• Je reprends ma réflexion sur les sujets de philosophie du bac, maintenant la filière technologique.

    L’art nous apprend-il quelque chose ?

              Le « nous «  est ambigu, car il désigne tout le monde.
              Or la question est très différente selon qu’il s’agit d’un artiste (un vrai bien sûr), ou une personne qui va lire, voir, écouter des oeuvres artistiques.
              Il est certain qu’être un véritable artiste demande un énorme apprentissage, acquis d’abord dans un lieu d’enseignement (école, conservatoire, atelier…), puis par la pratique de son art en général au contacts de « maitres » expérimentés.
              De plus pour réussir dans ce domaine, il faut un certain don au départ vue, ouïe, habileté manuelle, esprit porté sur l’écriture… , mais ensuite un énorme travail.
              Je suis toujours émerveillé quand je vois un acteur connaître le texte qu’il va jouer, sans une seule erreur, et encore plus le soliste au sein d’un orchestre qui joue, sans partition, et ne se trompe pas d’une note. J’admire aussi les peintres qui non seulement font un portrait ressemblant d’une personne, mais arrivent à traduire dans leur peinture les émotions de cette personne.
              J’admire aussi la dextérité du sculpteur, du potier ou du souffleur de verre.
              Je pense donc que la question posée concernait donc les personnes qui ne sont pas des artistes, mais simplement aiment les oeuvres d’art.

              Mais cette question me semble bizarre. D’abord, je ne vois guère l’intérêt de savoir si l’art nous apporte un apprentissage, mais surtout je pense que la réponse n’est pas forcément la même pour tous les arts, qui peuvent être très différents les uns des autres, ou même d’une oeuvre à l’autre dans le même art.
              Je pense aussi que notre réaction n’est pas la même, selon le sens auquel s’adresse cet oeuvre, si nous la voyons, nous l’écoutons, nous la lisons ou si, pour certaines, nous pouvons les toucher. Et appellera t’on oeuvre d’art une préparation culinaire d’un grand chef, qui s’adresse à notre goût, ou un parfum imaginé par un « nez », qui s’adresse à notre odorat ?   

              Je voudrai traiter à part l’art littéraire. Il est évident qu’en lisant on peut apprendre et que c’est même pour beaucoup la principale façon d’apprendre.
              Mais quels ouvrages littéraires sont des oeuvres d’art ?
               La définition du dictionnaire est qu’une oeuvre d’art est « le produit d'une activité humaine (l'artiste) à vocation non utilitaire, c'est-à-dire qu'elle est désintéressée », et l’artiste est une « personne qui exerce professionnellement un des beaux-arts ou, à un niveau supérieur à celui de l'artisanat, un des arts appliqués. ».
              Les beaux arts c’est le nom donné à l'architecture et aux arts plastiques et graphiques (sculpture, peinture, gravure), parfois aussi à la musique et à la danse. Mais on trouve une liste de 13 « arts » dont 7 réputés majeurs.
              Et, dans l’antiquité, il y avait les neuf muses.
              Finalement il semble que la littérature soit citée sous forme de poésie et dramaturgie.

              Notons d’abord que beaucoup d’artistes ont dans leurs oeuvres , voulu représenter la vie de leur temps. Celles-çi  ont donc une certaine valeur historique et nous apprennent donc un morceau d’histoire (évidemment transformé par le talent de l’artiste).
              Les artistes capturent les réalités de leur époque, les problèmes sociaux, les conflits et les aspirations de la société.
              Des romans,  de films, de peintures (ou d’autres créations artistiques), contiennent des messages qu’elles veulent faire passer : souvenir, commémoration, protestation, adhésion ….

              Une oeuvre d’art est réputée créer des émotions. Une peinture vous séduit, vous êtes ému aux larmes en entendant de la musique, une poésie est chère à votre coeur. Les œuvres d’art peuvent évoquer des sentiments d’amour, de joie, de tristesse, de colère et bien d’autres encore. Elles nous permettent de nous connecter avec nos propres émotions et de comprendre celles des autres.

              L’art stimule notre imagination, inspire les individus et les pousse à penser différemment. Les œuvres créatives nous offrent des perspectives uniques sur le monde, remettant en question nos idées préconçues et nous encourageant à explorer de nouveaux horizons, y compris des mondes imaginaires.

