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         Je lisais un article sur des cas assez particuliers de personnes qui n’ont (d’après elles) « jamais rêvé de leur vie pendant leur sommeil, - ou plus exactement ne se sont jamais souvenu d’un rêve au réveil (environ 0,4 % de la population).
        Le service des « Pathologie du sommeil » de la Salpétrière, à Paris, a étudié ces cas, et montre que les patients rêvent néanmoins, comme les autres humains - enfin tout dépend de ce qu’on appelle rêver !
        Je vous ai souvent parlé du sommeil et des rêves..
         Pour plus de clarté, j’appellerai « rêve », les scènes dont nous pouvons ensuite nous souvenir, et « pseudo-rêve »; celles dont nous n’avons aucune conscience par la suite, et c’est donc comme si elles n’existaient pas.

        Toutes les images, et autres sensations, inutiles que nous avons enregistrées inconsciemment  ne font qu’encombrer notre mémoire à court terme. De même des renseignements utiles pendant un moment (où ai-je garé ma voiture?) et qui ne le sont plus en fin de journée.
            Par ailleurs, certains souvenirs désagréables peuvent nous harceler. Certains problèmes que nous avons sont souvent renvoyés vers le cortex préfrontal, pour qu’il réfléchisse à une solution et c ela nous dérange souvent.
        Enfin, avant de dormir, nous avons pensé à diverses idées et inconsciemment cela a été mémorisé.-
              Le cerveau, pendant le sommeil, va faire du tri : il va éliminer tous les souvenirs conscients ou inconscients de la journée (ou des jours précédents) qui ne servent plus à rien (plus de 999‰), puis il essaiera d'éliminer certains des souvenirs néfastes qui remontent, pour essayer de nous protéger : (mais il n'y arrivera pas toujours), puis au contraire, il renforcera les souvenirs qui paraissent utiles (y compris les connaissances et informations que nous avons mémorisées volontairement).
            Enfin il essaiera d'éliminer certains des souvenirs néfastes qui remontent, pour essayer de nous protéger : (mais il n'y arrivera pas toujours), et il éliminera aussi les souvenirs des pensées que nous avons eu avant de nous endormir, dans la mesure où nous n’avons rien trouvé de nouveau ou d’important.
               Le cerveau remet donc de l'ordre dans la mémoire et rend en particulier de nombreux neurones à nouveau disponibles pour la journée suivante.

        Pour éliminer toutes ces sensations superflues, il va se servir des centres d’interprétation correspondants. Les sensations sont récupérées dans la mémoire par nos centres habituels d'interprétation des sensations : visuel, auditif, olfactif, sensitif ou gustatif. Au plan physiologique, tout se passe comme si arrivaient dans ces centres, des images réelles venues des yeux, des sons en provenance de nos oreilles etc..
        Par exemple, pour les images le centre d’interprétation primaire de la vison va traiter l’informa-tion comme si elle provenait de l’oeil. Mais en fait ce sont des images « reconstituées par la mémoire » et nous les appelleront des « pseudo-images internes ».
        La différence entre éveil et sommeil est d'une part que ces sensations lorsqu'elles viennent de nos sens éveillés, représentent la réalité et sont donc cohérentes, alors que, dans le sommeil, elles viennent de façon totalement aléatoire, sans suite logique et sont donc peu cohérentes.
         D'autre part, alors que nous sommes conscients d'une partie des sensations lorsque nous sommes éveillés, car certaines des informations importantes sont transmises au cortex préfrontal qui réfléchit et pense, alors que le cortex cingulaire antérieur focalise notre attention, nous n'avons au contraire aucune conscience du phénomène lorsque nous dormons, car le cortex préfrontal et le cortex cingulaire antérieur sont mis en veilleuse et coupés de la plupart des informations provenant des autres centres du cerveau.
         Toutes ces « pseudos-sensations » présentes dans nos centres d’interprétation des sensations constituent donc, pendant notre sommeil, des « pseudos-rêves », qui dureront toute la nuit, mais dont nous n’aurons aucune conscience au réveil.

