• http://lancien.cowblog.fr/images/Fleurs4/coquelicotsautreschampslyonfrance81852358588685531024x768.jpg
                 Je suis toujours étonné de voir que certaines personnes sont terriblement stressées et se rendent elles mêmes malheureuses, alors que leur situation n’est pas catastrophique, qu’elles ont remonté la pente, mais qu’il leur manque la motivation, je dirais presque la volonté, pour être heureuses.
                Avant de parler plus avant de ce problème je voudrais évoquer aujourd’hui la question : que faire pour être plus heureux ?
                Certes nous serions plus heureux si nous faisons partie de ceux qui ont la chance d'avoir une certaine prédisposition au bonheur qui dépend de nos préférences cérébrales et notamment d'être optimiste et de voir le verre à moitié plein plutôt que le même à moitié vide !
    .            Sur la partie innée de cette prédisposition nous n‘avons aucune action, mais nos préférences cérébrales peuvent évoluer en fonction de notre éducation, de notre culture, de notre vécu. Nous pouvons avoir une action sur elles.
              Et notre action de tous les jours peut en outre, pour un niveau donné de bonheur, nous apporter plus ou moins de satisfactions.

                Nous pouvons donc essayer de réfléchir à ce qui doit nous permettre de faire de meilleurs choix dans notre quête du bonheur. 

                              Se contenter du quotidien,
                
    Quelle est la nature du bonheur? Nous nous souvenons bien des moments de grande joie, et l'on a tendance à imaginer qu'être heureux, signifie être tout le temps dans cet état. Mais vous vous souvenez de ces expériences uniquement parce qu'elles ont été exceptionnelles. Le bonheur est en fait un état de satisfaction et d'absence d'anxiété ou de regret et  le bonheur est dans les petites joies de tous les jours. 

                              Apprécier l'instant présent. 
                 Examinez vos sensations quand vous réalisez une tâche de routine et dépensez moins d'énergie à penser au passé ou au futur.Etre heureux, c'est goûter l'instant présent s'il apporte un peu de joie. “Carpe diem” disaient les Romains ! 

                              Ne  penser qu'aux souvenirs heureux du passé et regarder l’avenir.

                 La plupart du temps nous ne pensons au passé que pour avoir des regrets de ce que nous n'avons pas osé faire ou des remords de ce que nous avons mal fait. Le passé malheureux n'est qu'une source de stress et de tristesse.Alors pensons le moins possible au passé et nous aurons moins de regrets et de remords, moins d'insatisfaction. Regardons plutôt l’avenir et faisons des projets, mais des projets réalisables et raisonnables. 

                              Ne pas viser trop haut et pratiquer la modération.
                
    Si vous vous habituez trop aux choses agréables, elles cesseront de vous faire plaisir. Ne recherchez donc pas le plaisir en permanence. Par exemple, vous pourriez davantage apprécier deux ou trois périodes de vacances de courte durée qu'une seule plus longue. Et vous apprécierez plus votre plat préféré si vous ne le mangez pas tous les jours. Par ailleurs ne cherchez pas l'idéal; ne demandez pas l'impossible à vous même, à vos amis, à vos parents : personne n'est parfait et un objectif trop élevé n'est jamais atteint et c'est alors une source de stress.   
                
    Réussir un but qu’on s’est donné est une grande satisfaction. Mais faut il chercher sans cesse à atteindre des objectifs ambitieux ? Vous devez toujours vous méfier de la petite voix qui chuchote : « Tu serais plus heureux si seulement... ».
                
    Réfléchissez à ces moments où vous étiez convaincu qu'une certaine réussite ou acquisition vous apporterait plus de bonheur... Votre vie a t‘elle changé depuis que vous avez atteint ce but. Certaines personnes recherchent de façon obsessionnelle à atteindre les buts qu'elles se fixent et pensent que leur bonheur dépend de leur réussite : elles sont donc souvent anxieuses et sous pression tant qu'elles n'ont pas atteint leurs buts, et pensent qu'elles ne seront heureuses que dans le futur.

