•     Un peu comme Maslow représentait les besoins fondamentaux des individus dans une pyramide, le docteur Fanget, psychiatre, imagine le « triangle de la confiance », avec les 3 niveau ci-dessous :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Psycho/triangleconfiance.jpg                      L’affirmation de soi concerne les compétences relationnelles et la confiance qu’on leur accorde. C’est être à l’aise en société, savoir prendre la parole pour donner son avis, négocier un accord, accepter un compliment sans bafouiller et une critique sans faire la tête ou se mettre en colère, c’est défendre ses opinions, ses droits et ses désirs, sans heurter autrui, et en respectant ceux des autres.
        Soit la personne ne s’affirme pas et se défend mal, soit elle se défend trop avec agressivité, soit pour 80% environ des personnes, elle est dans un juste milieu.
        Les défauts des 20% de personnes passives ou agressives résultent en général de leur éducation.
        Le docteur Fanget estime qu’il faut d’abord examiner les problèmes qui ont pu se poser, notamment en matière d’éducation, et que la personne ait conscience de ces causes.
        Pour améliorer son état, il estime que seuls des exercices en situation, correspondant aux défauts constatés permettent de modifier progressivement les mauvaises habitudes.

        La confiance en soi concerne plutôt les compétences personnelles pour résoudre les problèmes que l’on rencontre dans la vie, les décisions que l’on va prendre, les actions que l’on va mener, pour lesquelles les autres ne sont pas actifs..
        On rejoint la les dix pensées perturbatrices dont je parlais dans mon précédent article, ou du moins celles où l’individu pense ne pas être capable de réussir une action.. La personne qui n’a pas confiance en elle même a de telles pensées négatives qui l’empêchent d’agir.
        Là encore les remèdes sont des exercices en situation, en s’obligeant à faire des actions pour lesquelles on subit cette paralysie (par exemple passer un examen, même si on sait qu’on a peu de chances de la réussir).
        Cela demande efforts et volonté.

        L’estime de soi, le premier étage du triangle, est l’opinion générale que l’individu a de lui même. C’est l’image qu’on a de soi-même. Lorsqu’il n’a pas confiance, la personne ressasse les pensées générales paralysantes, qui ne concernent pas une action, mais un comporte-ment général , par exemple « je suis toujours nul ».
        Là encore, les causes remontent à l’éducation de la personne, et à des traumatismes qu’elle a subi de ce fait, et qu’il faut identifier. Et le plus souvent d’événements ultérieurs qui ont aggravé ces traumatismes.
        Le mal est beaucoup plus profond, et de simples exercices ne sont pas suffisants pour soigner la personne.

        Cette représentation triangulaire me plaît car elle est simple et très représentative.
        Il m’est arrivé d’aider des jeunes qui avaient des problèmes de confiance, allant même jusqu’à un certain manque d’estime de soi.
        J’ai cherché avec eux les raisons et effectivement on en a trouvé ceraines
        On discutait ensuite de leurs défauts et qualités et on essayait de préciser leur contour et leur valeur.
        On examinait aussi les échecs, mais surtout les réussites qu’ils avaient eus et les raisons positives et négatives
        En général la conclusion était qu’ils n’étaient pas si nuls que cela et avaient des qualutés, mais qu’ils les négligeaient et ne les exploitaient pas.
       

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  •       Martin Sauerland, chercheur à l’Université de Coblence, spécialiste de la confiance en soi et des blocages,  distingue dix types de pensées qui nous entravent en matière de confiance en nous mêmes, qu’il a recensées en interrogeant des personnes de toutes origines et activités :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Psycho/PENSEESENTRAVES.jpg
        Il est certain que nous passons une partie de notre temps à nous observer inconsciemment nous-mêmes et à nous juger.Les psychologues appellent cela l'introspection.
        C’est dans certains cas une bonne chose de bien se connaître, car cela nous évite de lancer dans une action pour laquelle nous ne sommes pas préparés ou nous n’avons pas les compétences nécessaires.
        Mais les pensées évoquées dans le tableau ci-dessus peuvent aussi nous décourager car elles vont entraver nos actions.
        Ces pensées sont souvent lancinantes et ne nous sont d’aucune aide, car elle ne nous apportent rien de positif et ne font que nous inhiber.

