• http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/haricotvertpotager.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Bretagne2/Haricotvert1.jpg















                Vous mangez sans doute tous et toutes des haricots verts. Vous savez sûrement aussi que ce sont des gousses non parvenues à maturité du haricot commun que l'on appelle du nom bizarre de "Phaseolus vulgaris" (ce nom a été attribué par le botaniste Linné et provient du grec "phasélos", qui veut dire nacelle), et qui est originaire d'Amérique centrale, mais est acclimaté dans nos régions depuis des centaines d'années.
                Le mot haricot est spécifiqe du français, et désignait initialement la graine, mangée depuis encore plus longtemps, et proviendrait d'après Littré, de la recette du "héricot de mouton", qui vers 1400 ne contenait que des navets, mais qui à partir de 1630 peuvent être accompagnés de "fèves d'aricot"
                Mais on peut aussi lui attribuer une origine plus ancienne car chez les Aztèques, cette plante s'appelait "ayacot".
     
                La gousse du haricot est un fruit sec, qui pousse à partir de la fleur, et elle est formée de fibres longitudinales appelées le "fil" et de lames obliques appelées "parchemin".
                Les haricots verts que nous mangeons sont cueillis très tôt avant que les fils ne grossissent et durcissent. Puis les graines apparaissent. Ce sont des variétés "naines à filet"
                Vous avez sans doute aussi mangé des haricots "beurre" plus gros, et jaunes.
                Les haricots "mangetout" ont une gousse sans parchemin, qu'on mange au stade de la graine naissante. J'avoue ne pas les aimer beaucoup.
     
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               Il existe une variété particulière de haricots verts qui est excellente, ce sont les haricots verts Selma Zèbre, qui sont verts, zébrés de lignes noires. Ils sont plus fermes et plus fins.
                 Mais on en trouve malheureusement presque plus, sauf dans quelques coins de Bretagne, car ce sont des haricots grimpants sur rame, et on ne peut les ramasser à la machine. Ils sont donc plus chers et moins rentables.
                Certains en région parisienne, les appellent "noirs de deuil", mais c'est une astuce, car il s'agit de la ville de Deuil la Barre, en Val d'Oise, car on y aurait cultivé de tels haricots autrefois (dit on ?).
     
      

               Vous vous demandez quelle mouche me pique de vous parler de haricots verts. C'est que j'ai découvert des "haricots caméléons". Ce sont des haricots de couleur noire, un peu violette, analogue aux haricots verts très fins, et stupeur, quand on les cuit normalement à l'eau bouillante, ils deviennent vert foncé !
                A part cela ils sont excellents au plan du goût !
                J'ai trouvé sur internet que c'était la variété "Purple Teepee". Je n'ai pas compris ce que la tente indienne venait faire dans cette galère, malgré une petite recherche sur internet.


           Avant cuisson                                                   Après cuisson
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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures3/internetaddiction2.jpg            J'ai lu une analyse faite par Christophe André, psychiatre qui a exercé à l'hôpital Saint Anne de Paris, et qui st connu comme auteur de nombreux ouvrages, d'un livre d'un canadien, Joël Bakan, professeur de droit à l'Université de Colombie Britannique, qui me paraît particulièrement intéressant et significatif de notre époque, et très bien documenté, intitulé " Nos enfants ne sont pas à vendre; comment les protéger du marketing".

                
     Je résume cette analyse :

                 Ce livre montre comment les entreprises commercialisent des produits dangereux pour les enfants et interviennent auprès des médecins pour vendre préférentiellement certains médicaments (pas forcément les meilleurs), l'influence néfaste des ordinateurs, télévision, téléphones portables, devant lesquels les enfants passent aux USA, deux fois plus de temps qu'à l'école, et les méthodes utilisées par les sociétés créatrices de jeux vidéo, pour rende les jeunes accrocs à ces jeux.
               De même pour les réseaux sociaux.
                L'auteur décrit comment les réseaux sociaux et Google notamment, analysent en permanence tous les sites visitéspar leurs utilisateurs, et pourquoi, afin de vendre cette information aux services de marketing, ce qui permet de faire rentrer suffisamment de ressources pour que l'accès à ces réseaux soit gratuit.
               Il dénonce la violence, voire l'immoralité de beaucoup de ces jeux pour adolescents, et le fait que les concepteurs se servent de données psychologiques pour rendre les joueurs plus dépendants, en "distribuant des récompenses et des punitions", si les joueurs jouent suffisamment ou pas assez, sous forme de gain de points, de changement de niveau ou au contraire de pénalités, ceci de façon intermittente et sans possibilité de savoir quand et pourquoi, pour que ce ne soit pas prévisible, ce qui évidemment incite à jouer davantage, car on attend toujours la récompense (comme les joueurs au casino).
                Evidemment, les firmes en cause, se gardent bien d'ébruiter leur méthodes vis à vis du public, qui, pour être plus vulnérable, doit ignorer ces méthodes.

