• Suite des animaux des fonds marins : quelques méduses

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    Des animaux aux formes bizarres :

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  •           En intermède, quelques photos trouvées sur internet, d'animaux des fonds marins, aux allures bizarres.
              D'abord quelques poissons :

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    Puis quelques poulpes :

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  • Pour finir sur la tour Eiffel, quelques vues de Paris à partir des deuxième et troisième étages.
    Là il faisait beau, ce jour là; aujourd'hui, il pleut sur Paris.

    La Seine vue de part et d'autre de la tour :

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    Le Trocadéro devant la cour, coté Seine, et l'école Militaire à l'opposé avec au loin la tour Montparnasse.

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    Le Sacré Coeur sur sa colline :

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    le dôme des Invalides

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    et l'Arc de Triomphe de l'Etoile :

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    et enfin des quartiers de Paris :

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  •     Je ne vais pas vous raconter les aménagements des trois étages de la tour, vous trouvez partout de la pub sur internet.
        Je vais surtout vous parler des ascenseurs au mécanisme original et révolutionnaire en 1900.

        Deux types d’ascenseurs existent dans la tour : 
        Les deux ascenseurs qui montent du 2ème au 3ème étage sont des ascenseurs de type classique, qui s’élèvent quasi verticalement et ne peuvent emmener qu’une vingtaine de passagers; la conductrice est dans la cabine et appuie sur des boutons de commande.
        Dans cette partie, en effet la tour est de plus en plus étroite et la place est restreinte. Par contre ces ascenseurs sont davantage vitrés et on est près des poutres de la tour, que l’on voit de près et on profite de la vue du paysage qui s’élève peu à peu.

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        Si vous voulez vous représenter la scène, voici une vidéos de cette montée :
    http://www.dailymotion.com/video/x9kuku_dans-l-ascenseur-de-la-tour_eiffel_people#.UYyt4ZXxZHY    

        La montée jusqu’au deuxième étage est moins spectaculaire, vous pourrez l voir sur la vidéo suivante,
    http://www.youtube.com/watch?v=3SLIeI7TOcw
    mais le mécanisme des ascenseur, qui date de 1899 et a été rénové en 1986, est exceptionnel, simple et génial.

        En fait les trois ascenseurs qui mènent aux 1er et 2ème étages sont des «funiculaires hydrauliques». Ils montent le long de rails inclinés sur les montants de la tour, tirés par des câbles qui sont actionnés par un moteur hydraulique en sous-sol.
        Il y a deux cabines superposées, pouvant contenir chacune 46 personnes, posées sur un chariot se déplaçant sur des rails (voir photos ci dessous). On ne voit pas le conducteur, il est sur le bas du chariot, sous la première cabine.
        Au fur et à mesure de la montée, un système automatique de redressement maintient les cabines horizontales, alors que l’inclinaison des rails change peu à peu.
        Le tout pèse en charge 22 tonnes et chaque ascenseur fait une centaine de voyages par jour, chaque voyage aller-retour durant environ 9 minutes, la vitesse étant d’environ 2 mètres par seconde.
        Les 6 câbles d’acier, de 3 cm de diamètre, qui tirent chaque ascenseur, passent par deux énormes poulies au dessus du deuxième étage. Chacun d’eux peut supporter par sécurité deux fois le poids de la plate forme.
      
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        Le mécanisme hydraulique est monumental et ingénieux. Il est schématisé ci-dessous.

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        Les câbles venant des poulies du 2ème étage, sont tirés vers le bas par un système de mouflage constitué d’énormes poulies dont certaines sont montées sur un chariot, (en rouge sur le schéma), qui est actionné par deux pistons hydrauliques parallèles (en bleu et noir) et se déplace horizontalement sur des rails.
        Le mouflage est tel que pour un déplacement du chariot de 16 mètres, celui de l’ascenseur est huit fois supérieur soit 128 mètres
        Les pistons sont mis en mouvement par un circuit hydraulique à eau, d’une pression variant de 40 à 60 bars (en bleu sur le schéma) qui, jusqu’en 1986, générait leur mouvement grâce à trois gros accumulateurs d’environ 200 tonnes chacun (en jaune sur le schéma) qui assuraient à la fois la réserve d’eau sous pression (énergie du mouvement) et la fonction de contrepoids.
        Depuis la modernisation de 1986, des moteurs hydrauliques à huile haute pression (en vert sur le schéma) assurent le mouvement des chariots porte-pistons, tandis que deux des trois gros accumulateurs historiques remplissent la fonction de contrepoids.
        Ci dessous une photo du chariot et une autre des accumulateurs.

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        L’énergie hydraulique sert à faire monter les ascenseurs. Pour la descente, on se contente de laisser sortir le liquide sous pression du piston.