              Et l’on parle toujours de l’art comme expression de la beauté, et il peut également nous enseigner à trouver la beauté dans des endroits inattendus. Les artistes sont souvent capables de transformer des sujets ordinaires en quelque chose de magnifique en jouant avec les formes, les couleurs et les textures.
            
             Enfin certains artistes peuvent mettre leur art au service de questions de nature philosophique, spirituelle, mystique ou religieuse, et nous permettre de réfléchir à des questions plus profondes sur nos origines, sur notre être ou notre relation avec l’univers.

     

     

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  • Bien alimenter son cerveau

     

            J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,
          Aujourd’hui je traiterai de la neuvième action :.
                             - Bien alimenter son cerveau
         
    C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

           Il faut nourrir son cerveau sur le plan psychique, mais aussi au plan matériel et son alimentation est importante pour conserver son équilibre mental.
          Comment bien manger pour renforcer et conserver son cerveau. ?

          Comme pour d'autres organes humains il faut éviter les graisses non saturées et en sucres rapides :  notamment l'alimentation ultratransformée: la viande rouge doit être limitée.
         Les graisses non satures risquent d'entraîner une obstruction des capillaires sanguins, et outre les AVC, provoquer des inflammations, et engendrer des troubles de mémoire ou des dépressions.
        Le fer est indispensable pour l'oxygénation des cellules et donc des neurones (via l'hémoglobine du sang); mais son excès peut aussi provoquer des oxydation qui peuvent favoriser les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. C'est une raison supplémentaire de limiter la viande rouge, qui comporte beaucoup de fer. L'excès de viande rouge peut en outre perturber le microbiote intestinal dont le bon état est indispensable au cerveau.
          Un régime favorable au cerveau est l'alimentation dite "méditerranéenne", utilisant des huiles riches en oméga 3, et des fruits divers, de légumes et de légumineuses. Les surgelés peuvent être une option commode car ils conservent en grande partie les qualités des nutriments. La consommation de légumes réduit de risque de dépression de 9% et celle de fruit de15%.
      Les poissons sont riches en oméga3.

          Les légumineuses associées à des céréales, renferment de nombreux acides aminés utiles au cerveau.
         Le triptophane est un. précurseur de la sérotonine qui régit en partie nos humeurs et le sommeil.
    La phénylamine est un précurseur de la dopamine qui agit sur notre système de récompense et la motivation.
    la thréonine favorise la réparation des neurones la production d'acétylcholine, qui favorise la mémoire, l'apprentissage et surtout le bon fonctionnement de muscles.
           Certaines légumineuses sont riche en magnésium qui réduit l'anxiété et améliore le sommeil.

          Toutefois les aliments continent aujourd'hui moins de vitamines et de minéraux en raison de la culture intensive et de l'épuisement des sols.
         Ce fait ainsi qu'une exposition au soleil (il ne s'agit pas de bronzage),entraînent une carence en vitamine D, indispensable au bon fonctionnement du revenu et à sa conservation, ainsi qu'à un bon système immunitaire.

        Bref nous avons intérêt à limiter les acides gras non saturés et la viande rouge, manger légumes, fruits, légumineuses et céréales ainsi ue du poisson.


          Comme ce n'est pas long, je voudrais aussi résumer le dixième article de la revue : 
                                    
    - Combattre le déclin cognitif.
         C'est un plaidoyer de la pratique du sport.

        Avec l'âge nous perdons peu à peu une partie de nos capacités cérébrales : mémorisation, attention, concentration, planification de tâches et d'actions, flexibilité mentale, capacité d'apprentissage et fonctions exécutives.
       Comment freiner ce déclin ?

         Des études semblent montrer que le développement de la capacité cardiorespiratoire diminuait ce déclin. Une meilleure oxygénation des neurones est en effet bénéfique.
          L'article vante donc l'utilisation d'activités aérobiques.
          Par ailleurs la pratique du sport diminue le stress et l'isolement et il favorise également l'oxygénation et la nutrition des neurones il améliore les taux de dopamine et d'adrénaline.
         Une pratique raisonnable du sport est d'ailleurs bénéfique à l'ensemble du corps et cela est bien connu.

