•     On me parle souvent de stress. En fait c’est un mot ambigu.
        Il y a le stress passager, qui ressemble à la peur, et le stress chronique, qui est de permanente.

        Le stress passager, la peur sont des réflexes utiles et salutaires.

         Si un danger vous menace, l’amygdale va réagir en créant une émotion qui est un sentiment de peur. Elle prépare le terrain en mettant en alerte l’hypothalamus et le locus coerouleus, qui se préparent à réagir sur l’organisme.
        L’amygdale prévient le patron, le cortex préfrontal, qui analyse la situation, aidé également par l’hippocampe, qui cherche des souvenirs analogues de danger (phase 1 du schéma). Si le cortex préfrontal estime le danger réel, il stimule le thalamus (phase 2), qui va mettre en action deux voies :
            - l’hypothalamus et l’hypophyse, qui est la voie hormonale (phase 3). L’hypophyse envoie une préhormone qui excite les glandes surrénales et celles ci sécrètent adrénaline et cortisol (un glucocorticoÏde) (phase 4).
            - le locus ceruleus  (phase 5), qui va agir sur le système nerveux autonome orthosympathique. Celui-ci (phase 6), accélère le cœur et libère de l’adrénaline et mobilise les poumons en accélérant la ventilation et contracte les viscères. (la « peur au ventre »).
        Les réserves de glucose sont mobilisées grâce au cortisol et les muscles prêts à agir, grâce à l’adrénaline.
        Force et réflexes sont temporairement augmentés.
        Le schéma ci dessous est emprunté à l’infographe Sylvie Dessert), mais je l’ai légèrement complété.

    http://lancien.cowblog.fr/images/SanteBiologie-1/peurstresscow.jpg

        Une fois le danger passé, le cortisol libéré agit comme un frein et va freiner l’hypothalamus (phase 7) tandis que le système nerveux parasympathique va agir sur le locus ceruleus et le cœur en ralentissant rythme cardiaque, tension et respiration.
        Tout redevient normal dans l’organisme.
        Le stress a été un élément éventuellement salvateur, face au danger supposé.

        Il ne faut pas que cette action soit trop longue. Des expériences sur les animaux montrent que si le danger se prolonge, les actions précédentes excitatrices subsistent pour permettre la lutte et la fuite, qui deviennent prioritaires, d’autres actions étant inhibées à leur profit.
        Mais si l’excitation subsiste très longtemps, on arrive à une phase d’épuisement.
        Les rythmes cardiaque et respiratoire ralentissent et les muscles se relâchent. Le capacités de défense sont dépassée. L’épuisement peut aller jusqu’à la mort.
        Le stress a alors un effet négatif parce que prolongé.

        Dans le cas d’un stress chronique, celui ci peut avoir des causes diverses : le souvenir d’une agression physique, la peur permanente d’une agression psychologique dans le cas de la pression au travail en entreprise, un chagrin d’amour persistant, la crainte de l’avenir dans le cas d’un divorce….
        L’excitation des deux axes sympathique et de l’axe hormonal sont moindres que précédemment, mais persistent. Le stress devient chronique.
        Sur le plan physiologique, d’une part la mobilisation permanente du cœur et des artètes peut leur être nocive, d’autre part, la mobilisation du système corticoïde va perturber les autres systèmes hormonaux; on peut avoir alors des perturbations du système immunitaire, de la sécrétion d’insuline aboutissant au diabète, de l’absorption des graisses conduisant à la prise de poids et à l’obésité…
    .
    http://lancien.cowblog.fr/images/SanteBiologie-1/IMG-copie-2.jpg
        En ce qui concerne le cerveau la présence de cortisol perturbe divers circuits, notamment ceux de l’humeur et peut conduire à la dépression.
        De plus on a constaté chez des malades atteints d’une maladie qui augment en permanence la concentration de cortisol, que le volume de l’hippocampe (l'aiguilleur de la mémoire), diminuait avec l’augmentation de la concentration de cette hormone.
        On constate effectivement que les personnes ayant subi un long stress aboutissant à des dépressions, présentent des troubles de la mémoire.