                Il semblerait que les ingénieurs de la "Silicon Vallée", qui sont souvent à l'origine de ces logiciels, bannissent peu à peu les écrans des écoles de leurs propres enfants, car ils considèrent qu'ils ne sont pas indispensables à la pédagogie, et qu'ils sont plutôt nuisibles aux jeunes, instau-rant des addictions, qui empêchent ensuite l'enfant de travailler suffisamment.
                  L'auteur pense que les chercheurs en psychologie et notamment en psycho-marketing, ne devraient pas rester insensibles à ces phénomènes. Ce sont eux qui étudient comment influencer le choix des consommateurs, où doivent être placées les publicités, quels sont les arguments qui touchent le plus le cerveau et comment réagit la mémoire.
               L'auteur estime que les pouvoirs politiques devraient prendre les types de mesures : d'abord informer les citoyens sur ces dangers, sur ces méthodes et des façons de s'en protéger en partie. La seconde mesure serait de réguler ces instances et leurs méthodes de fonctionnement, comme il serait nécessaire de réglementer le comportement des banques après la crise actuelle. Enfin les chercheurs en psychologie et en neurosciences devraient réfléchir à une éthique, quant à l'utilisation des résultats qu'ils obtiennent et des crédits qu'ils reçoivent en matière de recherches de marketing.

                 Je pense qu'en France, nous commençons à ressentie les mêmes problèmes qu'aux USA.
    Je fais souvent appel à Google pour des recherches documentaires et je reçois ensuite de nombreuses pubs en liaison avec mes recherches. Et pourtant je supprime tous les cookies, après chaque utilisation de mon navigateur, afin d'éliminer les logiciels espions, et depuis que Google a été obligé de permettre aux utilisateurs de réduire ses intrusions, j'essaie de ramener son intervention au minimum.

    .            Je constate aussi que mes petits enfants, comme beaucoup de mes correspondants, passent tellement de temps entre les séries télévisées, facebook et autres, et leur téléphone portable, que certains ont perdu en partie l'habitude de travailler. Certes les jeunes intélligents obtiendront facilement le bac, même avec mention, mais quand ils se retrouveront dans l'enseignement supérieur, notamment dans les classes de prépa de maths ou des écoles de commerce, ou en P1 de médecine, ils sont tellement débordées par la quantité de travail que la plupart abandonnent en chemin. Et même à la fac, moins contraignante, les résultats ne sont pas excellents, faute d'habitude de travailler et d'apprendre, de sérieux, d'attention et de persévérance.            

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  • Le cerveau des HDI; leur rapports avec l'école.


                 Pour faire suite à l’article d’hier sur les HPI (haut potentiel intellectuel), je résumerai d’abord un article de Nicolas Gauvrit (le même chercheur qu’hier) et François Ramus, sur la revue "Cerveau et Psycho", tout en rajoutant quelques considérations personnelles.

                Les < HPI », dont le QI est supérieur à 130, seraient environ 1,7 million en France.
                Leur cerveau serait différent, mais cette différence serait progressive et augmenterait quand le QI augmente. e serait le cas du volume du cerveau. C’est la première fois que je vois cette propriété mentionnée. D’après l’auteur de dizaines d’études arrivent à cette conclusion, mais il semblerait qu’il y ait de très nombreuses exceptions (par exemple Einstein et Anatole France).
                Il semblerait également que les connexions internes soient meilleurs, en particulier le corps calleux, qui permet l’échange de signaux entre les deux hémisphères serait plus important.
                 Les faisceaux qui joignent le cortex préfrontal latéral qui joue un rôle important dans l’attention et la réflexion, le cortex cingulaire antérieur qui intervient dans la détection d’incohérences et la résolutions de conflits, et le cortex pariétal postérieur, impliqué dans la modélisation de l’espace,  seraient également plus importants.

