• http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/MaudDescampstarentule930x620.jpg
                J'espère que cette image fera hurler de terreur certain(e)s de mes lectrices et lecteurs; mais elle ne faisait pas peur à madame M.

                Je vous ai souvent parlé du rôle de certains de nos centres nerveux, notamment les centres amygdaliens, impliqués dans toutes les émotions, et à l'origine notamment de l'impression de peur, de danger, de crainte.
                Ce sont des centres qui veillent sur notre survie, et sont directement liés aux organes visuels, et de l'ouïe, qui leur transmettent directement des informations en quelques millisecondes, sans le relais du thalamus, qui ensuite analyse les perceptions et transmet l'information au cortex préfrontal, chef d'orchestre du cerveau.
                Recevant ainsi des informations vitales en temps réel, les centre amygdaliens peuvent déclencher des alertes et des mesures de défense, de fuite ou de préparation à l'action, de façon rapide et inconsciente, avant que le cortex frontal, auquel ils ont envoyé l'information de danger, ait mis les quelques secondes nécessaires pour analyser la situation.
                J'ai lu un article qui met bien en valeur le rôle de ces centres amygdaliens.

                Il s'agit d'une femme de 44 ans, qui souffre depuis son adolescence, d'une maladie génétique très rare, qui a peu à peu détruit ses centres amygdaliens, dont des neurologues ont étudié le cas et ils ont constaté qu'elle n'avait peur de rien et très peu conscience des dangers.
                Elle joue avec les serpents, leur gratte les écailles de la queue et le bout de la langue, et elle voulait caresser une tarentule.
                Mêlée à la foule de visiteurs d'un parc d'attractions destinées à vous donner la chair de poule, elle était la seule à ne pas hurler de terreur.
                Elle est normale au plan des autres émotions : joie, surprise, tristesse; un peu moins sujette à la colère (l'amygdale y participe beaucoup).
                Elle habite dans un quartier mal famé et a été plusieurs fois victime d'agressions, mais elle continue à s'y plaire et n'a pas de séquelles psychologiques.
                Elle a finalement eu de la chance de survivre à de nombreux dangers dont elle n'a pas conscience et même quand on les lui explique, elle n'en prend pas bien la mesure, car elle ignore ce qu'est le sentiment de crainte et de peur.
                Heureusement la communauté scientifique, intéressée par son cas, veille soigneusement sur elle.

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                Le schéma ci-dessus ne comporte que la vue d'un hémisphère. Les centres amygdaliens se trouvent dans les deux hémisphères au bout des deux circonvolutions de l'hippocampe.           

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/cerveauconsciencemoi.jpg
                Chaque être humain change sans cesse a mesure que le temps et l’expérience modifient peu a peu son corps et sa façon d’être, ses comportements. 
                Mais, à coté des changements que nous subissons malgré nous, du fait de l’environnement et du temps, dans quelle mesure sommes-nous libres de changer ? Avons-nous le choix d’évoluer dans le sens que nous souhaiterions ? C’est ce que l'on demande souvent.
                Changer, c'est apprendre de nouveaux comportements, (c’est à dire les façons d'agir, de penser et de sentir dans une situation donnée), mieux adaptés, et abandonner des comportements anciens devenus inutiles ou nuisibles.
                Mais pour changer, encore faut il bien se connaître. De plus il s’agit d’apprentissage et il faut en respecter les procédures.

                Aujourd’hui, je voudrais dire quelques mots de la conscience qu’a chaque être humain de lui même, ce que les psychologues appellent la « conscience du soi ».                                   
                Quels sont les éléments qui sont responsables du fait que nous ne sommes pas des zombies, des automates qui seraient sans véritable conscience d’eux mêmes et de leur environnement. Car nous sommes conscients d’une frontière nette entre nous et l’environnement matériel ou des autres.            
                Pour nous, nos pensées, nos souvenirs, nos motivations, nos sentiments, nos émotions, nos désirs, nos actions nous appartiennent en propre, et même si nous essayons de comprendre celles ou ceux d’autrui, nous savons que ce ne sont pas les nôtres.
                C’est la première caractéristique du « soi ».