          Mais supposons que nous nous réveillons pendant quelques secondes seulement , (ce qui peut arriver plusieurs fois dans la nuit et nous nous rendormons aussitôt), ou définitivement le matin.
           Alors ces sensations (images sons etc...) vont être transmises à nouveau par le thalamus au cortex préfrontal, qui sera donc conscient d'une suite de sensations, peu cohérente et d'autant plus difficile à interpréter que son fonctionnement à l'état éveillé n'est pas entièrement revenu à la normale. Là c’est un « vrai rêve ».
        Le cortex préfrontal, encore à moitié réveillé, essaie d'interpréter comme il peut ce qu'il reçoit et le renvoie en mémoire avec les explications qu’il a pu trouver, et qui peuvent être absolument farfelues, surtout si l’éveil n’a duré que quelques secondes et qu’il n’a pas eu le temps de réfléchir.
            Après notre sommeil, nous aurons alors le souvenir d'un rêve, avec une certaine cohérence car le cortex frontal a essayé d'arranger les sensations de façon logique, mais aussi des aspects incohérents et farfelus, car il a fait au mieux, mais avec un ensemble de sensations qui était peu logique à l’origine et alors que lui même n’était pas au mieux de sa forme. 

        Le service de la Salpétrière a montré grâce à l’IRM que ces patients avaient les mêmes phases de sommeil que les autres dormeurs. Il ont une mémoire tout à fait normale, ainsi qu’une bonne représentation des images mentales. Ils font comme tout le monde, des « pseudo-rêves ».
    Ils ont même souvent, un sommeil très agité par ceux ci. Et l’iRM permet de savoir en partie de quoi ils ont rêvé.
        La différence c’est qu’ils ne font pas de micro-réveils. Donc rien n’est transmis au cortex préfrontal et ils ne se souviennent pas des pseudo-rêves, transformés par l’éveil en « rêves réels »

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  •           Qui de nos enfants ou de nos petits enfants n'a pas eu un jour un hamster, ces petits animaux qui mangent des kilos de feuilles de papier, la laine des matelas, voire des vêtements.
              Voici, en intermède quelques photos trouvées sur Buzzly :

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  •     Il arrive souvent que des bêtes nuisibles, surtout des insectes, s'introduisent dans votre maison, notamment la cuisine, même si tout est tenu bien propre.
        L'internaute avait fait un article à ce sujet, il y a un mois, et j'ai pensé que le sujet pouvait vous intéresser; Je vais donc vous résumer l'essentiel de cet article.

         Votre environnement et évidemment important. Des bêtes rentrent plus facilement dans une maison en provenance du jardin, que dans un appartement, mais celui-ci comporte des voies d'entrées telles que conduits de vide-ordures ou de ventilation.
          Une cuisine humide avec des restes de nourriture attirera les bêtes, de même que le stockage de nourriture dans des placards fermant mal et en dehors d'emballage, encore que les emballages en carton puissent être facilement percés.
         Des produits que vous ramenez du marché ou supermarché peuvent être contaminés. J'ai ainsi ramené chez moi des mites alimentaires, qui étaient à l'origine dans un sac de graines pour oiseaux que j'avais acheté et qui se sont ensuite installé dans un paquet de riz dans un de mes placards de cuisine, après avoir percé le carton d'emballage.
       Si vous voyez des petits insectes voler, que vous détectez des trous ou des excréments, ou à fortiori des larves, il faut vider les placards, les nettoyer à fond, examiner chaque paquet et jeter la nourriture contaminée.
       Si l'invasion est trop importante ou touche plusieurs appartements, il vaut mieux faire appel à un professionnel compétant, mais les moyens chimiques employés sont alors assez agressifs. 
        Dans le cas d'invasions moins importantes, on peut alors s'en sortir soi-même par des méthodes plus simples et moins désagréable pour l'occupant.

        Voici quelques cas de contamination :

    Cafards :

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison   Ils apprécient les lieux chauds et humides et trouvent refuge dans la cuisine derrière les appareils électroménagers et sous les meubles.
         Des nettoyages réguliers, une boîte à ordure étanche, une aération de la pièce et éventuellement de l'huile d'eucalyptus, permettent d'éviter une contamination.
         Pour les éliminer, un nettoyage soigneux pour enlever toute trace de graisse. Du bicarbonate de sodium ou u, mélangenge de sucre et de plâtre sur leurs lieux de passage les déshydratera. n trouve fard insecticides   à base déterré de distomée qui ne sont pas toxiques, mais les insecticides ne s'attaquent pas aux œufs. Bien sûr on peut en écraser le plus possible !
         La lutte est donc longue avant l'élimination totale.

