• La graphologie n'est pas efficace pour connaitre la personnalité.

                   C'est la rentrée et des jeunes (et moins jeunes) cherchent du travail.
    Les entreprise, après avoir fait le tri dans les CV reçus;; , font souvent passer des tests dans un second tri, avant de recevoir en entretien les quelques candidats retenus.
                   Un jeune qui cherche du travail vient de me dire qu’on lui a refusé un poste à partir d’une analyse graphologique de sa lettre de motivation qui devait être « écrite à la main ». Je trouve cela scandaleux.

                   C’est une énorme absurdité car toutes les études sérieuses faites par des chercheurs, ont montré que l’analyse graphologique n’avait aucune valeur prédictive et qu’elle était d’une inefficacité totale au plan de l’analyse de la personnalité d’un individu. Elle ne peut servir qu'à identifier l'écriture d'un individu et encore avec certains risques d'erreurs dans certains cas.
                     J’ai eu la responsabilité d’établissements d’une grosse entreprise et donc entre autres, de la gestion de ses personnels. Des personnes qualifiées s’occupaient des embauches. On demandait un CV avec une lettre de motivation, puis on avait un entretien entre le chef du service demandeur et le candidat, mais j’ai toujours interdit toute analyse graphologique.
                   L’écriture est caractérisée à la fois par une relative stabilité individuelle et des variations d’une personne à l’autre. il est donc intéressant de chercher à en décrire les caractéristiques, quelles qu'en soient les applications.   Lorsqu'on cherche à décrire les caractéristiques scripturales d'un texte, les experts s'accordent sur des critères d'analyse objectifs, par exemple, l'écriture est Inclinée, les lettres sont mal formées ou formées d’une certaine façon, il n'y a pas de barres aux t ….
                  Ces critères sont utilisés pour reconnaître une écriture et les experts qualifiés dans ce domaine, peuvent avec une certaine probabilité dire si deux textes écrits sont de la même personne, à condition qu’ils n’aient pas été écrits à des époques différentes et que la personne n’ai pas subi un traumatisme avant d’écrire l’un deux.
                   Mais c’est un tout autre problème que de vouloir à partir de ces critères en déduire des données psychologiques.
                   La façon dont les experts graphologiques ont cherché à analyser ces variations et, surtout, les corrélats qui ont été proposés en termes d’aptitudes psychologiques sous-jacentes, sont peu précis, ambigus, reposant sur des critères différents qui mélangent leur influence (par exemple vitesse de l’écriture, pression de la main, direction, forme, continuité, ordonnance de l’écriture), et repose le plus souvent sur des critères subjectifs, ne faisant par ailleurs référence à aucune de théorie de la personnalité.
                  Chaque fois que l’on a donné, lors d’une étude sur l’efficacité de la graphologie, des textes recopiés par une personne à un groupe de psychologues graphologues et de non-graphologues, n’ayant pas été formés à la reconnaissance de l’écriture, les résultats ont été pratiquement identiques et voisins de 50%, qui était la proportion de réponses au hasard.                              
                   Les nombreuses études qui ont été faites montrent que les graphologues ne sont pas plus compétents que d’autres pour identifier les caractéristiques de certains individus au moyen de leur seule écriture.
                  En fait les graphologues que consultent les entreprises ont en main, non pas un simple spécimen d’écriture, mais un CV et une lettre de motivation, et , avec l’habitude, ils peuvent déduire certains éléments de ces documents, car le contenu d’un texte écrit par l’individu sur lui même, donne des indications sur certaines de ses aspirations ou de ses activités. Les graphologues font alors des déductioins que pourraient faire tout bon psychologue, mais avec, comme lui, des risques d’erreurs car il n’a fait passer aucun test et il n’a pas discuté avec la personnes.
                   C’est comme si je déduisais la personnalité de gens qui m'écrivent des deux premiers mails qu’ils m'ont adressé ; c’est fort risqué !