                 Une autre propriété du « soi » est sa stabilité apparente: nous sommes persuadés que ce cadre de nos pensées, nos sentiments, nos actions est assez constant et stable. En fait il évolue en permanence puisque chaque événement, chaque expérience influe sur notre physiologie et sur notre psychologie. Des changements profonds sont apportés insensiblement par l’éducation, l’instruction, le métier…par la vie.   Au bout de quelques mois l’enfant maîtrise ses mouvements, entre un an et 18 mois il reconnaît son visage dans un miroir, A deux ans le langage lui apporte la conscience du
    « je » puis celle de ses principales émotions, dans la mesure où il peut les nommer. A l’école, ses expériences se multiplient par le contact avec les autres. Le « soi » est en pleine évolution jusqu’à la maturité.   

                Antonio Damasio, neurobiologiste portugais qui enseigne à l’Université de Califormie, définit trois niveau du soi :

                Ce qu’il appelle le « protosoi », qui est une représentation neurologique inconsciente de ce qui se passe dans notre organisme, des défauts du maintien de son équilibre (de « l’homéostasie »). Les principaux acteurs sont l’hypothalamus (qui contrôle l’hypophyse) et le tronc cérébral, ainsi que quelques noyaux du cerveau central. Nous n’en avons conscience que lorsque l’hypothalamus fait remonter des informations au cortex préfrontal : (par exemple, je suis fatigué, j’ai faim …).
                Il semble que le cortex insulaire inférieur, et notamment l'insulta, à la limite des lobes frontal et pariétal, soit le centralisateur de la conscience de notre « soi corporel ».

                 Un niveau intermédiaire, qui est une conscience de notre « soi » dans l’espace et le temps ; c’est notamment le monde de nos sensations, générées par nos organes des sens, interprétées par des centres spécifiques, coordonnées par le thalamus, et aboutissant à des centres spécialisés de stockage des informations, dont les plus importantes sont signalées au cortex préfrontal. Toutefois les centres amygdaliens, les cortex cingulaire et insulaire interviennent aussi dans ce processus car intermédiaires entre ces sensations et les réactions émotives. Ce « soi » appartient au présent.

                Le niveau supérieur est le « soi autobiographique », qui est ce que nous avons mémorisé de notre vie : tous les apprentissages événements, expériences, images .. et qui appartient donc au passé.Il s’appuie sur le langage et sur des schémas, représentations, images, et fait donc intervenir les centres du langage, l’hippocampe (professeur de la mémoire), et tous les centres de stockage du langage, des souvenirs, des images, des concepts appris…Evidemment le cortex préfrontal intervient comme coordonnateur.
               De nombreux neurobiologistes ont montré que, dans les moments où la conscience du soi intervenait, le cortex préfrontal médian est beaucoup plus actif lorsque quelque chose se rapporte à nous. Ainsi il s’active, avant même que nous ayons vu notre image dans une glace, quand nous avons l’intention de faire cet acte. Au contraire il s’active moins quand nous sommes face aux mêmes circonstances mais concernant un autre que soi.
               Dans un jeu vidéo, les cortex préfrontal et pariétal sont davantage activés lorsqu’il s’agit des actions du personnage, censé nous représenter que pour celle des autres.  
                Cette fonction du soi, entraine aussi d’autres phénomènes : la même action n’a pas la même conséquence quand elle vient de nous, au lieu d’un tiers, car nous savons qu’elle allait arriver puisque nous en avons donné l’ordre : ainsi nous réagissons peu quand nous nous chatouillons nous mêmes. 
                Nous ne nous entendons pas parler car il y a alors une inhibition des centres de la parole vers ceux de l’audition. De même certains transferts du cortex pariétal qui reçoit des sensations corporelles, vers le cortex préfrontal, n’a pas lieu si ces sensations résultent d’une action ordonnée par le cortex préfrontal (qui planifie nos actions), et qui a envoyé au cortex pariétal l’information de l’ordre d’action préalablement donné.  
                Par ailleurs le « soi » aide à contrôler ses émotions en en réévaluant les paramètres.            

                Quelques mots pour ceux qui aiment l’histoire : Héraclite en 500 avant JC disait « connais toi, toi même. Descartes vers 1600 opposait corps et esprit (voir la citation en haut de mon blog), et disait « je pense donc je suis ». Kant disait vers 1800 que l’esprit humain construit son propre monde, alors que Hégel, à la même époque, dissait que le soi était un état supérieur de la conscience. James, un peu avant 1900 considérait soi et émotions comme des fonctions cérébrales et Freud au début du XXème siècle, appelait l’attention sur le rôle de l’inconscient.

