•             J'ai lu un article sur la façon dont la vipère du Gabon essaie de se faire passer inaperçue dans les herbes des forêts du pays.
        J’ai pensé que cela vous intéresserait peut être de connaître un peu cet animal (que je ne connaissais pas non plus) et j’ai donc cherché de la doc sur la question. J’ai pu lire l’article original de Marlène Spinner, zoologue de l’université de Bonn, dans la revue britannique «Nature Scientific Reports», et des articles plus journalistiques existent dans la presse, qui se copient d’ailleurs les uns sur les autres.

        Qu’est ce que cette «vipère du Gabon de l’Ouest» dont le nom savant est «Bitis gabonica rhinocéros».
        C’est la plus grande des vipère, entre 1m et 1m50, parfois jusqu’à 2m pour les femelles, diamètre environ 12 cm (une jambe humaine), et peut peser entre 8 et 12 kg.
        Les photos ci dessous sont tirées du site «funreptiles».

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        Elle possède une tête large et aplatie de forme triangulaire, a de grands yeux à pupille elliptique et de petites cornes situées sur le museau entre les narines, d’où son nom de rhinocéros.

        Repliés dans sa bouche, d’énormes crochets à venin, qui injectent une très grande quantité (10 ml) de venin neuro et hémo-toxique, mortel si on ne vous injecte pas rapidement le sérum spécifique.
        La vipère du Gabon a une très belle robe naturelle : les dessins géométriques qui ornent son corps sont d'une grande diversité de couleurs : jaune, violet, bleuté, brun, beige et noir. Ils sont disposés de telle manière que, même sur le sol de la forêt tropicale où elle vit, cette vipère passe tout à fait inaperçue. Ces dessins s’assimilent aux irrégularités du sol (feuilles, cailloux …). Ils ont pour effet d’effacer le contour de l’animal.
        Voici une photo de l’environnement herbu : cherchez l’animal : il est en bas à droite.

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        Elle chasse la nuit et peut manger des proies de la taille d’un lapin, ou d’une petite gazelle, mais elle mange surtout des rongeurs.
        Vis à vis de l’homme, elle est peu agressive, et préfère la fuite ou l’immobilité, mais même si elle reste sans bouger, tout à coup elle peut frapper très rapidement, sans avertir. Toutefois quand elle se sent menacée, elle expire et produit un sifflement.
        Elle vit sous les feuilles et les accidents ont lieu lorsque quelqu’un qui ne l’a pas vue, marche sur elle.
        Ovovivipare, la femelle va donner naissance de 8 à 43 petits (15 à 20 en moyenne), après une gestation d’environ un an.. A la naissance, les petits serpents mesurent de 24 à 37 cm.

        L’étude dont parlent les journaux est celle de l’origine technique du camouflage que lui confère son corps, faite aux universités de Bonn et de Kiel, et qui décrit la structure des écailles de la peau de la vipère.
        Certaines de ces écailles sont d’un noir intense, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes sur le dos de la vipère, et ne réfléchissent qu'une faible partie de la lumière qui leur parvient, créant ainsi des «zones d’ombre», qui permettent à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal. De plus, les diverses colorations des écailles et de leur absorptions de rayonnement, permettent de contrôler la température de son corps.
        A la surface de ces écailles, notamment noires, on trouve des «nanostructures».
    Je rappelle que un nanomètre = un millionième de millimètre : c’est l’ordre de dimension de l’ADN (2 nm), alors qu’un virus fait une cinquantaine de nm, et l’atome de graphite environ 0,1 nm. On fabrique actuellement des matériaux et des objets de dimensions voisines de 100 nm, (métaux et carbone notamment), qui possèdent des propriétés physico-chimiques différentes du matériaux habituel de grande dimensions

        Les chercheurs allemands ont montré, par observation au microscope électronique, que les écailles noires de la vipère ont la forme de feuilles enchevêtrées, hérissées de petites structures nanométriques aux arêtes vives et orientées différemment les unes par rapport aux autres. Elles réfléchissent mutuellement la lumière, finissant par la piéger.
        La photo ci-dessous tirée du rapport allemand, montre le détail de ces structures.