                 Mais que se passe-t-il quand elles touchent finalement au but? Alors l'habitude prend le dessus et ces personnes redescendent comme tout le monde vers leur "point fixe du bonheur". Mais quand elles se rendent compte que leur bonheur n'a pas changé de façon permanente, elles en concluent que le bonheur se trouve encore au-delà d'un prochain objectif..
                 Ne nous fixons pas des objectifs trop ambitieux ! Ne soyons pas trop idéalistes !                         

                              Essayer de voir le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide
                
    Certains d'entre nous sont optimistes, d'autres pessimistes : c'est une préférence cérébrale innée et j'en ai déjà parlé. Mais nous pouvons essayer de nous entraîner à ne pas être trop pessimiste. Quand nous pensons à un problème essayons plutôt d'en voir les bons cotés que les mauvais. Voyons comment améliorer la situation plutôt que nous lamenter sur ses conséquences néfastes. Cherchons ce que nous pourrions obtenir plutôt que de regarder ce que nous pourrions perdre. En un mot, efforçons nous d'être optimistes !

                               Maîtriser les événements, mais aussi s'adapter.    
                  Le cerveau de certains d'entre nous est enclin à maîtriser les situations en voulant forcer les événements, en réfléchissant par avance aux scénarii possibles et aux solutions correspondantes. (c'est aussi une préférence cérébrale innée J). C'est certainement sécurisant de faire de telles prévisions.
                 D'autres ont un cerveau qui les pousse à laisser faire les choses et à s'y adapter. On est ainsi moins surpris par l'imprévu, mais on est un peu angoissé de ne jamais savoir ce qui nous attend.
                 Alors le mieux ce serait de maîtriser sa préférence cérébrale et de faire un peu les deux : prévoir quand c'est possible et s'adapter ensuite à l'imprévu !.

                                Il faut aider ceux qui ont moins de bonheur que soi.
                
    Les personnes qui aident celles qui ont des problèmes sont plus heureuses. C'est peut-être parce que travailler avec ceux qui ont moins de chance permet d'apprécier ce que l'on a. En outre, le volontariat procure souvent de la satisfaction et de l'estime de soi, car on est engagé dans un travail utile et on est apprécié par ceux à qui l'on rend service.  

                 Ne vous comparez pas aux personnes qui semblent mieux s'en sortir que vous... C'est source de grande insatisfaction. Quand nous sommes conscients que d'autres personnes s'en sortent mieux que nous, notre satisfaction baisse. A contrario, quand nous nous comparons à des personnes qui s'en sortent moins bien que nous, nous sommes plus satisfaits de notre propre sort.
                 Où est donc le problème? C'est que l'homme a naturellement tendance à se comparer vers le haut.. et les médias en sont en partie responsables!

