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         Je suis tombé par hasard, en cherchant des reconstitutions en 3D, sur une site sur Facebook d’une société qui s’est spécialisée dans les reconstitutions histotiques en images de synthèse 3D. Cette société a fait un DVD qui semble exceptionnel sur Paris au Moyen âge.
       Pour vous donner une idée j’ai glané quelques photos :

        La photo ci dessus montre les rives de la Seine, à gauche le Marché-Neuf et sa grande halle, place où se trouve aujourd'hui la préfecture de police. Au centre le pont Saint Michel et on aperçoit les tours de Notre Dame, et à droite l'imposante prison de la Bastille.
    Celle ci dessous montre la pointe de l'île de la Cité et au fond à gauche le palais du Louvre, mais les rois de France habitaient un autre palais dans l'île de la Cité

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    Et sur la photo ci après, les jardins du roi sur l'île de la cité :

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    Et voici le Palais des rois dans l'île de la Cité, tel qu'il était au Xème siècle :


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          A l'époque des maisons étaient construites sur des ponts et les parisiens franchissaient la Seine sans la voir et s'en rendre compte. Ici le Petit Pont, en face de la prison de la Bastille et sur la photo suivante, on voit une vue de la prison :
    :
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    Et voici la place de Grève, avec l'ancêtre de l'Hôtel de Ville. On y faisait des fêtes, mais aussi les exécutions

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    Bien sûr une vue de Notre Dame et des maisons autour, etg celle du Chatelet, bâtiment de policer et de justice aux cachots célèbres.

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    Enfin une vue des ponts construits : le Pont des Changes, et le pont des Meuniers, en face de la tour de l'Horloge du Palais royal de la Cité :

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/images1copie8.jpg
        Nous avons tous tendance à être crédules. Et pour suivre la mode ou s’intégrer au groupe des copains, certains sont prêts à croire n’importe quoi.
        Le comble est que des jeunes se fassent embrigader sur internet pour aller dans l’enfer de Syrie, à partir d’informations manifestement fallacieuses.
        On pourrait croire que la crédulité est l’apanage de personnes peu intelligentes, mais on voit des esprit brillants qui contestent l’existence des camps de la mort des nazis, les preuves manifestes de l’influence humaine sur le changement climatique, ou qui renient l’évolution pour croire à Adam et Eve.
        Que se passe t’il donc dans notre cerveau pour que nous fassions ainsi de grosses erreurs de raisonnement ou que nous suivions comme des moutons, le premier avis venus, sans réfléchir.

        Notre cerveau quand il travaille, consomme de l’énergie : 25 à 30% de l’énergie consommée par l’ensemble du corps. Donc il cherche à économiser le plus possible.
    Réfléchir rationnellement à plusieurs problèmes successivement a un coût énergétique important, et nous ne pouvons donc nous permettre de raisonner ainsi tous azimuts sur tous les problèmes.
        Une région du cortex préfrontal analyse en permanence notre dépense énergétique mentale, et plus celle ci est importante, plus cette région s’active et nous pousse à faire des économies.
        Alors dans de nombreux cas, nous choisissons selon des processus plus rapides, basés sur un sentiment, une intuition, une impression. Cela peut être fallacieux.
        Il faudrait donc que nous apprenions d’une part à savoir quelles sont les problèmes importants pour lesquels il faut réfléchir et à reconnaître certaines situations qui risquent de nous tromper.
        En principe l’éducation et l’instruction devrait nous former en partie, et nous donner intelligence, bon sens et esprit critique.
        Cependant nous continuons parfois à nous tromper.