    Vrillettes du pain

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison     La vrillette du pain est un petit insecte brun d'environ 2 mm, en activité d'avril à septembre. qui se nourrit de nombreuses denrées alimentaires avec une préférence pour les produits à base d'amidon. On repère les trous d'un millimètre sur les emballages, ou en identifiant les larves dans les denrées. Des sachets anti-mites les empêchent de s'installer
         La vrillette du pain apprécie l'obscurité des placards mais elle est en revanche attirée par les ultra-violets et vous pourrez donc utiliser une lampe pour les piéger et vous en débarrasser.

    Mites alimentaires

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison   
     Les mites alimentaires sont de petits papillons allongés gris d'environ 5mm.. Les femelles pouvant pondre jusqu'à 300 œufs. On les trouve souvent dans les paquets de farine, de céréales ou de légumes sec.
        Il faut enfermer les aliments dans des boites et tuer le maximum d'insectes volants. 
        Des extraits de lavande ou de clou de girofle peuvent les éloigner et des plaquettes de phéromones qui attirent et collent les mites mâles pour empêcher la reproduction.
        J'en ai eu dans ma cuisine dans un paquet de riz, et j'ai mis 15 jours à m'en débarrasser.

    Poissons d'argents ou lépismes

     Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison    Le poisson d'argent est un insecte nocturne qui se nourrit normalement de papiers humides mais qui peut aussi s'installer dans la cuisine pour y rechercher des miettes. Difficile à repérer, car il il est très rapide. on ne peut le surprendre que la nuit. Il  est inoffensif, excepté pour les livres.
        Pour l'éliminer, il faut combattre l'humidité de la pièce et l'assécher en aérant le plus possible.  ou  en installant des absorbeurs d'humidité

    Charançons

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison    Le charançon est un petit insecte noir ressemblant à un scarabée qui s'installe principalement dans les pâtes ou dans le riz. Il est cependant difficile à repérer car les larves se cachent dans les aliments et les insectes eux mêmes sont de petite taille.
        Une fois le paquet contaminé identifié, vous pouvez le placer au frigo pour tuer l'invasion car le charançon ne survit pas à une température inférieure à 10 degrés. Vous pourrez jeter toutes les denrées contaminées dans des sacs bien fermés. Il vous faudra nettoyer le placard en profondeur en aspirant les recoins mais également à l'extérieur des placards au niveau des plinthes.

    Acariens ou cirons

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison    Contrairement à ce que l'on pense, on ne trouve pas des acariens que dans les textiles mais les cirons ou acariens de cuisine s'installent aussi dans les placards de nourriture pour se développer. Ces petites bêtes blanches apprécient les miettes et les produits alimentaires laissés ouverts; si un aliment est contaminé, il prendra un goût amer et il faut alors jeter toute la nourriture qui n'était pas conservée hermétiquement.
        L'adulte du Ciron de la farine est coloré de beige rosâtre et mesure, sans ses appendices buccaux, de 0,32 à 0,65 mm de long, la femelle étant plus grande que le mâle

    Mouches

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison    Pour éviter l'entrée des mouches,  il  ne faut  pas ouvrir les fenêtres lorsque la température intérieure est plus fraîche qu'à l'extérieur ou alors favoriser un courant d'air. On évite également de laisser toute nourriture à l'extérieures boîtes et placard.
       Les mouches n'apprécient pas non plus l'odeur de la lavande, ni celle d'une orange piquée de clous de girofle. On peut aussi vaporiser du vinaigre autour des fenêtres pour les incommoder. 