    Le cerveau des HDI; leur rapports avec l'école.

               Par contre leur développement cortical serait plus lent. Alors que les personnes de QI moins haut voient l’épaisseur de leur cortex augmenter, atteindre un pic, puis décroître au cours de l’adolescence et de la vie d’adulte, l’épaisseur du cortex des HPI atteindrait son maximum plus tard dans l’adolescence. au moins dans certaines régions frontales et temporales, mais on ne sait pas quels avantage cela peut leur apporter.
              Il semblerait qu’une myélinisation précoces, notamment des régions motrices permette à certains HDI, de s’asseoir et de marcher plus tôt, de babiller et d’apprendre également à parler de façon précoce. Mais ce n’est pas un caractère de tous les HDI, ni un caractère exclusif, permettant de les repérer bébés.
               À l'Université de Lille, Jean-Claude Grubar a montré que le sommeil des enfants précoces comporte des phases de sommeil paradoxal (le sommeil des rêves), plus longues que chez les autres enfants du même âge. De plus, on constate que les mouvements de leurs yeux dans les phases de sommeil paradoxal, sont presque deux fois plus fréquents chez les surdoués que chez les enfants du même âge, ce qui est, au contraire. caractéristique de l'adulte. La longueur des phases de sommeil paradoxal et la fréquence élevée mouvements oculaires refléteraient une capacité inconsciente à organiser, pendant ces phases de sommeil, les informations emmagasinées durant l'éveil.

                En définitive, les HPI ne comportent aucune « bizarrerie cérébrale » et on n’a pas pu isoler des gènes qui les distingueraient. D’ailleurs l’intelligence n’est que très partiellement héréditaire et elle dépend de très nombreux gènes que l’on n’a pas tous identifiés.

              
     Quelles sont les particularités de comportement des enfants HDI ?

               Des psychologues soutiennent que les enfants surdoués ont une manière de raisonner différente, et que leur esprit va dans des directions différentes, explore en « gerbes », comme un feu d’artifice, foisonne d’idées, est en général créatif car il fait des associations inattendues, et évidemment l’enfant pose des tas de questions.
              C’est souvent vrai, mais ce n’est pas l’apanage des surdoués : tout enfant de préférence cérébrale de perception « Globale » très marquée a un tel comportement, même s’il est moyennement doué.
              Et effectivement l’enseignement « pas à pas » est plutôt fait pour les personnes de préférence « Sensitive » et il peut arriver que l’enfant ait l’impression d’être exclu d’une classe où on ne s’intéressent pas à lui, où il ne fait rien qui l’intéresse, et où il n’est pas à l’aise.

               Les jeunes HPI ont un comportement psychologique différent de leurs camarades et cela pose effectivement problème dans leur éducation, à leurs parents, mais surtout à leurs professeurs et ce problème est peu étudié.
               En France, la question du haut potentiel a été bannie du débat public depuis mai 1968, et parler de surdoués a été alors considéré comme une forme d’élitisme, et très mal vu. Il n’ya pas eu d’étude dans ce domaine entre 1960 et 1990, et le problème des surdoués n’est revenu à la mode que parce qu’on a trouvé des exemples de surdoués malheureux de l’être et qui ne réussissaient pas leurs études et devaient consulter un psy.
               En fait c’est une grosse erreurs, la plupart des HPI sont très heureux, mais, comme je l’ai écrit dans mon article d’hier, ils ont besoin d’un environnement qui les aide à s’épanouir.
              Un psychologue Jean-CharlesTerrassier a essayé de mettre en place des structures scolaires permettant d’accueillir des élèves possédant des niveaux différents. Cela a été très mal accepté car cela ne correspond  pas avec l’idéologie traditionnelle égalitaire et de mixité sociale de l’Éducation nationale.
                Les enseignants n’ont pas été formés pour répondre efficacement face aux enfants HPI et les ont donc considérés comme des élèves lambda et leurs camarades vont souvent harceler ceux qui savent davantage ou comprennent mieux.
                On admet que nous ne sommes pas égaux en ce qui concerne les qualités physiques mises en œuvre dans le sport, pas plus que dans le domaine intellectuel. Il s’agit maintenant d’apprendre à accepter sur le plan intellectuel.ce qu’on accepte au niveau physique,

