• Un autre intermède avec des animaux qui ont rencontré un obstacle néfaste et imprévu :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations006-copie-1.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations007.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations012.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations029-copie-1.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations032.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations034.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations037.jpg

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/images-copie-25.jpg

         J'ai lu plusieurs articles, notamment d’Olivier Houdé, professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes et directeur du laboratoire du développement et de l’éducation des enfants, sur l’influence du numérique sur le cerveau des jeunes de 12 à 24 ans qui ont grandi avec les ordinateurs, les jeux vidéo, internet et les téléphones portables.
        
        Bien entendu la structure du cerveau ne se modifie pas pour autant. Il faut des milliers d’années pour que l’évolution de Darwin intervienne.
        Mais notre cerveau, à la naissance, n’a que ce qui lui permet de faire vivre le corps, mais un énorme potentiel, que la vie, l’éducation, l’instruction développe peu à peu, grâce à nos possibilités d’apprentissage et de mémorisation.
        Pour se développer, l’enfant il doit découvrir par ses sens, ses actions et ses pensées les lois de fonctionnement du réel, et il a un outil remarquable dans son cerveau : les centres de récompense et d'apprentissage.
        J’ai déjà dit plusieurs fois dans ce blog, que l’on ne naît pas intelligent, on le devient, à condition qu’on nous aide à le devenir !!
        Le cerveau reste le même, mais ce sont les circuits utilisés qui changent, par habitude et apprentissage.

        Les jeunes ont l’habitude du clavier pour l’écriture, le jeu, les SMS et donc un circuit de réponse, presque réflexe, ultra-rapide se développe, de l’oeil sur l’écran, aux doigts et surtout au pouce sur le clavier.
        En fait dans notre cerveau, nous avons trois circuits de décision :
            - l’un, rapide et presque inconscient, qui est celui du cerveau émotionnel et des centres amygdaliens. Il est câblé pour réagir très vite en cas de danger notamment.
        Il amène une solution de mise en œuvre immédiate.
            - le second circuit est celui de la logique et de la réflexion. C’est le cortex préfrontal qui mène le jeu, mais il n’est pas tout seul. Il demande son avis au cerveau émotionnel qui fait des simulations sur ses réactions face aux diverses décisions possibles et donne son avis, tandis que ce cortex frontal étudie la même chose en termes de prévisions logiques et factorielles.
            - un  troisième circuit dans la partie antérieure préfrontale, qui va arbitrer entre les différents avis, et qui comporte notamment un circuit de détection des erreurs, et un circuit d’inhibition, qui bloque certaines des décisions, trop inconscientes et rapides.
        C’est notamment ce circuit que développe l’instruction et  est un des  composants de l’intelligence. Il permet d’inhiber les automatismes de pensée quand on doit faire appel à la logique ou à la morale. C'est la résistance cognitive.
        Les jeunes développent davantage le premier circuit rapide et donc au détriment des deux autres circuits de réflexion et prise de recul et d’inhibition des erreurs.
        Le schéma ci dessous que j’ai emprunté à Sciences et Avenir illustre cette théorie.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/13695770.jpg

        Les deux circuits de réflexion et d’inhibition des erreurs est un circuit d’adptation, pour résister à des réponses impulsives erronées.
        Le cerveau résiste à lui-même. Mais la maturation de ce processus est lente au cours du développement de l’enfant et de l’adolescent.
        Il permet d’éviter des décisions absurdes, parfois collectives d’entraînement à des actions néfastes en groupe, de résister aux croyances erronées, de comprendre l’opinion d’autrui et de l’admettre différente de la sienne, de ne pas se comporter comme un mouton dans un groupe, d’éviter des réactions violentes ou de découragement…., bref de s’adapter à la vie en société.
        Nous développons ces circuits dans notre vie de tous les jours, mais c’est surtout l’éducation et l’instruction qui sont amenés à le développer.
        Dans la mesure où les jeunes ne le développent plus assez par eux mêmes, il faudrait au contraire, les entraîner davantage au raisonnement et à l’inhibition de leurs pulsions inconscientes.
        Or les parents le font de moins en moins, sont le plus souvent laxistes, n’ont pas le temps de s’occuper de leurs enfants, croient que la crèche, la maternelle et l’école sont là pour suppléer à ce manque d’éducation, et les professeurs ne sont pas formés pour faire face à ces problèmes; on ne les destine qu’à donner du savoir.
        Il est regrettable que la plupart des cours actuels de psychologie n’enseignent que les théories de Piaget sur le développement de l’enfant, qui certes ont des parts avérés, mais d’autres contredites par les recherches actuelles de neuropsychologie, de la même façon que ces enseignements font encore trop mention des théories de Freud, complètement périmées.
       
        Je me demande si une partie des comportements absurdes des jeunes d’aujourd’hui, des comportements destructifs, voire de violence, des harcèlements en classe, et de la fragilité psychologique de certains, ne sont pas dus en partie, à ce manque de développement de leurs circuits de contrôle et d’inhibition.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Nous sommes inconsciemment conditionnés par la pub !



