux d'ions et il peut détecter les éléments chimiques présents en toute petite quantité. 

    Connaissez vous le C2RMF et AGLAE ?

        Une tête en verre bleu achetée en 1923 par le musée du Louvre était considérée comme une superbe antiquité égyptienne et exposée comme telle, sans quon sache de quelle princesse il s’agissait. Toutefois certains égyptologues lui reprochaient sa perruque de telle sorte qu’une campagne d’analyses a été décidée. La silice, le fondant, le stabilisant, l’opacifiant, le colorant furent analysés, en les comparant à des objets de verre égyptiens dont l’origine était sûre. et il apparut que certains produits utilisés pour la fabrication de la tête bleue correspondaient à des verres de l’époque moderne. C’était néanmoins un faux d’une grande qualité.

        La plupart des examens ont lieu dans le laboratoire du Louvre où sont transportées les œuvres, mais certaines sont intransportables, selon le lieu de leur exposition ou leur taille. Il a donc été nécessaire d’étudier des moyens d’analyse portatifs qui permettent de faire sur place une part importante des examens non destructifs.


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    Négocier, expliquer les décisions, prévenir des discordes.Négocier, expliquer les décisions, prévenir des discordes.

     

     

     

     

     


               

     

                La communication ne se limite pas à des écrits ou des exposés d’information, problèmes que j’ai abordés hier. J’aborderai donc aujourd’hui les aspects négociations, discussion, persuasion (Pour les définitions des préférences cérébrales, lire les articles de mon blog de cette rubrique). 

                1.) - Négocier
                Négocier, c’est d’abord communiquer ses arguments : on va donc retrouver les recommandations précédentes. Mais c’est aussi convaincre et les préférences de choix L / V sont alors primordiales.
               Quelques conseils pour réussir une négociation dans un contexte « gagnant-gagnant », qui est le seul bénéfique à moyen terme :
                      • avec un E : le laisser s'exprimer; l'écouter; être convivial; dire cependant ses arguments; éviter la polémique; recentrer le dé bat.

                      • avec un I : ne pas le bousculer; lui laisser le temps de parler;
                      • avec un S : exposer ses arguments sous forme factuelle et analytique; parler présent; être très concret; ne pas sauter d'étape.
                      • avec un G : exposer l'essentiel de ses thèses et propositions; utiliser des schémas et des modèles ou images; parler futur....
                      • avec un L : exposer le pour et le contre de façon logique; avoir un argumen-taire sans faille; éviter le subjectif; être rigoureux....
                      • avec un V : exposer les avantages et les inconvénients pour les personnes; défendre des "thèses"; faire appel aux sentiments.. 

                    2.) - Expliquer ses décisions, convaincre du changement : 
                     Lorsqu’une équipe a « fonctionné » sur un problème, une solution a été dégagée, elle a été discutée, chacun devrait avoir exprimé son avis, c’est au patron de l’équipe de décider, après un éventuel avis de sa propre hiérarchie.

                      S’il est P, il faut se faire violence ! P ou J, il devra expliquer à son équipe les raisons de sa décision, d’autant plus si elle n’est pas conforme à l’avis de certains de ses membres.En général une décision entraîne l’action, sans novation particulière. Dans d’autres cas, elle implique un changement ; il est alors impératif d’examiner quels sont les facteurs de succès, non seulement en fonction des objectifs et de l’environnement, mais aussi selon les hommes dont on dispose.
                      Là aussi les préférences cérébrales peuvent encore nous venir en aide dans ces problèmes qui relèvent aussi de la communication : 

    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/communication4.jpg
                On peut aussi examiner les diverses phases d’un « changement » qui peut être voulu dans une entreprise, ou subi par les circonstances (par exemple le passage du lycée à la fac) :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/communication5.jpg
                 3.) – Eliminer les problèmes entre personnes :
                 De nombreux problèmes peuvent perturber les échanges d’information et l’efficacité du groupe ; ce sont souvent des problèmes de personnes et les différences de comportement dus aux types différents de personnalités, qui sont à l’origine de certains d’entre eux.

                 J’ai pris un exemple dans une entreprise car c’est plus flagrant, mais cela peut intervenir dans tout les cas où une personne a barre sur l’autre. 
                 Pour appréhender ces problèmes, je propose le sujet suivant de réflexion : 
                       • Un ISLJ compétent, rigoureux, méthodique, réservé, organisé, minutieux, ponctuel, respectueux des règles, aime suivre un plan d'action, que les choses soient à leur place, une structure organisée, et les travaux parfaits, mais déteste l'innovation. Il rentre dans les détails et a tendance à travailler seul et à tout faire lui même. Il ne comprend pas que les autres ne soient pas comme lui. 
                       • Une EGVP également compétente, d'une grande créativité, d'une curiosité insatiable tant vis-à-vis des personnes que des choses, expansive, aimant le contact et souhaitant la même chaleur humaine des autres, se retrouve très bien dans son travail et ses dossiers, selon un mode d'organisation très personnel. Elle prend plaisir au travail notamment en équipe, mais n'aime guère ni les règles, ni les contraintes hiérarchiques ou de temps; elle aime le travail de prévision de l'avenir, et de recherche des solutions possibles, mais remet souvent ses décisions à plus tard pour explorer davantage la situation. Elle est rarement à l’heure, tant dans son travail que à ses rendez-vous. Elle évite les conflits, préférant céder plutôt que de s'affronter violemment. 

