• Les bienfaits de nos vaccins

    Les bienfaits de nos vaccins

                J'entends tous les jours parler de médecins, peu nombreux heureusement, qui ne veulent pas se faire vacciner et ont donc été provisoirement interdits d'exercer, ce qui évidemment amène quelques perturbations dans les localités ou les hôpitaux.où ils soignaient des malades.
                 J'avoue que je ne comprends pas bien leur position, qui me paraît contraire au serment d'Hippocrate, car ils mettent en danger, faiblement certes, leurs patients.

                 L'un deux, âgé d'une cinquantaine d'année, disait qu'il n'était pas contre les vaccins, mais pour la liberté individuelle et que l'on devait pouvoir faire ce que l'on voulait. Cela me paraît être un raisonnement d'adolescent.
                  Certes s'il vivait sur une île déserte il pourrait faire ce qu'il veut, il serait le seul à en pâtir, mais vivre en société impose des règles pour que nos actions ne soient pas préjudiciables au voisin.
                  Il n'est pas permis de tuer ou mettre en danger la vie du voisin et le tuer involontairement est un "homicide sans avoir la volonté de donner la mort", mais c'est cependant passible de peines juridiques.
                   On nous impose de nombreuses règles protectrices : le port de la ceinture en auto, les limitations de vitesse, ne pas faire du rodéo en moto n'importe où (une femme de 80 ans qui traversait dans les clous a ainsi été heurtée, il y a 8 jours, et elle est morte). Certains produits, notamment insecticides et médicaments sont interdits. Il y a les sens interdits, les passages cloutés, les interdictions de stationner, toutes les règles d'aménagement dans la maison........
                    Et la plupart d'entre elles ont beaucoup moins d'effets protecteurs que les vaccins et éviteront beaucoup moins de morts que le vaccin anti-covid.
                    Alors cela me parait un grand manque de bon sens que de parler de liberté dans ce cas.

                    Un autre disait qu'il n'avait pas besoin d'être vacciné car il portait le masque dans son cabinet et ses patients ne risquaient rien et lui non plus.
                     Certes le risque est faible, mais le masque ne filtre pas à 100% et il n'y a pas de risque zéro. Et puis il ne porte pas le masque tout le temps, et il soigne un certain nombre de patients qui ont été contaminés par le coronavirus et qui viennent dans son cabinet, en atmosphère fermée (et dans sa salle d'attente). Qui l'assure que d'autres patients ne lèveront pas un instant leur masque sur leur nez ? Ne le fait il lui même jamais, ne serait ce que pour se moucher ou se gratter la joue?