         J’ai déjà fait des articles sur nos perceptions subliminaires, qui sont produites par des stimulations de faible durée, ne sont donc pas conscientes, mais sont cependant enregistrées par nos sens et notre mémoire. Je ne reviendrai pas sur ce sujet.
        Mais j’ai lu un article de Didier et Marie Courbet, professeurs à l’université d’AIx-Marseille, sur les méthodes publicitaires.
        Ils décrivaient des stimuli qui n’attirent pas notre attention, dont nous avons à peine conscience et que nous n’analysons pas rationnellement, dont nous ne souvenons en général pas, et qui pourtant laissent un impact sur notre mémoire, et nous incitent ensuite à consommer un produit.
        J’ai trouvé cet article intéressant et ces méthodes inquiétantes, voire dangereuses suivant l’usage qu’on en fait, et j’ai pensé qu’il était utile de faire connaître l’effort de diffucion que faisaient ces deux chercheurs.

        Cela vous arrive sûrement de regarder la publicité à la télé, ou sur internet lors de diffusions de films, mais ce n’est pas là le sujet.
        Il s’agit essentiellement de stimuli visuels et sonores qui sont administrés en marge d’actions de visualisation d’une émission ou de consultation sur internet et qui n’attirent donc pas apparemment notre attention.

        Certains vous les avez quand même remarqués comme moi.
        Dans un film, (ou téléfilm), on utilise un objet, une voiture… et si possible sous un jour agréable et engageant, et on s’arrange pour que discrètement et sans en avoir l’air, vous voyez le nom de la marque ou un logo, ou même l’acteur dit à son camarade « prenons ma XX » le nom de sa voiture, ce qui passe inaperçu dans le dialogue.
        Mais des expériences sur des volontaires ont montré qu’en fait ces images aavaient un impact et orientaient - certes faiblement - nos achats.
        On peut aussi vous montrer dans une ville des images de publicité, qui paraissent naturelles dans le décor et qui arrivent à un moment émotionnel, que vous retiendrez du téléfilm, mais vous retiendrez aussi inconsciemment ces images associées.

        Lorsque nous lisons un texte que nous avons recherché sur internet.
Des bannières publicitaires apparaissent sur le coté et en génbéral, elles ne nous intéressent pas et nous n’y faisons pas attention.
        En fait les informations atteignent quand même notre mémoire et on a pu démontrer que l’atteinte était d’autant plus grande que l’apparition était fréquente. C’est évidemment encore plus efficace si vous êtes obligé de cliquer sur un bouton de la bannière pour la faire disparaître; (ce qui personnellement m’énerve !!!).
        Des IRM ont montré que des images non perçues consciemment, déclenchaient inconsciemment en mémoire des souvenirs d’objets et de marques en corrélation avec les images perçues.
        Des expériences ont montré que lorsque de telles fenêtres pop-up étaient vues inconsciemment, montrant l’objet et le nom de la marque, il y avait déjà par la suite une plus grande attirance vers cette marque. Mais l’effet est encore renforcé s’il y a le nom de l’objet et surtout le logo de la marque. Il semble que l’utilisation du logo facilite beaucoup la mémorisation inconsciente (c’est plus simple qu’un nom de marque à retenir). Le cerveau forme deux représentations pour la marque et le produit et les associe, de telle sorte que par la suite, si vous voyez de façon consciente le logo, votre mémoire vous rappelle automatiquement le produit, et vice versa. Ce sera une incitation à choisir plutôt cette marque ou à faire penser au produit.

        Des sites Web pour les adolescent font apparaître des pop-up d’objets (boissons, chaussures, vêtements, biscuits et chocolats….) pendant qu’une voix murmure doucement le nom de la marque au moment de l’apparition du pop-up.
        On s’aperçoit que, alors que l’adolescent n’était pas conscient du phénomène, avbsorbé par le texte qu’il lisait sur le site qu’il avait consulté, l’effet de la publicité était encore présent au bout d’une semaine.

        Le « parrainage » est aussi une pratique courante.
        Dans certains cas elle est tout à fait claire et consciente quand les chaînes de télévisions 2 et 3 font apparaître, avant l’émission du soir que vous allez la regarder avec «  le produit de la marque untel ».
        Mais c’est parfois plus perfide quand, sur une carte météo, qui vous explique le temps qu’il va faire, il y a dans un petit coin, un logo qui n’a rien à voir avec la météo, qui est présenté à votre inconscient.

        Je ne suis pas très sûr que cette publicité qui est coûteuse, soit très efficace et rentable, du moins sur des produits chers, car nous réfléchissons avant de les acheter. Mais par contre elle peut être une incitation pour des produits de consommation courante, pour lesquels nous n’avons pas des éléments de décision suffisants pour choisir une marque ou une autre.

