•   Comme toute personne un peu curieuse je m'intéresse aux robots et à la robotique.            Mais les robots qui coupent l’herbe ou qui aspirent automatiquement votre appartement ne sont pas tellement extraordinaires, et s’ils sont utiles, ne sont pas spécialement sympathiques.         

             J'ai montré hier quelques figures de robots, alors parlons un peu de ces personnages et d'abord des roots de compagnies, très utiles aux personnes âgées et aux enfants surtout lorsqu'ils sont malades à l'hôpital..
             Dans cet article je vous en décrirai deux et demain je m’intéresserais aux aspects psychologiques du contact homme-robot.

     PARO :
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            Voici d’abord PARO, le petit phoque aux vertus thérapeutiques, destinés aux vieillards qui finissent leur vie en maison, Ehpad ou à l’hôpital et souffrent de la solitude.
             Les premiers prototypes de Paro, développés par Takanori Shibata, de la société AIST, datent de 2001, après une longue étude commencée en 1993. Ce bébé phoque aux grands yeux noirs est recouvert d'une fourrure blanche synthétique, hypoallergénique, antibactérienne et très peu salissante. Son squelette métallique contient des centaines de capteurs tactiles reliés à une petit ordinateur, ainsi que d'autres capteurs - lumière, son, position et température - qui lui permettent d'interagir de plus en plus finement avec son utilisateur, le tout protégé par un bouclier électromagnétique afin de ne pas dérégler un pacemaker ou des appareils électroniques de mesures physiologiques.
             Ce robot est doté d’un programme qui lui permet un certain apprentissage et d’apprendre peu à peu au contact des hommes, à interagir selon les comportements de ses utilisateurs. Ainsi lorsqu'une personne touche Paro, il s'anime, bouge la tête, la queue, cligne des yeux, les ferme quand on le caresse et émet des petits cris semblables à ceux d'un véritable bébé phoque. Paro se blottit contre l'utilisateur, lui réclame de la "nourriture" (une recharge de sa batterie via une prise-tétine) ; il est également capable de mémoriser le nom qu'on lui donne, il apprécie les remerciements et les félicitations. Il peut aussi exprimer différentes émotions : la surprise, le bonheur ou même la colère. Il reconnaît le jour et la nuit pendant laquelle il dort. Il a été homologué par l’autorité américaine du médicament.
              Auparavant, les Japonais avaient expérimenté d'autres robots animaux, chiens (Aibo) ou chats. Mais même s'ils s'avéraient attachants, les utilisateurs finissaient toujours par les comparer à de vrais animaux domestiques, ce qui est forcément décevant. Avec Paro, cet écueil est levé (personne ou presque ne sait comment se comporte au quotidien un bébé phoque...).
             Plus de 3000 exemplaires sont en service, mais son prix est élevé, environ 6000 € .

    PLEO
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              Le robot PLEO est encore plus extraordinaire : c’est un petit « dinosaure de compagnie » de 48 cm de long, vert aux yeux bleus, qui arrive chez vous comme un bébé et devient enfant, puis adolescent (d’esprit, mais il ne grandit pas en taille !). Il a été v-créé au Japon, mais est commercialisé par la firme Innvo Labs Corporation, basée à Hong Kong et aux USA.
               Pléo est complexe : sous une peau en caoutchouc, il comprend 6 ordinateurs, (deux « intelligents », et 4 de servitudes et automatismes), 14 moteurs, une centaine d’engrenages, iun système de vision à caméra infrarouge, des micros et haut-parleurs, des capteurs de posture et d’inclinaison, des capteurs dans la peau et un capteur infrarouge dans la bouche pour détecter les aliments..
                Pléo est capable d’apprentissage et d’adaptation. Pléo est d'abord un nouveau-né, il ouvre ses yeux pour la première fois, s'ajuste sur la luminosité et sur le son. Il commence à essayer d'avancer maladroitement puis apprendra à "marcher" correctement, en fonction des entraînements proposés par son maître. Petit à petit il développe sa propre personnalité aux côtés de son propriétaire.
               Pleo, dort, mange, pousse de petits rugissements, se promène tout seul et réagit aussi aux sollicitations extérieures et à la moindre caresse. Il explore son environnement, étudie votre doigt et va jusqu’à vous lécher la figure.
               PLEO est sensible au temps qui passe, ainsi il est capable de reconnaitre le jour de la nuit, l'heure du déjeuner ou de la sieste, et il vous le fera savoir si vous l'avez oublié !
               Puis il devient adolescent et développe des émotions : curiosité, étonnement, peur ; il peut être joyeux et joueur, vexé ou honteux, (si vous lui faites des remontrances). Mais comme avec un animal, vous avez l’impression qu’il vous aime. Vous lui apprenez son nom, mais vous pouvez lui apprendre à danser et à chanter, mais pas encore à lire et écrire lol. 
               Pléo ne coûte pas cher compte tenu de sa complexité, environ 450 €. Il s'en est vendu des milliers d'exemplaires, mais il semble qu'il soit indisponible à la vente actuellement (https://www.bestofrobots.fr/pleo-reborn-innvo-labs-robot-compagnon.html)