                Sans doute ces quelques conseils sont insuffisants pour vous garantir le bonheur et par ailleurs nous ne sommes jamais à l'abri des aléas.Mais nous pouvons, au prix de quelques efforts, nous sentir moins malheureux et profiter davantage de la vie.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/images.jpg
                  Hier je parlais de Paro, le phoque dans les hôpitaux et maisons de viellards, et de Pléo, le dinosaure, compagnon des enfants.Ce qui est certain c’est que Paro plaît aux personnes âgées qui ont moins l’impression d’être seules, un peu comme si elles avaient un chien ou un chat. Quant aux petits enfants, Pléo est plus qu’un compagnon, c’est presque un frère. Non seulement c’est un compagnon de jeu, mais il est de leur âge, et ils s’aiment mutuellement.Cela intrigue les psychologues qui se demandent quelle peut être la relation homme-robot, aujourd’hui et demain avec des robots de plus en plus mimétiques de l’être humain.
                  Ce que nous aimons dans notre chat ou notre chien, c’est qu’ils aient des comportements, qui nous ressemblent et qu’on ait le sentiment qu’ils se comportent comme nous, surtout sentimentalement. On n’aime pas une bête qui vous déteste, on ne s’attache à elle que si elle nous aime.
                Les études de psychologie ont montré la même chose : les robots sont d’autant mieux perçus qu’ils nous rappellent nos congénères, animaux ou hommes.
                Mais si les « robots animaux » apportent une compagnie aux enfants et aux personnes se sentant très seules, les études montrent que des robots ressemblant trop à l’homme et ayant un comportement très humain inquièteraient plutôt. On sait qu’ils ne peuvent remplacer un être humain et on craint alors qu’ils nous supplantent, étant plus résistants que nous. Cela dit de tels robots n’existent que dans les films et romans de fiction.
                Cependant des robots ayant la forme humaine, et peu performants par rapport à l’homme sont mal acceptés, de même d’ailleurs que des robots chiens ou chats. Les japonais qui avaient mis en service des robots-serveurs dans les cafés, ont fini par les supprimer, car la clientèle, après un temps d'intérêt par curiosité, ne les aimait pas
                Les études semblent montrer que nous sommes d’autant plus enclins à attribuer à des robots des qualités humaines, qu’ils nous ressemblent physiquement. (c’est vrai aussi pour un robot ayant l’aspect d’un animal domestique, auquel nous attribuons tous les comportements de cet animal). Quand il ne se comporte pas comme on s’y attend (par manque de performances), cela nous perturbe.
              De plus ces études montrent que le robot n’intéresse que s’il a une utilité : pour les enfants ou les vieillards, c’est de venir soulager leur solitude. Pour les adultes qui n’ont pas ce problème, il faut que le robot ait une autre utilité, domestique par exemple. Mais la valeur sentimentale en est alors exclue
               Cependant dans des expérimentations où le robot était mêlé à un jeu, une certaine relation s’établissait entre l’homme et la machine, car l’homme essayait alors de comprendre son raisonnement, comme il le fait face à un autre humain. Il finissait par parler de ce robot, comme si c’était un ami avec lequel il jouait.

                 Ceci rejoint ce que les psychologues appellent la « théorie de l’esprit », nom qui, personnellement, me paraît prétentieux et peu adapté. 
               Qu’est ce que cette théorie, qui a été imaginée, en 1978, par des spécialistes américains des primates, David Premack et Guy Woodruff, de l’Université de Pensilvanie ?
                La théorie de l'esprit est notre capacité à attribuer à autrui un état mental différent du nôtre, de l’évaluer et d'en déduire des conclusions quant à son comportement, ce qui implique de créer un modèle mental de l'autre ; (on aurait mieux fait de parler de modélisation au lieu de théorie !).
              Cette modélisation semble être une caractéristique exclusivement humaine ; elle n'a pu être démontrée que sous forme rudimentaire chez les primotes et est très frustre chez les autres mammifères.
              Dès leur plus jeune âge, les enfants forment des représentations mentales : par exemple, ils suivent le regard d'autrui, et ils comprennent qu’ainsi, en observant ce que regarde l’autre, ils vont en déduire des informations.
                Cette capacité de « théorie de l'esprit » n'est entièrement développée que lorsque l'enfant comprend que les autres personnes ne disposent pas nécessairement des mêmes informations que lui, et n’en tirent pas forcément les mêmes conclusions.
                Le but est évidemment de comprendre et d’anticiper les intentions d’autrui.
                Les enfants dont le développement est normal maîtrisent cette capacité entre quatre et cinq ans; toutefois ils commencent à s’y exercer dès un an à 18 mois.. Les enfants autistes n’en sont souvent pas capables avant l’adolescence.