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        Une étude physique complexe de réflectométrie a été faite pour comparer la réflexion et la diffusion provoquée par les diverses écailles, selon les diverses longueur d’onde de lumière visible.
        L’étude fait aussi une analyse des conditions physiques d’éclairage des sous-bois africains, ainsi que du comportement des végétaux au sol et montre que les caractéristiques du camouflage de la vipère, le plus perfectionné parmi les serpents, est particulièrement bien adapté à cet environnement
       Par contre les écailles noires absorbent de la chaleur et sont donc visibles avec une lunette infra-rouge.

        Outre la curiosité zoologique, cette technique naturelle pourrait être imitée pour réaliser des matériaux qui absorberaient davantage la lumière et la chaleur.
        Ces matériaux pourraient notamment être utilisés au plan militaire, en matière de camouflage.

         Voici enfin une très belle photo de cette vipère, qui montre bien ses cornes de "rhinocéros". Je la publie à postériori ci dessous :

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/comportement.jpg
     
               Changer c’est apprendre de nouveaux comportements, c’est à dire la façon de se sentir dans une situation donnée, de réfléchir et de penser, puis d’agir. C’est abandonner les anciens comportements devenus inutiles ou nuisibles pour les remplacer par de nouveaux, mieux adaptés. Et cela s’apprend !

                Le premier problème : que faut il changer et quand ? 

                Je crois qu’il y a trois stades d’inadaptation :
                            - d’abord si nos comportements sont vraiment inadaptés, que cela ne va plus ;                            
                             - autre cas nous pensons que cela ne va pas mal, mais que cela pourrait aller mieux ;                        
                             - enfin quand l’environnement a changé et que face à cette nouvelle situation, les comportements déjà acquis ne conviennent plus.
                Dans le premier cas, nous sommes face à un problème que nous n’arrivons pas à résoudre, une situation que nous n’arrivons pas à surmonter, que ce soit dans notre vie personnelle, dans notre travail ou dans notre vie sentimentale. Là le changement s’impose, car il faut transformer le négatif en positif.
                Dans le second cas, nous voulons progresser, être plus heureux, être plus performant. Il est simplement souhaitable de changer.
              Dans le troisième cas, la situation qu’elle soit négative ou positive, est imprévue et nous n’avons pas eu le temps de nous y adapter : il faut donc agir pour trouver de façon urgente, de nouveaux comportements qui y soient adaptés.

                 Que changer ?

                Il y a des choses qui dépendent de nous, et d'autres non. Rien ne sert de vouloir changer ce qui ne dépend pas de nous, c'est peine perdue.
                Parmi les choses qui ne dépendent pas de nous, il y a en premier lieu le comportement des autres, y compris l'opinion qu’ils ont de nous. Si nous comptons améliorer notre situation en changeant quelqu'un d'autre, notre compagne ou compagnon, notre enfant, notre patron, notre employé, notre professeur, nos camarades ….nous ne réussirons qu'à nous mettre sous pression nous-mêmes ou à nous fâcher avec la personne que nous aimerions influencer.
                Concentrons-nous plutôt sur ce qui dépend de nous, et seulement sur cela, sur quoi nous avons prise. II s'agit de notre propre comportement, de notre manière d'agir de penser et de ressentir dans une situation donnée, et pas le comportement d’autrui.

                Il y a alors trois aspects :
                D’abord la prise d’information, c’est à dire nos sensations.
                C'est ce que nous percevons par nos sens (la vue, l'ouïe, le toucher, etc.) et par les récepteurs qui nous informent sur l'état intérieur de notre corps (la situation de nos muscles, les battements du cœur, le rythme de la respiration, etc.).
                Les émotions sont des comportements particuliers, où la dimension sensorielle est très importante : elles surviennent lorsque, à tort ou à raison, l'organisme « sent » qu’il existe un enjeu très important.
                Après la prise d’information, nous réfléchissons : notre manière de penser, c'est ce que nous nous disons à nous-mêmes dans la situation que nous souhaitons changer.
                Ensuite vient le troisième stade de l’action. Notre façon d’agir, c’est les gestes que nous faisons dans la situation problématique, et que nous aimerions remplacer par d'autres, plus appropriés.

                 Tout changer à la fois peut être difficile, car un comportement est souvent trop complexe pour qu'on puisse le modifier directement.

