•    Les cygneaux ont grandi : les voilà de beaux enfants. Ils suivent leurs parents, mais prennent peu à peu leurs distances. Mais papa et maman cygne veillent sur eux. Cela ne leur plaît pas toujours et ils boudent.
          Ma fille a pris ses photos sur l'étang voisin de sa maison.

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  •      Une de mes filles habite à coté d'un grand étang où nagent de nombreux oiseaux. Elle a eu la chance de photographier des cygnes.
          La maman cygne en train de couver ses œufs, puis les tout petits poussins pleins de duvet, mais qui savent tout de suite nager et suivent leurs parents; un peu après ils se battent gentiment tous les deux. Voici donc les petits cygneaux de quelques jours.

         Demain, je vous les montrerai un mois après, déjà presque ados.

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         Lorsqu’on lit des travaux de psychologie sur le développement de l’enfant, une question revient souvent : comment se forme notre « moi » et notamment quel est notre rapport à la « possession » d’objets par exemple.
        Dans ce domaine, on se réfère encore aux travaux du biologiste et psychologue suisse Piaget (1896 - 1980), qui a étudié le développement de ses propres enfants de la naissance au langage, et sur d’autres enfants à l’université de Genève et s’est intéressé à la génétique, avec les moyens pourtant assez réduits de l’époque.
        Il a montré que l'enfant a des modes de pensée spécifiques qui le distinguent entièrement de l'adulte, qu’il construit ses premiers raisonnements en agissant sur son environnement matériel et humain (sa famille, puis ses camarades). Ses schémas de pensée, au départ  très pragmatiques et expérimentaux, deviennent progressivement de plus en plus abstraits.

        Il avait distingué dans le développement de l’enfant d’abord un premier stade jusqu’à environ 2 ans, où le contact qu’entretient  l’enfant avec le monde qui l’entoure, dépend  entièrement des mouvements qu’il fait et des sensations  qu’il éprouve. Chaque nouvel objet est pris, lancé,  mis dans la bouche.... pour en comprendre progressivement les caractéristiques par essais et erreurs. C’est au milieu de ce stade, vers  la fin de sa première année, que l’enfant  saisit la notion de permanence de l’objet, c’est-à-dire le fait que les objets continuent d’exister quand ils sortent de son champ de vision.

        Puis entre 2 et 6 à 8 ans, l’enfant apprend à parler, puis à lire et écrire, ainsi que la numérisation et le calcul. Il devient  capable de penser en termes symboliques, de se représenter  des choses à partir de mots ou de symboles, saisit aussi des notions de quantité, d'espace, ainsi que la distinction entre passé et futur. Mais il demeure  beaucoup orienté vers le présent et les situations physiques concrètes.

        Entre 7 et 12 ans, l’enfant devient capable d’envisager des événements qui surviennent en dehors de sa propre vie. Il commence aussi à conceptualiser et à créer des raisonnements logiques qui nécessitent  cependant encore un rapport direct au concret.
        Au plan “moral”, l’enfant apprend  qu’il est dans son intérêt de “bien” agir  parce qu’il reçoit alors des récompenses, puis après 7 ans environ il ressent  le besoin de satisfaire aux attentes des membres de son groupe d’appartenance. (principalement la famille et les copains). Ce faisant, il cherche à utiliser des règles qui lui permettent de prévoir les comportements et les événements.
        Durant ce stade, le cerveau émotionnel évolue fortement et par contre les centres d’apprentissage perdent environ 30% de leurs connexions.

        A partir de 11-12 ans se développe ce que Piaget a appelé les “opérations  formelles”. Les  nouvelles capacités de ce stade,  comme celle de faire des raisonnements hypothético-déductifs  et d’établir des relations abstraites, sont généralement  maîtrisées autour de l’âge de 15 ans.
        À la  fin de ce stade, (qui correspond à peu près à l’enseignement au collège), l’adolescent peut donc, comme l’adulte,  utiliser une logique formelle et abstraite. Il peut aussi se  mettre à réfléchir sur des probabilités  et sur des  questions morales. 
        Au cours de cette période,s'effectue la maturation du cortex préfrontal et l'apparition progressive de la capacité à planifier, à contrôler et à inhiber  ses propres comportements. Cette maturation durera jusqu’à 20 à 25 ans.