                Mais l’observation n’est pas simple, car il est parfois difficile de différencier ce qui découle d’une bonne connaissance des comportements de l’autre, d’une projection des représentations ou des croyances. : on peut percevoir et comprendre les conduites d’autrui en se réglant sur son comportement habituel et sans forcément lui prêter un « esprit », ou des « croyances ». C’est ce que font les animaux. En fait il faut se mettre à la place de l'autre.
              Des chercheurs se sont demandés si les étapes d’acquisition de la théorie de l’esprit étaient universelles. C’est le cas, d’après une enquête menée auprès d’enfants appartenant à cinq cultures différentes : le Canada, l’Inde, Samoa, le Pérou et la Thaïlande. Partout, la théorie de l’esprit est définitivement acquise avant l’âge de 5 ans. (Evidemment on fait des progrès ensuite)
                Une autre piste de recherche porte sur les liens entre théorie de l’esprit et le langage. Après avoir fait de la théorie de l’esprit une condition d’apparition du langage, on pense aujourd’hui que le développement des deux aptitudes est une « co-évolution » de l’intelligence.

                Lors de tâches de ce domaine, deux zones du cerveau sont particulièrement actives, le cortex préfrontal médian, et une zone entre le lobe pariétal et le lobe temporal. L’amygdale et le cortex cingulaire sont aussi activés.
              Il est curieux de constater que lorsque nous sommes devant un animal de compagnie, ou devant un robot tel que Pléo, et que nous l’observons pour déterminer ensuite nos actes et nos relations mutuelles, ce sont ces mêmes zones qui s’activent dans notre cerveau, et ce, d’autant plus qu’ils ont une attitude humaine. Cela n’intervient pas si nous observons un robot d’aspirateur, tondeuse ou de cuisine. 
             La théorie des "neurones miroirs" est aussi une des explications de ces capacités humaines de modélisation de la pensée d’autrui

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  •   Comme toute personne un peu curieuse je m'intéresse aux robots et à la robotique.            Mais les robots qui coupent l’herbe ou qui aspirent automatiquement votre appartement ne sont pas tellement extraordinaires, et s’ils sont utiles, ne sont pas spécialement sympathiques.         

             J'ai montré hier quelques figures de robots, alors parlons un peu de ces personnages et d'abord des roots de compagnies, très utiles aux personnes âgées et aux enfants surtout lorsqu'ils sont malades à l'hôpital..
             Dans cet article je vous en décrirai deux et demain je m’intéresserais aux aspects psychologiques du contact homme-robot.

     PARO :
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/Unknown-copie-8.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/MeetPAROtheTherapeuticBabySealRobot2.jpg
     
            Voici d’abord PARO, le petit phoque aux vertus thérapeutiques, destinés aux vieillards qui finissent leur vie en maison, Ehpad ou à l’hôpital et souffrent de la solitude.
             Les premiers prototypes de Paro, développés par Takanori Shibata, de la société AIST, datent de 2001, après une longue étude commencée en 1993. Ce bébé phoque aux grands yeux noirs est recouvert d'une fourrure blanche synthétique, hypoallergénique, antibactérienne et très peu salissante. Son squelette métallique contient des centaines de capteurs tactiles reliés à une petit ordinateur, ainsi que d'autres capteurs - lumière, son, position et température - qui lui permettent d'interagir de plus en plus finement avec son utilisateur, le tout protégé par un bouclier électromagnétique afin de ne pas dérégler un pacemaker ou des appareils électroniques de mesures physiologiques.
             Ce robot est doté d’un programme qui lui permet un certain apprentissage et d’apprendre peu à peu au contact des hommes, à interagir selon les comportements de ses utilisateurs. Ainsi lorsqu'une personne touche Paro, il s'anime, bouge la tête, la queue, cligne des yeux, les ferme quand on le caresse et émet des petits cris semblables à ceux d'un véritable bébé phoque. Paro se blottit contre l'utilisateur, lui réclame de la "nourriture" (une recharge de sa batterie via une prise-tétine) ; il est également capable de mémoriser le nom qu'on lui donne, il apprécie les remerciements et les félicitations. Il peut aussi exprimer différentes émotions : la surprise, le bonheur ou même la colère. Il reconnaît le jour et la nuit pendant laquelle il dort. Il a été homologué par l’autorité américaine du médicament.
              Auparavant, les Japonais avaient expérimenté d'autres robots animaux, chiens (Aibo) ou chats. Mais même s'ils s'avéraient attachants, les utilisateurs finissaient toujours par les comparer à de vrais animaux domestiques, ce qui est forcément décevant. Avec Paro, cet écueil est levé (personne ou presque ne sait comment se comporte au quotidien un bébé phoque...).
             Plus de 3000 exemplaires sont en service, mais son prix est élevé, environ 6000 € .

