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              Le bonheur préoccupe tout le monde. Etre le plus heureux possible est important.
              Savez vous que, dans notre cerveau, un centre réagit particulièrement quand il s’agit de bonheur. C’est le précunéus, sur la face interne du lobe pariétal du cortex, légèrement à l’arrière de notre cerveau (cf schéma ci-dessous)

    Préconçus et bonheur


            Des chercheurs japonais avait meruré sur des IRM la taille du précunéus, sur des personnes qu’ils interrogeaient par ailleurs au moyens de questionnaires, quant à leur « bien être suggestif » (c’est la sensation de bonheur). Ils ont trouvé qu’il y avait une corrélation entre le volume du précunéus et les émotions positives ainsi que la sensation de bien-être.
            Ce n’est pas le seul rôle du précunéus. Des études ont montré qu’il intervenait dans les raisonnements que nous faisons sur nous même, sur notre personnalité, sur nos décisions. Il est en rapport avec les centres émotionnels, avec notre mémoire et peut ainsi rappeler des souvenirs, et être sensible à nos émotions et nos désirs, pour prospecter notamment l’avenir. La mémoire du passé et les perspectives d’avenir sont en effet essentielles au bonheur et gérer à la fois émotion et raison est un élément de régulation affective.
           Le préconçus est également le centre le plus actif quand nous ne pensons à rien et que les autres centres sont au repos ou peu actifs.

            Ne nous emballons pas : on n’est pas condamné au malheur avec un petit précunéus et on ne va pas nager dans le bonheur s’il est volumineux !
            Certes il y a là une petite part génétique, mais le bonheur dépend avant tout de nous, de notre comportement, et puis évidemment des événements extérieurs.
             Corrélation ne veut pas dire cause; le volume du précunéus peut peut être varier avec notre sentiment de félicité. On a montré par exemple qu’il augmentait chez les personnes qui pratiquaient la méditation.
              Il est déjà difficile de donner des conseil pour devenir heureux, mais je ne peux pas non plus vous donner des recettes pour muscler votre précunéus

              Le bonheur dépend évidement des événements extérieurs.
              Des chercheurs australiens ont observé pendant 15 ans près de 14 000 parsonnes, étudiant leur santé, leur bien-être et leur place dans la société.
              Ils listaient les événements qui leur arrivaient, leurs émotions positives et négatives, leur sentiment de satisfaction dans la vie, et ils ont comparé au moyen de statistiques les éléments recueillis.
              Ils ont trouvé que les événements qui ont le plus amélioré le bien-кêtre de leurs patients sont le mariage, la retraite, la naissance d’un enfant et un gain financier majeur.
    Mais ils ont aussi constaté que ces événements pouvaient générer des effets négatifs, une diminution du bonheur, et que les émotions, après avoir été positives, revenaient à un état normal, voire parfois moindre.
              En définitive, sur la durée, aucun événement n’avait une réelle influence positive sur le bonheur de la plupart de ces personnes.
              Les événements qui ont le plus dégradé le bien-être, étaient la mort d’un conjoint, d’un ami ou d’un enfant, une séparation, une grosse perte financière et un problème de santé important.
             Un autre résultat intéressant de cette étude était que ces effets s’atténuaient en général avec le temps : le niveau de bonheur revenait à sa valeur initiale au bout de quelques mois а quelques années.

            Cela confirme ce que j’écris souvent  : il ne faut pas nous lancer dans la recherche d’événements heureux sensationnels, mais plutôt profiter des petites joies de tous les jours et s’engager dans des projets d’avenir, sans avoir regrets et remords du passé.

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  • Les bons moments de la vie.


    J'ai trouvé sur internet le texte sci-dessous sur les bons moments de la vie, et il m'a paru intéressant. Je vous en fais profiter.


    1. Tomber amoureux.
    2. Rire jusqu'à en avoir mal au ventre.
    3. Trouver un tas de courrier quand on rentre de vacances.
    4. Conduire dans un endroit où les paysages sont magnifiques.
    5. Ecouter sa chanson favorite à la radio.
    6. Se coucher dans son lit en écoutant tomber la pluie.
    7. Sortir de la douche et s"envelopper dans une serviette toute chaude. 
    8. Réussir son dernier examen.
    9. Prendre part à une conversation intéressante.
    10.Retrouver de l'argent dans un pantalon non utilisé depuis longtemps.
    11 Rire de soi-même.
    12. Prendre un bon repas entre amis.
    13. Rire sans raison particulière.
    14. Entendre accidentelement quelqu'un dire quelque chose de bien sur soi. Entendre que l'on nous aime
    15. Se réveiller en pleine nuit en se rendant compte qu'on peut encore dormir quelques heures.
    16. Observer un coucher de soleil.
    17. Ecouter la chanson qui rappelle cette personne spéciale dans sa vie.
    18. Recevoir et donner le premier baiser
    19. Sentir des picotements dans le ventre quand on voit cette personne spéciale .
    20. Passer un bon moment avec ses amis.
    21. Voir heureux les gens qu'on aime.
    22. Porter le gilet de la personne aimée et sentir encore son parfum.
    23. Rendre visite à un vieil ami et se rendre compte que les choses n'ont pas changées entre nous.