        Un stress prolongé, même moindre que celui intervenant lors d’une peur passagère, peut avoir des conséquences catastrophiques pour l’organisme.
        Il est donc très important de remonter aux causes, pour essayer de les supprimer.
     
     
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  • Création d'automatismes dans le cerveau.



        Hier, nous avons parlé des diverses sortes de mémoire et notamment des mémoires procédurales.
        Aujourd’hui je voudrais expliquer comment une procédure se met en place sur ces mémoires.

        Je vais examiner plusieurs cas particuliers :
            - comment l’enfant apprend à marcher.
            - comment vous apprenez à conduire une automobile.
            - comment apprendre à taper un texte sur un clavier d’ordinateur.
            - comment intervient la peur d’un serpent.

    Apprendre à marcher.

        L’enfant se met debout et dès qu’il n’est pas sur ses deux pieds et quitte l’appui d’un fauteuil, il tombe.
        Le système de récompense n’émet pas de dopamine et le cerveau n’est pas content. Le cortex préfrontal demande donc de réessayer.
        L’enfant n’est pas très conscient des gestes qu’il faut faire. Le cortex préfrontal et le cervelet unissent leurs efforts pour donner des ordres aux jambes et au reste du corps pour répartir le poids. Bébé fait deux pas avant de tomber et il récolte un peu de dopamine. C’est un progrès et le cortex préfrontal est content !
        Papa ou Maman donnent la main, l’équilibre est mieux assuré et alors les centres amygdaliens disent au cortex préfrontal que c’est plus sûr et celui ci décide de faire autant de pas que possible.
        Bébé est à nouveau accroché à son fauteuil, mais maman à deux mètres lui tend les bras. Alors le cortex préfrontal, qui se rappelle l’appui sur la main, se dit qu’il faut aller voir maman et bébé fait ses premiers pas seul, avant de s’écrouler dans ses bras. Encore un succès et de la dopamine : les centres d’apprentissage font leur travail.
        Pendant tous ces essais le cervelet a codifié les gestes, les réglages qui ont entraîné la réussite : il mesure les signaux venus du « gyroscope » qu’est notre oreille interne (renseignements indispensables à l’équilibre), les informations visuelles, la tension des muscles, la position des jambes et des bras, les ordres donnée et les gestes accomplis, les sensations sous les pieds ….
        Alors à chaque essai il va faire mieux et peu à peule cortex préfrontal se désintéresse de l’affaire. Le cervelet se débrouille seul. Bébé, encore un peu titubant, sait marcher, voire même courirl.

    Conduire une automobile.

        Là c’est plus compliqué. Ce n’est pas qu’une question de commande des membres et de l’équilibre, en quelque sorte physiologique.
        Le cerveau n’est plus celui d’un bébé, il a appris à apprendre et cela à partir du langage. Alors on commence par écouter le moniteur qui explique comment fonctionne le moteur, l’embrayage, le frein et le volant. C’est le cortex préfrontal qui comprend et, avec l’aide de l’hippocampe, met ces notions en mémoire.
        L’exercice physique commence : il s’agit de maîtriser accélérateur et embrayage, puis changement de vitesse. Le volant aussi, mais c’est plus facile.
        Là c’est comme pour bébé : centres d’apprentissage, dopamine, essais. Mais au début, le cortex préfrontal intervient beaucoup plus, parce qu’on réfléchit, on se rappelle ce que le moniteur a expliqué, on se force à embrayer très doucement….
        Le cervelet coopère et peu à peu il prend la main, on commence à manier accélérateur et embrayage sans réfléchir et même presque inconsciemment.
        Maintenant on ne reste plus dans une rue déserte, on part sur la route avec d’autres voitures.
        L’apprentissage maintenant cela va être celui de la vue, d’apprécier la direction, la vitesse des autres véhicules, le danger de les cogner et celui de prendre les bonnes décisions.
        Le processus cérébral est lent et on va tout doucement. Mais peu à peu, grâce au cortex préfrontal qui dirige et aux centres d’apprentissage et leur dopamine, le cervelet apprend peu à peu et se substitue pour toute l’observation, mais il remonte encore les informations au cortex préfrontal qui décide de l’action.
        Puis le cervelet apprend à décider et vous avez l’impression de tout observer et conduire autour de vous sans vraiment faire très attention car le cervelet n’appelle plus  le cortex préfrontal que lorsqu’il rencontre une situation qu’il ne connaît pas.
        Le cortex préfrontal a alors deux tâches : regarder devant lui,et prévoir ce qui pourrait ou va se passer, pour donner à temps des ordres au cervelet ou même reprendre la main volontairement. Il se concentre par ailleurs sur l’itinéraire à suivre et donne les ordres correspondants. Mais là encore le cervelet apprend et connaît par exemple, la route de votre travail que vous prenez tous les matins. Et le week-end, si vous partez en voiture en discutant avec votre passager et ne faites pas assez attention, vous vous retrouvez sur cette route au lieu d’aller vers une autre destination.