               Comment est ce possible qu’un robot puisse apprendre ainsi ? On a copié sur l’homme .
    Je vous ai souvent parlé des centres d’apprentissage, où quand vous essayez er vous faites mieux que la fois précédente, certains neurones sécrètent un neurotransmetteur : la dopamine. Cela incite à continuer dans la même voie ; au contraire si l’essai est moins bon, l’absence de dopamine vous incite à recommencer autrement.
               Chez l’animal, quand vous le dressez, vous lui donner une récompense quand il réussit, un poisson à un phoque, une otarie ou un dauphin, de la viande au tigre, un petit bout de chocolat au chien … (mais une souris d'ordinateur au chat, cela ne marche pas !).
               Le robot, c’est pareil, chaque fois qu’il réussit, qu’il progresse, un signal électrique le lui dit : c’est l’équivalent de la dopamine ou de la récompense. Evidemment pour l’instant c’est limité à des tâches simples : il n’y a que des ordinateurs et pas un vrai cerveau derrière. C’est pour cela qu’il vaut mieux un robot phoque ou dinosaure. Avec un robot chien, on se rendrait trop vite compte de la différence avec une bête réelle, dotée d’un vrai cerveau. Par contre on pourra un jour apprendre à un robot à parler correctement, à lire et à écrire ; pas à un animal (sauf les singes supérieurs auxquels on apprend le langage des sourds-muets).

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  •             On aime donner aux objets des caractéristiques humaines, et qu'ils nous ressemblent, notamment évidemment les robots. On leur prête souvent nos émotions.
               On trouve beaucoup de photos sur internet, qui montrent bien cet aspect; je vais vous en soumettre quelques unes.
     
    Pare choc de voiture étonné:

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/0MFZmVr.jpg

                                                                        Réveil en colère,

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/1angryclock.jpg




     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La fermeture éclair Pirhana

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran2013051ez7a1537.jpg
     
                                                                                         L'église oiseau
     
    Ces objets qui nous ressemblent
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    L'église horrifiée

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran20130517a1539.jpg

                                                          Les boîtes fatiguées

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran20130517a1540.jpg
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La maison étonnée,

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/ezs.jpg

                                         L'avion joyeux (cela m'étonnerait qu'on le laisse voler ainsi).

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/PXcM5dl.jpg








     
     
     
     
     
     
    et enfin des robots
     
    Ces objets qui nous ressemblent

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces objets qui nous ressemblent

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces objets qui nous ressemblent

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  •         Après des mois de confinement ou de difficultés pour visiter de nombreux sites culturels, grâce à la sécurité qu'apporte le pass sanitaire, nous pouvons enfin retourner dans les musées.