    Le cerveau des HPI; leur rapports avec l'école.              Et le principal danger qui guette un jeune à haut potentiel. c’est qu’ils n’ont pas besoin de travailler pour être brillants, et qu’ils réussissent leurs bac brillamment mais prennent l’habitude de ne pas faire d’effort et ont ensuite beaucoup de difficultés dans l’enseignement supérieur. Mais cette facilité et cette réussite n’incite pas le professeur à s’occuper des HPI, alors qu’il y a urgence à aider ceux qui ne suivent pas.
                 Le principal risque est qu'ils s'ennuient en classe, dès le cours préparatoire. Face à un problème de mathématiques trop simple, la solution peut leur apparaître si évidente qu'ils rechignent à en fournir la démonstration.
                   En effet un tel élève a, en général, une bonne mémoire, une certaine curiosité intellectuelle, et surtout il comprend vite ce qu’on lui explique et si l’explication est logique et bien faite, il a déjà retenu la leçon et n’a besoin que de faire les exercices demandés.
                 Comme aujourd’hui on ne donne presque d’exercices de peur de donner trop de travail l soir à la maison, que l’on apprend beaucoup moins par cœur puisqu’il y a internet et les calculettes, et que de plus l’enseignement est devenu relativement théorique, sans applications pratiques, l’enfant HDI s’ennuie en classe ei ne fait aucun effort pour apprendre le minimum qu’on lui demande, très au dessous de ses capacités.
                 Pour éviter l’ennui, le plus important est de soutenir sa motivation et son sens de l'effort, en leur proposant de bonnes méthodes de travail ou des activités supplémentaires pour qu'ils occupent leurs facultés intellectuelles généralement plus vives : exercices reliés aux cours, activités ludiques, sportives ou artistiques..
                 Autrefois on prenait les élèves dans une classe correspondant à leur capacité réelle et il était courant de voir un enfant de six ans sachant lire, écrire et faire les 4 opérations débuter en CE2, s’il était capable de suivre cette classe, mais par contre on lui disait que c’était normal et qu’il n’avait rien d'un surdoué. C'est simplement parce qu’il avait eu la chance que ses parents ou ses grands-parents se soient beaucoup occupé de lui et le professeur savait qu’il fallait qu’il lui donne une activité suffisante pour qu’il ressnte le besoin de l’effort
                 Aujourd’hui, sous un prétexte aberrant d’égalité des chances, on rechigne à faire sauter une ou deux classes aux enfants doués et auxquels on a appris des méthodes de travail et des connaissances, et on leur dit qu’ils doivent se comporter comme les autres élèves. Rien d’étonnant à ce qu’ils s’ennuient et se désintéressent en partie de ce qui est fait en classe en faisant le minimum pour satisfaire le professeur.

     

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  •             J’ai déjà fait des articles sur les enfants « surdoués », le 7/4/2017 pour en donner une définition, et les 24/92017, 21 et 22/11/2019 et 19/06/2020 pour parler de leurs problèmes.
               Je fais à nouveau un article sur ce sujet car j’ai eu, en mai dernier, l’occasion de voir sur TFI une série « HPI », qui a eu beaucoup de succès (10 millions d’auditeurs) Elle était intéressante et amusante : une femme de ménage à haut potentiel intellectuel devient consultante pour la police judiciaire de Lille et aide à résoudre plusieurs affaires, grâce à sa vivacité d’esprit. Mais elle n’apportait guère de renseignement important sur les ressources peu ordinaires de l’héroïne.
                 Je viens de lire également sur la revue « Cerveau et Psycho des articles de chercheurs sur ces HPI (hauts potentiels intellectuels), qui est semble t’il le nom retenu à la place de celui de « surdoués », favori des journalistes, des parents et des psys, lequel ne voulait pas dire grand chose et surtout était à mon avis très inexact.