        Nous avons reçu une certaine éducation et instruction qui nous a formé (et déformé). Nous avons donc des référentiels différents provenant de nos origines familiales et de notre parcours scolaire. Notre expérience de métier et de la vie, ajoute d’autres connaissances à celles initiales.
        SI quatre personnes regardent un ruby-cube et lui trouvent une couleur différente, elles ne sont pas forcément dans l’erreur si chacune regarde une des quatre faces de couleurs différentes.
        Or chacun de nous a un environnement différente familial, social, dans son emploi, et des réseaux d’information différents et cela est encore plus vrai avec la prolifération des moyens multimédias.
        Alors que nous nous croyons bien informés, nous recevons nos renseignements de sources limitées et nos acquits nous donnent plus ou moins de moyens de critiquer la véracité de ces sources, selon le sujet abordé.
        D’une part nous avons éventuellement des informations insuffisantes et d’autre part, notre système de représentation issu de nos acquits, nous suggère des réactions et des interprétations automatiques des phénomènes auxquels nous sommes confrontés.
        Ces modes automatique de raisonnement du cerveau ne sont pas forcément fiables, et plus les informations et nos à-priori seront fragiles, plus notre cerveau risquera de nous induire en erreur, si nous ne nous astreignons pas à un raisonnement rigoureux, et à une recherche éventuelle d’informations supplémentaires et à une critique de nos référentiels et de nos biais culturels.
       
        Deux biais que je dénonce souvent et que nous avons tous tendance à plus ou moins pratiquer : la généralisation et la confusion entre corrélation et causalité.
        Si nous sommes témoins de circonstances où deux ou trois fois, un fait A entraîne un fait B, nous avons tendance o croire que c’est toujours vrai. C’est déjà courant dans des domaines relativement précis et logique, mais cela l’est encore plus si les informations sont floues et dans des domaines comme le comportement des individus et le jugement d’autrui, domaines dans lesquels nous faisons souvent, par généralisation des amalgames regrettables.
        L’autre erreur c’est de croire que parce que deux phénomènes sont liées au plan probabiliste, l’un est la cause de l’autre. Je cite souvent la corrélation statistique qui existe entre la consommation de combustible et la mortalité des vieillards, et je pourrais en conclure abusivement que pour qu’ils meurent moins, il suffit de ne pas les chauffer !!
        Beaucoup de statistiques sur le danger de telle ou telle situation ou produit, est souvent erronée car on lui attribue une cause unique, alors que le phénomène est le résultat de nombreuses causes diverses.
        Une troisième erreur est de juger de phénomènes en se servant d’une moyenne unique sans se rendre compte que la dispersion du phénomène est grand et qu’il faufdrait en fait, disposer de plusieurs moyenne affectant des groupes différnets. Les médias font souvent cette erreur dans le domaine financier.
        Des réactions sentimentales et personnelles nous font exagérer notre réaction vis à vis de certains phénomènes et de certains chiffres. Dans ce domaine des risques pour notre santé et notre vie sont largement surévalués, alors qu’ils sont faibles. Certains croient par exemple à la nocivité des vaccins qui est très faible, sans considérer leurs actions bénéfique, mais ne s’inquiète pas du risque qu’ils prennent en se rendant en vacances en automobile, plusieurs milliers de fois supérieur.
        La télévision et internet sont les fournisseurs par excellence d’informations erronées que nous gobons facilement.

        Alors que faire ?
        D’abord nous demander si l’information que nous recevons est fiable, claire, avérée et ne fait pas l’objet de nombreux biais.
        Ensuite nous méfier des conditions dans lesquelles nous l’acceptons; . Quel rôle a notre formation socioculturelle dans notre réaction vis à vis de cette information. Quel est aussi le rôle inconscient de nos sentiments et émotions. Le traitement culturel et sentimental que vous faites subir à l’information n’introduit il pas des biais ?
        Essayer ensuite de regarder l’information à la lumière du bon sens et de la logique. Tout défaut de logique doit rendre l’information suspecte. Critiquer en particulier l’interprétation qui est faite des chiffres.
        Bien sûr, il ne s’agit pas de remettre en cause tous vos jugement, vous n’en n’auriez ni le temps ni l’énergie.
        Mais qu’un certain apprentissage déclenche, dans les cas douteux, une alarme qui vous fasse suspendre votre jugement, jusqu’à plus ample information et son traitement.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/1605166lechecscolairedessurdouespourquoi.jpg 
         La rentrée a eu lieu il y a une dizaine de jours et les élèves trouvent souvent difficile ce retour en classe après les longues vacances.

         Parmi les parents que je connais, beaucoup pensent que pour apprendre il faut que leurs enfants aient l’impression de jouer.
        Et l’Education Nationale elle même met souvent en avant cet apprentissage ludique
        Cela me rend perplexe.

