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    Drame dans un monastère.

                 J’ai lu un petit article qui m’a fait sourire, qui est en fait un exercice de vocabulaire, pas méchant du tout, et je vous le cite ici pour que vous vous amusiez à  rechercher à votre tour, les mots :

     « Missive pour le Père Spicace,

                Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part.              
                Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l'abbé Quille perdit l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope. Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul soutien.
    
          Un seul restait joyeux : le père Fide. 
             
            
       Quant à l'abbé Tise, il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l'aide à comprendre ce qui s'était passé mais rien n'y fit. 
                   
         
          Après l'accident de l'abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après. 
                
            
       Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célèbres cloches du Père Sonnage. La messe fût dite sur une musique de l'abbé Thoven. 
                                   
               Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. A la fin de l'homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l'abbé N'Pé.
                        
        
              Après la messe, une grande discussion s'engagea pour le transport de la bière : l'abbé Canne et l'abbé Trave voulaient passer par les champs. Le Père Clus s'y opposa. L'abbé Casse en fut enchanté. Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre. Le Père Vers et le Père Nicieux semaient le doute dans les esprits. 
                  
          
        Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le Père Forateur et en l'absence du Père Missionnaire, l'abbé Nédiction donna l'absolution. 
                  
        
          Le Père Venche et l'abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe.
Celle-ci fût recouverte d'une belle pierre tombale préparée par l'abbé Tonneuse. 
                     
       
           Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant.
 Le Père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L'abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La Mère Cédés, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord.
                        
              A l'arrivée, le Père Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le Père Nod et le Père Collateur servirent à boire et chacun pût se remettre de ses émotions. 
  
                          
                            Signé : L'abbé BICI »  

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  • Aujourd'hui, pause en images. Je regarde en ce moment de vieilles photos et je retrouve des lieux que j'ai aimé visiter.
              Je vais vous montrer celle qu'on appelle la "Venise de Dordogne" Brantôme, à 20 km de Périgueux.
              C'est une petite ville de 2 150 habitants au bord d'une jolie rivière, la Dronne, qui la traverse comme un grand canal et au bord de laquelle se trouve en particulier une vieille abbaye. Le centre ville se trouve sur une île de 300m de diamètre.
              Brantôme a été habitée dès le néolithique et on y trouve de grandes grottes. L'abbaye fut fut fondée sous Pépin le Bref en 769, et l'église fut consacrée en 804 sous Charlemagne, qui y déposa des reliques de Saint Sicaire.
              En 1152, Brantôme passe sous domination anglaise, puis est libérée en 1376, mais est assiégée de nouveau au début du XVème siècle, prise par les anglais et à nouveau libérée vers 1460. Par contre elle sera épargnée lors des guerres de religion grâce à Pierre de Bourdeilles, son abbé de 1556 à 1614, qui rénovera l'abbaye, alors que son prédécesseur, Pierre de Mareuil avait créé de très beaux jardins.
             On peut aussi y voir une ancienne gare d'un petit chemin de fer à voie métrique qui a relié la ville à Périgueux de 1888 à 1949.
             Les quatre premières photos sont celles de l'abbaye, observée par des canards, puis des jardins alentours et enfin de quelques maisons de la ville.

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  •           J'ai trouvé sur internet une série de photos que j'ai trouvée amusante et dont je veux vous faire profiter.
              C'est le trombinoscope-photo d'une entreprise.

               D'abord le PDG et le DRH, très sérieux, bien sûr !

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    Un stagiaire et un nouvel embauché

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    L'assistant projet créatif et le comptable

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    La secrétaire du patron et le mari de la secrétaire

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    La vieille folle du service du personnel et l'agent de sécurité

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    Le planton de l'accueil et la technicienne de surface du nettoyage

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    Deux carriéristes lors des réorganisations :

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    Le repas de fin d'année et après ce repas.

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    18h, fin du travail et en week-end

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    En arrêt maladie et chien viré pour faute professionnelle

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        Et enfin, les vacances, c'est le nirvana !


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  • L'environnement des études et la personnalité des étudiants.