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  • La conscience et la mort

                J'ai lu un article très morbide, mais néanmoins intéressant par son coté insolite.                     Cela montre encore une fois, combien nous connaissons mal à quoi correspond la conscience (pas au sens moral du terme, mais "être conscient de ").

                 Un meurtrier, condamné à mort, a été guillotiné le 28 juin 1905.
                 Le docteur qui l'assistait, alors que la tête venait de rouler sur le sol, l'appela par son nom. La tête rouvrit les yeux et fixa intensément le docteur avant de fermer à nouveau ses yeux à jamais. Le docteur a consigné les faits dans les Archives d'Anthropologie criminelle.            

                  Le chimiste bien connu Lavoisier, qui le premier a énoncé la loi de conservation de la matière, a été guillotiné sous la révolution. Ses découvertes chimiques sont en partie conditionnées par le fait qu'après avoir servi à l'administration des Poudres, il était fermier général (les collecteurs d'impôts du royaume), et que son service possédait la balance la plus précise d'Europe, (pour peser l'or), qui lui a permis de faire des pesées moléculaire de gaz et d'énoncer la loi de Lavoisier (une mole de gaz pèse, à zéro degré, 22,4 litres).            Mais ce poste de fermier général lui valut d'être guillotiné à Paris lors de la terreur, le 8 mai1794, à l'âge de 50 ans, ainsi que l'ensemble de ses collègues.
                Son assistant étant guillotiné juste avant lui, il lui demanda avant de mourir, qu'il cligne des yeux s'il l'entendait prononcer son nom, juste après que le couperet soit tombé. Il semble que la tête séparée du corps ait réussi à le faire, quelques secondes après.

                 Les biologistes se sont évidemment posés des questions sur ces problèmes de conscience après la mort.
                On sait que le corps et la colonne vertébrale gardent des possibilités de réaction : des canards et des poules auxquels on a coupé le cou dans une ferme, s'envolent chez le voisin.
                Mais on n'avait pas de connaissance sur ce qu'il se passait au niveau du cerveau.            
                Des essais sur des rats montrent que l'activité cérébrale d'un rat est caractérisée par des ondes de 13 à 100 hertz, qui reflètent son état de conscience.
                On constate, lorsqu'on décapite un tel rat, que ces ondes restent actives pendant 4 secondes, puis diminuent et disparaissent complètement au bout de 17 secondes.            Cela est probablement lié à l'activité des neurones qui jouent à l'intérieur du cerveau, le rôle de métronomes, étant en quelque sorte des oscillateurs électriques à des fréquences données. Ils ne sont pas immédiatement privés d'oxygène et continuent donc à envoyer leurs signaux.
                Ce qui se passe dans le cerveau, on ne le sait pas, mais il est probable que la conscience reste possible, de même que les perceptions dans ce délai de 4 secondes.    Ensuite il est probable que la conscience décline et le relevé des encéphalogrammes suggère que le rat tombe progressivement dans les 17 secondes, dans une torpeur analogue au sommeil.
                Puis on constate qu'au bout d'environ 50 secondes, se produit une intense onde de basse fréquence, vraisemblablement due à la dépolarisation de l'ensemble des neurones du cerveau, qui, privés d'oxygène, cessent de fonctionner et basculent donc dans la mort.           