        Que pour apprendre il faille s’intéresser à ce qu’on fait, qu’on ait besoin de vouloir réussir son apprentissage, tout à fait d’accord, c’est indispensable.
        Or les médias et de nombreux documents de l’Education Nationale, constatent que beaucoup d'élèves s’ennuient en classe, qu’ils ne s’intéressent pas aux cours, notamment en français et en maths, et qu’ils ne lisent que contraints et forcés.
        Alors on croit qu’en les amusants cela ira mieux ! ??

        Pour que les bébés apprennent à connaître l’environnement, on leur donnent des objets à manipuler, qiui pour les plus grands apparaissent comme des jouets.
        Mais pour le bébé cela n’est pas un jeu mais un véritable travail fatiguant, car c’est l’objets de maints essais répétitifs.
        Seulement le bébé est motivé : il veut arriver à saisir des objets, à explorer son environnement en marchant, puis à communiquer en parlant…. et cela mérite des sacrifices.
        Le bébé est naturellement motivé pour son apprentissage.
        Alors pourquoi les élèves du primaire, du collège, voire plus tard, ne le sont plus.?

        Quand j’étais enfant pour mes camarades et moi, pas de problème. On aimait certes jouer. Mais nos parents nous avaient appris qu’il y avait des règles, qu’il fallait s’imposer une certaine discipline, qu’il fallait les aider dans certaines tâches domestiques, que l’on ne s’amusait qu’une fois le travail d’école terminé, et que notre réussite et notre apprentissage en classe, quelque soit le niveau, conditionnait notre vie future, nos métiers possibles, notre avenir. Evidemment c’était plus facile pour nous, il y avait moins de distractions telles que télévision, ordinateurs ou smartphone, qui n’existaient pas.
        Mais on jouait et on faisait du sport avec joie.
        Je crois aussi que les cours étaient mieux faits. On faisait beaucoup d’exercices, des exercices pratiques dont on voyait l’utilité possible. Les maths étaient utilisés en physique, et il y avait des travaux pratiques de physico-chimie, très pragmatiques.
        Les cours d’histoire étaient passionnants comme des romans d’aventures et la géographine nous apprenait la France et le monde et donnait envie de voyager.
        On avait compris que les cours de français d’une part nous apprenaient à nous exprimer dans la vie, à résumer et faire part de nos idées, et d’autre part on voyait des extraits de nombreux auteurs, et les professeurs essayaient de mettre en valeur la diversité des idées et des  opinions et des expressions.

        Il faut se référer aux mécanismes du cerveau : apprendre, c’est l’apprentissage aussi pour les plus grands, mais ce n’est plus celui de gestes, c’est un apprentissage intellectuel. Il passe par l’intérêt pour ce que l’on apprend, la motivation, l’attention, la concentration, l’apprentissage de la mémoire et son utilisation permanente et aussi réflexion.
        Il n’y a pas d’apprentissage sans répétition, sans exercices pratiques d’application des connaissances acquises. et les résultats ne sont pas immédiats. Il n’y a pas d’apprentissage sans effort. L’école n’est pas un lieu de distraction.
       
        Je pense que les parents ont une grande part de responsabilité dans cet état de choses : ils ont tendance à ne plus éduquer leur enfant, à se débarrasser de lui devant la télé la console de jeu et l’ordinateur, à ne plus mettre en place une vrai vie de famille, à ne plus lui inculquer des valeurs de travail et d’effort, à tolérer un manque de travail scolaire au profit d’internet et du téléphone portable, à ne plus chercher à faire lire leurs enfants et à leur donner un minimum de culture.
        Les parents comptent maintenant sur les crèches et les maternelles pour éduquer leur enfant.  Quant aux professeurs, on leur a retiré toute formation pédagogique et en cas de conflit, ils ne sont plus soutenus par les parents. Alors il ne faut pas s’étonner si certains ne savent pas intéresser leurs élèves. Par ailleurs les exercices d’application, les travaux pratiques ont été supprimés au profit de nombreuses options, qui souvent ne font pas partie de la culture générale censée être acquise au collège et au lycée.

