• Régulons nos émotions.

      J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations, 
          Aujourd’hui je traiterai de la deuxième action :.
                            - Réguler ses émotions,
          C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

          Nos émotions sont indispensables à notre vie et notre état mental.
          Des patients dont le cerveau a été lésé et ne peut plus ressentir des émotions, n’ont pas un comportement  froid et déshumanisé, mais souffrent d’un désordre mental et comportemental rendant irrationnels leurs comportements. La raison a besoin des émotions.
          Les psychologues considèrent qu’à coté de l’intelligence logique de Binet, il y a une intelligence émotionnelle, qui est la capacité à identifier nos émotions et celles des autres, à contrôler et réguler nos émotions pour orienter nos pensés et nos actes.
          Malheureusement cette intelligence émotionnelle est encore plus difficile à définir que l’intelligence logique et les tests de mesure sont insuffisamment fiables.
          L‘importance des émotions négatives et positives sur notre équilibre psychologique est indéniable.
          Mais comme on ne peut décider de ce que seront nos émotions, il faut s’entraîner à les maîtriser lorsqu’elles adviennent.

               Accepter et accueillir ses émotions.
          Nous avons malheureusement tendance à plutôt refouler nos émotions négatives, à penser à autre chose, voire à vouloir essayer de les minimiser, par exemple en se tuant au travail ou en absorbant une drogue.
          Il est difficile de modifier une émotion et il vaut mieux modifier son influence sur nous, en l’identifiant, en l’acceptant, en l’observant, au besoin en la partageant avec autrui,  et en essayant de modifier ses effets sur nous-même.
          L’article donne les conseils suivants :

                 - Ne pas bloquer l’émotion et prendre le temps de ressentir.
                - Identifier l’émotion, prendre le temps de la décrire avec des mots.
                - Bien séparer les perceptions du ressenti.
                - Analyser et comprendre le ressenti dans ses détails, rechercher ce qui l’a déclenché, et aussi ce vers quoi il nous pousse.

               Réguler ses émotions.
          Là encore quelques conseils :

              - rester calme face aux émotions négatives et leur laisser le temps de diminuer en intensité. Ne pas refuser des faits, sous prétexte qu’ils sont dérangeants.
              - essayer de susciter des émotions poitives et en profiter pleinement, notamment les petites joies de tous les jours.
             - éventuellement exprimer ses émotions à un ami. Les émotions ont en effet une dimension collective et sociale.
            - des pratiques telles que méditation, sophrologie yoga, peuvent être utiles à certains.

               Protéger son cerveau émotionnel : 

          L’article compare le cerveau à la nature et à la biodiversité: il faut admettre qu’une diversité des émotions est naturelle et nécessaire, mais qu’il faut protéger notre cerveau en prévention plutôt qu’en réparation, et pour cela :

            - Limiter le plus possible, les dérèglements de l’équilibre émotionnel, les situations inquiétantes, le stress.
            - Se méfier des réseaux sociaux qui montent en épingle des situations sensationnelles, qui sont souvent porteuses d’inquiétude, d’hostilité, d’insatisfactions et et qui ctivent des comparaisons sociales  dévalorisantes.
            - Prendre soin de ses besoins fondamentaux, notamment activité physique et calme au sein de la nature;

     

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  • soyons concentrés comme la sauce tomate !

          J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations, 
          Aujourd’hui je traiterai de la première action :.

                           - Augmenter sa concentration,
          C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

          Cet article prend d’abord un exemple très convaincant : il vous demande de compter le nombre de mots des quelques lignes d’un article que vous n’avez pas encore lu..
          Lorsque vous aurez fini, sans doute vous vous rappelez ce nombre. Mais avez vous retenu la signification de ces lignes ? Probablement pas.
         En effet on ne peut se concentrer que sur une seule action à la fois.

          Vous avez d’abord porté votre attention successivement sur chacun des mots de l’article. Puis vous les avez comptés c’est à dire que vous vous êtes servi d’une mémoire tampon, « le calepin lexical » où vous stockez chaque nombre n, puis n+1, jusqu’au dernier.
    Si vous voulez comprendre la phrase, certes votre attention se portera aussi sur chaque mot, mais le calepin isolera chaque lettre ou ensemble de lettres,  transfèrera au centre à l’arrière gauche du cerveau, qui reconnait les lettres, puis au centre de Wernicke les assemblera en mots qu’il reconnaîtra et la signification sera transmise au cortex préfrontal par le centre de Broca qui va prononcer les phrases , sans pour autant déclencher la parole. C’est notre « petite voix interne ».