    Taper sur un clavier.
       
        C’est particulier car vous avez déjà appris à lire et à écrire et non pas en épelant les lettres, mais en apprenant à déchiffrer des syllabes, des phonèmes, puis des mots entiers (et même si vous aviez appris la lecture rapide, des groupes de mots.
        Quand vous écrivez à la main, vous avez appris à écrire non des lettres mais des mots (d’ailleurs les lettres sont liées entre elles).
        Alors l’ennui c’est que l’automatisme c’est celui là, et ce n’est pas adapté à votre clavier, qui lui écrit lettre par lettre.
        Il va donc falloir inhiber l’automatisme du cervelet pour le replacer par un autre, lorsque vous allez utiliser votre clavier.
        Connaissant les mécanismes cérébraux, je me suis observé quand j’ai appris à taper sur mon ordinateur, et j’ai observé que je ne pensias plus à l’avance les mots que je voulais écrire, le cervelet faisant le nécessaire pour écrire le mot à la main, mais que j’épelais les mots pour que je puisse ensuite taper les lettres. ma pensée était donc ralentie, puisque mon cortex préfrontal devait intervenir en permanence pour penser à ce que j’allais dire, puis épeler chaque mot.
        J’ai quand même gagné un peu en vitesse, et je me suis aperçu que mon cervelet se débrouillait maintenant seul pour des mots courants de deux ou trois lettres et qu’il savait les épeler. J’avais aussi un peu pris l’habitude de la position des lettres sur le clavier.
        Et puis au bout de plusieurs mois, tout à coup, en quinze jours ma vitesse de frappe a quadruplé tout à coup et je n’épelais plus. Mon cervelet le faisait à la place de mon cortex préfrontal et donc je n’en n’étais plus conscient.

        Par contre je faisais de temps en temps, des fautes de frappe, notamment l’inversion de deux lettres !


    Avoir peur d’un serpent.

        Quand nous voyons quelque chose que nous ne connaissons pas, nos centres amygdaliens, qui sont là pour nous protéger, nous empêchent de faire des bêtises, d’abord en inhibant nos gestes et en préparant la fuite ou une réaction de défense, puis en avertissant le cortex préfrontal du danger possible.
        A  fortiori évidemment si nos parents ou une autre personne nous ont dit que c’était dangereux, ou si notre expérience nous l’a enseigné.
        C’est donc là encore un automatisme très rapide que l’évolution a mis en plase dans notre cerveau pour nous protéger.
        Mais cela peut nous jouer des tours, car des peurs d’enfant peuvent devenir ainsi des réflexes automatique, et les centres amygdaliens faisant partie du cerveau émotionnel, celui-ci peut amplifier le phénomène.
        Et nous pouvons ainsi avoir dans notre mémoire implicite, une procédure automatique de peur d’une petite souris bien inoffensive et il faut alors que notre cortex préfrontal intervienne pour nous calmer face à la gentille petite bête.
       
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/mulotsylvestreparmc2009-copie-1.jpg

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  •     J'ai fait plusieurs articles sur notre mémoire, miasme n'ai pas expliqué ce qu’étaient les mémoires procédurales.
        Ce n’est pas évident, ni à expliquer, ni à comprendre et je vais essayer d’être le plus simple possible sur ce sujet.

    Nos mémoires procédurales.