    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/Ruepriveeenfleurs4da96.jpg

            Je vous parlerai aujourd'hui du musée des arts forains à Bercy.
            Abrité dans la halle au vin, construite par un élève d'Eiffel, des anciens entrepôts de Bercy, ce musée contient plusieurs milliers d'objets rassemblés par Jean-Paul Favard, son créateur, qui retracent l'historique des arts du spectacle forain de 1850 à 1930.
             Ce ne sont pas de traditionnelles vitrines et vidéos, mais un "musée-spectacle" au concept novateur qui s’anime depuis plus de 20 ans grâce au public. L’une des singularités de ce lieu où se conjuguent culture, convivialité et curiosités, réside dans la possibilité de monter sur des manèges centenaires ou de jouer avec des attractions anciennes.
              Composé de deux parties, l’exposition temporaire et l’exposition permanente, le musée abrite :
                        - 14 manèges et autres attractions foraines,
                        - 16 boutiques foraines et attractions restaurées,
                        - 18 ensembles d'œuvres historiques,
                        - 1522 œuvres indépendantes qui constituent le musée des écoles européennes
               La collection permanente du Musée des Arts forains est répartie sur trois salles d’une superficie totale de 5000 m², ayant pour thèmes :
                         - le Salon vénitien, qui montre un spectacle d'automates et un manège de gondoles de Venise.
                         - le Théâtre du Merveilleux, avec ses jeux de lumière, un orchestre contrôlé par ordinateur, et une visite virtuelle du sous-marin Nautilus de Jules Verne;
                         - le Musée des Arts forains, où l'on peut jouer à la course des garçons de café et surtout (ce que j'ai préféré, où l'on peut admirer une douzaine de manèges, tous plus beaux les uns que les autres.
             De plus on peut s'asseoir autour du "Magic Mirror". C'est une ancienne salle de bal itinérante belge des années 1920. et  une piste de danse centrale sert à des animations : danses et numéros de claquettes notamment.
             Enfin on peut circuler dans le théâtre de verdure (photo en début d'article) de 2500 m2 à ciel ouvert. On y trouve des surprises : un lustre de cristal et plusieurs autres luminaires anciens, une sculpture de licorne, sont suspendus parmi les arbres, l'un des arbres est décoré d'accessoires rappelant l'univers du roman Alice u pays des merveilles....

              Des animations sont régulièrement organisées sur cette allée, notamment une marionnette géante d'homme bossu à la tête et aux bras humains mais aux pattes et au croupion d'oiseau, ainsi que plusieurs musiciens et des personnages costumés.
              L'allée accueille également des baraques ambulantes de restauration rapide.

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    Le musée des arts forains

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le musée des arts forains

    Le musée des arts forains

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    Peut on guérir le racisme ou le sexisme?Peut on guérir le racisme ou le sexisme?

     

     

     

     

     

     

     


                Le racisme empoisonne notre vie actuelle. C’est donc un sujet qui intéresse les psychologues, qui essaient aussi de développer des thérapies pour diminuer ce fléau.

                Le premier problème est d ‘évaluer le racisme des personnes testées, qui ont souvent tendance à diminuer leur tendance au racisme, de peur de se faire mal juger.
                Les psychologues essaient de déterminer le « racisme implicite » c’est à dire inconscient, ne reposant pas sur des paroles, par exemple, une majorité de BIancs se disant non raciste, s'asseyent, dans une salle d'attente, statistiquement plus loin d'un Noir que d'un Blanc.
                Ils ont mis au point des tests sur ordinateur qui permettent d’avaoir une idée de l’importance du racisme de la personne. Ces tests mesurent des temps de réponses à l’apparition de photos sur un écran, les personnes devant appuyer sur des boutons destinés au préalable à identifier des impressions positives ou négatives.
                Ils ont alors sélectionné des groupes de personnes, qui ont été soumises à diverses thérapies, en particulier :
                     - prendre conscience que l'on agit parfois en fonction de stéréotypes racistes, montrer que ces stéréotypes ne sont pas fondés, en pensant à des exemples d'individus qui le contredisent, (tel un président noir, un délinquant blanc, etc.. );
                     - s'intéresser à des membres  d'une minorité, en tant que personnes et non au groupe dans son ensemble, et augmenter les contacts avec ces personnes
                      - développer la prise de perspective, c’est à dire essayer de se mettre à Ia place d'un membre d'une minorité.
                Après une demi-journée d'un tel programme, les participants étaient encouragés à mettre en pratique ces actions et subissaient un second test de racisme implicite deux mois plus tard : les scores de racisme implicite avaient baissé de 50 %.