          La concentration sur une tâche donnée déclenche un processus spécifique qui mobilise des centres bien définis, qui collaborent pour pour exécuter cette tâche.
           C’est la raison pour laquelle on ne se concentre que sur une tâche à la fois, car deux tâches appellent des processus différents.     

             Il découle de cela que :
                    - l’attention et la concentration sont deux proccessus différents.
                    - l’attention agir sur des perceptions; la concentration lie ces perceptions à des act
    ons en vue d’accomplir une tâche donnée.
                   - il n’y a pas de concentration sans intention : c’est celle de la tâche à accomplir.

           On peut en tirer deux conclusions :
                    - Il faut se mettre dans les meilleures conditions pour réussir l’action envisagée et avoir la volonté de réussir l’action envisagée.
                    - Réciproquement on ne réussira pas une action sans concentration.

     ainsi que trois recommandations pour mieux se concentrer :
                    - quelle est l’intention, le but et la tâche à exécuter ?   
                   - à quoi doit on faire attention.?
     
                   - que dois-je veiller à bien faire dans l’action ?

           La concentration exige donc un contrôle permanent. sur l’intention, l’attention et l’action. Il faut donc se garder de toute distraction qui détourne la concentration de ces tâches. Les moyens actuels de communication ne facilitent pas cela.

          Il est important que les buts et intentions soient définis avec le plus de clarté et de simplicité. Lorsque la tâche à faire est complexe, on a intérêt à la découper en tâches élémentaires plus simples, dont il sera plus facile de définir les éléments.

     

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  • Connaissez vou le Paranthropus boisei ?

          Je vais résumer deux articles parus dans le numéro de mai de la revue "Pour la Science".
          Comme je l'ai écrit hier,  les "paranthropes" forment un genre éteint d'Hominines ayant vécu en Afrique il y a 2,6 à 0,6 millio ns d'années avant notre ère, parfois qualifiés d'« australopithèques robustes ».Ils ont des caractéristiques spécifiques qui les distinguent des singes et des divers genres d'homo qui aboutiront à l'homo sapiens.

         Voici la description du Paranthropus boisei dont la photo est en tête de cet article (reconstituée par des logiciels spéciaux qui scanne en 3D les crânes de fossiles et en reconstituent ensuite approximativement la face).
         Les fossiles ont été retrouvés entre la Tanzanie et le Kenya dans un ravin très abrupt creusé par des rivières : les gorges d'Olduvai, entre 1955 et 1960.
         Comme les hominines son front est incliné, seul homo sapiens ayant le front vertical (cf photo ci-dessous)

    Connaissez vou le Paranthropus boisei ?

         Deux caractéristiques spécifiques de pyrantrhopus boisei : sa mâchoire et la différence extrême entre mâles et femelles. (dimorphisme sexuel)<.
         P.boisei a une forme de crâne spécifique, avec une forte mâchoire dans une grande cavité articulaire, avec toutefois des canines et  incisives petites, comparables à celle des homos, mais avec d'énormes molaires et prémolaires recouvertes d'un émail très épais : ci dessous la photo d'une molaire de P. boisei, à droite et celle à gauche des autres hominines.

    Connaissez vou le Paranthropus boisei ?

           Compte tenu de cet appareil dentaire, il est probable que P boisei était végétarien. La nourriture ingérée en début de vie laisse une signature chimique dans l'émail de dents. une telle analyse a montré que les plantes ingérées étaient préférentiellement celles comprenant des sucres à 4 carbones (voir photo ci dessous), de façon analogue à ce que consommera par la suite Homo sapiens..Il broyait ces graminées avec ses puissantes molaires.

    Connaissez vous le Paranthropus boisei ?

          En ce qui concerne le dimorphisme, il existe une grande différence de taille entre le mâle, très puissant et la femelle plus petite ne possédant pas sur le sommet du crâne, de crête osseuse.
          Un tel dimorphisme se rencontre chez les gorilles, mais le mâle possède de grandes canines qu'il exhibe dans les rivalités sexuelles. Ce n'est pas le cas de P. boisei dont les canines sont petites, de la même taille que celles de la femelle.
        Par ailleurs la taille d'outil date d'environ3,3 millions d'années, mais elle était pratiquée en choquant des pierres sur une enclume.
        On a trouvé en même temps que des restes d P. boisai des outils réalisés suivant une autre technique où une pierre percutrice tenue d'une main vient frapper une autre pierre (un nucleus), pour en tirer des éclats ou faire un tranchant. Ces outils dataient de 2,3 millions d'années. P Boisei est probablement le premier à avoir utilisé cette technique. (voir des outils sur la photo ci-dessous : à gauche un percuteur, puis un nucleus, puis des éclats.