        SI vous regardez le schéma ci dessus, vous voyez d’abord que le cerveau a un chef d’orchestre, qui pilote la mémoire consciente, les idées et souvenirs que nous avons à un certain moment : c’est le cortex préfrontal.
        Mais nous emmagasinons de nombreux éléments en mémoire sans qu’il intervienne et que ce soit conscient. La mémorisation de ces élément est ensuite consolidée et ils restent en mémoire, ou bien ils sont éliminés et disparaissent.
        C’est le cas notamment des perceptions de nos sens, dont la plupart sont inconscientes, via le thalamus, et qui restent en « mémoire perceptive » quelques secondes à quelques heures seulement (l’endroit où j’ai garé ma voiture par exemple).
        Mais certaines images, sons et paroles, odeurs, toucher, goûts, vont être mémorisés à plus long terme grâce à l’hippocampe et formeront des souvenirs dans la « mémoire épisodique », qui stocke des scènes datées, mais qui peuvent peu à peu se transformer ou tomber dans l’oubli partiel ou total.
        Par ailleurs nous connaissons un certain nombre de mots et de signes conventionnels et leur signification, que traitent le « centre de Geschwind » (voir les articles sur le langage). C’est la «mémoire lexicale».
        Enfin nous apprenons non seulement des connaissances à l’école, mais ensuite toute notre vie, ainsi qu’une certaine expériences. Ces connaissances acquises, organisées de façon logique et en arborescence, constitue la « mémoire déclarative ».
        Le cortex préfrontal peut rappeler ces diverses notions grâce à des relais principalement dans l’hippocampe, mais directement si ce sont des choses d’usage très courant. Elle sont alors conscientes pendant que nous les utilisons.
        Enfin deux petites mémoires de travail « tampons » permettent de conserver quelques minutes au plus soit des mots ou phrases (ou un numéro de téléphone) , la « boucle phonologique », soit des images ou des cartes et schémas, le « calepin visuospatial ». Leur capacité est limité à 5 à 7 items.

        Abordons maintenant les « mémoires procédurales ».

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/apprentissage.jpg

        Dans vos études vous avez sûrement appris par cœur des formules de mathématiques, des poèmes, des listes de mots, des formules chimiques….
        Vous avez appris aussi à faire certaines tâches intellectuelles logiques de manipulation du langage et surtout de termes mathématiques (par exemple résoudre une équation du second degré). Ce sont de procédures intellectuelles.
        Ce sont les centres du langage qui sont en général à l’origine de ces opérations, sous le contrôle du cortex préfrontal.
       
        Notre organisme a ensuite de nombreux réflexes de défense destinés à nous protéger. Nous accumulons une certaine expérience de faits désagréables ou dangereux et nous savons qu’il y a des actions à ne pas faire (mettre les doigts dans une prise de courant), ou d’autres à faire par précaution (regarder des deux cotés avant de traverser).
        Cela devient peu à peu un réflexe conditionné.
        Ce sont les centres amygdaliens (les « centres de la peur »), qui veillent sur notre sécurité et nous alertent sur tout danger potentiel. C’est inconscient et automatique. Le cortex préfrontal n’intervient ensuite que pour pendre certaines décisions. (par exemple couper le courant électrique ou traverser la rue)
       
        Enfin nous savons exécuter certaines tâches presque inconsciemment, une fois que nous les avons apprises : ce sont des « automatismes", des « procédures d’actions physiques » dans lesquelles notre « cervelet », coordonne de façon inconsciente (sans appel au cortex préfrontal), nos sens, notamment vue, ouÏe et toucher, ainsi que nos centres moteurs, qui commandent les mouvements de nos membres.
        Ces actions, ce sera par exemple marcher, faire du vélo, conduire une voiture, nager, jouer d’un instrument de musique ou taper sur un clavier…..

        J’ai donc décrit ici les divers types de mémoires, notamment procédurales.    

    Demain j’expliquerai comment les mécanismes de cette mémoire se mettent en place

     

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  • Premier mai, cela sent le muguet.

        Aujourd'hui, comme le veut la tradition, on vend partout le muguet du premier mai.
        Comme j’en ai qui pousse sous un arbre, dans mon jardin sur les toits, j’en ai cueilli un bouquet ce matin.
        Mais d’où vient cette tradition?