        Ces théories restent valables aujourd’hui, si ce n’est que l’on considère que les limites temporelles entre ces divers stades sont plus floues et plus variablkles selon les individus, en fonction de leur parcours d’apprentissage du langage, de l’écriture et lecture et de l’instruction.
        De nombreuses études ont complété les observations de Piaget.
       
        Un aspect intéressant est le rapport entre l’enfant et la possession, qui a apparaît très tôt, avec par exemple, l’attachement à son « doudou ».
        Vers 3 ans l’enfant distingue ce qui lui appartient et ce qui est à autrui, mais ce qu’il réalise lui appartient : si par exemple vous lui prétez de la pate à modeler et des couleurs, il vous dira que ces objets vous appartiennent, mais il vous dira aussi que l’éléphant qu’il a sculpté et peint est « à moi ».
        Le cerveau humain confère une importance souvent excessive aux objets qui nous appartiennent, car il évalue gains et pertes en fonction du ressenti émotionnel face à chaque objet. Rappelez vous votre attachement d’enfant pour vos peluches !
        Les objets que nous possédons deviennent des « marqueurs de notre identité » et l’enfant refuse même de les échanger contre des objets identiques même neufs.
        Un peu plus grands (vers 7 ans), quand les enfants se disputent des jouets, c’est qu’ils cherchent à affirmer leur identité et aussi leur domination sur les autres. ( je me souviens des cris de mes enfants qui se disputaient : « ça, c’est à moi ! »).
        De plus plus l’enfant grandit, plus il va choisir un certain nombre des objets qu’il possède et donc affirmer des préférences. Nous sommes ce que nous possédons, et donc la perte ou la destruction d’un objet sera traumatisante.
        A l’inverse, les objets que nous possédons auront une influence sur nous et pourront agir en nous transformant (quelquefois en bouleversant nos habitudes : ordinateur et téléphone portable).
        Et évidemment le désir de posséder ou d’acquérir un objet nous fait lui attribuer plus de valeur. C’est le système de récompense qui soutient le désir, le cortex frontal examine le prix et l’insula donne un avis sur le rapport coût/plaisir.

        On constate toutefois des différences selon les culture et ainsi en Afrique, dans les populations pauvres, l’accent est moindre sur les objets personnels et plus important pour les biens achetés ou échangés par la communauté.
        Il semble que les occidentaux attachent plus d’importance à ce qui leur appartient, qu’il considèrent comme une extension d’eux mêmes, même si le besoin de possession est profondément ancré chez tous les humains.
        Ce sens de la propriété existe chez les animaux (la balle ou la laisse de votre chien lui appartient), et on peut même apprendre aux singes à échanger des objets en fonction de la valeur qu’ils y attachent (et donc en nombre différent).

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  •      Les anxiolytiques et les antidépresseurs sont énormément consommés en France, bien sûr en cas de dépression , mais aussi pour des anxiétés de divers niveaux.
         Cet emploi est assez critiqué, comme souvent nocif et de nombreuses études remettent en cause en partie leur efficacité.
         Un article du numéro d'avril 2023 de la revue "Cerveau et Psycho" pose la question : les antidépresseurs sont-ils efficaces.?

         Des études de synthèse montrent que, lors du traitement par un antidépresseur adéquat, 60% des m personne en dépression ne ressentent pas d'amélioration sensible. Si on les traite avec un deuxième antidépresseur 40% d'entre eux (soit 24% du total) sont à nouveau peu sensibles.
     Donc, au total 64 % des malades vient leur santé s'améliorer, alors que 36 % restent sans soulagement notable.

          Cette efficacité médiocre concerne notamment les antidépresseurs comme la qui sont des "anti-recapteurs" de la sérotonine. J'explique :
          La sérotonine est un neurotransmetteur du système nerveux, dont on considère qu'il a une action importante sur notre humeur et notamment sur nos pensées

    Faut il toujours prescrire des anti-dépresseurs.