                Alors on peut le décomposer, notamment en ces trois stades, afin d’agir sur chacun d’eux, ce qui est plus facile. Mais évidemment les trois stades ne sont pas indépendant et il y a en général des réactions réciproques entre eux, qui interviennent si on agit sur l’un d’eux.
                Mais il est en général plus efficace d’agir ainsi par petits bonds pour changer son comportement que de vouloir effectuer une révolution brutale.
                Pour désapprendre un comportement devenu inutile, c'est facile, il suffit de ne plus le pratiquer et il s'éteindra progressivement, comme les souvenirs. Pour acquérir un nouveau comportement, c'est plus compliqué.

                Deux attitudes complémentaires sont possibles :
                            - la première c’est de s'habituer à une situation nouvelle en s'y exposant de façon répétée. Au niveau élémentaire, c’est le comportement d’apprentissage décrit par Pavlov, que nous connaissons tous : un comportement ancien est appliqué à une situation nouvelle. Dans tous les domaines de la vie courante, nous commençons par acquérir une certaine maîtrise dans un milieu donné, puis nous transposons cette maîtrise apprise, à des situations de plus en plus éloignées du contexte où elle a été initialement acquise.
                S'exposer a un contexte nouveau de manière répétée, autrement dit « faire avec », au lieu de l’éviter, permet d’assimiler progressivement le comportement nouveau, et de faire peu à peu évoluer ses habitudes. C’est la méthode que nous appliquons souvent pour apprendre à rédiger, à présenter un document, à faire un exposé en public, en commenbçant par des cas simples et en les compliquant peu à peu.
                En outre il est plus facile de s’adapter peu à peu aux cotés négatifs et déplaisants de la nouvelle situation.
                             - la deuxième attitude est d’innover, de chercher d’autres méthodes, d’autres voies que celles actuelles, applicables au nouveau comportement et aux nouvelles situations.
                On peut rechercher des sensations différentes, de remplacer celles inutiles ou déplaisantes, essayer de voir les informations autrement. On peut aussi les interpréter différemment, avec des critères différents, penser autrement.
                Enfin on peut imaginer de nouvelles façons ou méthodes d’action.

                 Une autre condition du succès du changement est de se fixer des buts, des objectifs précis, des stades à atteindre, quitte à les modifier, s’ils étaient trop ambitieux au départ ou mal adaptés. En effet pour que nous arrivions à changer, il faut de la continuité, de la volonté et de la motivation.
                Et si on veut changer le monde, ce dont rêvent beaucoup de jeunes il faut commencer par se changer soi-même.

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  •           De nouvelles images des voiliers de Rouen, ici en mer au large avant d'entrer en seine.
    Puis divers voiliers, soit en mer, soit sur la Seine.

              D'abord une image de plusieurs voiliers au loin, puis deux voiliers russes :  le Mir et le Krutzenshtern.
              Ensuite  deux voiliers Polonais : le Pogoria et le Dar mlodziezy.
              Enfin deux voiliers français "école"  bien connus, le Bélème et l'Etoile.Pour être admis, il ne faut pas avoir peur de monter en haut des mâts sur les verges : c'est la première épreuve de séclectioin des jeunes mousses.


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  • Les grands voiliers (1)

           Si vous avez lu assez souvent mon blog, vous devez savoir que j'aime la mer et la voile.
           Certes je n'ai fait que de la planche à voile, du dériveur et du quillard le long des côtes de Bretagne, mais je suis fasciné par la beauté des grands voiliers,  (encore que je ne me vois guère grimper en haut de leurs mâts, quand il y a beaucoup de vent et qu'il faut carguer la toile !!).
           Voici quelques images des bateaux que l'on voit souvent, notamment ceux qui remontent la Seine jusqu'à Rouen.

    D'abord, aujourd'hui  6 grands navires prestigieux des Pays bas :

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    Le Tolkien






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    Le trois mâts goélette Thalassa

     

     

     





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    L'Artemis


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    Le Stad -Amsterdam
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    l'Atlantis






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    Le Wylde Swan


     

     

     

     

             et pour finir aujourd'hui, quand même un bateau franço-britannique, l'Etoile du Roy. C'est un trois-mâts carré, reproduction proche d'une frégate britannique de la Bataille de Trafalgar, initialement baptisé Grand Turk et construit en 1996, en Turquie pour le besoin d'un film.
    En 2010, il est acquis par Étoile Marine Croisières, et a été dès lors rebaptisé l’Étoile du Roy.