                 Je donne de nouveau la définition d’un individu à « haut potentiel intellectuel »
                C’est une personne qui a un quotient intellectuel (QI) de plus de 130 et si son QI est de plus de 140 elle est « très haut potentiel ». Cela représente (voir courbe de Gauss ci-contre, environ 2,3 et 0,13 % de la population. (voir mes articles des 26 et 26 mars 2019 sur le QI ).
                 Mais il faut que le test soit sérieux et il traine dans tous les journaux des tests de qualité médiocre. Par ailleurs il peut y avoir un apprentissage du test et e passer plusieurs fois, en général, améliore le score. Il existe aussi parmi les tests sérieux, certains, réduits,  qui n’évaluent que partiellement les facultés intellectuelles, ; alors qu’une batterie complète de tests évalue en détail le fonctionnement cognitif (par exemple le « Wechsler intelligence scale for children » et l’analogue « for adults » ).
               L’état de la personne le jour du test (notamment le stress peut aussi avoir de l’influence. Le chiffre obtenu n’est pas certain; On estime que pour un score de 130, l’intervalle de confiance à 95% est 124-134.
                  Ces tests concernent en général trois types de capacité : la maîtrise de la langue, la logique-mathématique, et les capacités de représentation spatiale et de son adaptabilité.
                 Le QI n’est vraiment représentatif des capacités de la personne que si les résultats sont homogènes dans les trois types ci-dessus. Si ce n’est pas le cas la u les capacités ayant des scores élevés sont des zones à haute potentialité. (par exemple une personne qui a des talents littéraires peut avaoir un score élevé en maîtrise du langage et avoir un score bas en logico-mathématique.)
                 A l’origine, ces tests imaginés par Alfred Binet en 1905, étaient faits pour des enfants d’une dizaine d’années et calculaient un âge mental, la base étant 100 pour un enfant moyen de 10 ans. Si un enfant de 10 ans avait un QI de 120, il était réputé avoir un âge mental de 12 ans, et s’il avait un QI de 80, il était réputé avoir un âge mental de 8 ans.

                Je voudrais d’abord avant de parler de l'article de Cerveau et Psycho, donner un avis personnel.
                 Le terme de « surdoué «, très utilisé par les journalistes et les parents a été à la mode : les parents trouvaient leurs enfants géniaux et les journalistes plaignaient ces petits malheureux qui se sentaient anormaux au milieu de leurs camarades mains doués et qui en faisaient une dépression.
                J’ai connu de nombreux surdoués qui ne se sentaient pas anormaux et étaient très heureux de leur sort. Mais il ne faut surtout pas croire que parce que l’on a un QI de 130 on est un génie ! On a simplement des capacités d’apprentissages plus importantes, mais pour en profiter, il faut ensuite avoir des éducateurs (parents, professeurs) qui sachent les utiliser et beaucoup de travail.
                Croire que parce qu’on a un QI élevé, on peut tout comprendre et apprendre sans rien faire, est une énorme erreur.
                Le terme de haut potentiel utilisé par les psychologues et les neurobiologistes, est plus adéquat : il fit allusion à cette capacité importante d’apprentissage.
                Quand j’étais enfant, on nous faisait passer un test de QI à l’entrée en sixième. Personne ne parlait de haut potentiel, encore moins de surdoué et de génie. Ce test servait au professeur afin qu’il puisse avoir un enseignement adapté à ceux qui avaient un QI bas et qu’il fallait aider davantage pour qu’ils suivent les cours, normal pour ceux qui étaient autour de QI 100, et plus ambitieux pour ceux qui avaient un QI élevé.
               Pour qu’ils ne s’ennuient pas et qu’ils ne flemmardent pas, s’ils comprenaient plus vite que les autres, le professeur leur donnait des exercices plus compliqués à faire, (c’était un défi ! ) et surtout, leur demandait d’aider ceux qui étaient plus faibles et de leur réexpliquer le cours et de les aider dans les exercices. Et en fait, ceux qui aidaient les autres apprenaient autant qu’en écoutant le professeur, car ce n’est pas facile d’expliquer à des personnes qui ne raisonnent pas comme vous, et pour cela, il faut avoir parfaitement compris ce qu’on explique.
               Il arrivait aussi que, du fait des travaux supplémentaire que l’on donnait aux HPI, on puisse leur faire sauter une classe, ce qui leur proposait l’an suivant un défi qu’ils s’empressaient de relever. 