                 Parmi les raisons qui perturbent les études des jeunes, j’ai cité ces derniers jours, le manque de motivation et d’attention, le fait de ne pas entrainer sa mémoire et donc de ne pas mémoriser suffisamment d’informations, et le manque de créativité et d’habitude d’utiliser des images mentales.
                Aujourd’hui je vais aborder l’environnement des élèves et les problèmes d’enseignement liés à leur personnalité et donc aux intelligences multiples.
               Il y a toujours eu dans toutes les études, une certaine compétition du moins pour ceux qui voulaient les premières places et une notation des résultats. Mais on ne peut pas dire qu’il y avait vraiment une concurrence importante, sauf dans le supérieur au niveau des concours, et l’habitude dans le secondaire, était que les meilleurs élèves aident les moins favorisés pour qu’ils arrivent à suivre.
              Paradoxalement, alors que certains voudraient supprimer toute notation, et que l’école s’est par ailleurs démocratisée, (plus de 75% des jeunes d’une génération ont actuellement leur bac, alors qu’il y a 65 ans le pourcentage était de 25 % environ), en fait les études font ressentir le plus souvent dans l’esprit des jeunes une compétition à l’américaine, relativement stressante.
                C’est effectivement regrettable et il serait plus souhaitable que le travail se fasse en coopération et non en compétition. Mais ce n'est pas dû à la notation, dont le but est de connaître à chacun son niveau et non de créer une compétition entre élèves.

                Il est certain que le fait d’augmenter considérablement le nombre des élèves et de mélanger socialement les origines, ce qui en soi est une bonne chose, a de fait un effet pernicieux. Les capacités et les niveaux des élèves sont très divers, et le professeur est obligé de s’adapter à un niveau moyen, trop faible pour les meilleurs et trop élevé pour les plus défavorisés.
                Il en résulte que les meilleurs peuvent suivre sans faire d’effort et prennent l’habitude de paresser et de passer leur temps à des activités autres, et que les plus faibles ont un sentiment d’échec, de compétitivité sans pitié, qui en fait n’existe pas réellement mais que l’on a mis dans les têtes pour faire comme les américains.
                De plus autrefois les meilleurs élèves aidaient les plus défavorisés et il régnait une relative entente et solidarité. Aujourd’hui les meilleurs élèves ne veulent pas passer du temps à cela (ils ont tort car on apprend beaucoup car il faut expliquer simplement aux autres et pour cela il faut avoir parfaitement compris et savoir son cours). Les élèves en difficultés par ailleurs, s’enferment dans leur échec et traitent les autres d’intellectuels.
              La mixité sociale c’est très louable, mais on la confond avec la mixité des niveaux et si ceux issus des milieux pauvres sont défavorisés parce qu’ie leurs parents peuvent moins les aider, ceux des milieux riches ne sont souvent pas de bons élèves par manque de travail.
              On ferait mieux pour tous de faire des classes de niveau différents, où l’on pourrait donner des travaux plus complexes pour intéresser les élèves doués et aider davantage ceux des classes moins performantes. On pourrait peut être ainsi rapprocher les niveaux pour qu’ils soient voisins en fin de secondaire.
                Ce n’est que très rarement fait, et les moins doués arrivent péniblement au bac et sont ensuite en situation d’échec, et ceux qui auraient dû être doués, sont souvent aussi en situation d’échec dans les premières années du supérieur, car on leur demande alors de travailler et ils ne savent pas le faire, et n’ont plus aucun goût pour l’effort et abandonnent leurs études ou les font traîner des années.
               Je voudrais maintenant parler des méthodes d’enseignement en rapport avec la personnalité différentes des élèves et je suis là en face des diverses formes d’intelligence et des préférences cérébrales de fonctionnement de notre cerveau.
                Si vous lisez mes articles sur les préférences cérébrales, vous avez dû voir que , dans ces schémas très simplifiés de personnalité, on peut attribuer quatre modes important de fonctionne-ment au cerveau.
                Deux fonctions concernant la prise d’information.
                Deux fonctions concernant la prise de décision.
                Notre cerveau perçoit et analyse les informations selon deux processus bien distincts :                                                        
                          - soit il gère nos perceptions de façon analytique, séquentielle (pas à pas successivement), répétitive, dans les détails, de façon concrète et expérimentale. Il est davantage orienté sur le présent et le passé. Il appréhende les faits au moyen d'énumération des données ou de procédures. Nous appellons cette préférence « perception sensitive et factuelle S ».                                   
                          - soit il gère nos perceptions de façon synthétique, globale, dans les grandes lignes, de façon aléatoire et par bonds, plus abstraite et imaginative.Il est davantage orienté vers le futur et la prévision. Il appréhende les faits au moyen de schémas et de modèles. Nous appellerons cette préférence  « perception globale et intuitive G ».
                 Notre cerveau pratique les deux modes selon les circonstances, mais l’un d’entre eux est préférentiel, pour lequel nous sommes plus “doués”, et que nous pratiquons d’instinct (comme le droitier avec sa main droite). Il y a à peu près autant d’élèves S que G et on ne peut enseigner de la même manière à ceux qui ont des fonctionnements cérébraux différents.
               Or nous exposons nos idées selon notre propre préférence de perception, S ou G, et environ la moitié de notre auditoire a la préférence opposée. Donc la moitié de nos auditeurs risquent de mal comprendre et de ne pas retenir ce que nous voulons leur apprendre.
                Pour ne pas alourdir cet article et vous fatiguer, je retraiterai cette question les 9 et 10 septembre,, après une pause intermède.