                   Alors pourquoi les gens font ils confiance à la graphologie?
                   Après avoir fait remplir aux participants un questionnaire évaluant l'adhésion à diverses sciences et à la graphologie, des psychologues se sont présentés comme des experts en graphologie et ont demandé à des sujets d'écrire un court texte sur une feuille blanche. 
                  Quelques jours plus tard, chaque individu recevait un diagnostic de son écriture, apparemment personnalisé, mais en réalité tous les diagnostics étaient identiques.                  
                  lmmédiatement après avoir reçu le résultat de l'analyse, les sujets remplissaient à nouveau le questionnaire d'adhésion a la graphologie et aux mêmes sciences. Les résultats ont montré que les participants croyaient en moyenne davantage à la graphologie, alors que leur perception de la physique ou d'autres sciences n'avait pas changé. Ainsi, une explication vague et stéréotypée faite pour que chacun s'y retrouve, renforce la confiance accordée a la graphologie.
                  La graphologie continue à séduire pour les mêmes raisons qui font le succès des horoscopes. Beaucoup les lisent, certains prétendent ne pas y croire, mais chacun est persuadé que le texte qu'il lit s'applique tout à fait à son cas personnel.
                 En fait, il ne s'applique pas à une personne en particulier, mais à tous ceux qui le lisent.   C’est « l’effet Barnum », décrit pour la première fois par le psychologue américain Bertram Forer. Cet effet tire son nom de Phineas Barnum, qui expliquait le succès de son cirque en disant qu'il suffit de mettre un petit peu de tout dans un spectacle, pour que chacun y trouve quelque chose qui lui plaise.

                Selon une loi française votée en 1992, tout candidat à un poste dans une entreprise doit être soumis à des méthodes « pertinentes au regard de la finalité poursuivie ».
                A mon avis l’examen de l’écriture n’est pas conforme à la loi et devrait être interdit , comme l’utilisation de la date de naissance, par des mayens aussi peu fiables que l’horoscope ou la numérologie. 

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  • En intermède, quelques photos du château de La Rochepot, en Bourgogne -Franche Comté.

    Le château de La Rochepot

              Le château de la Rochepot a été construit au XIIIème siècle, sur les ruines d'un château, construit au  XIème siècle, et incendié, dont les vestiges subsistent dans la forêt voisine.
    Remanié au XVème siècle, entièrement restauré au XIXème siècle avec des toits en tuiles vernissées, il est situé à la Rochepot, en Côte d'or, à coté de la Roche Nolay.
              Il a également appartenu au connétable Anne de Montmorency, et au Cardinal de Retz. En 1789 il fut déclaré bien national et son donjon fut détruit.
              Sadi Carnot le restaurera entre 1895 et 1920

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/EnergieClimat2/images-copie-1.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/EnergieClimat2/images1.jpg

                       Un jeune lycéen m'a demandé, dans le cadre d’un travail scolaire à venir, ce que je pensais de l’évolution des polluants humains qui abondaient dans la nature. Ma première réaction a été « Pas grand chose, car il y en a trop ! », mais ce n’est pas une réponse que d’éluder ainsi le problème. Alors que dire en quelques lignes d’un article.

                      D’abord que nous sommes mal informés, et que les médias nous focalisent sur les accidents importants et que cela nous détourne d’une pollution, plus générale, plus insidieuse et contre laquelle on lutte mal et donc dangereuse à terme. 
                     Ensuite, pour examiner un problème, il faut mettre un peu d’ordre, alors examinons les polluants dans l’air (l’atmosphère), dans l’eau (des rivières, des boissons), des sols (pollution souvent liée aux précédentes), et dans les objets que nous fabriquons et utilisons.
                      De nombreux produits utilisés dans l’alimentation peuvent se révéler nocifs. 
    Il faudra aussi penser aux types de conséquences : empoisonnement, maladie chronique, à court terme ou à long terme, simple indisposition, à effet sur le descendance (tératogène). Certains médicaments sont des « polluants » dangereux.
                       Enfin les effets peuvent être sur l’homme ou sur les animaux qui lui sont utiles.
                     
    Le caractère accidentel ou chronique de la pollution, la connaissance que l’on en a à une date donnée. 