                 Il est probable que les phénomènes sont voisins pour le cerveau humain, à quelques secondes près.
                 Le problème est évidemment différent lors d'une mort naturelle de maladie par exemple, car le cerveau n'est pas brutalement privé d'oxygène, mais peut l'être partiellement, ou que certaines liaisons ne sont plus possible, ce qui peut par exemple entraîner un coma, sans qu'il y ait mort immédiate.
                 Même si les neurobiologistes avancent sur la connaissance des problèmes de conscience, cela reste un phénomène mal connu, car il concerne l'ensemble du fonction-nement du cerveau, et des liaisons internes, notamment entre le cerveau émotionnel et le cortex préfrontal.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/gaucher242.jpg
                 Autrefois c'était haro sur les gauchers. Ils étaient presque exclus de la société, comme les albinos, parce que sortant de la normalité. C'était "la main du diable" et c'est encore en partie vrai dans les pays du Moyen Orient (comme pour les homosexuels).
                Puis heureusement cette hostilité a disparu et les gauchers ont été considérés comme des personnes normales.
               Maintenant c'est l'inverse, les gauchers ont, semble t'il, tous les avantages. A tel point que certains envient les gauchers et une personne droitière se demandait si elle n'était pas un "gaucher contrarié". En fait je crois qu'elle se considérait comme plus géniale que ce que ses amis ne pensaient.
                 C'est vrai que l'on considère qu'être gaucher a beaucoup d'avantages : les sportifs ont des réflexes plus rapides et donc sont plus performants. Des hommes célèbres sont gauchers : la majorité des présidents des Etats-Unis, de nombreux musiciens, beaucoup d'auteurs connus...; il semblerait qu'ils aient une meilleure réussite professionnelle. (cela dit ce sont des statistiques et cela ne veut pas dire que être gaucher en est la cause ! ).
                Par contre certains inconvénients aussi (mais encore statistiquement) : une durée de vie plus courte (sauf pour les sportifs), davantage d'addictions, une tendance plus grande à l'anxiété et au stress, une sociabilité moindre (certains disent qu'ils sont plus agressifs).
                En fait les gens ont retenu que les gauchers avaient une plus grande réussite, et du coup, les envient lorsqu'ils sont droitiers !

                         Qu'est ce qu'un gaucher ?
                Pour la plupart des gens c'est quelqu'un qui tient sa raquette, et les principaux outils de la main gauche parce qu'il est plus adroit de cette main.

                En fait c'est plus compliqué.
                Chacun de nous a des préférences manuelles, mais aussi du pied pour shooter, de l'œil pour viser; et pas forcément les mêmes. Une façon de croiser les bras aussi, le bras préféré par dessus. En principe pour un droitier, toutes ces préférences sont à droite et pour un gaucher, à gauche.           
                 Un autre problème est celui de la parole : en principe les centres de Wernicke et de Broca sont dans l'hémisphère gauche : c'est vrai pour les droitiers et pour une partie des gauchers : mais pour les "vrais" gauchers, ces centres sont dans l'hémisphère droit.
                Il est difficile de dire quelle est la proportion de gauchers, car le recensement est limité : on pense qu'il y a entre 5 et 8 % de vrais gauchers, mais que cette proportion atteint 15 à 20 % si on compte ceux dont la latéralisation de la parole reste à droite, (environ 60% des gauchers), et si l'on compte ceux dont la préférence manuelle est peu marquée (les ambidextres), on dépasse les 30 %.            Mais cette proportion est assez variable selon les pays et l'hostilité de l'éducation vis à vis des gauchers : de 3 à 27 %.
                Il y a davantage de gauchers chez les garçons que chez les filles. 
                Et chez les animaux, lorsqu'il y a préférence, il y a autant de droitiers que de gauchers.            

                 Les études montrent que chez les gauchers, le faisceau d'axones qui conduit les échanges entre les deux hémisphères, le "corps calleux", comporte davantage de fibres nerveuses. Les échanges sont donc plus nombreux  que chez un droitier. C'est ce qui expliquerait que les gauchers anticipent mieux lors d'une compétition, les mouvements de l'adversaire. Comme la majorité des joueurs est composée de droitiers, ceux-ci sont moins familiarisés avec le jeu "en miroir" d'un gaucher.
                En fait une partie de la plus grande habileté des gauchers à se servir des deux mains, est due au fait que bon nombre d'outils sont faits pour les droitiers (ciseaux, instruments de musique, ouvre-boites, cahiers et livres...), car ils doivent s'entraîner à se servir de leur main droite, alors que les droitiers n'ont pas à avoir un entraînement de leur main gauche.
                Il semble aussi que les gauchers soient plus sensibles au rythme et aux fréquences audibles, ce qui expliquerait leur meilleures performances en musique.