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  • Cultiver sa mémoire et sa créativité

     

                 J’avais commencé avant-hier à examiner les raisons qui empêchaient un élève de réussir ses études. J’avais abordé les méthodes trop théoriques d’enseignement et l’inattention des élèves et surtout le manque de travail.
                 Un troisième problème est celui de la mémoire et de la capacité de mémorisa-tion. Je scandalise toujours mes lecteurs en disant de la moitié de l’intelligence, c’est ce qu’on a mémorisé.
                En effet l’intelligence, c’est en grande partie la capacité à réfléchir et résoudre les problèmes qui se présentent à nous. Pour cela nous avons besoin de connaissances et d’expérience, et elles sont dans notre mémoire.Et une partie du travail de réflexion se fait inconsciemment, le cerveau envisageant des hypothèses et les testant, à partir d'éléments mémorisés.
              J’ai maintes fois constaté que la réussite aussi bien dans les études que dans son métier plus tard, résultait principalement de ce que nous avions pu emmagasiner en mémoire et ensuite de la quantité de travail effectuée pour comprendre et résoudre les problèmes, qu’ils soient techniques ou humains.
                Or actuellement d’une part on ne demande pratiquement plus à apprendre par cœur, sous prétexte qu'on trouve tout sur internet en un clic, et les jeunes se servent le moins possible de leur mémoire : tout est sur leur ordinateur, le portable ou sur Google, on lit souvent beaucoup moins, la calculette remplace les tables de multiplication et l'étude des courbes de fonctions,, et c’est beaucoup trop fatigant d’essayer de retenir un cours : on le survole. Bon nombre d’échecs dans les études, notamment après le bac sont dus au fait que la mémoire est rouillée, parce qu’elle n’a jamais été exercée suffisamment.
                Les programmes d’études d’ailleurs ne demandent plus d’apprendre vraiment des notions de façon précise. Certes c’était exagéré autrefois de faire apprendre certaines notions peu utiles, mais maintenant, on n’apprend plus les règles de grammaire, ni les formules mathématiques ou physiques, on ne sait plus les définitions et lois de physique qu’avec un « à peu près » qui ne suffit pas pour les utiliser. Ne parlons plus de la littérature, de l’histoire ou de la géographie, où on se contente de disserter sans rien retenir.
                Je suis parfois navré de voir la maigreur des connaissances littéraires de jeunes de terminale L, alors que je suis scientifique, la culture générale de jeunes adultes, la faiblesse de leur vocabulaire de français, et le fait que l’on ne s’interesse plus et qu’on n’ait aucune connaissance hors de sa spécialité. On se croirait américains !!
                Et on ne sait plus s’adapter à la forme de mémoire des enfants, qui n’est pas la même pour tous, on ne sait même plus utiliser des méthodes mnémotechniques. Pourtant, même une formule mathématique ou scientifique peut être mémorisée grâce à une histoire.