     Fourmis

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison   On voit souvent des colonnes de fourmis rechercher de la nourriture et notamment du sucre ou des aliments sucrés.
        Il faut alors déterminer leur point d'entrée et leur chemin de passage et y déposer du marc de café. Cela devrait suffisamment les perturber pour qu'elles ne reviennent pas. Le jus de citron peut également fonctionner tout comme la cannelle, la lavande, le basilic ou l'huile essentielle de menthe poivrée…

    Souris

    Eviter les invasions de bêtes dans l'appartement ou la maison    Les souris peuvent causer de véritables dégâts dans la maison, en plus d'apporter des maladies. Elles entrent dans les maisons seulement pour y trouver de la nourriture, et si celle-ci n'est pas accessible ( placards et poubelle complètement fermés, aliments mis dans des boîtes), elles ne resteront pas. 
        De l'huile essentielle de menthe poivrée ou un appareil à ultrasons les éloignent. Des pièges divers existent. Des boites renfermant un poison existent, mais dangereuses pour d'autres bêtes (c'est u n arséniate).

     

     

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  • Manger des insectes.

    Manger des insectes.Manger des insectes.

          Les médias nous parlent souvent de "manger des insectes", l'avenir de notre nourriture.

    Quels sont les insectes comestibles et bons à manger ?

          L’entomophagie est la consommation d'insectes par l'être humain.
          Près de 2000 espèces sont régulièrement dégustées par deux milliards et demi de personnes sur la planète, sur le continent asiatique, latino-américain et africain.
          Le grillon et le ver de farine sont très appréciés mais également le scarabée, la chenille, la guêpe, la fourmi, la sauterelle, le criquet, la cigale, la cochenille, la punaise, la termite, la libellule, la blatte, le papillon, la mouche ou encore le moustique.  
         Préférez des insectes ayant bénéficié d’une alimentation naturelle et non de croquettes;
         Il ne faut pas consommer un insecte sauvage ramassé dans la nature ou dans votre jardin car il peut être infesté de bactéries ou de parasites et peut aussi avoir consommé de l’engrais, des pesticides, des déchets organiques qui les rendent impropres à la consommation, voire dangereux pour l'homme.

    Pourquoi manger des insectes comestibles ?

         On présente souvent les insectes comme notre nutrition future, car ils ont d’excellentes qualités nutritionnelles. Les insectes sont naturellement riches en protéines (72%) sources de minéraux (fer, zinc, calcium), en fibres, en oméga 3 et 6 et en vitamines B1, B2 et B3. Ce type d’aliments contient l'ensemble des acides aminés essentiels tout en ayant une faible teneur en lipides (16%) et glucides (12%) .
       Par ailleurs ils ont un impact environnemental réduit. Les élevages d’insectes produisent jusqu’à cent fois moins de gaz à effet de serre que les élevages de viande. Parallèlement, ils répondent à des enjeux mondiaux actuels : ils sont peu coûteux, consomment moins de ressources (en eau et nourriture), nécessitent peu d’espace et bénéficient d’un rendement élevé. 

    Quel est le goût des insectes comestibles ?

         Le goût des insectes peut difficilement être assimilé à une saveur familière.
         Les insectes tendent à avoir le goût de noix, en particulier lorsqu’ils sont grillés. Le criquet peut aussi rappeler le pop-corn. Avec beaucoup de sucre et un peu de chocolat, on en fera bientôt de la nutella !!
         Le goût du ver de farine s’approcherait davantage de la noisette, du bacon pour les termites rouges et de la pomme de terre pour le grillon.et un parfum de crevette, et d’amandes pour ses larves. Les punaises d’eau auraient une odeur plus sucrée se rapprochant de fruits tels que le melon ou la banane. L’acidité de certaines fourmis ferait penser au citron tandis que le ver à soie bouilli évoquerait le beurre de cacahuètes. Les œufs de fourmis crus arborent une texture juteuse et le goût de lait et cuits, ils sentent le fromage. 