    PLEO
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/PleoMamanonbougecopie2.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/PleoMamanonbouge.jpg

              Le robot PLEO est encore plus extraordinaire : c’est un petit « dinosaure de compagnie » de 48 cm de long, vert aux yeux bleus, qui arrive chez vous comme un bébé et devient enfant, puis adolescent (d’esprit, mais il ne grandit pas en taille !). Il a été v-créé au Japon, mais est commercialisé par la firme Innvo Labs Corporation, basée à Hong Kong et aux USA.
               Pléo est complexe : sous une peau en caoutchouc, il comprend 6 ordinateurs, (deux « intelligents », et 4 de servitudes et automatismes), 14 moteurs, une centaine d’engrenages, iun système de vision à caméra infrarouge, des micros et haut-parleurs, des capteurs de posture et d’inclinaison, des capteurs dans la peau et un capteur infrarouge dans la bouche pour détecter les aliments..
                Pléo est capable d’apprentissage et d’adaptation. Pléo est d'abord un nouveau-né, il ouvre ses yeux pour la première fois, s'ajuste sur la luminosité et sur le son. Il commence à essayer d'avancer maladroitement puis apprendra à "marcher" correctement, en fonction des entraînements proposés par son maître. Petit à petit il développe sa propre personnalité aux côtés de son propriétaire.
               Pleo, dort, mange, pousse de petits rugissements, se promène tout seul et réagit aussi aux sollicitations extérieures et à la moindre caresse. Il explore son environnement, étudie votre doigt et va jusqu’à vous lécher la figure.
               PLEO est sensible au temps qui passe, ainsi il est capable de reconnaitre le jour de la nuit, l'heure du déjeuner ou de la sieste, et il vous le fera savoir si vous l'avez oublié !
               Puis il devient adolescent et développe des émotions : curiosité, étonnement, peur ; il peut être joyeux et joueur, vexé ou honteux, (si vous lui faites des remontrances). Mais comme avec un animal, vous avez l’impression qu’il vous aime. Vous lui apprenez son nom, mais vous pouvez lui apprendre à danser et à chanter, mais pas encore à lire et écrire lol. 
               Pléo ne coûte pas cher compte tenu de sa complexité, environ 450 €. Il s'en est vendu des milliers d'exemplaires, mais il semble qu'il soit indisponible à la vente actuellement (https://www.bestofrobots.fr/pleo-reborn-innvo-labs-robot-compagnon.html)

               Comment est ce possible qu’un robot puisse apprendre ainsi ? On a copié sur l’homme .
    Je vous ai souvent parlé des centres d’apprentissage, où quand vous essayez er vous faites mieux que la fois précédente, certains neurones sécrètent un neurotransmetteur : la dopamine. Cela incite à continuer dans la même voie ; au contraire si l’essai est moins bon, l’absence de dopamine vous incite à recommencer autrement.
               Chez l’animal, quand vous le dressez, vous lui donner une récompense quand il réussit, un poisson à un phoque, une otarie ou un dauphin, de la viande au tigre, un petit bout de chocolat au chien … (mais une souris d'ordinateur au chat, cela ne marche pas !).
               Le robot, c’est pareil, chaque fois qu’il réussit, qu’il progresse, un signal électrique le lui dit : c’est l’équivalent de la dopamine ou de la récompense. Evidemment pour l’instant c’est limité à des tâches simples : il n’y a que des ordinateurs et pas un vrai cerveau derrière. C’est pour cela qu’il vaut mieux un robot phoque ou dinosaure. Avec un robot chien, on se rendrait trop vite compte de la différence avec une bête réelle, dotée d’un vrai cerveau. Par contre on pourra un jour apprendre à un robot à parler correctement, à lire et à écrire ; pas à un animal (sauf les singes supérieurs auxquels on apprend le langage des sourds-muets).

