• Des rats au cerveau en partie humain.

           J’ai lu dans « Cerveau et Psycho » d’avril 23 un article extraordinaire et j’aimerais donc vous le résumer
          Pour essayer de comprendre l’origine de certaines maladies mentales, les chercheurs ne pouvaient évidemment pas faire des essais sur le cerveau d’humains vivants.
         Ils utilisent alors des cellules souches et font « pousser » un cerveau dans des boîtes de laboratoire. En fait le processus fonctionne mal et on n’obtient que de petits amas de neurones.

         Des chercheurs de l’université de Stanford aux Etats Unis, ont eu l’idée et ont réussi de remplacer les boîtes de laboratoire par des cerveaux de rats nouveaux-nés, dans lesquels ils ont implanté des cellules souches de neurones humain. De cellules souches pluripotentes sont cultivé in vitro et elles sont alors cultivées dans des conditions biochimiques précises qui les conduisent à se re-différencier en différents types de cellules cérébrales. En les réunissant, puis en les nourrissant, elles s'auto-assemblent en structure 3D, des boules de la taille d'un petit pois, représentant des bouts de tissus cérébraux.
         Ces « organoïdes » sont alors implantés dans la zone du cortex somatosensoriel recevant les signaux des moustaches des animaux .
        Les neurones qui s'y sont développés, alimentés par de nouveaux vaisseaux sanguins, ont formé des connexions de travail avec les circuits neuronaux du rat, au point de remplir 17 % du cerveau du rat.

    Des rats au cerveau en partie humain.

          La raison ? Les cellules souches ont trouvé un milieu naturel dans lequel elles étaient alimentées et retrouvaient un support vivant. Elles se sont donc développées presque normalement dans le cerveau des rats nouveaux-nés au milieu des neurones natifs.
         Ne croyez pas pour autant que le rat ait acquis des caractéristiques humaines !
         Les neurones « humains » introduits ne se sont pas organisés en couches comme dans le cerveau humain, mais ils se sont intégrés dans le fonctionnement normal du cerveau du rat et on a pu montrer qu’ils suscitaient des réactions nerveuses et des actions analogue à ce qu’auraient provoqués des neurones « rat ».
         Près d'une centaine de rongeurs ont ainsi vécu jusqu'à un an,

         Alors quel est l’intérêt de l’action : savoir comment se développent les neurones humains dans des cas particuliers (par exemple de maladies), alors qu’on ne pouvait évidemment expérimenter sur une personne humaine.
          Les chercheurs ont introduit dans le cerveau d’un rat des cellules souche ayant subi une mutation génétique induisant une maladie qui perturbait le développement du cerveau. (syndrome de Timothy, une maladie génétique rare multisystémique comprenant des anomalies du développement du système nerveux associés à l'autisme et à l'épilepsie. ). Ils ont pu alors constater comment se développait l’anomalie à l’origine, lors du développement du cerveau. 

         Ce type d’expérimentation pourrait donc être très utile pour étudier des thérapeutiques de maladies neurologiques. toutefois l’étude pourrait être perturbée si les maladies ont un lien avec l’immunité. En effet les souches de rats dr laboratoire utilisées ont été traitées pour diminuer leur immunité, car il faut limiter les risques de rejet des neurones étrangères humains implantés dans le cerveau des rats sous forme de cellules souches.

    Des rats au cerveau en partie humain.

     

     

    Ci contre deux photographies de neurones, à gauche développé in vitro dans des boites de Pétri, à droite in vivo, dans le cerveau des rats

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •       Suite de l'article d'hier
          Les photos que je publie ici ont été prises par mes filles à l'arborétum de la Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry, à la limite du Plessis Robinson.  Elles sont malheureusement un peu dégradées car j'ai dû les ramener de 10 Mo à 1 Mo environ pour pouvoir les publier.

           Aujourd'hui de l'eau et des animaux aquatiques.

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

     

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)L'arboretum de Chatenay Malabry (2)L'arboretum de Chatenay Malabry (2)L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (2)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •       Les photos que je publie ici ont été prises par ma fille à l'arborétum de la Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry, à la limite du Plessis Robinson, à 3km de chez moi.  Elles sont malheureusement un peu dégradées car j'ai dû les ramener de 10 Mo à environ 1 Mo pour les publier.