         Comment nous sortir de là ?
         Pour retrouver la confiance en soi, Martin Sauerland nous suggère de remplacer ces pensées qui nous entravent par des penses qui nous libèrent.
          Comment ?
          Il faut se donner des buts, des objectifs.
          On peut essayer d’abord de chercher à connaître ses envies, ses désirs, voire ses rêves; cela peut permettre d’imaginer les buts qu’on se fixerait. Mais il faut tout de même les transformer ensuite en projets réalistes
          Puis il faut imaginer que l’on a atteint son but et reconstituer, en remontant le temps, les étapes, les événements, les actions, qui ont permis ce succès.
          Evidemment on trouve des obstacles, mais aussi les qualités et les actions qui nous ont permis de les surmonter.  
         Il ne s’agit pas d’une simple pensée positive, où l’on se répète en voulant s’en persuader, l’inverse des pensées qui nous entravant : la méthode Coué a ses limites.
         Là il s’agit d’une véritable reconfiguration, et en même temps un examen certes de ses défauts, mais surtout des qualités qui nous permettent d’avancer.

        J’avoue que je ne connaissais pas du tout cette méthode : partir du but et remonter en arrière pour analyser son comportement; et je ne l’ai donc jamais employée avec des jeunes, qui n’avaient pas confiance en eux et me demandaient de les aider.
        Si l’occasion s’en présente, à coté de mes méthodes habituelles, j’essaierai aussi celle-ci.

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  •       C'est étonnant comme la souffrance d'un animal se lit sur leur visage, comme pour un humain.
          J'ai trouvé sur Buzzly des photos de chats, abandonnés ou souffrants, puis adoptés et choyés et la transformation est extraordinaire : jugez en plutôt.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/641859480.gif
        Les journalistes racontent beaucoup d’inexactitudes sur l'hypermnésie, en confondant des particularités différentes de la mémoire et je voulais donc rapidement décrire de quoi il s'agit.

        Nos 5 sens envoient au cerveau, via le thalamus, des sensations et notamment des images, quarante fois par seconde et de plus nous avons des sensations internes sur l’état de notre corps.
        Si nous mémorisions cela, notre mémoire serait vite saturée. La plupart de ces sensations sont détruites dans les secondes qui suivent et le cerveau garde quelques instants des sensations que le thalamus juge plus importante et dont il informe le « chef d’orchestre », le cortex préfrontal.
        Si celui-ci juge l’événement important, notre attention et nos sens sont alors orientés sur cet événement pour recueillir de nouvelles perceptions.
       Mais celles ci pourront se révéler inintéressantes et les données seront effacées de la mémoire à court terme.
       Seuls certains événement que le cortex préfrontal, ou le cerveau émotionnel jugent importants, sont conservés et consolidés dans la mémoire à long terme.
       Ces souvenirs seront consolidés pendant le sommeil, ainsi que chaque fois qu’on se les remémorera.
      Mais si nous ne nous rappelons jamais l’événement, les neurones le concernant, seront peu à peu désactivé et le souvenir sera peu à peu oublié.

        De quoi nous souvenons nous.
        On le voit c’est la répétition qui consolide le souvenir. Donc nous nous rappellerons mieux ce que nous faisons souvent : l’apprentissage et la répétition provoquent la mémorisation. On sait très bien que, pour acquérir des connaissances, il faut les apprendre plusieurs fois, les appliquer sur beaucoup d’exercices : on apprend mieux la table de multiplication en faisant 100 multiplications ou divisions, qu’en la relisant plusieurs fois.
        Pour les souvenirs « épisodiques », ceux de la vie de tous les jours, nous retenons des faits ou des mécanismes importants, parce que le cortex préfrontal l’a ordonné à l’hippocampe, mais aussi des faits, images, sensations, paroles qui nous ont touché émotionnellement et là c’est le cerveau émotionnel qui a agi sur l’hippocampe.