                       Et je me demande ce que ces médecins ont retenu de leurs études de médecine, sur les effets des vaccins, notamment ceux qui sont obligatoires pour les enfants ( nota : ces informations proviennent de la revue "Pour la Science") :
                          • diphtérie, efficacité 99,99%. Au XIXème siècle une personne sur 20 attrapait la diphtérie et 5 à 50% en mourait selon les épidémies. En 194" il y a eu un million de malades et 50 000 morts. La maladie a pratiquement disparu aujourd'hui.
                          • tétanos, efficacité 98%. Dans les années 80, le tétanos tuait encore un million de personnes par an. L'obligation du vaccin a fait chûter vers 1960, en France, le nom       1re de cas à 400 et aujourd'hui à 10, la plupart du temps des gens dont le vaccin n'était pas à jour.
                          • poliomyélite 100%. En 1988 le programme de vaccination a fait passer le nombre de cas de 350 000 à 37 en 2016(au Pakistan et en Afghanistan. En France le nombre de cas était de 1500 à 400 par an et grâce à la vaccination obligatoire en 1958, la maladie a té déclarée disparue en 1989.
                          • coqueluche 100%. Il y a encore dans le monde50 à 70 millions de cas de maladie d'enfants par an et environ 30 000 décès. Mais en France, depuis l'obligation de vaccination en 1966, le tausx de mortalité est nul.  Petit j'ai eu la coqueluche et mes frères et sœurs aussi; mes enfants nés avant 1966 l'ont aussi eue. Aucun de mes petits enfants, tous vaccinés ne l'a attrapée.
                          • rougeole 97%. En 1960, dans les pays en développement, il y avait135 millions de malades et 8 millions de morts. En 2018, grâce à la vaccination il n'y avait plus que 140 000 morts. En France vers 1900, c'était la première cause de mortalité infantile et en 1980, il y avait encore 300 000 cas et 30 décès. La vaccination étant obligatoire depuis 1983, il n'y avait plus en 2000, que 10 000 cas et 3 décès.
                          • rubéole 82%. La maladie est en générale bénigne, mais entraine des malformations du foetus chez une femme enceinte qui a la maladie. Entre 2000 et 2018, le nombre de cas de plusieurs centaines de milliers a ch^té de 96% grâce à une vaccination des femmes enceintes, et en France il est passé de 39 en 2001 à 7 en 2006.
                          • oreillons 98% . Avec la vaccination 1968, le nombre de cas dans le monde est passé de 76cas/100 000 habitants à moins de 1/100 000 et, en France de 475 000 cas à 9000 en 2015.
                          • méningocoque 67% et haemophilusinfluenzae B 98%, tous deux à l'origine de méningites. Pour le premier, il y avait environ 50 000 cas en Afrique qui ont diminué vers 30 000 par an.En Francele nombre est passe de 250 en 2002 à 82 en 2010 mais est remonté depuis , la couverture vaccinale ayant diminué. Pour le second,3 millions d'enfants étaient atteints chaque année, dont 370000 décès. En France de 1000 cas, 600 méningites et
    30 décès avant la mise en place du vaccin en 1992, on est passé à moins d'un cas par an depuis dix ans.
                          • hépatite B 51%. Actuellement 2 milliards d'individus sont infectés et 400 millions environ sont porteurs chroniques. Plus d'un million meurent chaque année des complications. Le vaccin est récent. En France, les personnes présentant une hépatite chronique étaient 280 000 en 2004, et ne sont plus que136 000 en 2016.
                          • pneumocoques 48%. Ils provoquent des pneumonies et on a constaté plus de 800 000 morts en 2017. En France, depuis la vaccination en 2003, on a enregistré une diminutions infections graves de 48%.
                          •  paludisme. toutes les 7 secondes un nouveau cas de paludisme se déclare et une personne  (le plus souvent un enfant), meurt toutes les deux minutes. On estime à 220 millions le nombre de cas qui se sont déclarés dans le monde en 2019, dont 94 % en Afrique. Des millions de cas se sont aussi déclarés en Asie, au Moyen-Orient et dans les Amériques. Au total, ces cas ont entraîné la mort de plus de 400 000 personnes, dont deux tiers étaient des enfants en bas âge.L'OMS vient de recommander l'usage d'un vaccin, efficace à 57% d'après les essais de phase III. Un vaccin va aussi être produit contre le chikungunya.
                                • papillomvirus : 
    Chaque année, en France, le cancer du col de l'utérus touche environ 3000 femmes et entraîne un millier de décès. L'existence de vaccins et de nouvelles méthodes de dépistage pourrait aboutir à son éradication. Le vaccin n'est disponible qu depuis 15 ans. La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans, afin de leur assurer une protection avant le début de leur vie sexuelle, mais seules 25% des jeunes filles de 16 ans se sont fait vacciner. En raison du long délai entre l'infection par les HPV et la survenue d'un cancer (le plus souvent entre 10 et 30 ans), le rôle de la vaccination sur la prévention des cancers du col de l'utérus n’a pu être formellement confirmé que 10 ans après l'introduction des vaccins.
                                 • sida. depuis la découverte du sida en 2008, on cherche un vaccin, mais la recherche est très difficile, car le virus mute très souvent, et perturbe les communications entre nos cellules immunitaires. Un vaccin à ARN est actuellement à l'étude.
                                  • Il existe de plus de nombreux vaccins contre des maladies notamment exotiques. Mais ils sont administrés lorsque les personnes vont voyager dans les pays où ces maladies sont endémiques. Ils sont aussi très efficaces

                     Quant aux effets secondaires, les médecins savent que tous les médicaments en ont et un grand nombre en ont de plus importants que les vaccins anticovid.

                      Alors je me demande toujours comment un médecin peut ne pas vouloir se faire vacciner contre un virus qui déclenche une pandémie comme celle que nous vivons actuellement. Cela me paraît aberrant

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