                  EGVP patron et ISLJ son collaborateur : quels problèmes?
                  ISLJ patron et EGVP sa collaboratrice : quels problèmes?
                  Comment peuvent-ils y remédier ?

                    Je referai un article sur ces problèmes en prenant ce cas comme exemple. 

                  En définitive, les comportements humains sont donc l'une des clés principales du succès de nos actions et la connaissance de la personnalité des autres avec lesquels nous intervenons peut aider à maîtriser nos comportements mutuels en fonction des diverses personnalités, qui agissent sur :
                       
             • l'impact de l'information et de la communication.
                       
             • l'écoute des individus et des groupes.
                       
             • l'analyse des malentendus.
                       
             • la concertation et la négociation.
                       
             • la collecte des informations avant décision.
                       
             • la prise de décisions.
                       
             • l'efficacité des équipes menantes et menées.
                       
             • la gestion des conflits au sein des groupes. 

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  • Comment communiquer avel celui que nous avons en face de nous ?

                Je reprends quelques articles pour d'abord vous montrer quelle pouvait être l’utilisation des connaissances concernant les préférences cérébrales, sur nos méthodes de communication avec autrui.
               C’est applicable à l’enseignement, mais c'est en fait plus général.
               Le but de la communication est de faire passer un message.

               Nous rédigeons le plus souvent un exposé, ou un document de la façon qui nous permettrait de mieux comprendre, nous même, l’information, et nous sommes étonnés de voir que l’information passe mal chez la moitié environ de nos interlocuteurs.    

                En effet, nous exposons nos idées selon notre propre préférence de perception, G ou S, et environ la moitié de notre auditoire a la préférence opposée. (voir mon article du 5 septembre et ceux sur les préférences cérébrales, pour la définition de S et de G).
                 Il faut donc que nous nous imposions de rédiger à la fois comme un G et comme un S pour pouvoir faire passer l’information aussi bien aux G qu’aux S. Il faut donc à la rédaction, comme lors de l’exposé, que nous alternions la démarche pas à pas par énumération analytique, et la démarche globale, par synthèse, schémas ou modèles.
                  Si vous voulez faire passer une information relativement abstraite, la démarche conseillée est la suivante :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/communicationSG.jpg
                     Si vous avez à faire passer une information relativement concrète et très fournie, en faits et informations, une démarche un peu différente est préférable :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/communication2SG.jpg
                On peut également user du procédé suivant : exposer les faits oralement pas à pas, (S), tandis que l’on projette un transparent les résumant par un schéma. (G).

                Mais les autres préférences ont également leur rôle ; il faut par exemple veiller, lors d’un exposé théorique, dans lequel il y a beaucoup de démonstrations logiques, qui conviennent aux préférences de décision « logique L » (qui choisissent selon des critères logiques), que les personnes de préférence « valeur V » ( qui décident en fonction de leurs valeurs et de leurs goûts), suivent correctement. 
                 Souvent faire un exposé implique d’animer une séance de discussion. Les recommandations suivantes vous aideront pour améliorer la communication ; comme il s’agit d’information, les préférences de perception G/S, sont primordiales : 


    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/Communiquerprefcereb.jpg
                 La connaissance des préférences cérébrales peut ainsi apporter une aide à chacun dans la préparation et la réalisation de ses exposés, et la conduite d’une réunion ; mais ce n’est pas la panacée universelle, et cela ne dispense pas de se poser les questions classiques en matière de communication :
                        • la communication s’adresse à des femmes et des hommes : quel est le Message, quel est l’Enjeu, quelle est la Cible (la nature des interlocuteurs) ?
                        • que vais je dire ; est ce conforme à l’objectif ; est ce compréhensible par la cible qui a une culture, un niveau d’instruction et donc un langage définis?
                        • la cible va t’elle écouter le message. Quel est le meilleur vecteur pour que les personnes le lisent (écrit), le voient (images, vidéo), ou l’écoutent (oral)?
                        • la cible va t’elle accepter le message ; quelles sont les résistances culturelles et les intérêts propres ?
                        • quelles peuvent être les interprétations erronées (il y a ce que l’on voulait faire comprendre, ce qu’on voulait dire, ce que l’on a dit, ce que les autres ont entendu, ce que les autres ont compris, ce que les autres ont retenu.?
                        • quelles peuvent être les objections ? 

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