    Connaissez vous le Paranthropus boisei ?

     

    Nota : les images sont celles de l'article de la revue Pour la Science de mai 2023.

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  •         Dans le numéro de mai 2023 de la revue « Pour la Science », on peut lire un article sur un être intermédiaire entre singe et homme, qui aurait vécu il y a un peu plus d’un million d »’années « Paranthropus boisei » et qui a côtoyé des être ayant déjà les caractéristiques des hommes.
          Cet article très intéressant était difficile à lire car il utilisait des termes connus des paléontologues, mais pas des non-spécialistes et également des données sur les arbres généalogiques préhistoriques des singes et des hommes.
          J’ai donc dû me documenter sur internet avant de pouvoir comprendre l’article.
          J’ai pensé que, peut être, un petit résumé de nos origines préhistoriques intéresserait certaines lectrices ou lecteurs.

          D’abord une question de vocabulaire : des mots que je connaissais, mais dont je ne savais pas la signification exacte. Peut être est-ce aussi votre cas. (voir  le schéma ci-dessous).

    Du singe à l'homme


                 - Les singes et les hommes qui font partie de la même branche depuis environ 30 millions d’années sont appelés des « hominoïdes ».
               
    - Les grands singes te les hommes sont appelés des « hominidés ».
               
    - Gorilles, chimpanzés et hommes sont des « homininés ».
                - Chimpanzé et homme sont appelés « hominini ».
                - Enfin la lignée humaine depuis sa séparation il y environ 6 à 8 millions d’années est celle des « hominines ». ouf !

                                         Qu’y avait il avant le hominoîdes ?

           L’origine du groupe des singes remonte à la fin du Crétacé avec l’apparition d’un petit quadrupède proche des Insectivores (Purgatorius voir schéma ci dessous en bas, à gauche), il y a environ 70 millions d’années, qui a donné lieu à la lignée des "Prosimiens". .

    Du singe à l'homme

           Cette lignée des « Prosimiens » a peu à peu disparu et il n’en reste aujourd’hui que les Lémurs de Madagascar et les Tarsiers des Philippines, et il y a 50 millions d’années, l’« alsatico-pithécus » qui est à l’origine de la lignée des « Simiens » .

          Cette lignée va se diviser en deux :
                Les « Platyrhiniens », exclusivement sur le continent américain, à narines écartées et orientées vers l’extérieur, possèdent 36 dents, ont une queue préhensile et regroupent aujourd’hui, par exemple les Tamarins, les Sapajous, les Ouistitis, les singes laineux,...
               Les « Catarhiniens », en Afrique et en Eurasie,.à narines rapprochées, à denture constituée de 32 dents qui vont encore se diviser en :
                          - « les Cynomorphes » avec les Babouins, Mandrills, Macaques, Gibbons,      
                         Cercopithèques,
                          - « les Pongidés » avec les Gorilles , Chimpanzés, Orang-Outans et les
                          Hommes.  La lignée des hominines va se séparer de celle des chimpanzés il
                               y a environ 6 millions d ‘années.

          Ces diverses lignées ont été reconstituées par la découverte d'ossements et d'étude des génotypes des diverses espèces, en les reliant à des caractéristiques de leurs squelettes et notamment de la denture.

                                          La lignée humaine (des hominidés)

          On a longtemps représenté la lignée humaine de façon simple et hiérarchique, selon le schéma ci-dessous :

    Du singe à l'homme

          Depuis les années 1980, les découvertes de fossiles humains anciens se sont multipliées, et avec elles, le nombre d'espèces du genre Homo. L'histoire évolutive de l'homme est passée d'un arbre linéaire à un arbre buissonnant, et des espèces que nous pensions être nos ancêtres il y a encore peu sont devenues des cousins disparus (CF schéma ci dessous).
          Homo "
    Sahelanthropus tchadensis" est probablement le premier homme bipède.

    Du singe à l'homme

     On peut aussi représenter cette généalogie sous forme d'un tasbleau (cf. ci-dessous) :

    Du singe à l'homme

          Les divers noms évoquent souvent le lieu de découverte des fossiles ou le nom du découvreur.
        On peut se limiter à cinq grands types successifs dont on va résumer très succinctement les caractéristiques.