                  Un autre aspect très important est celui des images mentales et de la créativité. 
               J’ai fait hier un article sur la créativité, en montant que l’on n’invente rien ex nihilo, mais qu’on invente en rapprochant des notions que nous avons en mémoire et que d’autres n’ont pas eu l’idée de rapprocher, ceci évidemment à partir d’observa-tions et de réflexions.
               
                Comment apprendre aux enfants à être créatifs ?
                Certainement pas comme un des professeurs que je connais, qui fait faire des exercices sur un sujet, avant d’avoir fait le cours correspondant, (pour stimuler leur créativité, dit il). Evidemment les enfants ne peuvent rien faire si ce n’est essayer de trouver les éléments du cours auprès des parents ou sur internet.
                Pour être créatif sur un sujet, il faut d’abord bien le connaître ! 
                Donc la première chose à faire, c’est d’apprendre parfaitement le cours, de le com-prendre et de le mémoriser.
                Ensuite de faire des exercices nombreux et différents pour l’appliquer : la mémorisation et la compréhension viennent de la répétition.
                Mais quand je voyais les exercices de maths et de physique chimie de mes petits enfants,(ils sont grands maintenant) ou de jeunes que j'ai aidés dans leurs cours à distance,  je constate que tout est mâché dans l’énoncé : on leur demande de vérifier tel résultat et non de le trouver. Ils n’ont plus rien à chercher, à découvrir et donc à la clé, plus de curiosité intellectuelle, ni de satisfaction d’avoir réussi.
                Beaucoup d'élèves ne réussssenit plus rien à l’école, c’est réservé aux jeux sur ordinateur ; donc ceux-ci ont remplacé l’école peu à peu, dans l’intérêt de ces jeunes.             Cet aspect est lié aux images mentales : en mathématiques, en physique, on ne fait plus de figure. Dans d'autres cours on vous montre des images avec toutes les explications adéquates. L’imagination n’a plus cours et évidemment l’enfant préfère cette solution de paresse.
                Les images mentales sont très importantes : elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Il faut aider chaque enfant à se créer sa propre structure mentale,  réapprendre aux élèves à se créer des images mentales par des activités simples : leur demander de décrire leur maison, leur chambre, un lieu, une personne, leur apprendre à se poser beaucoup de questions pour les amener à « voir » le plus de détails, à se représenter le plus exactement et objectivement choses, environnement et situations.
                Il faut leur demander de faire des résumés et de les apprendre.
                Le dessin est un outil, un stimulateur de la pensée. On peut dessiner des mots, réaliser des cartes, traduire des mots en gestes, travailler en groupe de créativité (ce qu’on appelle le remue méninges ou le brain storming chez les anglo-saxons).
               Nos professeurs autrefois nous faisaient nous approprier les leçons, chacun les représentant, les réécrivant sommairement à sa manière, Nous oublions deux choses aujourd’hui où on ne sollicite que la mémoire logique, le cortex frontal.
                Nous avons deux autres mémoires fondamentales : la mémoire visuelle, photographique, et la mémoire sensitive dans nos mains, quand on écrit.
                C’est pour cela que c’est une énorme bêtise de vouloir apprendre à écrire à un enfant sur un ordinateur ,en tapant des mots au clavier, avant d’avoir appris manuellement à écrire ces mêmes mots, et une catastrophe si on supprimait l’apprentissage de l’écriture manuelle, qui doit être parfaitement acquise avant de se mettre au clavier, lequel intervient en épelant au lieu de lire et écrire un groupe de mots en anticipant sur sa pensée.

                 Demain, je parlerai de l’environnement des études, et de la connaissance et de celle de l’autre, qui est importante pour enseigner..

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