        La mixité sociale est une situation souhaitable, mais la mixité des niveaux ne l’est pas. Autrefois les professeurs donnaient aux plus doués des exercices supplémentaires pour qu’ils ne s’ennuient pas s’ils avaient terminé leur travail plus vite que les autres. Ils leur demandaient d’aider ceux de leurs camarades qui avaient du mal à suivre et ils supervisaient cette action. Aujourd’hui, les moins doués sont en échec scolaire et les plus doués s’ennuient et finissent pas ne plus travailler, et par subir eux aussi des échecs.
        On favorise les petits groupes de parole, les apprentissages ludiques, mais il n’y a plus ni formation pratique, ni apprentissage de la mémoire. On n’apprend plus à faire effort : c’est trop fatigant !!!  Il est plus agréable d’être sur les réseaux sociaux, d’écrire des SMS, voire de fumer du cannabis.

        Et l’ennui n’est pas une tare, si on a appris à l’enfant à être créatif, à se trouver des occupations utiles pour ne pas s’ennuyer. J’ai eu la chance que mes parents m’aient appris cela, que mes professeurs m’aient toujours trouvé du travail intéressant à faire, fusse t’il en supplément. Malheureusement aujourd’hui, alors que les moyens multimédia donnent des possibilités immenses et que le niveau moyen des élèves aurait dû progresser, il est triste de constater qu’il est plutôt en baisse, par manque d’expérience et de méthodes des parents et des enseignants.
        Et pourtant l’instruction est ce qui nous rends intelligents et nous prépare à notre vie future.

        J'ai heureusement rencontré parmi mes correspondant(e)s des jeunes travailleurs et attentifs, qui ont brillamment réussi et des professeurs motivés qui arrivaient à intéresser leurs élèves, mais ce qui nécessitait bien plus d'efforts qu'autrefois. Mais je constate qu'au départ les parents de ces jeunes leur avait donné une bonne éducation, et qu'ils ont suivi des cours dans des collèges et lycées performants où l'on faisait travailler les élèves. Il n'y a pas de miracles !!!

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  • Pour changer, en intermède, quelques photos de situations insolites :

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    Cherchez le poisson !

     

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    Quelle belle bouche d'incendie !
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    Enfin, un. portail original

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  • Notre organisme et la chaleur

         Il a fait très chaud en région parisienne, la semaine dernière (33 à 34 d° et encore plus de 20 d° la nuit). C'est éprouvant pour nos organismes et, malheureusement,  cela ne va pas aller en s’arrangeant dans le futur.
        Les journaux et la télé nous répètent les effets visibles sur notre organisme et les précautions à prendre. Quand la température dépasse30 d°; comme ces derniers jours, on transpiremais on travaille mal, l'esprit confus et peu motivé, qui réfléchit et décide plus difficilement.
       On nous met en garde contre les "coups de chaleur", qui commencent souvent par une bonne migraine.

         J'ai pensé qu'il serait intéressant d'en rechercher des explications en regardant les effets biologiques au niveau de l'organisme et du cerveau. J'ai lu sur ce sujet, un article dans la revue "Pour la Science" d'août, que je vais essayer de vous résumer.
        Je vous ai parlé à plusieurs reprises de l'hypothalamus, (voir mon article du 15/12/2015), ce centre au milieu de notre cerveau, qui est le régulateur de notre vie. Il agit par deux principales voies : le système nerveux autonome constitué du système nerveux sympathique (qui excite, accélère,  diminue) et du système parasympathique (qui au contraire freine ou diminue). Et l'hypophyse, qui par ses préformons commande les principales glandes produisant des hormones.
         C'est le régulateur de notre corps, qui maintient un. certain équilibre en permanence, malgré les variations extérieures (Homéostasie).
         Il contrôle ainsi le niveau de concentration de nombreux produits dans le sang, la température de notre corps, notre rythme cardiaque, la tension artérielle, notre respiration ... Il contrôle également notre prise d'aliments et notamment d'eau.