        En dehors des ascenseurs, il existe des installations importantes de distribution d’eau et d’électricité de la tour : 18 postes de transformation électrique, 3 groupes électrogènes de secours, des pompes pour monter l’eau potable jusqu’au 3ème étage, ainsi que l’eau de sécurité incendie, la climatisation. Un système d’évacuation des eaux usées.
        Le système d’éclairage et d’illumination est également relativement complexe. Il a été profondément rénové, utilisant des dizaines de millers de leds, pour permettre des jeux de lumière, notamment lors des feux d'artifices.
        Sans compter les problèmes de nettoyage et évidemment tous les problèmes de sécurité avec une antenne médicale permanente.
        La tour Eiffel consomme par an, 7,5 millions de Kwh d’électricité, 65 000 m3 d’eau et 2 tonnes de papier pour les billets..

        En sous sol existe aussi une salle de commande des émissions de radio-télévision pour lesquelles la tour sert de relais. (photo de gauche)

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        Quelques mots enfin sur la transformation du premier étage en 2013. Les pavillons et boutiques ont évidemment été rénovées, mais le clou de ce projet était de combler en partie le vide central et de faire une partie du plancher en matériaux transparents.
Les visiteurs peuvent ainsi, selon leurs goûts - et leurs peurs -, évoluer soit sur une partie opaque, soit sur la partie transparente avec le vide en dessous. (photo de droite)

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  •     L’exposition universelle avait été décidée en 1883, puis un concours lancé en 1886, gagné par Eiffel et, après une mise au point administrative et financière, les travaux de la tour purent commencer le 28 janvier 1887. Il restait deux ans pour la construire.
        Des calculs préliminaires avaient été faits, depuis 1884, (à la main, avec une table de log, si vous savez ce que c’est ! pas d’ordinateur à l’époque) : il fallait que la structure résiste à son poids énorme, (près de 8 000 tonnes), et à des ouragans, agissant dans diverses directions, qui exercent une pression importante, bien que la forme de  la tour et sa conception la minimisent. Le poids des visiteurs est négligeable, mais, par souci de sécurité, il a quand même été pris en compte, notamment pour calculer les planchers des étages,  avec le chiffre de 10 416 visiteurs pouvant se trouver en même temps dans la tour par grand vent, en comptant deux personnes au mètre carré !
        La tour est très souple et par très grand vent, son sommet se déplace de part et d’autre du centre d’environ 3 mètres. Mais on est si haut qu’on s’en aperçoit peu : on le ressent dans les jambes, comme en avion.

    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/800pxEiffeltowerForgesetUsinesdePompeyFouldDupontfournisseurDesFersdelaTour.jpg    Toutes les pièces de la tour (18 000 mais certaines sont identiques), ont été ainsi calculées et dessinées une par une, par le bureau d’étude et ateliers Eiffel, à Levallois (plus de 3000 dessins industriels faits par 50 ingénieurs), qui va les fabriquer (150 ouvriers), avec du «fer puddlé», provenant des forges Dupont et Fould, à Pompey, en Lorraine.
        Seul l’assemblage final est fait sur le chantier et quand les ouvriers du chantier s'aperçoivent d'un défaut, les pièces sont renvoyées à l'atelier où elles sont rectifiée.
        La fonte est constitué de fer et de carbone, elle est solide mais cassante au choc et peu souple. Les premiers ponts métalliques ont été faits en fonte , tel le pont du Carrousel à Paris.
        Par des traitement spéciaux dans des fours, et en «brassant» mécaniquement la fonte,  on peut «brûler» une partie du carbone et donc avoir un fer plus résistant et plus souple. Les ouvrages vers 1900 ont été réalisés en fer puddlé. Aujourd'hui l’acier est élaboré dans des «convertisseurs» spéciaux (fours Martin, Bessemer et Thomas) et on peut y ajouter de nombreux additifs ou éléments d’alliage spéciaux.

        La construction de la tour commence par celle d’énormes fondations en béton armé, qui seront réalisées en 4 mois.
        Chacun des quatre piliers en bas de la tour a quatre arêtes, entre lesquelles vont s’entrecroiser des pièces métalliques. Il y a ainsi 16 massifs, qui ont trois de leurs faces verticales et la quatrième inclinée à 52°, suivant la direction de l'arête correspondante. Leur base, rectangulaire, a 10 mètres sur 6 mètres pour les piles Est et Sud, 15 mètres sur 6 mètres pour les piles Nord et Ouest.
        Les deux piles du côté le plus éloigné de la Seine ( piles sud et est ) sont fondées sur une couche de béton coulé de deux mètres d’épaisseur appuyé sur une couche de sable et de gravier bien ferme à sept mètres de profondeur. Les déblais ont été faits à la pioche et transportés par des wagonnets tirés par monte charge, chevaux ou locomotive.   
        Les deux piles du côté de la Seine ( nord et ouest ) ont posé plus de problèmes. En effet, le sous sol est mou, vaseux, gorgé d’eau. Il faut donc creuser jusqu’à 15 mètres de profondeur pour disposer du meilleur appui possible. Les ouvriers travaillent alors dans d’énormes caissons de tôle à deux étages dans le sol. Pendant que les terrassiers, à l’étage inférieur maintenu sous pression pour éviter les entrées d’eau extérieure, creusent, le caisson s’enfonce sous son propre poids. La boue récoltée par ceux ci est remontée à l’aide de seaux par des échelles et évacuée dans la partie supérieure du caisson. Quand le caisson repose sur une base solide, il est rempli de béton pour servir de support aux fondations. L’eau ne peut donc plus rentrer.