    Les vrais amis viennent dans les bons moments quand on les appelle, et, dans les mauvais, ils viennent d'eux-mêmes".

    Personnellement je n'aime pas trouver beaucoup de courrier en revenant de vacances, car il va falloir y répondre !

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  • Comment arriver à être heureux ?


        J’ai souvent parlé du bonheur sur ce blog.
        Je suis toujours étonné de voir que certaines personnes sont terriblement stressées et se rendent elles mêmes malheureuses, alors que leur situation n’est pas catastrophique, qu’elles ont remonté la pente, mais qu’il leur manque la motivation, je dirais presque la volonté, pour être heureuses.
        Alors y a t’il quelques recettes pour être heureux ?

        Bien sûr certains sont favorisés par leur tempérament inné : les optimistes. C’est une préférence cérébrale que nous avons en naissant, comme, au contraire, d’être pessimiste.
        Mais nous pouvons essayer de nous entraîner à ne pas être trop pessimiste.
    Quand nous pensons à un problème essayons plutôt d'en voir les bons cotés que les mauvais. Voyons comment améliorer la situation plutôt que nous lamenter sur ses conséquences néfastes. Cherchons ce que nous pourrions obtenir plutôt que de regarder ce que nous pourrions perdre.
       En un mot, privilégions les pensées positives et essayons de voir le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide !

        Ne pas réagir et laisser tout aller à l’abandon nous affecte inconsciemment . Il faut maîtriser les événements, mais aussi s’adapter.
        Le cerveau de certains d'entre nous est enclin à maîtriser les situations en voulant forcer les événements, en réfléchissant par avance aux scénarii possibles et aux solutions correspondantes. (c'est aussi une préférence cérébrale innée)
        C'est certainement sécurisant de faire de telles prévisions.
        D'autres ont un cerveau qui les pousse à laisser faire les choses et à s'y adapter. Ils sont ainsi moins surpris par l'imprévu, mais sont un peu angoissé de ne jamais savoir ce qui les attend.
        Alors le mieux ce serait de maîtriser sa préférence cérébrale et de faire un peu les deux : prévoir quand c'est possible et s'adapter ensuite face à l'imprévu !.

        Il faut aider ceux qui ont moins de bonheur que soi.
        Les personnes qui aident celles qui ont des problèmes sont plus heureuses.
    C'est peut-être parce que travailler avec ceux qui ont moins de chance permet d'apprécier ce que l'on a. En outre, le volontariat procure souvent de la satisfaction et de l'estime de soi, car on est engagé dans un travail utile et on est apprécié par ceux à qui l'on rend service.
         Ne vous comparez pas aux personnes qui semblent mieux s'en sortir que vous... C'est source de grande insatisfaction.
        Quand nous sommes conscients que d'autres personnes s'en sortent mieux que nous, notre satisfaction baisse. A contrario, quand nous nous comparons à des personnes qui s'en sortent moins bien que nous, nous sommes plus satisfaits de notre propre sort.
        Où est donc le problème? C'est que l'homme a naturellement tendance à se comparer vers le haut.. et les médias en sont en partie responsables!

        Ne pas viser trop haut et pratiquer la modération.
        Si vous vous habituez trop aux choses agréables, elles cesseront de vous faire plaisir. Ne recherchez donc pas le plaisir en permanence.
        Par ailleurs ne cherchez pas l'idéal; ne demandez pas l'impossible à vous même, à vos amis, à vos parents : personne n'est parfait et un objectif trop élevé n'est jamais atteint et c'est alors une source de stress.  
       Réussir un but qu’on s’est donné est une grande satisfaction. Mais faut il chercher sans cesse à atteindre des objectifs ambitieux ? Vous devez toujours vous méfier de la petite voix qui chuchote : « Tu serais plus heureux si seulement... ».
        Réfléchissez à ces moments où vous étiez convaincu qu'une certaine réussite ou acquisition vous apporterait plus de bonheur... Votre vie a t‘elle changé depuis que vous avez atteint ce but.      Certaines personnes recherchent de façon obsessionnelle à atteindre les buts qu'elles se fixent et pensent que leur bonheur dépend de leur réussite : cela mène souvent à l’échec et presque toujours à l’anxiété, parce que la pression est trop forte.
        Et après un échec, il faut en tirer les leçons, mais ensuite tourner la page.