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  • Les bienfaits de nos vaccins

                J'entends tous les jours parler de médecins, peu nombreux heureusement, qui ne veulent pas se faire vacciner et ont donc été provisoirement interdits d'exercer, ce qui évidemment amène quelques perturbations dans les localités ou les hôpitaux.où ils soignaient des malades.
                 J'avoue que je ne comprends pas bien leur position, qui me paraît contraire au serment d'Hippocrate, car ils mettent en danger, faiblement certes, leurs patients.

                 L'un deux, âgé d'une cinquantaine d'année, disait qu'il n'était pas contre les vaccins, mais pour la liberté individuelle et que l'on devait pouvoir faire ce que l'on voulait. Cela me paraît être un raisonnement d'adolescent.
                  Certes s'il vivait sur une île déserte il pourrait faire ce qu'il veut, il serait le seul à en pâtir, mais vivre en société impose des règles pour que nos actions ne soient pas préjudiciables au voisin.
                  Il n'est pas permis de tuer ou mettre en danger la vie du voisin et le tuer involontairement est un "homicide sans avoir la volonté de donner la mort", mais c'est cependant passible de peines juridiques.
                   On nous impose de nombreuses règles protectrices : le port de la ceinture en auto, les limitations de vitesse, ne pas faire du rodéo en moto n'importe où (une femme de 80 ans qui traversait dans les clous a ainsi été heurtée, il y a 8 jours, et elle est morte). Certains produits, notamment insecticides et médicaments sont interdits. Il y a les sens interdits, les passages cloutés, les interdictions de stationner, toutes les règles d'aménagement dans la maison........
                    Et la plupart d'entre elles ont beaucoup moins d'effets protecteurs que les vaccins et éviteront beaucoup moins de morts que le vaccin anti-covid.
                    Alors cela me parait un grand manque de bon sens que de parler de liberté dans ce cas.

                    Un autre disait qu'il n'avait pas besoin d'être vacciné car il portait le masque dans son cabinet et ses patients ne risquaient rien et lui non plus.
                     Certes le risque est faible, mais le masque ne filtre pas à 100% et il n'y a pas de risque zéro. Et puis il ne porte pas le masque tout le temps, et il soigne un certain nombre de patients qui ont été contaminés par le coronavirus et qui viennent dans son cabinet, en atmosphère fermée (et dans sa salle d'attente). Qui l'assure que d'autres patients ne lèveront pas un instant leur masque sur leur nez ? Ne le fait il lui même jamais, ne serait ce que pour se moucher ou se gratter la joue?