                En définitive les HPI ne sont pas des génies, mais des juns ayant des capacités d’apprentissage élevées qui, s’ils ls ont mises à profit, sont « en avance » pour leur âge et ont des résultats analogues à des personnes plus âgées. Par la suite cette avance qu’il avaient étant enfants ou adolescent n’est plus vraie à l’âge adulte, mais ils gardent une meilleure capacité intellectuelle générale. (du moins s’ils ont cultivé leurs aptitudes d’apprentissage).

                Que nous dit l’article de Nicolas Gauvrit et Nathalie Clobert, sur Cerveau et Psycho. ?

                Les statistiques sur de nombreux cas montrent qu’être HPI est plutôt un atout et que ces personnes réussissent en moyenne mieux dans leurs études et leur métier. Elle ont des métiers plus attrayants et en sont satisfaites.
               Mais ceux qui ne peuvent pas exprimer leur potentiel, soit dans leurs études, soit dans leur métier, du fait d’un environnement défavorable, ou par manque de travail, vivent cette situation encore plus mal que ceux qui ont un QI moyen.
               L’une des caractéristiques des HPI est leur ouverture d’esprit à la nouveauté et à la rechercher d’explications par l’expérimentation, ce qui implique une tolérance aux idées des autres et une indépendance de jugement. (deux des préférences cérébrales sont j’ai déjà parlé).
                Dans de nombreux cas ces personnes sont aussi imaginatives et créatives, mais savent passer du rêve au projet réalisable..

                Quel est l’environnement favorable.?

                Le psychologue Joseph Renzulli considère que pour que le HPI puisse se révéler il faut trois conditions (voir schéma ci-contre) : avoir les capacités HPI, une créativité élevée et un « haut engagement dans la tâche » (c’est à dire une motivation et une capacité de travail élevées, associées à de la persévérance et une discipline dans le travail.)
               Les jeunes HDI éprouvent souvent l’impression d’être différents des autres, même s’ils arrivent à s’intégrer dans le groupe de copains. Du fait de leur aisance dans les apprentissages, ils n’ont pas les mêmes centres d’intérêt que leur camarades (ou en ont beaucoup plus). ils se posent surtout beaucoup plus de questions, ayant une curiosité intellectuelle plus grande et plus diversifiée. IL peut arriver qu’ils aient du mal à trouver des personnes avec lesquelles partager leurs idées, et elles doivent faire preuve de compétences sociales pour s’adapter au milieu des personnes non HPI. Mais cela ne les empêche pas d’être heureux.

              Un second article de Cerveau et Psycho m-traitait du cerveau et des comportements cérébraux différents des HPI et un troisième article parlait des problème que les élèves HPI posaient aux professeurs. Je résumerai ces articles demain.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/dsci2655comp.jpg
               C'est en Alsace, à Gertwiller, que vous trouverez le musée du pain d'épice, dans une maison à la décoration originale, qui date de 1756.
              A l'intérieur, un  musée qui retrace l'histoire du pain d'épice, une fabrique artisanale qui applique d'anciennes recettes, datant de 1800 et un magasin de vente aux visiteurs.
              Le musée abrite, sur 350 m2, plus de mille objets concernant le pain d'épice et la vie rurale alsacienne. On y verra divers ustensiles et moules pour fabriquer des figurines de pain d'épice.
            Vous pourrez , sous la direction de "professeurs de pain d'épices", apprendre à réaliser vos propres gâteaux et les déguster ensuite. Dans le magasin, vous trouverez en outre des produits du terroir alsacien.

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    Après les photos du musée, celles de la fabrique et du magasin :

    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/entreprise.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/images-copie-2.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/lepalaisdupaindepices.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/ArchitectureArt/Unknown-copie-3.jpg

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