        Quelles sont les performances de notre mémoire ?
        Très variables : cela dépend des liaisons entres neurones dans notre cerveau et une part est innée. Certains ont une mémoire visuelle plus développées, d’autres la coordonnent avec une mémoire tactile, certains ont une très bonne mémoire auditive.
        Mais surtout cela dépend de l’entrainement que nous avons fait subir à notre mémoire. Si nous n’apprenons rien par coeur étant jeunes, notre mémoire sera peu formée. L’habitude va la développer éventuellement dans certains domaines : l’instrumentaliste a une bien meilleure mémoire des sons que ceux qui ont simplement écouté de la musique.
        J’ai connu une personne qui, ayant été insupportable en classe au début du siècle dernier, avait eu comme punitions, tout au long de sa scolarité, d’apprendre par coeur des milliers de pages de poésies ou de textes des grands auteurs. Elle se souvenait de beaucoup de ces textes et avait une facilité extraordinaire pour retenir tout ce qu’elle lisait.
        Le traitement que l’on fait subir aux données acquises influe également. Je me souviens de presque toute la correspondance reçue sur un sujet important, mais je serais incapable de citer les phrases de la lettre;; je ne me souviens que des idées qu’elle traitait.
        Certaines personnes qui se passionnent pour un sujet peuvent parfois faire preuve d’une mémoire étonnante pour ce sujet particulier : j’ai eu un camarade passionné des locomotives et de la SNCF (où d’ailleurs il a fait carrière), qui connaissait par coeur le « chaix » (l’annuaire des départs et arrivées des trains dans les différentes gares).

        Les surdoués de la mémoire :
        On parle souvent d’attractions données par des surdoués qui arrivent à mémoriser en peu de temps et à se rappeler ensuite de mots, de chiffres etc.
        Certains sont des charlatans et ont un « truc », mais d’autres sont sincères : ils se sont beaucoup entrainés et ont en général des méthodes mnémoniques pour assembler les données ou les faire correspondre à d’autres informations.
        Ce sont des cas de développement extrêmes, pas d’anomalies.

        Qu’est ce que l’hypermnésie.
        Ce n’est pas cette grande capacité ou facilité mémorielle.
        C’est en fait une anomalie rare, une sorte d’exaltation de la mémoire, et en fait une psychopatho-logie caractérisée par une mémoire autobiographique (les souvenirs personnels de sa vie) extrême-ment détaillée et un temps excessif consacré à se remémorer son passé. Ces souvenirs sont principalement visuels, mais parfois sonores, olfactifs, tactiles, avec des souvenirs de sensations et sentiments qui leur sont associés.
        Ils ont, par rapport aux personnes qui n’ont pas cette particularité, des souvenirs beaucoup plus nombreux, précis et détaillés de leur enfance et adolescence.
        Mais si on leur fait passer des tests de mémorisation habituels, leur mémoire n’est pas différente de celle des autres personnes. Les tests d’intelligences, d’abstraction, de raisonnement n’ont rien d’exceptionnels.
        James McGaugh et Larry Cahill de l'Université de Californie Irvine ont effectué des IRM sur des personnes hypermnésiques et ont montré qu’elles faisaient bien sûr, comme nous tous appel au cortex frontal et à l’hippocampe, mais aussi à d’autres régions et notamment à des centres habituellement destinés à l’apprentissage d’automatismes.
        Les capacités hypermnésiques peuvent avoir, dans certains cas, un effet néfaste sur les capacités cognitives. D’une part certaines capacités de mémorisation, hors autobiographiques, peuvent être moindre et surtout les rappels incessants de souvenirs peuvent devenir insupportables.
        Une personne suivie par des chercheurs décrivait ses remémorations comme « incessantes, incontrôlables et totalement épuisantes » et comme « un fardeau »

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  •      Il y a souvent des portées de plusieurs chiens et donc des "chiens jumeaux"
         On nous montre souvent à la télé des images de jumeaux et de leurs réunions. On trouve aussi maints articles, en biologie ou en psychologie, sur les comparaisons des qualités et défauts des jumeaux ou triplés, homozygotes ou hétérozygotes.
         Mais on ne nous parle jamais d'animaux.
        Alors, en intermède, je vais vous montrer de très jeunes chiens jumeaux, voire plus nombreux, qui m'ont paru mignons, photos que j'ai trouvées sur internet :

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