         En ce qui concerne la température, vous savez que pour quelqu'un en bonne santé, une régulation permet de la maintenir à 36,8 d°C, pour que  les processus cellulaires et notamment les productions de graisses, de protéines et d’enzymes, qui assurent les réactions biochimiques ne soient pas perturbées.
        Lorsqu'il fait très chaud et que notre température a tendance à augmenter, des récepteurs à la surface de la peau zt dans nos organes, avertissent l'hypothalamus, qui va donner de ordres au système nerveux autonome.
        Il contrôle ainsi plusieurs millions de glandes sudoripares qui vont sécréter un liquide riche en sels minéraux : la sueur. C'est notre principal système de refroidissement. La couche très fine d'eau qui se forme à la surface de la peau (qui est très importante, un peu moins de 2 m2), extrait la chaleur du corps en s’évaporant. (chaleur latente de l'eau qui s'évapore) et nous fait perdre une grande quantité de chaleur. Du vent ou un ventilateur améliorent le processus, car ils facilitent l’évaporation des gouttelettes et les remplace par de l’air sec, ce qui laisse la place pour de nouvelles gouttes de sueur.
         En cas de chaleur intense ou d’activité physique aux heures les plus chaudes de la journée, on peut perdre 1 litre de sueur par heure, et jusqu’à 10 litres par jour, soit plus de 10 % de son propre poids.  Un marathonien peut perdre plus de 3 litres par heures durant sa course.
         Mais les conditions extérieures sont également importantes . Plus l’air ambiant est sec, plus la sueur s’évapore facilement et plus la chaleur du corps se dissipe rapidement. Lorsque le taux d’humidité est trop élevé, l’air est saturé d’eau et il n’y a pas de place pour de nouvelles gouttelettes, de sorte que l’évaporation s’arrête et que le principal système de refroidissement du corps devient inutile. C'est pour cela que l'on parle de "température ressentie" : le risque relatif pour la santé est aussi important à 33 d°C  et 100 % d’humidité,  qu'à 42 °C à 40 % d’humidité…

          En plus de la transpiration, la distribution du sang joue aussi un rôle dans la thermorégulation de notre corps. En cas de températures extérieures élevées, pour épargner les organes, le sang est détourné vers la surface de la peau par un ingénieux système de sas, ce qui permett d’évacuer plus rapidement la chaleur par rayonnement vers l’extérieur.

        Une chaleur élevée rend également la respiration plus rapide et plus superficielle. Des vaisseaux sanguins capillaires forment, à la base du cerveau, une surface d’échange de chaleur importante et efficace, avec un effet de refroidissement sur le cerveau quand la respiration s’accélère.

         La surchauffe des muscles inhibe également l’activité physique et provoque une sensation générale de langueur, comme si l’on était fatigué, produite par notre hypothalamus pour éviter toute sollicitation des muscles, qui produirait davantage de chaleur.

     

       L'hypothalamus alerte aussi notre cerveau préfrontal, chef d'orchestre de notre pensée, il lui indique que le corps manque d'eau et donc on a soif, et notre cortex va spontanément rechercher des endroits moins chaud ou plus aérés (ou mettre ventilateur ou climatiseur en route). 

        Nous ne sommes pas tous égaux devant la canicule.
        La graisse des personnes obèses empêche la chaleur de rayonner vers l'extérieur; les capteurs des personnes âgées sont moins sensibles, les mécanismes de régulation plus lents et leurs réserves d'eau moindres; une personnecardiaque a moins de ressources physiologiques pour lutter contre la surchauffe. Au contraire le corps de athlètes habitué à l'échauffement lors de l'effort, est plus efficace pour se refroidir (mais cependant avec des pointes à plus de 40 d°C).

        La canicule peut tuer, notamment les enfants et personnes âgées.
        Il faut savoir reconnaître le symptômes : peau rouge, fatigue, crampes musculaires, confusion, perte de conscience, éventuellement absence de transpiration, rythme cardiaque rapide, nausées, convulsions, malaise. Vérifier si la température corporelle est supérieure à 38,5 °C.

    Ne pas hésiter. en cas de symptômes graves à appeler le médecin ou les pompiers.

    Notre organisme et la chaleur

     

    La chaleur et notre cerveau

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