    La règlementation de la vente des insectes :

          J’ai recherché la règlementation qui s’applique actuellement à ce genre de vente et j’ai constaté qu’elle était actuellement interdite en Europe et en France, lorsqu’elle était destinée à la consommation humaine.
        La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes impose que « tout aliment dont la consommation est restée négligeable en Europe avant 1997, fasse la preuve de son innocuité avant sa mise sur le marché ».
        En fait le texte ne mentionne pas explicitement les insectes et on pourrait dire qu’il n'y a pas vraiment d'interdiction précise, mais pas non plus d'autorisation formelle.
        L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) regrette l’absence le manque d'études sur la sécurité sanitaire des insectes destinés à l'alimentation humaine ou animale.
        Il y a très peu d’études sur la bactériologie et la parasitologie et aucune sur la virologie de ces petites bêtes, qui, comme nous tous trimballent leurs microbes. Sans parler de toxines auxquelles ils ne seraient pas sensibles mais nous si, ou de protéines comme le prion de la vache folle (enfin on n’a pas encore vu des insectes fous !).
        En outre on ne sait rien sur les allergies qu’ils pourraient déclencher.

     Je n'en ai pas encore mangé.

    Manger des insectes.    J'ai été étonné, il y a 5 ans de voir sur le marché de Carnac, des marchands avec un petit étal où ils vendaient des insectes, en tant que nourriture. Essentiellement des crickets et sauterelles, des cigales, des grillons, mais aussi des larves, chenilles et vers blancs peu appétissants 
        Malgré tout ce que m’ont dit de bien les marchands de Carnac, je ne me vois pas encore manger pour l’apéritif, des mygales grillées.!
       Je préfère Jiminy le criquet au cinéma et les classiques gâteaux d'apéritif au fromage.

     

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/1635109seconcentreravantunrendezvouspourfaireimpression.jpg
        J’ai déjà fait plusieurs articles sur l’attention, mais on me demande de revenir sur ce sujet pour essayer de mieux comprendre le phénomène et de se demander si on peut améliorer ses capacités d’attention, qui manquent tant aux jeunes actuellement.
        L’attention, c’est la faculté de se concentrer sur un objet, un livre que l’on lit, un exercice que l’on fait et plus généralement une action, pour la mener à bien au mieux, sans se laisser amener à penser à autre chose, à être distrait.

        Alors d’abord comment cela se passe t’il et qu’est ce qui peut nous distraire?
         Nos cinq sens (sans compter les sensations internes à notre corps), recueillent des perception 40 fois par seconde, via le thalamus. Heureusement ces sensations n’ont qu’une vie très courtes pour la plupart de quelques secondes seulement, et restent dans notre inconscient. Certaines sont conservé plus longtemps et soumises à notre cortex frontal, trois à cinq fois par seconde, pour savoir s’il les juge importantes et s’il veut que nos sens continuent à recueillir cce type de sensation sur un sujet donné.
        Si par la suite ces sensations n’ont plus d’intérêt, elles seront éliminées en particulier pendant le sommeil. Si au contraire le cortex préfrontal veut en conserver la trace, il donnera l’ordre à l’hippocampe de les mettre en mémoire en renforçant les liaisons entre les neurones composant le souvenir; le sommeil renforcera encore ces connexions.
        Il faut aussi savoir qu’une réaction du cortex préfrontal met quelques dixièmes de seconde s’il sait ce qu’il doit faire et plusieurs secondes s’il doit réfléchir avant de passer à l’action.
        Enfin les expériences ont montré que le cerveau n’est pas multitâches, qu’il peut à la rigueur suivre deux processus à la fois (mais par « saccades » successives de chacun), et qu’alors il partage son énergie entre les deux tâches et est donc moitié moins performant. Quant il veut traiter 3 opérations simultanément, cela commence à être anarchique
        Voilà ce qui se passe quand nous ne sommes pas concentrés sur une tâche particulière.