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        Sur ces 16 socles de béton repose un sabot de fonte, sur lequel sera fixée l’arête de la pile. Ce sabot est fixé au moyen de deux boulons scellés, de 7,80 mètres de longueur sur 10 centimètres de diamètre. Enfin, dans chaque sabot a été mise en place, un vérin hydraulique de 800 tonnes, de 9 cm de course, que deux hommes pouvaient facilement faire fonctionner à la main, et qui a permis de parfaitement positionner les arches au moment de leur jonction au premier étage, la verticalité devant être parfaite et les trous des boulons se mettre les uns en face des autres à mois d’un millimètre près. Une fois l’arche rivée, des cales sont mises en place, les vérins retirés et leur emplacement bétonné.
        Compte tenu de la très grande surface de ces fondation leur pression sur le sol est très faible, moins de 4 kg/cm2, c’est à dire la pression qu’exerce un homme assis sur une chaise. C’est une garantie pour la stabilité de la tour.

        La partie délicate de la construction va être celle des quatre arches jusqu’à leur raccordement et la pose du premier étage.
        De la base au premier étage, les quatre montants sont des poutres à section horizontale carrée de 15 m de côté, inclinées à 52°. Leurs arêtes sont des poutres de fer creuses de 0,80 m de côté, reliées par des pièces en treillis de fer cornières disposées en croix et par des traverses horizontales de même contexture formant avec les premières des panneaux de 12,50 m de hauteur.
        Jusqu'à 26 mètres de hauteur, le montage « en porte à faux » put s'effectuer au moyen de simples grues munies de treuils. Au delà, douze gigantesques pyramides en bois étayèrent ensuite les douze arètes intérieures, et quatre puissantes grues pivotantes de 12 mètres de portée, que l'on déplaçait progressivement le long des futures poutres de roulement des ascenseurs, hissèrent les lourdes pièces, métalliques des arches.
        Les poutres transversales de 7,50 m de côté et 45 mètres de longueur, qui réunissent les quatre montants et leur servent en même temps de points d'appui, furent mises en place, partie à l'aide de quatre nouveaux échafaudages de 48 mètres de hauteur.
        Commencée le premier juillet 1887, cette première phase va se terminer par la jonction des arches, le 7 décembre 1887.


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        Dès lors, la tour est stabilisée et le premier étage terminé va servir de relais, pour acheminer les pièces, par des grues, plates formes tirées par des câbles,  qui suivent le chemin des futurs ascenseurs.
        Le montage se poursuit plus facilement : les poutres de sections horizontales toujours carrées, vont en rétrécissant depuis 15 mètres jusqu'à 5 mètres de côté. Leurs arêtes sont dirigées suivant la courbe de plus grande résistance au vent; au nombre de 16 jusqu'à la deuxième plate-forme, elles se réduisent ensuite à 12, puis à 8.
        La construction ne posera pas de problème particulier, si ce n’est le travail difficile des ouvriers, debout sur de minuscules plates formes, qui chauffaient, mettaient en place et frappaient avec d’énormes masses sur des rivets, dans le vent froid et une ambiance sonore infernale. Des repas étaient amenés en bas de la tour, puis une cantine fut installée au premier étage. la journée de travail est de 9 heures en hiver 12 heures en été.
    Les salaires sont faibles, mais au dessus de la moyenne de ceux en usine. S'estimant insuffisamment payés au vu des risques pris, ils feront grève mois en septembre 1988 et obtiendront des augmentations de salaires.
        Le campanile, dont la hauteur est celle d'une maison à six étages, est formé par 4 arceaux convergents en treillis, orientés suivant les diagonales de la section carrée de la tour et portant à l'origine en leur point de jonction le phare terminal

        Demain  je vous parlerai des aménagements de la tour Eiffel, essentiellement de ses ascenseurs, puis le lendemain je publierai quelques photos de Paris vu du haut de la tour.
        

    Ci dessous une photo lors de l'inauguration, des ingénieurs du groupe Eiffel qui ont réalisé les études.:

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