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  •             On aime donner aux objets des caractéristiques humaines, et qu'ils nous ressemblent, notamment évidemment les robots. On leur prête souvent nos émotions.
               On trouve beaucoup de photos sur internet, qui montrent bien cet aspect; je vais vous en soumettre quelques unes.
     
    Pare choc de voiture étonné:

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/0MFZmVr.jpg

                                                                        Réveil en colère,

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/1angryclock.jpg




     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La fermeture éclair Pirhana

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran2013051ez7a1537.jpg
     
                                                                                         L'église oiseau
     
    Ces objets qui nous ressemblent
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    L'église horrifiée

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran20130517a1539.jpg

                                                          Les boîtes fatiguées

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/Capturedecran20130517a1540.jpg
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La maison étonnée,

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/ezs.jpg

                                         L'avion joyeux (cela m'étonnerait qu'on le laisse voler ainsi).

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/PXcM5dl.jpg








     
     
     
     
     
     
    et enfin des robots
     
    Ces objets qui nous ressemblent

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces objets qui nous ressemblent

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ces objets qui nous ressemblent

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  •         Après des mois de confinement ou de difficultés pour visiter de nombreux sites culturels, grâce à la sécurité qu'apporte le pass sanitaire, nous pouvons enfin retourner dans les musées.

    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/Ruepriveeenfleurs4da96.jpg

            Je vous parlerai aujourd'hui du musée des arts forains à Bercy.
            Abrité dans la halle au vin, construite par un élève d'Eiffel, des anciens entrepôts de Bercy, ce musée contient plusieurs milliers d'objets rassemblés par Jean-Paul Favard, son créateur, qui retracent l'historique des arts du spectacle forain de 1850 à 1930.
             Ce ne sont pas de traditionnelles vitrines et vidéos, mais un "musée-spectacle" au concept novateur qui s’anime depuis plus de 20 ans grâce au public. L’une des singularités de ce lieu où se conjuguent culture, convivialité et curiosités, réside dans la possibilité de monter sur des manèges centenaires ou de jouer avec des attractions anciennes.
              Composé de deux parties, l’exposition temporaire et l’exposition permanente, le musée abrite :
                        - 14 manèges et autres attractions foraines,
                        - 16 boutiques foraines et attractions restaurées,
                        - 18 ensembles d'œuvres historiques,
                        - 1522 œuvres indépendantes qui constituent le musée des écoles européennes
               La collection permanente du Musée des Arts forains est répartie sur trois salles d’une superficie totale de 5000 m², ayant pour thèmes :
                         - le Salon vénitien, qui montre un spectacle d'automates et un manège de gondoles de Venise.
                         - le Théâtre du Merveilleux, avec ses jeux de lumière, un orchestre contrôlé par ordinateur, et une visite virtuelle du sous-marin Nautilus de Jules Verne;
                         - le Musée des Arts forains, où l'on peut jouer à la course des garçons de café et surtout (ce que j'ai préféré, où l'on peut admirer une douzaine de manèges, tous plus beaux les uns que les autres.
             De plus on peut s'asseoir autour du "Magic Mirror". C'est une ancienne salle de bal itinérante belge des années 1920. et  une piste de danse centrale sert à des animations : danses et numéros de claquettes notamment.
             Enfin on peut circuler dans le théâtre de verdure (photo en début d'article) de 2500 m2 à ciel ouvert. On y trouve des surprises : un lustre de cristal et plusieurs autres luminaires anciens, une sculpture de licorne, sont suspendus parmi les arbres, l'un des arbres est décoré d'accessoires rappelant l'univers du roman Alice u pays des merveilles....

              Des animations sont régulièrement organisées sur cette allée, notamment une marionnette géante d'homme bossu à la tête et aux bras humains mais aux pattes et au croupion d'oiseau, ainsi que plusieurs musiciens et des personnages costumés.
              L'allée accueille également des baraques ambulantes de restauration rapide.

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    Le musée des arts forains

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le musée des arts forains

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