        J’avoue que de telles pratiques m’indisposent. Les fenêtres pop-up m’agacent, et en lisant les expériences qu’avaient pratiquées Didier et Marie Courbet, qui dénoncent ces effets sur notre cerveau, j’ai un peu l’impression d’une arnaque des publicitaires, comme si j’étais drogué à mon insu, et cela m’indispose profondément, même si j’ai l’impression d’être très peu sensible à la publicité en général.
        Mais quand je vois le temps que passent les jeunes sur internet, et l’importance qu’ils attachent, bien à tort, aux marques, je crois qu’on devrait se poser des questions sur l’éthique de notre société actuelle.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un intermède en photos : (en provenance de Buzzly)

         Certains animaux n'ont pas de chance et tombent dans un trou; d'autres sont téméraires et montent sur des lieux difficiles : tous sont en mauvaise posture !

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations005.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations009.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations010.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations013.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations020.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations021.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations036.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Animauxenmauvaisessituations048.jpg

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •    L’ours blanc revient au galop comme le naturel : peut on se forcer à oublier ?

     

             Une expérience est très célèbre et connue en psychologie. C’est celle de l’ours blanc qui s’est déroulée en 1980.

             Les chercheurs ont demandé à des expérimentateurs d’appuyer sur une sonnette chaque fois qu’ils penseraient à un ours blanc.

             Evidemment, en temps normal, qui penserait souvent à un ours blanc.! 

             Mais le fait de l’avoir suggéré ont amené les expérimentateurs à appuyer plus d’une fois par minute dans la période qui suivait; et plus étonnant encore, si on recommençait l’expérience avec ce groupe et un groupe « neuf », les expérimentateurs, qui avaient déjà subi la première expérience, pensaient encore plus souvent à l’ours blanc que ceux qui la pratiquaient pour la première fois.
            Les psychologues de l’époque avaient voulu voir, dans cette expérience, une confirmation des théories de Freud, selon lesquelles nos souvenirs refoulés persistaient dans notre subconscient et revenaient ensuite nous perturber, ce qui n'est que partiellement vrai.

     

             En fait des expériences récentes, notamment menées sur des personnes ayant subi des traumatismes (en particulier des rescapés ou des témoins de l’attentat du Bataclan), ont montré que l’on pouvait volontairement oublier en partie des souvenirs  gênants, et que les capacités d’oublis, qui ne sont pas les mêmes selon les personnes, contribuent à notre santé mentale.

             L’expérience de l’ours blanc, et de nombreuses autres expérimentations le confirment, montre que plus on pense à des souvenirs traumatisants, plus ils nous hantent. On sait comment certaines personnes passent leur temps, immergées dans les remords et les regrets.
             On a montré également que le manque de sommeil accroissait la fréquence des réminiscences néfastes et que, cercle vicieux, cet accroissement de réminiscence perturbait le sommeil.

             Les chercheurs ont essayé d’entraîner diverses personnes à oublier des souvenirs désagréables.

             Le rappel des souvenirs se fait habituellement à partir d’une demande du cortex préfrontal et c’est l’hippocampe qui en général va faire l’aiguilleur pour retrouver les composants du souvenir. Mais il n’est pas facile de diminuer l’efficacité de l’hippocampe concernant un souvenir particulier et il est plus facile de restreindre peu à peu le contenu du souvenir.


           Je ne connais malheureusement pas de personne qui ait utilisé ces processus et donc ma connaissance en est purement livresque (notamment des articles de Cerveau et Psycho), et pas très précise, et les méthodes semblent assez diverses.

           Une méthode simple est, chaque fois que le souvenir indésirable vient à l’esprit (ou une partie de ce souvenir), de le rejeter immédiatement en se forçant à penser à une autre idée très différente et positive. Un tel rejet pratiqué systématiquement affaiblit la fréquence de retour du souvenir indésirable.

           Une autre méthode pratiquée consiste à repérer dans le souvenir, les détails les plus traumatisants; Il faut ensuite pratiquer un processus de rejet, en créant une image mentale (on voit la scène) de ces détails et, soit en imaginant qu’on la détruit, soit en la remplaçant par une autre image, notamment en transformant les sentiments,  l’environnement, les faits, les personnages, et en les choisissant agréables.

          Un conseil qui est donné aux personnes est de supprimer les objets que l’on a conservé et qui vous rappellent le souvenir. Une autre suggestion est d’avoir de nombreuses activités agréables, qui encombrent la mémoire et repoussent les anciens souvenirs.   

         Il faut aussi accepteren partie l’existence de ces mauvais souvenir car il est rare que l’on arrive à les oublier complètement

     

             On constate que selon les personnes ces méthodes d’oubli des souvenirs s’appliquent plus ou moins facilement. Les personnes qui ont ainsi une bonne maîtrise de leur mémoire sont relativement sereines, alors que celles qui n’arrivent pas à faire cette gymnastique d’oubli, sont davantage stressées. Les personnes en dépression n’ont en général plus d’action volontaire sur leurs souvenirs.

             Les psychiatres et psychologues s’intéressent à ces études, car ces méthodes de gestion de la mémoire pourraient constituer des outils thérapeutiques en cas de déséquilibre psychologique et notamment de dépression.    

    Partager via Gmail

    votre commentaire