• Des imprimantes 3D "araignées"

            J’ai déjà fait plusieurs articles sur les imprimantes 3D, les 13 et 14 août 2022
           L’impression « 3D » est un ensemble de techniques dans lesquelles la fabrication d’objets n’est pas réalisée par moulage ou par enlèvement de matière d’un bloc (usinage), mais par un apport de matière progressif, couche par couche, ces couches étant très fines. Le terme imprimante est inexact.  En fait c’est par analogie avec les imprimantes à jet d’encre qui déposent progressivement des gouttes sur la feuille, mais dans l’imprimante 3D, c’est un fil plastique de faible épaisseur en semi fusion qui est déposé. (voire des films d'autres matières dans des imprimantes 3D industrielles).
    De même que sur une imprimante vous lui envoyez le dessin à exécuter (ou celui des caractères), de même il faut avoir pour utiliser l’imprimante 3D, une description numérique de la pièce dn 3D dans l’espace, plan par plan.
         L’imprimante dépose du plastique à partir d’un filament préalablement fondu dans une tête d’extrusion chauffante.(un peu comme dans les pistolets à colle).
         La tête se déplace horizontalement et dépose une première couche de l'objet désiré sur le plateau d'impression. Un déplacement vertical permet de passer à la seconde couche et ainsi de suite.

          J’ai lu des articles sur de nouvelles machines 3 D aux formes bizarres, qui ne travaillent pas seules mais « en groupe ». Elles ont été étudiées par la société allemande Siemens. Ce sont des « araignées 3D).
          Chaque araignée fabrique uniquement une petite portion d’une pièce, et une autre araignée en fabrique une autre partie. Il faut donc que leurs actions soient coordonnées, et les araignées se déplacent et communiquent entre elles et sont équipées de caméras et de scanners 3D afin d’interpréter au mieux leur environnement.
          Elles sont capables de se déplacer sur la pièce aux formes diverses, mais en cas de difficulté, peuvznt transférer une partie de leur travail à une autre araignée. Elles peuvent aussi décider de se mettre en pose pour recharger leurs batteries.
         Comme les araignées ces imprimantes ont huit pattes articulées autonomes et elles sont suivies d’un robot distributeur de filament.
         Mais ces imprimantes araignées ne construisent pas seulement couche par couche un objet massif. Elles savent aussi tirer des fils, comme leur modèle animal et créer ainsi des structures « fil de fer »


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        Le travail le plus complexe a été de mettre au point le logiciel de déplacement des araignées et celui qui coordonne leurs travaux communs.
        Je n’ai malheureusement pas trouvé de renseignement sur le prix de ces « bestioles » Ce ne doit pas être bon marché vu leur complexité et leur équipement sophistiqué.
        Les articles que 'j'ai consultés ne m'ont pas non plus précisé quelles types de pièces complexes nécessitaient de telles engins
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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Architecturemaisons/capsuleshotel9h.jpg
     
         Vu mon âge (92 ans), je ne me déplace plus à l’étranger. J’y allais souvent lorsque je travaillais, mais je n’ai jamais été au Japon.
         Je ne connaissais donc pas une catégorie très spéciale d’hôtels, qui pourtant date de 1970 ) à Osaka, les « hôtels capsules ».
          Ce type d’hôtellerie n’a pas rencontré de succès à l’extérieur du Japon bien que quelques uns de ce type d’hôtel, existent par exemple à Londres et à New York et bien sûr, en Asie.
         En quoi consistent ils ?
     
         Ce sont de minuscules chambres, au maximum 2m X 2m X 2m; une boîte en plastique en quelque sorte. Il y a juste la place d’un  lit, et d’une petite tablette pour poser un microordinateur, un écran plat de télévision au mur ou au plafond et une radio-réveil; une minuscule étagère pour mettre ses vêtements et des objets de première nécessité.
        La « boîte » est évidemment climatisée, mais il ne faut pas souffrir de claustrophobie pour y loger.
         Les bagages restent à l’extérieur dans des casiers à la réception, de même que vos chaussures extérieures.
         La salle de bain et les wc sont communs, et y a souvent des bains ou saunas publics, une salle de télévision et un lieu de restauration.
         On vous fournit souvent un pyjama japonais, des chaiussons et des objets de toilette.

          La taille de ces hôtels est très variable, 50 à 800 capsules, rangées les unes à coté des autres le long d’un couloir.    
    
      En général elles ne sont destinées qu’à une seule personne et les quartiers de capsules des hommes et des femmes sont séparés. Dans certains cas il y a même deux rangées de capsules l’une au dessus de l’autre.
         Toutefois dans certains hôtels capsules occidentaux on trouve des capsules avec un lit à deux places.
         Le prix d’une nuit est de 30 à 50 €.

         Les clients de ce type de chambres ne sont pas des clients ordinaires. Ce sont, la plupart du temps des homme qui ont quitté trop tard leur travail pour rentrer chez eux, ou ayant eu une soirée trop arrosée pour conduire un véhicule, ou alors en transit dans un aéroport ou ayant raté leur train. Quelques personnes viennent aussi y faire une sieste !!

        Les quelques photos ci dessous vous donnent une idée des lieux de divers hôtels capsules. J’avoue que cela ne me tente guère, car même si je ne suis pas claustrophobe, j’aurais un peu l’impression d’être dans un cercueil.

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  •             Une de mes filles habite devant l'étang Colbert au Plessis Robinson, et elle photographie tous les ans, de petits cygneaux qui grandissent sous la surveillance de leurs parents.
    `         Les parents sont partis en migration cet hiver, vers le sud, mais ils sont revenus en mars, ont réparé le nid et six petits cygneaux sont nés sur 7 œufs.
              Ma fille a repris quelques images de la nouvelle couvée. :

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  • Un AMR chinois à haute température.