         J'ai été déçu par cet article qui enfonce des portes ouvertes !
          J'aurais aimé des informations sur des études sur les exercices et les activités cérébrales qui peuvent aider à freiner le déclin de chacune des fonctions.
         Certaines études semblent par exemple montrer que la diminution des connexions du cerveau est freinée par les relations sociales.
          Continuer à apprendre, se passionner pour des choses nouvelles force le divers centres à une activité qui exige d'eux une certaine plasticité.
           Les activités ludiques exigeant réflexion semblent aussi bénéfiques.

          
          

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  •  

    Pourquoi les vieilles personnes souffrent de la canicule.

     La canicule nous a tous éprouvés, même si on en a presque pris l’habitude.
       Il y a quelques années, uand nous étions partis de la région parisienne, il faisait 40 d° et en arrivant ici 20 d° : on a mis de tricots !!
        Et quand j’étais plus jeune au Sahara, et que nous rentrions dans nos chambres climatisées à 27 d°, nous mettions un gros pull en laine !
        Ces dernières années nous avons eu plusieurs fois 43 d° à coté de Paris et, si un climatiseur nous aidait à le supporter, la nuit il faisait encore plus de 25d° et c'était pénible.
       Une personne plus jeune de ma copropriétém'avait dit, en souriant vu mon âge, qu’elle aussi a souffert de la chaleur, alors qu’à la télé on ne parle que de la souffrance des vieux.
        Pourquoi souffriraient ils plus que les plus jeunes  ?

        Effectivement tous ne souffrent pas autant, et cela dépend de leur organisme, mais en moyenne, celui ci a perdu une partie de ses résistances.   
        D’abord les personnes âgées ont une thermorégulation moins efficace et ils n’ont pas l’impression d’avoir aussi chaud que la réalité qui affecte leur organisme. Ils ont donc tendance à moins réagir.
        L’une des première conséquences de la chaleur est la déshydratation et il faudrait la compenser par une plus grande consommation d’eau. Au Sahara nous buvions jusqu’à 7 litres d'eau par jour pour compenser l’évaporation.
        En général la déshydratation donne une sensation de soif. Mais l’hypothalamus, qui en est responsable dans notre cerveau, fonctionne moins bien chez les vieillards et ceux ci n’ont pas assez soif et donc ne boivent pas assez.
        Autre cas, la température du corps et de la peau augmente, et la réaction naturelle de défense est la sueur, car l’eau sécrétée par les glandes sudoripare s’évapore et absorbe des calories, donc refroidit la peau. Ces glandes fonctionne moins bien chez les personnes âgées et donc elles transpirent moins et leur température augmente davantage.
        Par ailleurs l’eau se stocke dans noter corps au niveau des muscles et ceux ci sont moins fournis avec l’âge et donc les réserves d’eau moins importantes.
        Souvent également les personnes âgées mangent moins et donc leur apport en eau est plus limité.

        Le risque principal pour les personnes âgées par canicule est la déshydratation et il faut donc qu’elles boivent de l’eau, même si elles n’ont pas soif : un à deux litres par jour.
    Mais bien entendu ce risquée déshydratation existe pour tout le monde, mais l’organisme avertit davantage les personnes plus jeunes et lutte de lui même avec plus d’efficacité.
        Une déshydratation est plus grave qu’on ne croit : quand la perte d'eau devient supérieure à 5% (plus de 3,5kg pour une personne qui pèse 70kg). Il s'agit d'une urgence, car à partir de 10% de perte, les organes vitaux peuvent être endommagés.

        La déshydratation grave est marquée par une sensation de soif intense, une bouche sèche, un regard terne ou encore des yeux enfoncés. Les signes du manque en eau peuvent également être visibles au niveau cutané : peau sèche, pâle ou froide ainsi que l'apparition de plis sur la peau qui ne reprend pas son aspect initial quand on la pince; le pouls s’accélère et le visage peut être congestionné.
        La couleur des urines devient très foncée. Si vous buvez assez, les urines doivent être jaune clair, presque transparentes.
        A un stade plus avancé, maux de tête, désorientation, vertiges, étourdissements, malaises, troubles de la conscience ou du comportement (agitation, faiblesse, apathie).