                Ainsi, même les réactions involontaires et à priori enfouies dans le subconscient peuvent être modifiées par des pratiques sociales positives.
                Je me demande si certaines de ces méthodes ne devraient pas être enseignées à l’école, pour éviter certaines dérives que nous connaissons aujourd’hui, ,notre école étant un lieu où tous se rencontrent, quelle que soit leur appartenance à une minorité ou non.

                Le sexisme est une réaction voisine du racisme. Des chercheurs de l’université Northwestern (Illinois, Etats-Unis) pensaient qu'on pouvait « guérir » le sexisme ou le racisme comme on guérit d’une phobie et ils ont tenté de désapprendre ces stéréotypes sociaux à 40 personnes.
                Ils ont mis au point une méthode original de mémorisation : on soumet chaque patient à des sons biens déterminés;  Il fait ensuite une sieste. Lorsqu’il entre dans le sommeil profond, la même bande sonore passe. Les sons entendus pendant le sommeil peuvent améliorer la mémoire des informations reçues pendant le sommeil.
                Cette technique a été utilisée pour lutter contre le stéréotypes racistes et sexistes.
                Les 40 participants ont été placés devant un écran. Des visages ont été associés à des mots qui contredisaient les stéréotypes :.  les visages féminins s’affichaient avec des mots associés aux mathématiques ou à la science, ceux de personnes noires apparaissaient avec des mots agréables. Pour chaque paire d'images, un son distinct était diffusé.
                Les participants ont ensuite fait une sieste et, sans qu’ils ne le sachent, pendant leur sommeil, les sons diffusés pendant la session l’ont été à nouveau. Au réveil, les stéréotypes raciaux ou sexistes étaient moins forts.

                J'avoue que je suis très sceptique sur les résultats de cette étude qui date de 2015.
    Ce serait trop beau ce moyen de cultiver sa mémoire et d'apprendre ou de modifier l'inconscient
                L’équipe avait prévu d’approfondir les recherches dans ce domaine., mais je n'ai pas trouvé de nouvelle publication. J'ai probablement mal cherché.

     

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  • Son père n'avait plus sa tête quand il l'a conçu !

       J’avais entendu parler d’une expérience américaine du chirurgien américain Robert White, qui, en 1970, a transplanté la tête d’un singe sur le corps décapité d’un autre singe. L’extraordinaire, c’est que le singe qui en résultait, vivait, mais les neurones de la moelle épinière ne s’étant pas raccordés correctement, il était complètement paralysé.
                 Bien que Robert White ait prédit que la greffe d’un corps humain sur une tête humaine vivante serait possible au XXIème siècle, je pensais que ces recherches étaient abandonnées.
    Son père n'avait plus sa tête quand il a conçu son fils !J’avais tort : j’ai lu plusieurs articles qui , je l’avoue, m’ont un peu fait dresser les cheveux sur la tête (du moins ceux que j’ai encore), bien qu’il s’agisse de médecine thérapeutique. 
     Un chirurgien italien, Sergio Canavero, a publié dans la revue "Surgical Neurology international" en 2013, une étude, selon laquelle il serait possible de greffer un corps sur une tête, le cerveau étant le représentant de la personnalité et de l’identité.