        Se contenter du quotidien, et apprécier l'instant présent. 
        Quelle est la nature du bonheur? Nous nous souvenons bien des moments de grande joie, et l'on a tendance à imaginer qu'être heureux signifie être tout le temps dans cet état. Mais vous vous souvenez de ces expériences uniquement parce qu'elles ont été exceptionnelles.
        Le bonheur est en fait un état de satisfaction et d'absence d'anxiété ou de regret, ce que les Anciens appelaient l’ataraxie, et le bonheur est dans les petites joies de tous les jours Examinez vos sensations quand vous réalisez une tâche de routine et dépensez moins d'énergie à penser au passé ou au futur.
        Etre heureux, c'est goûter l'instant présent s'il apporte un peu de joie. “Carpe diem” disaient les Romains !

        En fait, c’est en partie une question d’âge. Une étude américaine a été publiée récemment sur ce sujet, et voici ses conclusions :
        - les jeunes retirent plus de satisfaction dans l’inédit, dans les situations qui leur procurent des montées d’adrénaline, dans des situations exceptionnelles.
        - les personnes plus âgées apprécient davantage les petits bonheurs quotidiens.
        Il semblerait que d’une part les personnes âgées n'ont plus rien à se prouver. Elles se définissent par leur quotidien et n'ont pas besoin de se tester par du sensationnel pour exister.
        D’autre part une autre raison serait la perception de la durée de vie qu'il nous reste, et Les résultats montrent clairement que les personnes qui perçoivent leur vie comme limitée dans le temps attachent plus d'importance à des actions ordinaires, et plus les personnes vieillissent, plus elles prennent conscience que leur parcours a une fin
        La transition se ferait entre 30 et 40 ans.
        Mais, dans tous les cas, pour les jeunes comme pour les plus vieux, le bonheur est plus intense si le moment est partagé avec d'autres personnes.

       Bien sûr, la vie n'est pas toujours rose. Il y a les aléas de la vie, de son travail, de la famille, les maladies, les deuils...
       Cela vous affecte. On est touché et la tristesse est là. Mais il ne faut pas se laisser longtemps submerger, car remonter du gouffre est difficile.
       Il faut alors essayer de ne pas trop penser à ce qui vous a atteint, s'occuper le plus possible, ne pas rester à penser et ruminer le passé.
       Il faut se dire qu'il faut continuer à vivre, que la vie peut quand même apporter du bonheur, mais il faut le provoquer. C'est évidemment plus facile si on est optimiste, si on a une famille unie, et sillon a un métier qui vous permet de rebondir.

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  • Le bonheur est il affaire de raison ?

     

               Avant le covid, je m’amusais à réfléchir sur les sujets de philosophie du bac. Cela me rappelait mon enfance ! Les bacs erratiques des années 2020/21 ne m’avaient pas permis de continuer. Mais je vais renouer avec la tradition.
              Dans le « nouveau bac » actuel ( et jusqu’au prochain changement !), il n’y a plus que 4 sujets : 2 de la filière générale et 2 de la filière technique. Je ferai donc 4 articles.

               Voici le premier sujet de la filière générale:

    Le bonheur est-il affaire de raison ?

               Cela m’arrive de parler du bonheur dans mon blog, mais au fond, je ne sais pas trop ce que c’est !
               Ma petite amie La Rousse dit que c’est «  un état de pleine satisfaction » mon ami, le petit Robert ajoute : « ce qui rend heureux »
              Mais que veut dire le mot « heureux » ?
               Les mêmes dictionnaires jouent au cercle vicieux : être heureux c’est celui : «  Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort; Qui manifeste le bonheur ou qui est marqué par le bonheur; Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit »

               J’ai eu autrefois en terminale un cours de philo sur le bonheur, mais c’était il y a 76 ans , alors j’ai presque tout oublié.
                Je me souviens que les épicuriens mettaient en avant le plaisir, la sensation, l’instinct et que la recherche du bonheur était le but de la vie. Les stoïciens parlaient « d’ataraxie », qui est l’absence de trouble, de douleurs, de problèmes et donc une parfaite quiétude. 
               Kant, qui était ma bête noire parce que je n’arrivais pas toujours à le comprendre, considérait qu’obtenir le bonheur était un problème insoluble, car on ne savait que faire pour le favoriser, qu’on ne savait pas ce qu’on désirait réellement et que ce bonheur n’était qu’un idéal, fruit de notre imagination.
               Beaucoup de philosophes ont (souvent avec des préoccupations religieuses), fait de la moralité une condition du bonheur.
             Et je me souviens de la phrase de Musset : « le bonheur a ses raisons que la raison ne connait pas »
             Mais tous les philosophes ont donné leur opinion sur le bonheur et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, hélas ! Alors réfléchissons dans notre coin.