          Les Australopithèques : entre 4 et 1 millions d'années
          Taille entre 1m et 1,6 m. Crâne aplati et allongé de faible volume 6300 à 500 cm3. Mâchoire vers l'avant, front bas, crête osseuse sur le crâne.
          Se déplace debout et grimpe aux arbres. Végétarien et charognard.
         Utilise des outils en pierre et en bois.

          Homo Habilis :  entre 2,5 et 1,6 millions d’années
          Taille entre 1,3m et 1,5 m. Crâne aplati et allongé volume 600 cm3. Mâchoire vers l'avant, front bas,
          Se déplace debout et grimpe aux arbres. Végétarien mais surtout charognard.
         Utilise des outils en pierre, en os, et en bois.

         Homo erectus : 1,9 million d’années – 300 000 ans
         Taille entre 1,5 m et 1,8 m. Crâne aplati et allongé volume 900 à 1200 cm3. Front fuyant, bourrelet au dessus des orbites.
         Totalement bipède. Végétarien mais surtout chasse et pëche. Maîtrise du feu.
         Utilise des outils en pierre, en os, et en bois élaborés.

    Homme de Néandertal : 120 000 ans (en Europe) – 30 000 ans
    Taille entre 1,6 m et 1,7 m. Crâneen forme de bombe : volume 1300 à 1500 cm3. Mâchoire vers l'avant.,
         Totalement bipède. Végétarien mais nourriture riche en viande.. Maîtrise du feu.
         Outils sur éclat (racloir) et parfois sur lame; avant de disparaître, fabrique des pendentifs et davantage d’outils sur lame .
         Construit des huttes pour s’abriter, enterre ses morts.

     Homo sapiens :  200 000 ans (Afrique) à nos jours
          Taille entre 1,5 m et 1,8 m. Crânese développant en hauteur et qui n'est plus prognathe (face verticale). volume important 1450 cm3.,

         Totalement bipède. Cultivateur, pëcheur et chasseur efficace avec des armes de jet. .
         Utilise des outils en pierre, en os, et en bois élaborés et travaillés, voire composite.
         Enterre ses morts et pratique l’art peint (sur les parois des grottes), gravé, modelé ou sculpté sur différents types de supports.

          Pour terminer, deux mots de Paranthropus robustus et Parathropus boisai, lequel fait l'objet des articles de "Pour la Science" que je résumerai demaiN.
          Les " paranthropes" forment un genre éteint d'Hominines ayant vécu en Afrique il y a 2,6 à 0,6 millions d'années avant notre ère, parfois qualifiés d'« australopithèques robustes ».Ils ont des caractéristiques spécifiques qui les distinguent des singes et des divers genres d'homo qui aboutiront à l'homo sapiens.

     


     

             
                          
     

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  • Je voudrais améliorer mon cerveau !

     Je voudrais améliorer mon cerveau !   

           Le premier du mois on prends de bonnes résolutions ! mais lesquelles : il faut se creuser la tête !
          Je me suis alors rappelé le numéro spécial de mars de « Cerveau et Psycho », qui donne :
                          Dix clés pour améliorer son cerveau
          Alors j’ai lu les articles et je me suis dit que cela pourrait intéresser mes lectrices et lecteurs. Mais 10 articles sur des sujets voisins c’est trop long, alors je les espacerai.

        Voici ces dix actions :
                 - Augmenter sa concentration,
                 - Réguler ses émotions,
                 - Développer sa mémoire,
                 - Déployer son intelligence,
                 - Libérer sa créativité,
                  - Cultiver son empathie,
                  - Renforcer sa motivation,
                  - Affuter son esprit critique,
                  - Alimenter son cerveau
                   - Combattre le déclin cognitif.

          Vaste programme 

    mais il ne s’agit pas de devenir un génie, mais simplement de mieux savoir comment fonctionne notre cerveau et comment on peut mieux utiliser ses capacités et quel « ressort » activer au bon moment.  
           Ce sera donc relativement simple et pratique.

          Mais j’ai trouvé aussi dix autres conseils avec le même titre sur « Passeport Santé ». Evidemment l’objectif est différent. Les voici :
                 - Cultivez vos centres d’intérêts,
                 - Mangez sainement,
                 - Soignez-vous !
                 - Oubliez le stress,
                 - Tissez des liens sociaux,
                 - Bougez,
                  - Prenez soin de vos intestins,
                  - Oubliez les somnifères
                  - Faites des exercices                        
                  - Profitez de la vie !

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