        Le premier mai est est une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs.
        A l'origine c’était une journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, et elle est encore l’occasion d’importantes manifestations
        Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde le 1er mai, en Amérique du Nord,  le premier lundi de septembre et au Royaume-Uni et en Irlande, le premier lundi de mai.
        Bien qu’ils la fêtent maintenant un autre jour, ce sont les Américains qui ont initié en 1884 la Fête du Travail le 1er mai. La Fédération américaine du travail promit aux ouvriers, qui travaillaient alors 12 heures par jour si ce n’est plus, que, deux ans plus tard, la journée de travail serait fixée à 8 h. Mais le 1er mai 1886 seulement 200 000 ouvriers bénéficièrent de cette avancée sociale.
        Et pourtant entre temps le Central Labor Union avait institué le "Labor Day", le premier lundi de septembre, mais le Congrès américain ne légalisera cette décision qu’en 1894, après des émeutes pendant lesquelles la troupe tua deux ouvriers à Chicago..
        C’est Lénine en Russie, qui le premier fit du premier mai un jour chômé
        En France le premier mai n’est un jour férié que depuis 1941.

        Mais en fait son origine en France est plus ancienne puisque sous la révolution, en 1793 une fête du Travail est fixée le 1er pluviôse (en janvier), par Fabre d’Églantine.
        C’est en juillet 1889 que la 2ème Internationale socialiste  décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé à l’époque.
        La première célébration a lieu le 1er mai 1890 et les manifestants arborent un triangle rouge, pour signifier que la journée devait être découpée en trois parties égales : une pour le travail, une pour le repos et une pour les loisirs.
        Ce symbole fut ensuite remplacé par une fleur d’églantine, symbole de la foi en la Révolution et fleur traditionnelle du nord de la France, puis par le muguet.

        Mais en fait offrir du muguet le premier mai est une tradition très ancienne qui remonte à l’antiquité, car c’était à cette date que les marins reprenaient la mer..
        En France, à la Renaissance, on préta au muguet une réputation de porte-bonheur et on dit que la tradition d’en offrir remonte à Charles IX qui en aurait distribué aux courtisanes en gage de porte-bonheur et pour célébrer l'arrivée du printemps..
        Rien à voir donc avec la Fête du Travail mais depuis, le muguet antique du premier mai est devenue le symbole de cette fête, vers 1907.

        La règlementation : la vente sur la voie publique est en principe interdite sauf autorisation spéciale.
        Le premier mai déroge à la règle mais en principe le muguet ainsi vendu
        •    doit être exclusivement sauvage et non de culture, sans racine ;
        •    doit être sans emballage, ni contenant.
        •    la vente doit se faire à une distance d'au moins 40 m d'une entreprise fleuriste ;
        •    il ne doit y avoir ni banc, ni étal de présentation ;
        •    le vendeur ne doit pas alpaguer le chaland ;
        •    aucune adjonction de fleur ou de feuillage ne doit être effectuée.
    et le particulier doit avoir une autorisation préalable.
        Heureusement la tolérance est beaucoup plus large !

    Premier mai, cela sent le muguet.



    Nota :
        Par allusion au parfum qu'utilisaient les élégants de l'époque, on appelait muguet, à partir du milieu du XVe siècle, un jeune homme qui cherchait à plaire par des raffinements de coquetterie excessive.

        Le muguet est aussi une maladie bénigne du nourrisson  (Candidose une maladie parasitaire due au développement d’une levure microscopique) localisée à la cavité buccale et dont l'enduit blanchâtre qui recouvre ses muqueuses (un semis de taches blanches visibles notamment à l'arrière du palais), lui vaut ce nom
     
     

     

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  •       Beaucoup d'entre nous aiment les bêtes et leur font des calins.
          Mais ce n'est pas toujours de leur goût. En général les chiens aiment bien les caresses mais pas les chats.
          J'ai trouvé sur Buzzly quelques photos qui le montrent bien. Les voici en intermède :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/1664955847663.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/2323302046256.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/3940783134568.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/4390006852988.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/6407558045909.jpg
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    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/7588865268743.jpg
     

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