                      Dans les polluants atmosphériques, on va trouver les plus courants suivants : les particules fines, les fumées, l’ozone O3, le monoxyde de carbone CO, le dioxyde de soufre SO2, les oxydes d’azote N2O NO et NO2, le méthane, l’hydrogène sulfuré SH2, mais il en existe bien d’autres notamment en fonction des concentrations recherchées.
                      Les particules fines désignent les poussières et les gouttelettes microscopiques qui flottent dans l'air et dont le diamètre est de moins de 2,5 micromètres . Leur composition dépend de leur origine, de la saison et des conditions atmosphériques.
                      Les particules fines se composent surtout de sulfates, de nitrates, de carbone, de substances organiques, de minéraux provenant du sol et de métaux.
                      Le carbone provient essentiellement des moteurs diésels et du chauffage.
                      Le dioxyde de soufre est un gaz incolore dont l’odeur est âcre et piquante. Il provient principalement de procédés industriels et de la combustion de carburants fossiles contenant du soufre, et, à la suite de réactions chimiques dans l’atmosphère, le SO2 se transforme en sulfates.
    Mais une partie se combine à l'humidité de l'atmosphère et donne de l'acide sulfurique, lequel oxyde des métaux, notamment voitures et constructions.
                      Les oxydes d’azote proviennent essentiellement des transports. Ils peuvent se transformer en libérant de l’ozone.
                      Le méthane et l’hydrogène sulfuré résultent surtout de fermentations organiques.

                        Les polluants de l’eau sont extrêmement nombreux, car ils proviennent de l’industrie ou de l’agriculture, et la pollution accidentelle peut se produire avec n’importe quel produit chimique soluble. Mais indirectement t l’homme peut polluer l’eau avec des agents bactériologiques issus de déchets, d’excréments ou de cadavres.
                      Mais certaines pollutions sont systématiques : on peut citer les nitrates, les hydrocar-bures, les phosphates, les métaux lourds, plus récemment les PCB (polychlorobiphéniles).
                      Un danger récent est constitué par les rejets médicamenteux dans les égouts, notamment dans les selles, qui ne sont pas arrêtés par les stations d’épuration, par exemple les œstrogènes.
    L’eau peut aussi être polluée par de simples déchets, comme les sacs et bouteilles plastiques que les rivières et fleuves transportent et qui se retrouvent en mer, scindés en minuscules morceaux.

                      Les polluants des sols sont voisins des polluants de l’eau. Ce sont des produits organiques ou non, rejetés notamment par l’agriculture ou l’industrie et qui contaminent le sol et sont retenus par les terres. Mais le ruissellement de l’eau de pluie entraine ensuite, en général, une pollution des eaux.
                      Deux catégories particulières : les pesticides utilisés par l’agriculture et les produits radioactifs lors d’accidents nucléaires, comme celui de Fukushima..
                       Comme dans la mer, nous voyons de nombreux déchets et ordures joncher le sol, tant dans les villes que dans les campagnes, et la destruction des ordures n'est pas toujours exemplaire (production de dioxine). Sans parler de tous les objets domestiques et industriels dont nous avons du mal à nous débarrasser : téléphones, ordinateurs, téléviseurs, sacs d'emballage... 

                      Polluants des objets fabriqués par l’homme. Là encore ils sont accidentellement répandus ou volontairement déposés dans des décharges sauvages. , et les produits mis en œuvre sont extrêmement nombreux. Ce peuvent être des matières utilisées dans la construction (peintures au plomb par exemple) ou dans des objets fabriqués pour leur conférer des propriétés particulières. Le bisphénolA qui servait de plastifiant pour la fabrication des biberons en polycarbonates, par exemple, ou les produits anti humidité et moisissures.

                       Enfin une dernière question : doit on considérer un médicament comme un polluant potentiel : quand on voit les dégâts produits par la thalidomide ou le médiator, on pourrait le penser. De même on peut considérer comme des polluants de nombreux produits utilisés dans l’alimentation ‘stabilisateurs, conservateurs, colorants…) et qui peuvent se révéler nocifs.

                       On trouve des milliers d'articles sur ces questions et donc cet article me parait bien succinct.

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  • Evolution des préférences cérébrales avec l'âge

                Il y a longtemps que je n'ai pas fait d'article sur les préférences cérébrales et j'ai peu parlé de leur évolution dans notre vie. Les parents me demandent souvent comment ils peuvent déterminer les préférences cérébrales de leur enfant.

              Les préférences cérébrales sont innées, (elles ne sont pas directement héréditaires, et vous pouvez avoir des préférences différentes de celles de vos parents), mais elles sont ensuite très influencées par l’éducation et l’instruction.
              Je vais essayer de montrer comment elles peuvent évoluer au fur et à masure que nous vieillissons.