     

          La sérotonine est stockée dans des vésicules au sein de la partie pré synaptique. Elle est libérée dans la synapse et se fixe ensuite sur des récepteurs de la partie post-synaptique.
          Pour limiter la quantité de sérotonine dans la synapse, des protéines "transporteuses" ramènent les molécules dans les vésicules. (figure de gauche).
          Si l'on estime que le taux de sérotonine est insuffisant, des anti-dépresseurs particuliers peuvent bloquer ces protéines qui recapturent la sérotonine. (figure de droite).
         D’autres antidépresseurs peuvent agir de façon analogue avec d’autres neurotransmetteurs notamment la noradrénaline.

          Pourquoi les neurotransmetteurs sont ils peu actifs chez certains patients ?
          Pour qu’il agissent il fait qu’ils atteignent le cerveau, alors qu’ils ont été pris par voie orale. Il faut qu’un quantité suffisant de médicament y parvienne.
         Il faut d’abord que le médicament quitte le système digestif et passe à travers la paroi de l’intestin grêle pour se retrouver dans le sang. Selon les individus et les médicaments, la perméabilité de la paroi intestinale est différente et ne laisse passer qu’une partie du produit, différente selon le patient..
         Le médicament doit ensuite franchir la barrière hémato-encéphalique, constituée par les parois des vaisseaux sanguins du cerveau, qui filtrent les produits inconnus ou dangereux. Là encore une partie du médicament risque de passerplus ou moins selon les individus..
         Enfin la quantité de récepteurs de la sérotonine et de protéines captatrices peut varier d’un individu à l’autre, et donc l’action de renforcement des effets de la sérotonine à faire peut être plus ou moins importante.
          Ainsi la sensibilité d’un patient peut être très variable, en fonction de ces susceptibilités physiologiques et, pour une même dose absorbée au départ, celle qui sera efficace au niveau du cerveau pourra être très réduite pour certains.

          Quels sont les améliorations possibles de cette situation.
          L'industrie chimique recherche évidemment toujours des antidépresseurs nouveaux plus efficaces.
          D'autres traitements sont aussi envisageables.

          La stimulation magnétique transcranienne répétitive, qui consiste à induire des courants dans le cerveau grâce à des bobines magnétiques en contact avec le crâne.  Cela modifie l'excitabilité des neurones et l'on peut ainsi moduler l'activité électrique de neurones dans des régions impliquées dans la régulation de l'humeur et des émotions.
        C'est une thérapie longue et chère, qui nécessite un. matériel spécial important et coûteux, que n'ont pas la plupart des patriciens, et on ne peut traiter que peu de patients, vu la longueur des traitements (plus de 6 semaines).

          Les électrochocs : (on appelle cela aujourd'hui "l'électroconvulsothérapie"
          On délivre au patient, sous anesthésie générale brève, un courant pulsé d'intensité contrôlée.
          Des études ont montré que cette méthode augmentait le nombre de neurones te de connexions dans certaines régions du cerveau eau, notamment l'hippocampe, qui sont impliquées dans la régulation des émotions, lesquelles se rigidifient lors d'une dépression.
         Ce traitement serait efficace dabns 60 % des dépression, mais il est lourd et désagréable pour le patient. De plus ce type de traitement aune très mauvaise image, vu son utilisation dans le passé, parfois assez barbare.

          Des produits psychédéliques : Ils sont utilisés dans le cas de dépressions et de tentatives des suicide. Notamment la kétamine, anesthésique, analgésique et hypnotique, (qui est utilisée aussi par les terroristes pour doper les auteurs d'attentats-suicides).
         La psilocybine, substance tirée d'un champignon hallucinogène, est également très efficace.
           Mais ces médicaments sont encore très onéreux.