        Mais les risques les plus grands ont pour les nourrissons; d’une part ils n’ont opas conscience du danger et ne peuvent s’exprimer. Mais surtout leur poids est faible, alors que leur surface d’évaporation est grande et donc la déshydratation intervient très vite. Plus encore que les personnes âgées il faut les faire boire et au besoin refroidir leur corps par des bains.

        Et évidemment pour tous grands et petits, il vaut mieux éviter le soleil, les températures élevées et rester à l’ombre et si possible dans une maison que l’on a aéré le matin lorsqu’il ne faisait pas trop chaud et qu’on a ensuite protégée contre l’augmentation de température, à défaut de climatiseur.

       Que vont nous réserver juillet et août 2023 ?

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  •  Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?

              Hier j'ai donné mon point de vue sur le premier sujet du bac philo e l'enseignement général. "Le bonheur et il affaire de raison ?"
            Aujourd'hui, je parlerai du second sujet :  Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?  

              Durant mes années d’études secondaires on m’avait appris que, avnt de parler d’un sujet, il fallait bien préciser quel était ce sujet et donc le sens des mots que l’on utilisait.
              J’ai toujours utilisé ce conseil dans mes études et ensuite mon métire.
              Alors vous ne vous étonnerez pas si, en réfléchissant à la question « vouloir la paix, est ce vouloir la justice ? », je commence par me demander « qu’est ce que la paix ?» et « quels aspects de la justice ? »

               Quelles sortes de paix ?
                         - le niveau international : l’absence de guerre, de conflit, d’attentats.
                         - le niveau national et la paix sociale.
                         - le niveau individuel et la paix intérieure de l’esprit.

               Quelles aspects de justice ?
                         - le respect des droits fondamentaux de l’homme, et les règles internationales, si tant est qu’il y en ait.
                         - la justice sociale, notamment en matière d’équité, d’égalité.
                         - la justice punitive des sanctions er réparations.
                         - la justice au plan individuel, au sein d’une entreprise, d’un groupe, d’une famille.

              Au niveau international, l’actualité nous soumet tous les jours des problèmes, entre la guerre d’Ukraine, les guerres du Moyen orient et d’Afriques et le terrorisme.
              Au niveau national, les affrontements gouvernement- syndicats et populations ont saturé l’information, entre les gilets jaunes; le retraites et sous un autre aspect les salaires et le pouvoir d’achat.
              Au niveau individuel nous avons tous connus des problèmes soit au sein d’une entreprise, d’un groupe d’amis, d’une famille.

              Au niveau international les Nations ont essayé de créer des règle, des codes de comportement notamment en cas de conflits ou de guerres civiles. C’est effectivement un acte de justice, basé essentiellement sur le respect de la personnes humaines, la sauvegarde des civils, le traitement des prisonniers…
                L‘ONU et le Conseil de Sécurité ont été créés.
                Les casques bleus sont là pour séparer les belligérants, assurer justice et paix.
                Les tribunaux et Cours de Justice internationaux ont jugé un certain nombre de responsables de violation flagrantes du droit humanitaire international et notamment de génocides.
              Mais, si on veut faire respecter ces règles, il faut pouvoir aussi sanctionner les contrevenants. Cela veut dire le plus souvent intervenir militairement. C’est déjà très difficile en Afrique lors de luttes entre ethnies, et cela a été une véritable guerre contre le terrorisme.
                La guerre d’Ukraine est un aspect nouveau. D’une part un dirigeant d’un grand pays décide de ne respecter aucune des règles et notamment de mener la guerre volontairement contre les civils. D’autre part, en raison du risque de créer un conflit nucléaire, l’occident n’intervient pas militairement, mais fournit massivement des armes à l’Ukraine.
                 On peut donc dire que les nations essaient de d’obtenir paix et justice, mais les limites sont vites atteintes face à des pays ou organisations qui ne veulent pas appliquer ces règles internationales, et les sanctions de justice ont vite leurs limites et paradoxalement maintenir la paix entraine l’intervention militaire.