               A la naissance le bébé a certes des orientations innées, mais cela ne se voit pas. J'en parlerai un peu plus loin dans l'article.
                L’enfant renforce ces préférences innées, car il fait l’apprentissage de la vie et il est plus adroit dans l’exercice de ses “facultés préférées” que dans celui des autres facultés. Il n’utilise donc presque qu’elles.

                Le plus souvent un enfant d’une dizaine d’années a des préférences très marquées (ainsi un enfant est le plus souvent très nettement droitier ou gaucher).  Mais déjà, si on l’entraîne à utiliser sa fonction non préférée, l’enfant peut alors acquérir une certaine faculté “d’ambidextre cérébral”. Cela dit cela peut le perturber psychiquement.
                Par exemple, au plan inné, je suis très “G”, mais mon grand père, me trouvant trop imaginatif et rêveur, m’a fait faire du bricolage, du calcul mental, des exercices d’observa-tions.... de telle sorte que je suis devenu presque autant S que G, et je n’ai pas l’impression d’avoir été particulièrement perturbé (enfin faut le demander aux autres !)
               Puis l’enfant grandit et peu à peu; il utilise davantage les fonctions et attitudes qui ne sont pas ses préférées. Cela dépend de l’éducation reçue, des préférences des parents (qui ont leur style de vie; s'ils sont P et que l'enfant est J, sa préférence diminuera sûrement, du fait de ce qu'il vivra avec ses parents, et que ceux-ci représentent un modèle), de l’instruction (un élève de classes scientifique, même s’il est V, apprendra à avoir un minimum de logique).

                A l’âge adulte le métier intervient et on peut utiliser différemment ses préférences dans des milieux différents.

                Par exemple, bien qu’assez introverti (I), et très logique (L), j’ai dû, dans mon métier, toujours encadrer de nombreuses personnes. Au travail, je me suis peu à peu comporté comme un “extraverti” pour certaines sous fonctions, par exemple recevoir, écouter et diriger mes collaborateurs et ma fonction “Valeurs” (V) s’est développée au moins sous l’angle de l’altruisme.
                Par contre les préférence innées et notamment les fonctions qui ne sont pas les préférées, interviennent beaucoup plus, en cas de stress ou de non maîtrise de soi.
                 Le tableau ci dessous donne des indications sur l’évolution des diverses préférences au cours de l’évolution vers l’âge adulte. 

    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/3489169-copie-1.jpg            

               Comment appréhender les préférences cérébrales d'un enfant.?
               On voit assez vite si un bébé est extraverti ou introverti.
               Le bébé extraverti a besoin de la compagnie des autres, notamment de ses parents ou de ses frères et sœurs. En leur absence il a du mal à trouver des occupations et des jeux.            Dès qu’il sait parler couramment, il faut qu’il parle aux autres, qu’il raconte des histoires, sans tellement se soucier si elles sont vraies ou si ce qu’il dit est vraisemblable.
                Le bébé introverti sait se passer de la compagnie de ses parents et se trouver des occupations, et il est plus réservé et plus soucieux de la pertinence de ses paroles.              
                On arrive aussi assez vite à savoir si un jeune enfant est optimiste ou pessimiste, s’il voit le verre à moitié plein ou celui à moitié vide, s’il est le plus souvent, inquiet ou serein.
    Un bébé qui est presque toujours de bonne humeur, sourit à la moindre occasion est probablement optimiste.
                Plus difficile de savoir si un jeune enfant privilégie la décision (J) ou la prise d’information (P). En effet les parents ou les puéricultrices prennent la plupart des décisions pour lui et en fournissent les éléments s’ils ont l’intelligence de les lui expliquer. De plus les habitudes parentales (qui sont eux même J ou P vont influer fortement la conduite de l’enfant            
                On ne verra vraiment la préférence de l’enfant que lorsqu’il ira en classe : est il à l’heure pour partir à l’école, pour en sortir (J) ou traîne t’il sans raison valable (P). Fait il rapidement son travail de classe à la maison (J), ou attend il le dernier moment et faut il lui rappeler qu’il doit l’effectuer (P).
                Lorsqu’on lui donne des choix sur des actions le concernant , prend il vite une décision, ou hésite t’il sans fin, en examinant les avantages et les inconvénients ?
                 Il est en général encore plus difficile de savoir si un enfant très jeune est « Sensitif » (préférence de perception S) ou « Global ».
              Trois indications valables : fait il facilement des tâches fastidieuses et répétitives (S), ou ces actions l’agacent elles et ils les « laisse tomber » parce qu’elles l’ennuient (G).            Fait il preuve d’imagination, de créativité dans ses jeux (G) ou préfère t’il des jeux habituels dont on lui a montré le mode d’emploi (S) ?
                Lorsque vous lui faites faire un jeu sur ordinateur, dans lequel on parcourt des hypothèses, des solutions, des environnements… le fait il systématiquement dans l’ordre (S), ou a t’il tendance à chercher « tous azimuts » (G).
                Presque impossible de savoir dans son jeune âge si un enfant a une préférence de décision « logique L » ou « Valeurs V », car il est très orienté dans ses choix par ses parents et n’utilise pas de façon indépendante des critères de décision.
                On peut toutefois regarder si, dans ses lectures, les jeux sur ordinateur, les DVD qu’il regarde, s’il s’intéresse plus aux personnes (V) ou au déroulement de l’histoire (L) et s’il juge les événements heureux ou malheureux en fonction de ses sentiments ou de conséquences logiques.
                Mais un enfant « L », s’il est bien éduqué, n’est pas le plus souvent, dénué d’altruisme et si on s’en soucie dans son éducation, l’enfant « V » a cependant une certaine logique minimale.
               Les préférences d’influençabilité et de tolérance existent sûrement dans les prédispositions cérébrales d’un enfant, mais elles ne se manifestent que plus tard, car ces notions sont plus complexes et nécessitent une certaine compréhension des autres et de l’environnement. Je ne crois pas qu’elles se manifestent sensiblement avant 8 ou 10 ans, sauf peut être à l'occasion de disputes entre copains..