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

          Ce parc fut créé à la fin du XVIIIe siècle par le chevalier de Bignon.
          C'était 250 ans un vaste domaine destiné à l'horticulture, qui comportait en son centre, un jardin à la française. Celui-ci a été remplacé au XIXème siècle par un jardin anglais.
         En 1890, les pépinières Croux achètent le domaine et utilisent le jardin anglais comme parc de démonstration de leurs arbres pour leur clientèle et les terres agricoles alentours deviennent des terrains de production horticole. Au début du XXe siècle, les pépinières Croux sont considérées comme les plus importantes de France, tant au niveau de la taille de l’exploitation que de la variété et de la qualité des végétaux proposés. La majeure partie des arbres centenaires remarquables de l’Arboretum est l’héritage de cette vitrine.
          Un pépiniériste planta en 1873 une graine de cèdre bleu de l'Atlas (Cedrus atlantica Glauca). Mais une mutation apparut qui donna un caractère pleureur à cet arbre. C'est donc le premier individu de la variété Cedrus atlantica Pendula (cèdre bleu pleureur de l'Atlas, classé arbre remarquable au niveau national..
          Cet arbre, qui couvre plus de 600 m2, est un exemplaire unique, car les graines qu'il donne produisent des arbres ordinaires non pleureurs. Tous les autres cèdres bleus pleureurs de l'Atlas sont des boutures ou des greffes réalisées à partir de ce seul exemplaire. C'est le cas des cèdre que j'ai sur ma terrasse qui est un descendant greffé du cèdre de l'arborétum. Les trois premières photos sont celle du cèdre de l'arborétum et la dernière photo, celle du cèdre sur ma terrasse.

          L'arborétum est très intéressant à visiter car il est divisé en jardins spécialisés, avec un lac, une île et des ponts, de petits kiosques et on peut y voir des oiseaux aquatiques.
    Dans l'ancienne demeure à colombages, le conseil général des Hauts-de-Seine a créé un centre de documentation appelé Maison de l'arbre et des jardins.

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)










     

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)










    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)































    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

     

     

     
























    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

     

     

     

     L'arboretum de Chatenay Malabry (1)L'arboretum de Chatenay Malabry (1)L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

    L'arboretum de Chatenay Malabry (1)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/Stress.jpg
         Bien que je sois en retraite depuis presque 30 ans, j'ai encore des contacts avec des personnes encore en service dans des entreprises diverses.
        Je peux comparer l’ambiance et les méthodes de management avec le temps où j’étais moi même dans une entreprise. Je parle donc là des gens au travail et non des chômeurs, dont les problèmes sont très différents.
      
        Ce qui me frappe, c’est un climat beaucoup moins bon dans les entreprises moyennes ou grosses, surtout un stress beaucoup plus important, et des méthodes de management qui sont souvent assez contestables au niveau des relations humaines.
        Bien sûr cela ne touche pas toutes les entreprises, notamment les PME,PMI et Startups,  où, si le stress est encore présent, les relations humaines sont plus conviviales.
        Bien entendu, si on discute avec les dirigeants, c’est la faute de la crise et du travail précaire actuel, auquel est lié le risque de chômage, ainsi que les séquelles du covid..
        C’est en partie vrai, mais je crois que c’est loin d’expliquer ce malaise important dans sa totalité.

        A mon avis il y a une évolution des mentalités et des moyens de communication, auxquelles les entreprises se sont mal adaptées. J’ai eu la chance de faire partie d’une entreprise où il y avait dès 1987, beaucoup de micro-ordinateurs, un intranet et une messagerie performante, et j’ai vu cette évolution à laquelle il a fallu s’adapter.
        Il me semble que beaucoup d’entreprises n’ont pas compris l’évolution, notamment de leurs cadres et ont adopté l'évolution des moyens de communication, pour augmenter les rendements, sans se soucier des répercussions humaines..
        Certes les entreprises ont modernisé leur système informatique, leurs cadres et même beaucoup de techniciens et d’employés ont un ordinateur et un téléphone portable et bénéficient d’un accès à internet dans certaines conditions, mais les méthodes de travail et de management n’ont pas suffisamment évolué.  Ces moyens sont essentiellement utilisés pour communiquer, pour donner des ordres, pour rendre compte, et elles aboutissent à une mise sous pression permanente, non seulement pendant le temps de travail, mais aussi en dehors de ce temps, même les week-ends, et le stress qui en résulte est important.