              En matière de justice sociale, de très nombreuses lois existent dans tous les pays, assez différentes souvent, mais il y a, à l’origine, un plus grand consensus qu’à l’international quant à l’équité et l’égalité. Mais en pratique, c’est tout aussi compliqué.
             La société actuelle produit une énorme quantité de richesses, a des moyens de plus en plus performants, et les connaissances scientifiques croissent de façon exponentielle.
              Mais tandis qu’on pourrait croire que la satisfaction des besoins de chacun est à portée de main, on n’arrive pas à éradiquer la pauvreté, à ce que tous mangent à leur faim, que tous puissent être soignés correctement et disposent d’un minimum de confort. Dans ces conditions on ne peut espérer de paix sociale dans les pays pauvres.
               Et dans les autres pays,  les richesses sont aux mains d’une minorité, hommes ou entreprises,  et il est normal que les laissés pour compte protestent de cette situation.
                La France est de plus un cas particulier, caralors que la situation générale n’est pas tellement mauvaise, et que Etat,patronat et syndicats pourraient arriver à des compromis, on ne sait pas discuter et négocier et chacun campe sur ses positions, ce qui ne peut qu’aboutir à des situations « perdant-perdant ».
              Justice sociale et paix sociales pourraient se rapprocher si l’on cherchait à trouver des compromis plutôt qu’à faire du cinéma au profit des ego des acteurs.

               La justice dans une entreprise peut reposer sur des règles et les appliquer évide des désordre et des difficultés donc apporte une certaine paix.
             Mais la justice est ressentie parfois de façon biaisée. Chacun a tendance à comparer ses acquits à ceux de son voisin et non aux mérites respectifs ou à envier une autre entreprise, apparemment plus généreuse ou moins exigeante.
              Il est parfois difficile , à la rechercher d’une paix sociale, de savoir quelle est la justice à appliquer, et si elle resa ressentie comme telle.

               Au sein d’une famille, il est certain que les reproches des parents vis à vis de leurs enfants, ou encore plus les sanctions, sont très mal ressenties lorsqu’elles sont injustes. ce n’est pas en général par manque de souhait de cette justice, mais en général par une connaissance erronée des faits et situations, ou par une incompréhension et une mauvaise appréciation des rôles et des sentiments de chacun.
               Une autre source de difficulté classique est l’influence du groupe de copains et notamment le fait que les enfants désirent souvent ce qu’a le copain et ce qu’il n’a pas, sans voir que pour d’autres choses, la réalité est inverse.
             La paix du foyer familial est souvent remise en cause par un traitement inégal (ou ressenti comme tel), entre deux personnes. Egalité est souvent synonyme de justice.

    Je traiterai dans deux ou trois jours les deux sujets de la filière technique.

          

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  • Le bonheur est il affaire de raison ?

     

               Avant le covid, je m’amusais à réfléchir sur les sujets de philosophie du bac. Cela me rappelait mon enfance ! Les bacs erratiques des années 2020/21 ne m’avaient pas permis de continuer. Mais je vais renouer avec la tradition.
              Dans le « nouveau bac » actuel ( et jusqu’au prochain changement !), il n’y a plus que 4 sujets : 2 de la filière générale et 2 de la filière technique. Je ferai donc 4 articles.

               Voici le premier sujet de la filière générale:

    Le bonheur est-il affaire de raison ?

               Cela m’arrive de parler du bonheur dans mon blog, mais au fond, je ne sais pas trop ce que c’est !
               Ma petite amie La Rousse dit que c’est «  un état de pleine satisfaction » mon ami, le petit Robert ajoute : « ce qui rend heureux »
              Mais que veut dire le mot « heureux » ?
               Les mêmes dictionnaires jouent au cercle vicieux : être heureux c’est celui : «  Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort; Qui manifeste le bonheur ou qui est marqué par le bonheur; Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit »

               J’ai eu autrefois en terminale un cours de philo sur le bonheur, mais c’était il y a 76 ans , alors j’ai presque tout oublié.
                Je me souviens que les épicuriens mettaient en avant le plaisir, la sensation, l’instinct et que la recherche du bonheur était le but de la vie. Les stoïciens parlaient « d’ataraxie », qui est l’absence de trouble, de douleurs, de problèmes et donc une parfaite quiétude. 
               Kant, qui était ma bête noire parce que je n’arrivais pas toujours à le comprendre, considérait qu’obtenir le bonheur était un problème insoluble, car on ne savait que faire pour le favoriser, qu’on ne savait pas ce qu’on désirait réellement et que ce bonheur n’était qu’un idéal, fruit de notre imagination.
               Beaucoup de philosophes ont (souvent avec des préoccupations religieuses), fait de la moralité une condition du bonheur.
             Et je me souviens de la phrase de Musset : « le bonheur a ses raisons que la raison ne connait pas »
             Mais tous les philosophes ont donné leur opinion sur le bonheur et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, hélas ! Alors réfléchissons dans notre coin.