        Voyons maintenant ce qu’il se passe si nous faisons attention à quelque chose.
        D’abord le cortex préfrontal donne des ordres au thalamus et aux centres moteurs, (notamment des yeux), pour que les perceptions des sens soient tournées essentiellement vers l’objet de notre attention, pour ramener le maximum d’informations permettant de guider nos actions.
        Mais le thalamus continue à remonter des informations, certes mains souvent. Si nous faisons attention à une tâche et que l’information remontée est celle d’une mouche qui se promène autour de vous, le cortex frontal refusera l’information ou tout au plus donnera l’ordre aux centres moteurs, dirigés par le cervelet, de chasser la mouche d’un mouvement instinctif du bras. il fera comprendre au thalamus qu’il faut rester concentré sur la tâche.
        Evidemment  si c’est un événement qui risque d’être nocif (par exempel une pluie d’orage qui rentre par la fenêtre ouverte), là le cortex frontal pourra juger qu’il faut abandonner la tâche une minute, pour fermer la fenêtre.
        L’attention c’est donc un tri de l’importance des sensations qui sont communiquées au cortex préfrontal, le chef d’orchestre du cerveau, et le refus pas celui-ci d’accorder de l’importance et donc de l’attention aux événements qui ne sont pas essentiels. Le thalamus fait un premier tri et il est aidé par le cerveau émotionnel, notamment le cortex insulaire et l’insula, ainsi que les centres amygdaliens qui évaluent les dangers, qui évitent que le cortex préfrontal soit dérangé pour des choses non urgentes.


        Que faire pour améliorer notre attention.?
        On ne peut pas éliminer ces alertes envoyées au cortex préfrontal, et l’analyse qu’il est tenté d’en faire avec l’aide du cerveau émotionnel. Les psychologues appellent cela des
    « Propositions d’action immédiate » (PAM).
        Il faut donc voir comment ne pas leur donner trop d’importance, d’attention.


        Il y a d’abord un problème de motivation et de volonté. Si l’objectif de notre tâche est précis, important pour nous, si cela nous plaît ou au moins nous paraît nécessaire, nous aurons une motivation suffisante et la volonté de refuser de nous laisser entraîner par les alertes qui arrivent et ne sont pas essentielles.
        Si notre objectif est flou, et en nous apparaît pas comme important, les PAM vont devenir nombreuses et envahissantes et nous ne saurons pas les repousser suffisamment.
        Bien sûr si un élève n’a pas son portable en classe, il ne sera pas distrait par un SMS, mais il trouvera un autre sujet de distraction. Il ne sera attentif que lorsqu’il aura compris que suivre le cours, faire l’exercice est indispensable pour progresser, pour avoir un niveau suffisant, réussir les examens et qu’il prépare ainsi sa vie future. Il faut qu’il comprenne que le manque d’attention permanent au cours augmente ses chances futures de chômage.
        Vous me direz que cela est bien général. oui mais c’est le moteur initial.
        Ensuite il faut faire comme fait un ingénieur quand il mène un projet : il faut bien préciser les objectifs, les décliner en sous objectifs puis en mini et micro objectifs qui sont des tâches élémentaires. Le cortex préfrontal a ainsi un chemin tracé à l’avance et il peut se concentrer sur la réalisation de chaque micro-tâche.
        Bien plus, alors que l’objectif général reste un peu philosophique et lointain, le micro-objectif étant précis et limité, sa réussite est une étape et déclenche dans nos centres d’apprentissage et de récompense une bouffée de dopamine, source de plaisir.
        Cela nous aidera à passer à la micro-tâche suivante sans nous laisser distraire.

        Il est certain que la réussite est source de motivation. Mais elle demande deux choses : de l’attention et de l’apprentissage, et ce dernier demande la compréhension et la répétition pour mémoriser. La meilleure façon d’apprendre, c’est la répétition des exercices d’application; mais évidemment c’est un travail et cela prend du temps alors que ce serait plus agréable de flâner ou de s’amuser, les occupations ne manquant pas sur tous les écrans à notre disposition.
        Il y a là un défi pour les professeurs et les parents, d’habituer l’élève à faire des exercices, à y trouver une certaine satisfaction et de lui faire comprendre que c’est essentiel pour sa mémoire et son intelligence.
        C’était plus facile autrefois, car il y avait moins de distractions possibles, ni la télé, ni internet, ni le téléphone portable.
        Et acquérir certains automatismes est source de plaisir. Il est certain que le début de l’apprentissage du tennis ou de la planche à voile est décevant car on échoue le plus souvent, puis tout à coup, à force d’essais on acquiert une certaine habileté et avec elle la réussite. De même lorsqu’on apprend à lire ou la pratique d’un instrument de musique.
        Il faut arriver à donner à l’enfant le goût de la recherche de la réussite.

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