        Certes la crise n’est pas étrangère aux malaises constatés.
        Les entreprises embauchent peu, font peser la menace d’un licenciement, d’une restructuration, elles sous-paient leurs salariés, même diplômés, et profitent abusivement des stagiaires, des contrats précaires et des sous-traitants individuels du type micro-entreprise, pour diminuer leur masse salariale, les charges sociales et augmenter leurs profits. Ce travail précaire lié au chômage et à l’exploitation des individus les plus faibles est certainement une source importante du malaise.
        Par ailleurs, toujours pour faire des économie et augmenter leurs bénéfices, les entreprises ont supprimé les manageurs de proximité : chefs d’équipes, vieux techniciens ou cadres anciens à l’expérience importante du métier et de l’entreprise.
        Il en résulte que des personnes plus jeunes ne sont pas encadrées, ne sont pas formées et se sentent abandonnées lorsqu’il y a un  problème qu’elles ne savent pas résoudre. Un savoir faire précieux a également été perdu.
        Le covid a également ajouté aux malaises. Le télé-travail est souvent bien accepté, mais il n'est pas compatible avec les habitudes de travail ensemble au contact. Le confinement a donné des habitudes et des aspirations nouvelles, voire créé une certaine paresse. Mais certaines entreprises ont beaucoup souffert du ralentissement de l'économie et être au bord du dépôt de bilan augmente singulièrement le stress.
        Et la situation actuelle de pénurie de certains produits et d'énorme augmentation des prix de l'énergie, Qui ont engendré une inflation importante, ajoute aux difficultés et au stress.

                Mais la généralisation des techniques de communication a changé les esprits.
        La messagerie permet une diffusion beaucoup plus grande et systématique de l’information par rapport au courrier papier. L’information ne suit plus la voie hiérarchique.
        Les jeunes notamment cadres, conçoivent les relations de manière horizontale, et ils refusent l'autorité si celle-ci n'est pas une autorité de compétence. Ils sont souples dans leur organisation, apprécient les projets menés en équipe et font plus facilement un travail s’ils ont envie de faire, c’est à dire une motivation personnelle. Or l'entreprise est souvent verticale, rigide et structurée par des règles et des méthodologies. Elle encourage la performance individuelle et les motivations de résultats, comme celle de faire des efforts pour obtenir une meilleure rémunération.
        Les entreprises n’ont pas compris qu’il fallait faire évoluer le management, favoriser le travail en équipe et donner aux personnels les moyens de se réaliser dans leur métier et de progresser dans leurs capacités et compétences, en les formant mieux, en diversifiant les tâches, en les faisant participer aux décisions, en donnant du sens à leur travail, et en augmentant leur estime de soi et également en les rémunérant convenablement, soit directement par des hausses de salaire, soit par des progressions de postes et de carrières.

        Le stress est intrinsèque à l’être humain. Il est même bénéfique qu’il y ait un peu de stress, et il appartient à chacun de maîtriser ses émotions.
        Mais il est quand même anormal que 54% des salariés et 60% des cadres, estiment avoir en entreprise un niveau de stress élevé,
        Le phénomène est particulièrement inquiétant dans un contexte économique difficile, qui connaît un taux de chômage très élevé et des restructurations d'entreprise incessantes et une étude récente révélait que 3 millions de salariés étaient au bord de la rupture psychologique, le fameux « burn out ».
        Et la France est considérée, comme l’un des pays les plus touchés par le stress. Les délais alors que l’on est en sous-effectif et que l’entreprise refuse d’embaucher, les restructurations, les emplois du temps surchargés, la compétition, la pression relationnelle, les conflits de pouvoir, la précarité, etc., sont autant de sources de stress, qu'il n'est pas toujours possible d'éviter ou d’éliminer, surtout si on ne s’en préoccupe pas..