    Le receveur serait un malade dont le corps est atteint d’une maladie incurable. Il ne garderait que sa tête, qui évidemment doit être saine. Le donneur serait évidemment quelqu’un de décédé comme dans le cas des donneurs d’organes actuels : on lui emprunterait son corps en entier, qui doit être sain également.
    Une première équipe chirurgicale dégage les muscles, la trachée, l’œsophage, les vaisseaux sanguins du receveur (en conservant la thyroïde), et refroidit le cerveau pour que son métabolisme soit presque arrêté et qu’il ne subisse pas de dégâts pendant le temps où il ne sera plus irrigué. Les chirurgiens appellent cela un « état de mort contrôlée » !!
                Une seconde équipe prépare le corps du donneur, puis les deux groupes de chirurgiens sectionnent simultanément les moelles épinières.Dans son étude, Sergio Canavero assure qu'une moelle épinière tranchée proprement par un instrument chirurgical peut se réparer assez aisément pourvu qu'on remette les deux sections en contact dans un mélange de deux polymères, (le polyéthylène glycol et le chitosane). Ces produits activeraient une sorte de fusion-réparation des cellules nerveuses endommagées, comme l'auraient montré des expériences réalisées sur des chiens et des cochons d'inde.
                On transfère alors la tête sur le corps en reconnectant les moelles épinières en utilisant les deux polymères, puis on rebranche les vaisseaux sanguins, et enfin, on recoud le reste du corps.
                Bien entendu il faudra un traitement antibiotique (infections) et un traitement anti-rejet – j(e ne sais pas trop qui rejetterait l’autre le corps ou la tête ?)! Il paraît qu’un traitement psychologique sera souhaitable (vive les psys; je suppose qu'il s'adresseront à la tête).
                A priori, le nouvel individu pourrait avoir des enfants, mais ceux ci seront de la descendance du « corps ».(son ADN).
               Il estimait le coût d’une opération à 10 millions d’euros et cherchait 100 millions d'euros pour continuer ses recherches.
     
                Le chirurgien italien dit tout de même qu’avant de pratiquer sur l’homme, il faudra s’entraîner sur des singes !!
               Il a annoncé en 2016 qu'il avait réussi à greffer une tête de singe, mais l'animal n'a jamais repris conscience et a finalement été déclaré mort.
               En 2017 il a annoncé avoir gréddéune tête de rat, mais il avait rajouté une deuxième tête sur un rat déjà doté de la sienne et cette tête supplémentaire n'avait survécu que quelques heures.
                En 2020 il avait annoncé avoir greffé un corps sur une tête humaine, mais il s'agissait d'un cadavre et de la tête d'une autre personne décédée. Rien ne validait les raccordement des vaisseaux sanguins et des nerfs, notamment de la moelle épinière.
                  Il pense aussi que des règles éthiques devraient être étudiées (heureusement !).
               
    A ce sujet le comité d’éthique de l’Association Européenne des sociétés de neurochirurgie (EANS) :

                "Dans l’état actuel des choses, cette procédure n’améliorera pas la santé du patient, car il est peu probable qu’il retrouve une fonction neurologique, ni même qu’il survive…  Par ailleurs, pensez aux organes du potentiel donneur de la transplantation corporelle, qui pourraient être plus utiles à beaucoup de patients (au lieu d’un) en attente de greffes."
     
                J’avoue que je ne suis pas, malgré mon grand âge, volontaire pour une telle opération. Je préfère encore mourir de mort naturelle.
                Je suis d’ailleurs étonné que dame nature se laisse faire aussi facilement et qu’il n’y ait pas conflit entre l’ADN du corps et celui de la tête. Sans doute l'éventuel opéré devrait recevoir toute sa vie des médicaments anti-rejet. Les premiers greffés du cœur sont rapidement morts du fait des rejets.
                Il y aura peut être aussi des conflits entre les habitudes de la tête et celle de l’autre corps.
                Je comprends qu’on fasse de telles recherches thérapeutiques, mais cela me fait penser au docteur Faust. Que ne ferait on pas pour conserver sa jeunesse, ou pour qu’un génie ne meure pas ? Mais il y a aussi le clonage !
                Heureusement que la peine de mort a été abrogée sinon cela ferait un bon débouché pour les guillotinés, que l’on pourrait d’ailleurs faire revivre si l’on s’apercevait qu’ils étaient innocents !
                Et pourquoi ne pas greffer une tête de femme sur un corps d’homme ou vice-versa : le vrai changement de sexe.
                Dommage que l’émission de télé « la tête et les jambes » n’existe plus : cela aurait fait un excellent sujet de réflexion.
                Mais je ne crois pas que l’opération soit pour demain et on pourrait en attendant écrire bien des romans de sciences fiction et d’horreur : voilà un sujet que je propose à certains de mes lectrices et lecteurss, qui s’essayent dans ce domaine.
     
    Par contre je trouve très intéressant le procédé de connexion de la moelle (si cela fonctionne), car ce serait peut être une perspective extraordinaire pour les tétraplégiques, mais là encore, je crois que ce n'est pas encore au point. .
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