              Le bonheur n’est pas un sentiment, ce n’est pas non plus une réflexion raisonnable.
               Ce n’est pas une émotion, mais il est souvent fait de beaucoup d’émotions. Finalement  comme le disent les dictionnaires : c’est « un état d’âme ».
               Mais c’est un état d’âme dual : on ne conçoit pas le bonheur sans avoir connu le malheur, ni ce que c’est d’être heureux si on n’a pas été aussi malheureux.
                Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Il ne suffit pas de ressentir une satisfaction pour être heureux. C’est un état qui doit être durable, avoir une certaine stabilité.
             On est conscient du bonheur et personne n’est heureux sans s’en apercevoir, mais pourtant personne ne prétend avoir atteint le bonheur.
             Le bonheur est en partie un problème individuel. La conception du bonheur de l’un ne sera pas celle de l’autre. Les groupes, les organismes, les états qui ont voulu établir un bonheur collectif ont échoué et se sont révélées dangereuses.

            Paradoxalement le progrès n’est pas forcément une source collective de bonheur. 
               
    La société actuelle produit une énorme quantité de richesses, a des moyens de plus en plus performants, et les connaissances scientifiques croissent de façon exponentielle.

               Mais tandis qu’on pourrait croire que le bonheur de chacun est à portée de main, on n’arrive pas à éradiquer la pauvreté, à ce que tous mangent à leur faim, que tous puissent être soignés correctement et disposent d’un minimum de confort. cependant les plus favorisés boudent leur bonheur et se lamentent sur leurs désirs non satisfaits, et voudraient toujours plus.  
               Les crises internationales ou sanitaires semblent supprimer le sentiment de bonheur. Le désespoir gagne les plus faibles

               Au plan personnel, il n’y a malheureusement pas de recette du bonheur : l’intelligence, la beauté, la richesse, la possession, le pouvoir, la réussite ne font pas le bonheur, même s’ils peuvent y contribuer. L’amour, l’amitié, le plaisir sont sûrement des éléments du bonheur, mais c’est un concept abstrait.
               Ce que l’on constate le plus souvent c’est que le bonheur est lié à la satisfaction des désirs, à l’accomplissement de tous les désirs, donc pour être heureux il ne faudrait plus avoir de désirs, de souhaits. C’est impossible et le bonheur apparaît alors comme un idéal qu’on poursuit, mais qu’on atteint jamais pleinement.
              Etymologiquement le bon-heur est une chance qui nous arrive, qui arrive de l’environnement, de l’extérieur. Alors est ce le bonheur qui nous trouve et nous pouvons nous le trouver.?  Au minimum des événements extérieurs peuvent le favoriser ou l’empêcher.

              Alors, le bonheur est il affaire de raison?
              Mais au fait qu’est ce que la raison?
             Larousse nous dit que c’est « la Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l’instinct. »
            Donc ce serait savoir dans quel mesure nous pourrions connaître, juger et trouver des règles qui nous permettent de trouver le bonheur.
            Ce que nous venons de discuter nous montre combien c’est difficile.

                Mais si nous ne pouvons pas trouver des « recettes » du bonheur, peut être pouvons nous savoir, si nous avons la chance d’avoir une période de bonheur, comment la prolonger pour qu’elle soit plus durable.
                Je pense que la raison peut nous aider dans ce domaine.
                Le bonheur est en partie un état d’esprit de même que l’optimiste voit plutôt le verre à moitié plein, tandis que le pessimiste voit le même verre à moitié vide.
                La plupart d’entre nous ont la chance d’avoir de petits bonheurs, de petits instants de tous les jours. Alors si nous nous concentrons sur ces moments de joies, si nous essayons de les rechercher, ce ne sera pas le bonheur total, mais un certain bonheur tranquille, qui fait oublier les autres tracas au moins pendant un temps.
               Malheureusement beaucoup de personnes que je connais négligent de le faire.

     

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  • Le chemin du bonheur

           Aujourd'hui j'ai peu de temps et la flemme. Alors ce sera un texte très particulier 
          J'ai retrouvé quelques lignes que j'avais trouvées, il y a quelques années, sur un blog "l'Univers de Soriah"  ( https://soriah.amahom.com/le-chemin-du-bonheur/ )  et je les avais gardées car je les avais trouvées intéressantes.
         Alors je vous les fait partager. C'est "le chemin du bonheur"
      

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/cheminbonheur.png

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