• Un homard jaune pêché en Bretagne, près de Paimpol

              L’aquarium de Saint-Malo avait dans ses bassins un homard bleu; il a maintenant son homard jaune, encore plus rare (1 sur 30 millions de homards. Je me demande comment ils ont pu déterminer ce chiffre ! Il parait que, pour le homard bleu, c’était seulement 1 / 1 000 000; c’est aussi rare que de gagner un gros lot !).
             Car la nature étant bien faite, les homards ont généralement une couleur marron-bleu foncé-camouflage qui leur permet de passer inaperçus sur les roches où ils se planquent habituellement.
    Ce homard jaune avait une couleur bien voyante, et il a eu de la chance d'échapper aux prédateurs.
    C'est peut être pour cela qu'il s'était réfugié dans le casier de la célébrité.

           Le homard jaune a été pêché au large de Paimpol, par un pêcheur qui n’avait pourtant mis ni beurre, ni bétadine, ni mayonnaise dans son casier. Il n’est pas non plus radioactif et a des pinces, comme tout homard qui se respecte. Cela lui a valu surtout la vie sauve et une notoriété dont il se moque éperdument.
               Ce qui m’ennuie c’est que je ne saurai jamais le goût qu’ont des homards bleu ou jaune, cuisinés à l’armoricaine. Pourtant leur couleur irait bien vec la sauce ! Mais deviennent ils rouges en cuisant ?

               Ce homard aurait 5 ans, pèse 500 grammes, mesure une trentaine de centimètres et serait, parait-il, une homarde, bien que certains affirment le contraire. (J’avoue ne pas connaître l’expression du sexe sur les homards sauf s’ils ont des œufs sous la queue. Je me contente de les faire cuire et de les manger).
             La couleur or de ce homard n’a rien à voir avec une cause environnementale mais elle est le fruit d’une « rare variation génétique » naturelle qui modifie le pigment de la carapace.
            D’après l’IFREMER, « L’associationon d’une protéine, la crustacyanine, et d’un pigment jaune orangé, l’astaxanthine, donne la couleur bleue au homard. Or la crustacyanine est absente chez ce spécimen, et on ne voit donc que l'astaxanthine, qui est jaune.
            Les rares homards tout bleus manquent ils de crustacyanine ?
            Un chercheur américain a demandé d’envoyer un peu de l'ADN de la bête de l'autre côté de l'Atlantique ,pour tenter d'éclaircir le mystère. Peut être trouvera t’il le gène codant cette fameuse protéine bleue.
            Une question à lui poser : si l'on fait une sauce  à la crustacyanine et à l'astaxanthine, cela peut il donner un bon goût de homard à du surimi ?

     

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  •           J"ai sur ma terrasse une myriade de cloportes qui vivent dans l'humidité, sous les pots de fleurs. Ils ne sont pas méchants, mais il y en a un peu trop.
               Les miens sont tout petits, (1 à 2 cm de long), mais il en existe aussi d'énormes, comme sur la photo ci-dessus : 2 mètres de long dans la forêt amazonienne.

             Connaissez vous bien cet animal ?

    Morphologie :

    Le cloporte est un crustacé. (comme la puce de mer).

             On divise le corps du cloporte en trois parties principales :la tête. lel péréon ct le pléon.
              Ces trois parties sont elles-mêmes divisées en segments : les segments de la tête sont fusionnés; le péréon est composé de 7 segments, et le pléon de 6 segments, le demier segment du pléon est fusionné avec le télon (voir figure ci-contre).
              La plupart des cloportes ont des yeux composés de multiples ocelles, ils possèdent une paire d'antennes et une paire d'antennules.
    Les antennes sont composées de cinq pédoncules. le dernier est appelé flagelle.
              Le péréon et le pléon sonts recouverts de plaques Une paire de pattes ou péréopodes est insérée sur le coté ventral de chaque segment du péréon. 
              Sous le pléon sont insérés 5 paires de pléopodes.
     composés de branchies captant l'oxygène à travers une fine pellicule d'eau et d'organes  de reproduction, et, parfois, des sortes de "poumons" apellés pseudo-trachées pouvant capter l'oxygène directement de l'atmosphère (ces organes de respiration ressemblent à de petits sacs blancs et sont bien visibles  entre les deux demières paires de pattes). La sixième paire de pléopodes aurait pour fonction d'amener l'eau vers les autres  pléopodes pour  permettre leur hydratation.

    Cycle de vie :

               La durée de vie moyenne d'un cloporte est de 2 à 3 ans.
               La reproduction est interne et les oeufs sont incubés dans une poche à couver remplie du'n liquide qui leur évite de souffrir de la sécheresse de l'air où le jeune cloporte, reste les premières semaines suivant l'éclosion.
               Vingt quatre heures après la sortie de cette poche. les jeunes munis de 6 paires de pattes effectueront une première mue qui leur apportera leur septième paire de pattes.
    Les mues es succéderont chez les juvéniles jusqu'à leur maturité sexuelle environ Un an plus tard. Puis les mues deviennent moins fréquentes. Elles s'effectuent en deux fois à 24 heures d'intervalle : partie avant, partie arrière.

    Nourriture :

            Les cloportes ont un régime végétarien et détritivore (végétaux en décomposition) mais peuvent s'attaquer aux végétaux vivants. 
            Ils interviennent dans les processus de compostage. On peut ainsi en compter jusqu'à 1000 par kilo de compost (avec pour compagnons  10 000 Colemboles, 2000 autres insectes et larves, 10 000 Acariens, 200 gastéropodes (escargots, limaces) et jusqu'a 100 vers de terre A titre de comparaison. dans un mètre carré de sol forestier relativement fertile li ya 500 milliards de bactéries, 50 millions de protozoaires, 20.000 vers de compost, 100 cloportes et 50 mollusques).