               Il y a peu d'AMR qui soit actuellement en service. L'un des premier fonctionne depuis 2021 en Chine où il produit de l'électricité et il vient d'être raccordé en mars 2024 à un réseau de distribution de chaleur pour chauffer 1850 foyers.
               La Chine s’intéresse à toutes les technologies de réacteurs et à tous les usages du nucléaire. Le pays vise, entre autres, l’alimentation des réseaux de chaleur urbains grâce à des réacteurs haute température (HTR). Ainsi, fin mars 2024, le HTR-PM de la centrale nucléaire de la baie de Shidao, dans la province du Shandong, a été connecté au réseau de chaleur. (économie de 3700 tonnes de CO2
              Les réacteurs à haute température refroidis au gaz, ont d’importantes marges de sûreté et il peuvent ainsi atteindre des températures bien plus élevées que les réacteurs actuels de puissance. Le réacteur chinois atteint 750°C en sortie de cœur, contre environ 300°C dans un réacteur à eau pressurisée.
    Un AMR chinois à haute température.         Grâce au refroidissement à l'hélium très efficace,  le réacteur HTR-PM n’a pas besoin d’être installé près des côtes, des rivières ou des points d’eau importants. Son cœur est constitué d'un lit de boulets, composés d’uranium et de carbone enfermés dans une coquille de céramique. Chaque module est une cuve sous pression dotée d’un mécanisme placé en haut pour insérer les galets de combustible, et de deux autres en bas pour retirer les galets usés ou endommagés.
             Le ré intègre un certain nombre d’innovations en matière de sécurité. Il y a notamment le refroidissement passif, un combustible pouvant résister à des températures estimées, l’autorégulation de la réaction de fission et la capacité de gérer une situation d’urgence sans avoir besoin d’une aide extérieure.


             La Chine avait commencé à réaliser, en 2000, dans une université un prototype de réacteur haute température de 10 MWthermique. La construction du réacteur actuel chinois HTR-PM a commencé en 2012, en collaboration entre groupe China Huaneng, l’Université Tsinghua et la China National Nuclear Corporation. Il a été connecté au réseau électrique en 2021. Il est composé de deux réacteurs d'une puissance de l'ordre de 100 MW chacun, regroupés dans le même bâtiment, qui alimentent en vapeur à 500 d°C des turbines classiques, et qui, à eux deux, fournissent 250 MWth et 210 MWélectriques.
             La Chine construit aussi une version de 600 MWth, rassemblant six modules d'HTR-PM de 100 MW dans un même bâtiment et actionnent une unique turbine de 650 MWe. Elle projette de remplacer ses centrales à charbon par de tels réacteurs.
             De tels réacteurs sont des solutions pour la production d'électricité, de chaleur ou d'hydrogène.

    Un AMR chinois à haute température.

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  • Les projets de SMR dans le monde; Huward, en France.


              
    Aujourd’hui je dirai quelques mots des études, démonstrateurs et prototypes de SMR.

              Selon un rapport de 2020 de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), 66 projets de SMR sont en cours de développement, dans 18 pays. Aujourd'hui la grande majorité des SMR sont au stade de la conception, mais quelques uns sont au stade de la réalisation.
               La Russie a une longueur d’avance grâce à de nombreuses années d’expériences acquises en propulsant ses brise-glaces avec des SMR et réalise 17 projets en cours, dont un SMR déjà opérationnel depuis mai 2020 : une centrale nucléaire flottante raccordée au réseau. En 2022, la Russie a également terminé la construction de deux réacteurs destinés à un brise-glace et la première centrale SMR terrestre russe devrait fonctionner vers 2028, équipée de deux réacteurs.
             La Chine est également très bien positionnée à l’échelle mondiale en connectant au réseau la toute première centrale nucléaire SMR de 4ème génération de démonstration, en décembre 2021, de type haute température et de puissance 210 MWe. La Chine est également en très bonne voie pour finaliser son projet de démonstration du premier SMR commercial à entrer en construction.
              Bien que participant à beaucoup de projets SMR, les Etats-Unis n’avaient, jusqu’à présent, que des SMR en cours de développement. Leur premier SMR, NuScale a été homologué le 29 juillet 2022, mais le projet semble abandonné, faute de financement.

              En France un projet a vu le jour en 2019, « Nuward », petit SMR développé par le consortium français réunissant EDF, le CEA, TechnicAtome et Naval Group., une préétude ayant été menée avant cette décision. Sur les 50 dernières années, TehnicAtome a conçu et fabriqué 20 réacteurs type petits SMR pour les besoins de la marine nationale à propulsion nucléaire, en partenariat avec Naval Group (ex Direction des Constructions Navales).
                L‘installation comporterait deux réacteurs de 170 MWe.
                Le réacteur prend place dans un cube d’eau de 25 mètres sur 25 et sera semi-enterré pour le protéger des agressions extérieures. La cuve de NUWARD ne ferait ainsi que 4 m de diamètre et 13,50 m de hauteur, à l’intérieur d’une enceinte métallique de 15 m de diamètre et 16 m de hauteur19, elle-même logée dans une piscine. Il utilisera le combustible standard des grands réacteurs, (cf photo ci-dessous).

    Les projets de SMR dans le monde; Huward, en France.

     
                il faudra compter sur un investissement de l'ordre d'un milliard d'euros pour la construction d'un réacteur1.
                Le calendrier prévoit  une phase de concept avancé, certification ,construction de la chaine industrielle entre 2025 et 2030 et la construction de la tête de série à partir de 2030.

     

     

     

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