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Dompter son stress.

          La pression quotidienne due aux problèmes personnels comme professionnels nous stresse et chaque personne ressent cela à un moment ou à un autre et s’en plaint. Un stress chronique ou excessif peut entrainer dépression maladies cardio-vasculaires ou diabète, voire maladies du système digestif.
         Que peut on faire ? on ne peut pas en général supprimer les problèmes.
         Si on rencontre une grosse araignée ou un serpent et qu’on en.a peur, le stress va créer des réactions physiques, via les centres amygdaliens, qui vont nous aider à lutter contre cette peur, et à affronter l’animal ou à fuir.
         Devant un ennui sérieux, le stress peut aussi nous aider à réagir, à être plus attentif, plus concentré, plus inventif.
         Comment provoquer cette réaction de façon systématique.?

     

          Il s’agit en fait de faire en sorte que notre cortex frontal qui prévoit, réfléchit, organise, prenne le pas sur nos centres amygdaliens et que nous ayons des actions volontaires positives au lieu de réactions involontaires nocives.

         Nous avons dans notre esprit, provenant de notre éducation et de notre expérience de vie, des préjugés, des idées préconçues, des habitudes, des réflexes souvent inconscients. Certains sont négatifs, d’autre positifs, et il va falloir essayer, en particulier, de favoriser les seconds et de diminuer les premiers.
          Pour cela :
                  - Il faut d’abord bien identifier son (ou ses) stress de rechercher ses causes et de détailler comment nous réagissons devant lui.
                  - il faut réfléchir ensuite, à ces causes : pourquoi nous stressent elles : pr exemple parce qu’elles relèvent d’objectifs importants qui nécessitent certaines actions, certains résultats et que ceux-ci engendrent des difficultés.
                 - on peut alors analyser ce qu’apporte le stress, ce qu’il engendre de négatif et de positif dans notre comportement, dans nos pensées, dans nos actions… Il faut alors essayer d’identifier les cas où le stress a été bénéfique et a engendré des conséquences positives.
                   - il faut alors analyser les raisons de cette « positivité » et essayer d’appliquer ces raisons à la situation actuelle.
          Il faut en sorte croire au bon stress.Certes toutes les conséquences du stress ne sont pas bonnes, mais il faut bien identifier celles qui peuvent l’être

          Des psychologues ont essayé de mesurer la relation entre le niveau de stress et les performances et ils ont trouvé une courbe en cloche, (voir ci-dessous).

    Dompter son stress.

    (schéma emprunté à al revue "Cerveau et Psycho"

          Un stress faible entraîne un relâchement des performances, c’est dans la zone moyenne que le stress peut être stimulant; un stress plus important fait baisser les performances et devient fatigant, et un stress très élevé peut aller jusqu’au burn-out.

           Nous ne sommes pas tous sensibles de la même façon au stress.
           Il y a d’abord des facteurs génétiques ou innés. Le pessimiste est plus sensible aux événements négatifs et donc plus stressé. Cela tient à notamment une conformation du cerveau telle que le cortex préfrontal n’arrive pas à dominer les actions des centres amygdaliens.
          Mais les apprentissages sont importants dès l’enfance et le stress des parents agit sur l’enfant. Notamment si les parents dramatisent ou cherchent des solutions aux problèmes.
          Les traumatismes, les maladies, peuvent avoir une influence directe ou engendrer des modifications épigénétiques.
          Les problèmes de la vie de tous les jours engendrent ensuite plus ou moins de stress.

          L’idéal serait évidemment al prévention, c’est à dire résoudre les problèmes avant qu’ils n’entraînent trop de stress. Mais ce n’est pas toujours possible.
          On a trop souvent des stratégies d’évitement devant le coté désagréable du stress; on remet par exemple au lendemain ou on cherche à ignorer à oublier les problèmes, mais qui nous rattrapent tôt ou tard.
          En fait il est essentiel d’affronter le stress, de faire du tri, d’identifier ce qui est imporatnt et de se servir de la crainte du stress pour nous motiver à lutter contre lui.

    Partager via Gmail

    votre commentaire