                       Et je me demande ce que ces médecins ont retenu de leurs études de médecine, sur les effets des vaccins, notamment ceux qui sont obligatoires pour les enfants ( nota : ces informations proviennent de la revue "Pour la Science") :
                          • diphtérie, efficacité 99,99%. Au XIXème siècle une personne sur 20 attrapait la diphtérie et 5 à 50% en mourait selon les épidémies. En 194" il y a eu un million de malades et 50 000 morts. La maladie a pratiquement disparu aujourd'hui.
                          • tétanos, efficacité 98%. Dans les années 80, le tétanos tuait encore un million de personnes par an. L'obligation du vaccin a fait chûter vers 1960, en France, le nom       1re de cas à 400 et aujourd'hui à 10, la plupart du temps des gens dont le vaccin n'était pas à jour.
                          • poliomyélite 100%. En 1988 le programme de vaccination a fait passer le nombre de cas de 350 000 à 37 en 2016(au Pakistan et en Afghanistan. En France le nombre de cas était de 1500 à 400 par an et grâce à la vaccination obligatoire en 1958, la maladie a té déclarée disparue en 1989.
                          • coqueluche 100%. Il y a encore dans le monde50 à 70 millions de cas de maladie d'enfants par an et environ 30 000 décès. Mais en France, depuis l'obligation de vaccination en 1966, le tausx de mortalité est nul.  Petit j'ai eu la coqueluche et mes frères et sœurs aussi; mes enfants nés avant 1966 l'ont aussi eue. Aucun de mes petits enfants, tous vaccinés ne l'a attrapée.
                          • rougeole 97%. En 1960, dans les pays en développement, il y avait135 millions de malades et 8 millions de morts. En 2018, grâce à la vaccination il n'y avait plus que 140 000 morts. En France vers 1900, c'était la première cause de mortalité infantile et en 1980, il y avait encore 300 000 cas et 30 décès. La vaccination étant obligatoire depuis 1983, il n'y avait plus en 2000, que 10 000 cas et 3 décès.
                          • rubéole 82%. La maladie est en générale bénigne, mais entraine des malformations du foetus chez une femme enceinte qui a la maladie. Entre 2000 et 2018, le nombre de cas de plusieurs centaines de milliers a ch^té de 96% grâce à une vaccination des femmes enceintes, et en France il est passé de 39 en 2001 à 7 en 2006.
                          • oreillons 98% . Avec la vaccination 1968, le nombre de cas dans le monde est passé de 76cas/100 000 habitants à moins de 1/100 000 et, en France de 475 000 cas à 9000 en 2015.
                          • méningocoque 67% et haemophilusinfluenzae B 98%, tous deux à l'origine de méningites. Pour le premier, il y avait environ 50 000 cas en Afrique qui ont diminué vers 30 000 par an.En Francele nombre est passe de 250 en 2002 à 82 en 2010 mais est remonté depuis , la couverture vaccinale ayant diminué. Pour le second,3 millions d'enfants étaient atteints chaque année, dont 370000 décès. En France de 1000 cas, 600 méningites et
    30 décès avant la mise en place du vaccin en 1992, on est passé à moins d'un cas par an depuis dix ans.
                          • hépatite B 51%. Actuellement 2 milliards d'individus sont infectés et 400 millions environ sont porteurs chroniques. Plus d'un million meurent chaque année des complications. Le vaccin est récent. En France, les personnes présentant une hépatite chronique étaient 280 000 en 2004, et ne sont plus que136 000 en 2016.
                          • pneumocoques 48%. Ils provoquent des pneumonies et on a constaté plus de 800 000 morts en 2017. En France, depuis la vaccination en 2003, on a enregistré une diminutions infections graves de 48%.
                          •  paludisme. toutes les 7 secondes un nouveau cas de paludisme se déclare et une personne  (le plus souvent un enfant), meurt toutes les deux minutes. On estime à 220 millions le nombre de cas qui se sont déclarés dans le monde en 2019, dont 94 % en Afrique. Des millions de cas se sont aussi déclarés en Asie, au Moyen-Orient et dans les Amériques. Au total, ces cas ont entraîné la mort de plus de 400 000 personnes, dont deux tiers étaient des enfants en bas âge.L'OMS vient de recommander l'usage d'un vaccin, efficace à 57% d'après les essais de phase III. Un vaccin va aussi être produit contre le chikungunya.
                                • papillomvirus : 
    Chaque année, en France, le cancer du col de l'utérus touche environ 3000 femmes et entraîne un millier de décès. L'existence de vaccins et de nouvelles méthodes de dépistage pourrait aboutir à son éradication. Le vaccin n'est disponible qu depuis 15 ans. La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans, afin de leur assurer une protection avant le début de leur vie sexuelle, mais seules 25% des jeunes filles de 16 ans se sont fait vacciner. En raison du long délai entre l'infection par les HPV et la survenue d'un cancer (le plus souvent entre 10 et 30 ans), le rôle de la vaccination sur la prévention des cancers du col de l'utérus n’a pu être formellement confirmé que 10 ans après l'introduction des vaccins.
                                 • sida. depuis la découverte du sida en 2008, on cherche un vaccin, mais la recherche est très difficile, car le virus mute très souvent, et perturbe les communications entre nos cellules immunitaires. Un vaccin à ARN est actuellement à l'étude.
                                  • Il existe de plus de nombreux vaccins contre des maladies notamment exotiques. Mais ils sont administrés lorsque les personnes vont voyager dans les pays où ces maladies sont endémiques. Ils sont aussi très efficaces

                     Quant aux effets secondaires, les médecins savent que tous les médicaments en ont et un grand nombre en ont de plus importants que les vaccins anticovid.

                      Alors je me demande toujours comment un médecin peut ne pas vouloir se faire vacciner contre un virus qui déclenche une pandémie comme celle que nous vivons actuellement. Cela me paraît aberrant

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