                            Pourquoi est on gaucher? En fait on ne le sait pas.
                Il existe sûrement une composante héréditaire dans la transmission de cette caractéristique. Avoir un de deux parents gauchers augmente fortement les chances de l’être. Cette transmission héréditaire serait d’ailleurs plus importante si c’est la mère qui est gauchère : cela multiplie par deux la probabilité que l’enfant le soit. (Une grande partie des gènes correspondants est sur le chromosome X) 

                Mais les caractéristiques ne sont pas uniquement héréditaires. L'éducation a évidemment un rôle, mais modéré quant à l'habileté d'utilisation des membres préférés (un gauchera du mal à se comporter en droitier, même s'il arrive plus facilement que le droitier à se servir de la main gauche.
             On pense aussi qu'il y aurait un problème hormonal au moment de la formation du fœtus, qui pourrait intervenir. Un taux élevé de testostérone favoriserait le développement de l'hémisphère droit (dominant chez le gaucher).

                            Un gaucher contrarié :
                Il faut bien distinguer deux choses :

                        • Les personnes qui sont gauchères et qui supporte mal de l'être parce qu'elles ne sont pas dans la majorité, ou parce que leur environnement (parents, camarades), le leur reproche.
    Il semble que ce soit davantage le cas pour les filles que pour les garçons, qui cherchent plutôt à profiter des avantages correspondants.
                Il est certain que le gaucher doit, s'il veut ne pas être trop gêné, soit se servir de sa main droite avec certains outils, soit acquérir des outils spéciaux, en général onéreux (et qui ne peuvent pas servir aux droitiers de la famille).
                       • Les personnes qui avaient tendance à être gauchères et que l'on a obligées à se servir de leur main droite. On prétend qu'elles sont traumatisées par cette éducation : bégaiements, tics, difficultés d'écriture.... et qu'ils auraient un "mal à l'âme"
    .             Aujourd'hui, on les contrarie peu, C'était plus le cas il y a soixante dix ans et j'en ai connu beaucoup qui se servaient surtout de leur main droite. Ils ne m'ont jamais parus traumatisés, mais à cette époque, il n'y avait pas de psys !.
                Je pense néanmoins que les personnes contrariées vont avoir plus de difficultés à se servir de leur main droite pour les tâches courantes de la vie et vont donc se montrer plus maladroites. Elles en souffriront donc comme d'une infériorité.
                Par contre je pense qu'il faut apprendre aux gauchers à écrire de la main droite. En effet, l'écriture est faite pour un droitier, et la mode étant maintenant de ne plus jamais contrarier un enfant, je connais de nombreux jeunes, dont une de mes petites filles, qui écrivent de la main gauche, en tenant le stylo par au dessus, pour voir ce qu'on écrit. Ils écrivent mal et lentement, et cela les a gêné dans leurs études supérieures; où il faut prendre rapidement des notes de cours.

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                 Au milieu de Paris, sur le boulevard Saint Michel dans le quartier Latin où se trouve la Sorbonne (la seule université quand j’étais jeune, et il y avait aussi dans ce quartier de nombreuses écoles d’ingénieur, dont Polytechnique et Normale Sup), on peut voir et visiter un ancien Thermes romain, qui abrite aussi le Musée du Moyen âge.
               Dans le jardin devant le musée, une reproduction de la statue de la « Louve de Rome », qui allaite Romulus et Remus), que l’on a longtemps cru étrusque et très vieille, et qui a été faite en réalité au moyen âge (voir mon article du 2 juin 2020).
                Puis on peut visiter deux parties bien distinctes : les ruines de Thermes, avec des salles assez bien conservées, et en sous-sol l’alimentation et le chauffage de l’eau. Elles datent de l’an 100 environ.
                Dans un très beau bâtiment architectural datant du XIIIème siècle, « l’hôtel des Abbés de Cluny », le musée du moyen âge, permet d’admirer de nombreux objets et reconstitutions, notamment de l’orfèvrerie, des meubles, sculptures, vitraux et tapisseries.
                Sont également exposés des objets datant de l’antiquité. 

    D’abord deux photos l’architecture intérieure du bâtiment . 
     
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    Des vestiges des thermes gallo-romains : Le « caldarium » où l’on prenait des bains chauds et une baignoire, et le frigidarium, immense salle avec une piscine froide et sa reconstitution virtuelle. 
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    Des sculptures de têtes de rois et reines : 

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    Et les deux panneaux de la fameuse tapisserie de la « Dame à la Licorne », qui date d’environ 1500.

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