     

             Des mille-pattes et des araignées mangent des cloportes, ainsi que des crapaud et des lézards. Des oiseaux également, comme le rouge-gorge.

     

     

     

     

              Maintenant vous savez tout sur le cloporte. !  
              Hélas ils sont muets et je ne peux pas parler avec les quelques centaines qui logent sur ma terrasse.

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  • L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

             A coté de Saint Nicolas des eaux, en allant sur Plumeliau, on peut visiter une très jolie petite église, avec une fontaine- abreuvoir, qui était censée guérir miraculeusement les bêtes malades que l'on venait baigner.
            Saint Nicodème serait apparu à des habitants en leur demandant que l'on construise une chapelle. Ces derniers pour déterminer le lieu où creuser les fondations auraient lâché des bœufs, lesquels se sont arrêtés dans une zone marécageuse où la chapelle a été construite.
           Le clocher est carré et surmonté d'une flèche culminant à 46 mètres. La tour et sa flèche datent de 1550 environ et abritent une cloche de bronze datant de 1507
          Voici quelques images de l'église et de sa fontaine et de statues de bois peint..

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.   

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La fontaine "miraculeuse" :

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'église Saint Nicomède et sa fontaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Saint Nicolas des eaux : une balade sur

          et  Sur la route de Pontivy, un petit village que traverse la rivière Blavet, qui est navigable , sous réserve d'emprunter des écluses et donc de ne pas être plus large qu'elles.
           Le village lui même est agréable, mais n'a rien d'extraordinaire. (voir la première photo). Ce qui est intéressant c'est de monter sur une des péniches, aménagée pour transporter des touristes et de faire deux heures de navigation sur le Blavet.
          Avant d'embarquer à 14h, on peut faire un très bon repas dans la salle à manger d'où l'on voit la rivière et les collines boisées. (seconde photo).
         Sur la troisième photo, la rivière près de l'embarcadère et sur la quatrième, on aperçoit, à droite notre péniche qui nous attends et peut transporter une vingtaine de personnes.
        Surprise, c'est une toute jeune fille de 20 ans qui est le commandant du bateau, et pourtant, ce n'est pas facile d'entrer la péniche dans une écluse, avec moins d'un mètre de chaque coté, quand une petite bise vous pousse de travers. Mais elle s'en sort à merveille, en matelot expérimenté.

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     


         



     Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     








    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet







     

     
    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

           La navigation sur le Blatte est agréable. Les berges sont vertes et sous la forêt; On passe sous des ponts. On voit sur une paroi de granit, l'ermitage de Saint Gildas, à moitié troglodyte. Il aurait vécu là au VIème siècle. Puis on arrive à l'écluse.

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     











    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     

     

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     



     

      

     

     

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     

     

     

     Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le BlavetSaint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

         Une joli petite maison où habite l'éclusier qui vient tourner les manivelles des portes des sas.10 minutes à regarder l'eau monter dans le bassins et on repart pour quelques kilomètres, avant une anse plus large où on fait demi tour pour rentrer au part du départ, avec un nouveau passage à l'écluse. Balade bien sympathique.

    Saint Nicolas des eaux : une balade sur le Blavet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •           La France vient de lancer une consultation pour la réalisation de trois parcs éoliens en mer, deux en Méditerranée et un en Bretagne, d’une puissance de 250 MW chacun, les éoliennes étant flottantes, qui ne sont donc plus sur des socles de béton, ce qui limitait la profondeur à environ 50 mètres, l’investissements étant privé, mais aidé par l’Etat à hauteur d'environ 600 millions d’euros. Chaque éolienne a une puissance d’environ 15 MW.
              Sciences et Avenir consacre un article à ce projet.
              Jusqu’à présent divers prototypes étaient à l’essai en mer.
              L’article présente des schémas des prototypes des six concurrents en lice, et je vous reproduis ci dessous les schémas et commentaires de la revue.
              Il semble que les fabricants soient confiants dans la solidité de leurs machines et leur capacité à résister aux tempêtes.
              Leur problème semble être la difficulté de produire ces machines en série, car cela doit être fait à terre sur un port et on tracte ensuite l’engin, horizontal, (presque 100 mètres de long), jusqu’à son point d’ancrage, où il sera redressé. Cela demande de grandes surfaces. La réalisation des chaînes d’ancrage pose des problèmes de taille.
              Les visites d’entretien, onéreuses, devront être organisées ainsi que le remplacement à temps des pièces usées.
             L’autre problème est celui de RTE, le réseau de transport d’électricité, qui doit collecter le courant en mer et raccorder des câbles à des éléments qui bougent, ce qui exigera des stations de collecte flottantes..
             Actuellement le coût du MWh sera de l’ordre de 100 €, alors que celui des autres modes de production est compris entre 50 et 70 €, Mais le prix devrait baisser avec la construction en série.
            La France souhaiterait réaliser en Atlantique te en Méditerranée, d’ici 2050; Une cinquantaine de parcs de 30 à 60 éoliennes flottantes, dont les emplacements doivent être compatibles avec la pêche et la biodiversité marine. 

    Les éoliennes flattantes en mer.

    Les éoliennes flattantes en mer.

    Les éoliennes flattantes en mer.

    Les éoliennes flattantes en mer. 

    Les éoliennes flattantes en mer.

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