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  • La peur du vaccin contre le corona, est ce raisonnable ?

    La peur du vaccin contre le corona, est ce raisonnable ?
     
              Tous les jours on nous montre à la télévision des personnes qui sont contre la vaccination et qui donnent en partie leurs raisons. J‘ai déjà fait un article à ce sujet le premier septembre.

               Je comprends qu’un personne craigne les piqûres, mais d’abord, quand c’est bien fait on ne sent rien, et puis n’est ce pas bien peu de chose à coté du risque d’attraper le virus. On n'est plus des bébés !

                Je comprends aussi que l’on ait peur des effets secondaires, mais ils sont rares et représentent, là encore, peu de chose à coté des souffrances de la maladie du Coronavirus.
               Et il ne faut pas comparer ces vaccins à ceux autres, comme celui de la fièvre jaune ou du typhus, qui provoquent beaucoup plus d’états fébriles.

              Ce que je rencontre le plus souvent c’est le sentiment d’invulnérabilité que ressentent certaines personnes, en général assez jeunes. C’est très humain, mais là il y a encore erreur.
              De plus en plus de personnes de moins de 60 ans sont malades et je dirai cyniquement que lorsque toutes les personnes de plus de 60 ans auront eu le coronavirus, et certaines en seront mortes, et que les autres seront vaccinées, les contaminations toucheront alors essentiellement les plus jeunes. Et je connais un jeune de 23 ans, sans co-morbidité, en très bonne santé et sportif, qui est mort du corona, ainsi que plusieurs jeunes qui ont eu la maladie, sans symptômes graves et sans hospitalisation, mais en souffrent encore, six mois après, de diverses séquelles.
              Et actuellement plus de 80% des malades du corona sont des non-vaccinés.

                Je comprends aussi que quelqu’un peu intelligent et sans esprit critique ni bon-sens, croie toutes les bêtises que l’on trouve sur internet. Là il faudrait vraiment discuter avec chaque personne et lui montrer que, le plus souvent, elle est dans l’erreur.

                Mais je comprends moins l’attitude de personnes intelligentes et en principe, instruites, telles les personnels soignants, qui par ailleurs, se dévouent corps et âme, pour soigner, sauver et guérir les malades du corona.