              Le bonheur n’est pas un sentiment, ce n’est pas non plus une réflexion raisonnable.
               Ce n’est pas une émotion, mais il est souvent fait de beaucoup d’émotions. Finalement  comme le disent les dictionnaires : c’est « un état d’âme ».
               Mais c’est un état d’âme dual : on ne conçoit pas le bonheur sans avoir connu le malheur, ni ce que c’est d’être heureux si on n’a pas été aussi malheureux.
                Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Il ne suffit pas de ressentir une satisfaction pour être heureux. C’est un état qui doit être durable, avoir une certaine stabilité.
             On est conscient du bonheur et personne n’est heureux sans s’en apercevoir, mais pourtant personne ne prétend avoir atteint le bonheur.
             Le bonheur est en partie un problème individuel. La conception du bonheur de l’un ne sera pas celle de l’autre. Les groupes, les organismes, les états qui ont voulu établir un bonheur collectif ont échoué et se sont révélées dangereuses.

            Paradoxalement le progrès n’est pas forcément une source collective de bonheur. 
               
    La société actuelle produit une énorme quantité de richesses, a des moyens de plus en plus performants, et les connaissances scientifiques croissent de façon exponentielle.

               Mais tandis qu’on pourrait croire que le bonheur de chacun est à portée de main, on n’arrive pas à éradiquer la pauvreté, à ce que tous mangent à leur faim, que tous puissent être soignés correctement et disposent d’un minimum de confort. cependant les plus favorisés boudent leur bonheur et se lamentent sur leurs désirs non satisfaits, et voudraient toujours plus.  
               Les crises internationales ou sanitaires semblent supprimer le sentiment de bonheur. Le désespoir gagne les plus faibles

               Au plan personnel, il n’y a malheureusement pas de recette du bonheur : l’intelligence, la beauté, la richesse, la possession, le pouvoir, la réussite ne font pas le bonheur, même s’ils peuvent y contribuer. L’amour, l’amitié, le plaisir sont sûrement des éléments du bonheur, mais c’est un concept abstrait.
               Ce que l’on constate le plus souvent c’est que le bonheur est lié à la satisfaction des désirs, à l’accomplissement de tous les désirs, donc pour être heureux il ne faudrait plus avoir de désirs, de souhaits. C’est impossible et le bonheur apparaît alors comme un idéal qu’on poursuit, mais qu’on atteint jamais pleinement.
              Etymologiquement le bon-heur est une chance qui nous arrive, qui arrive de l’environnement, de l’extérieur. Alors est ce le bonheur qui nous trouve et nous pouvons nous le trouver.?  Au minimum des événements extérieurs peuvent le favoriser ou l’empêcher.

              Alors, le bonheur est il affaire de raison?
              Mais au fait qu’est ce que la raison?
             Larousse nous dit que c’est « la Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l’instinct. »
            Donc ce serait savoir dans quel mesure nous pourrions connaître, juger et trouver des règles qui nous permettent de trouver le bonheur.
            Ce que nous venons de discuter nous montre combien c’est difficile.

                Mais si nous ne pouvons pas trouver des « recettes » du bonheur, peut être pouvons nous savoir, si nous avons la chance d’avoir une période de bonheur, comment la prolonger pour qu’elle soit plus durable.
                Je pense que la raison peut nous aider dans ce domaine.
                Le bonheur est en partie un état d’esprit de même que l’optimiste voit plutôt le verre à moitié plein, tandis que le pessimiste voit le même verre à moitié vide.
                La plupart d’entre nous ont la chance d’avoir de petits bonheurs, de petits instants de tous les jours. Alors si nous nous concentrons sur ces moments de joies, si nous essayons de les rechercher, ce ne sera pas le bonheur total, mais un certain bonheur tranquille, qui fait oublier les autres tracas au moins pendant un temps.
               Malheureusement beaucoup de personnes que je connais négligent de le faire.

     

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