          Les antidépresseurs restent encore indispensables dans la lutte contre les dépressions et les tendances suicidaires. Mais il faut les réserver aux cas graves et limiter dans le temps leur emploi pour éviter les addictions.
         J'ai malheureusement connu et aidé des adolescent(e)s, qui avaient fait des tentatives de suicide et leurs psychiatres avaient tellement peur d'être mis en cause si leur patient faisait à nouveau une tentative, que, pour être tranquilles, ils les bourraient d'antidépresseurs, au point de les transformer en zombie, et d'altérer à terme leur santé si ce traitement durait des mois.
        J'ai constaté aussi que pour de cas beaucoup moins graves de stress et d'anxiété chroniques, dont le psychiatre n'avait pas le temps d'analyser les causes psychologiques, on donnait au patient antidépresseurs et anxiolytiques, ce qui certes diminuait leur stress, mais ne supprimait pas ses causes et les problèmes rencontrés, alors qu'une recherche psychologique de ces causes, qui ne nécessitait que de l''écoute, de la logique, et de la compréhension des sentiments d'autrui, aurait permis tout autant d'améliorer la situation, et de façon plus durable.
           Mais cela nécessite de beaucoup discuter avec la personne, de façon objective et sans porter de jugement, et seulement un minimum connaissances en psychologie (par exemple celle des préférences cérébrales).


       

     

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  • Des rats au cerveau en partie humain.

           J’ai lu dans « Cerveau et Psycho » d’avril 23 un article extraordinaire et j’aimerais donc vous le résumer
          Pour essayer de comprendre l’origine de certaines maladies mentales, les chercheurs ne pouvaient évidemment pas faire des essais sur le cerveau d’humains vivants.
         Ils utilisent alors des cellules souches et font « pousser » un cerveau dans des boîtes de laboratoire. En fait le processus fonctionne mal et on n’obtient que de petits amas de neurones.

         Des chercheurs de l’université de Stanford aux Etats Unis, ont eu l’idée et ont réussi de remplacer les boîtes de laboratoire par des cerveaux de rats nouveaux-nés, dans lesquels ils ont implanté des cellules souches de neurones humain. De cellules souches pluripotentes sont cultivé in vitro et elles sont alors cultivées dans des conditions biochimiques précises qui les conduisent à se re-différencier en différents types de cellules cérébrales. En les réunissant, puis en les nourrissant, elles s'auto-assemblent en structure 3D, des boules de la taille d'un petit pois, représentant des bouts de tissus cérébraux.
         Ces « organoïdes » sont alors implantés dans la zone du cortex somatosensoriel recevant les signaux des moustaches des animaux .
        Les neurones qui s'y sont développés, alimentés par de nouveaux vaisseaux sanguins, ont formé des connexions de travail avec les circuits neuronaux du rat, au point de remplir 17 % du cerveau du rat.

    Des rats au cerveau en partie humain.

          La raison ? Les cellules souches ont trouvé un milieu naturel dans lequel elles étaient alimentées et retrouvaient un support vivant. Elles se sont donc développées presque normalement dans le cerveau des rats nouveaux-nés au milieu des neurones natifs.
         Ne croyez pas pour autant que le rat ait acquis des caractéristiques humaines !
         Les neurones « humains » introduits ne se sont pas organisés en couches comme dans le cerveau humain, mais ils se sont intégrés dans le fonctionnement normal du cerveau du rat et on a pu montrer qu’ils suscitaient des réactions nerveuses et des actions analogue à ce qu’auraient provoqués des neurones « rat ».
         Près d'une centaine de rongeurs ont ainsi vécu jusqu'à un an,

         Alors quel est l’intérêt de l’action : savoir comment se développent les neurones humains dans des cas particuliers (par exemple de maladies), alors qu’on ne pouvait évidemment expérimenter sur une personne humaine.
          Les chercheurs ont introduit dans le cerveau d’un rat des cellules souche ayant subi une mutation génétique induisant une maladie qui perturbait le développement du cerveau. (syndrome de Timothy, une maladie génétique rare multisystémique comprenant des anomalies du développement du système nerveux associés à l'autisme et à l'épilepsie. ). Ils ont pu alors constater comment se développait l’anomalie à l’origine, lors du développement du cerveau. 

         Ce type d’expérimentation pourrait donc être très utile pour étudier des thérapeutiques de maladies neurologiques. toutefois l’étude pourrait être perturbée si les maladies ont un lien avec l’immunité. En effet les souches de rats dr laboratoire utilisées ont été traitées pour diminuer leur immunité, car il faut limiter les risques de rejet des neurones étrangères humains implantés dans le cerveau des rats sous forme de cellules souches.

    Des rats au cerveau en partie humain.

     

     

    Ci contre deux photographies de neurones, à gauche développé in vitro dans des boites de Pétri, à droite in vivo, dans le cerveau des rats

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