                Une aide soignante disait ne pas vouloir se faire vacciner parce qu’elle se sentait en sécurité, que les gestes barrières lui suffisaient et que pour elle le bilan vaccin risque n’était pas en faveur du vaccin. Elle devrait consulter les statistiques de tous les soignants dans les hôpitaux ou en libéral, qui ont attrapé la maladie et certains en sont morts. Et pourtant je suis sûr qu’ils prenaient les précautions nécessaires.
              Et puis il ne s’agit pas uniquement de sa santé, mais du fait qu’elle soigne les autres et peut les contaminer et donc indirectement tuer certaines personnes en leur transmettant la maladie, même si elle n’a pas de symptôme. Je pensais qu’un soignant était très sensible à cette responsabilité.
    Les statistiques américaines et israéliennes ont montré qu’un personne vaccinée est dix fois moins contaminante qu’une non vaccinée.

                Une infirmière disait à la télé qu’elle n’avait pas confiance dans les vaccins. Là il faudrait qu’elle retourne refaire ses études, car elle a oublié combien de vaccins ont permis d’éradiquer des maladies, ou de limiter le nombre de malades et de rendre les maladies moins graves. Et pourtant ces vaccins étaient beaucoup moins surs que les vaccins à ARN, car fabriqués à partir de virus atténuées ou de virus morts, alors que les vaccins à ARN ou à protéines comme le vaccin Sanofi, sont faits à partir de produits de synthèse qui n’ont donc aucune ressemblance avec un virus entier.

                Une autre soignante avait peur des conséquences à long terme sur le plan génétique. Elle devrait revoir son cours sur les ARN qui n’ont qu’un objectif chimique, et sur l’ADN qui est effectivement le support de l’hérédité. Un ARN ne peut modifier un ADN. Il provient de lui.
                Par ailleursl'ARN contenu dans une dose de vaccin va , ou être utilisé par les cellules ou être détruit pas l'organisme, et donc ne subsistera pas à long terme, pas plus que le support de nanograisses qui va être dissous et détruit. Alors quels effets à long terme craindre.

                J’ai correspondu avec une personne qui a des diplômes et un rôle important en matière de santé et qui considère qu’on n’a pas assez de recul sur ces vaccins. Mais la personne en question n’a même pas lu le rapport de l’agence américaine de santé (FDA) sur le vaccin Pfizer. Il est pourtant très abordable, même pour un non-spécialiste. Je l’ai personnellement lu sans problème et il est très instructif. 
                De plus aucun vaccin n’a fait l’objet d’un suivi aussi important et détaillé ni a été délivré à des centaines de millions de personnes.

                Dire qu’on n’a pas des années de recul, c’est bien joli, mais si on demande ce que l’on voudrait savoir de plus , il n’y a pas de réponse (évident puisqu’on ne sait pas ce qu’on a fait comme essais). Et on a par le passé rendu des vaccins obligatoires, sur lesquels on avait bien moins de renseignements et il n’y a pas eu de catastrophe.
              Critiquer sans s’être renseigné est intellectuellement malhonnête.

               Quant à ceux qui ne critiquent pas les vaccins, mais revendiquent la liberté de chacun de faire ce qu’il veut, ils ne se rendent pas compte qu’on leur demande de se faire vacciner essentiellement pour ne pas contaminer les autres et pour ramener à un niveau très bas la circulation du coronavirus et donc ses mutations. En fait ce qu’ils demandent c’est la liberté de contaminer et de tuer autrui.

              Il y a enfin certains qui se fichent des vaccins comme de la liberté et ne font que critiquer la politique du gouvernement, souvent d’ailleurs dans d’autres domaines que la santé. Et quant on leur demande ce qu’ils feraient à la place du gouvernement, soit il n’y a pas de réponse, soit les solutions tourneraient à la catastrophe car ce sont des réponses de personnes sans aucune connaissance du corona, soit elles jugent des erreurs faites, mais à la lumière des connaissances actuelles, mais ne se replacent pas dans le contexte réel du moment.

                Bref, à part les personnes qui ne peuvent se faire vacciner pour des raisons médicales (il y en a peu), bien sûr les enfants de moins de douze ans pour lesquels on n’a pas encore des études suffisamment avancées, et puis des personnes très isolées, pour lesquelles on n’a pas fait l’effort d’aller au devant d’elles, je ne comprends toujours pas les raisons qui poussent les gens à refuser la vaccination. Elles me semblent provenir, soit d'un manque d'informations techniques qu'ils n'ont pas voulu rechercher, soit d'un manque de bon-sens et de réalisme.

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