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                J'ai lu un compte rendu d'étude sur des souris de laboratoire qui m'a amusé.
                Les chercheurs ont montré à leurs mignonnes petites souris des tableaux de Renoir et des tableaux de Picasso (pas les originaux, des reproductions !).
                Pourquoi ces deux peintres, parce qu'ils ont des styles très différents et qu'ils ont fait de nombreux tableaux.
                En même temps que les tableaux de Renoir, elles avaient une récompense, et au contraire une décharge électrique avec les tableaux de Picasso.
                Quand ensuite on leur montrait à la fois, deux des tableaux déjà vus, les souris allaient vers le tableau de Renoir, ce qui montrait déjà qu'elles avaient mémorisé ce qu'elles avaient vu.
                Mais chose plus surprenante, quand on leur montrait à la fois un Renoir et un Picasso qu'elles n'avaient jamais vu, elles allaient aussi vers le Renoir. Donc elles reconnaissaient son style !
                Evidemment, comme elles ne parlent pas, on n'a pas pu leur demander comment elles faisaient la distinction.

                 Des souris expertes en peintures artistiques !
                Je crois que je vais m'acheter une petite souris blanche (une vraie, pas celle pour mon Mac), et l'emmener visiter les peintures du Louvre et du musée d'Orsay. Mais que diront ils si elle détecte un faux Renoir ou un faux Picasso ?          

                J'avais bien un York expert en musique classique !
                Truffe a partagé 18 ans de ma vie et j'écoute souvent de la musique classique, surtout la musique baroque des 17 et 18ème siècles.
               Quand j'écoutais du Mozart, Beethoven, Haynd ou Heandel, il venait se mettre entre les baffles de la chaîne.
               Les quelques fois où j'ai écouté de la musique un peu dissonante, par exemple de la musique "concrète de Boulez, il quittait la pièce. J'avais envie d'en faire autant !
               Et si j'écoutais de l'opéra, il hurlait à la mort avec les chanteurs.

     

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/15173655collageavecdifferentesespecesdemanchotsdel39antarctiquegeorgiedusudetlesilesfalkland.jpg
             Les manchots sont des oiseaux qui vivent près des pôles. Pourtant ils ont des ailes atrophiées et ne peuvent voler, mais sont par contre d’excellents nageurs et plongeurs. On aimerait savoir comment ils ont acquis ces caractéristiques et se sont adaptés aux froids extrêmes.
    Ils passent l’été à nager dans l’océan et à plonger jusqu’à 300 mètres de profondeur, à la recherche de poissons, de calmars et de krill, pour amasser une réserve suffisante de nourriture, pour mener leur migration hivernale dans les terres et la glace, et se reproduire. 
             Comme les oiseaux ils ont des becs et des plumes, mais au fil de l’évolution de 60 millions d’années, leurs ailes se sont transformées en nageoires. Leur dos noir, vu de dessus, se confond avec les vagues et les protège contre les prédateurs, et leur ventre blanc, vu de dessous se confond avec la surface de l’eau et les rends peu visibles à leurs proies.
    Leurs pattes courtes et épaisses leur servent de gouvernail, comme à un catamaran, et leurs os denses, facilitent leur plongée en servant de lest.
             Les manchots se sont bien adaptés aux froids extrêmes et les « empereurs » (plus d’un mètre de haut et 40kg), ont colonisé le pôle sud. Les paléontologues ont trouvé, en Nouvelle Zélande, des fossiles de 27 millions d’années, et plus récemment de 63 millions d’années, en bien meilleur état, qui renseignent sur l’état morphologique des manchots de cette époque lointaine.
             Les manchots d’alors volaient et ressemblaient à des cormorans, avec de longs becs effilés et des ailes flexibles, mais avec des os des ailes plats et larges et plus denses comme les manchots actuels. Ils pouvaient également nager.
             Ils existaient sans doute avant la catastrophe qui a fait disparaître les dinosaures, sur un vaste continent que l’on appelle « Zélandia » et qui s’est en partie submergé dans l’océan et a dérivé vers la place de l’actuelle Nouvelle Zélande. La température des océans était nettement plus élevée à l’époque que celle d’aujourd’hui. Les manchots, débarrassés de leur prédateurs dinosauriens, auraient alors proliféré et auraient émigré vers de nombreuses régions dont les abords du pôle austral , il y a environ 50 millions d’années.
             Les manchots cherchant leur nourriture de plus en plus bas, et l’eau froide des profondeurs faisant perdre beaucoup plus de calories que l’air, leur morphologie a évolué, avec la création d’une rencontre de vaisseaux sanguins sur l’humérus, qui crée un échangeur de chaleurs entre les divers vaisseaux et permet de compenser la perte de chaleur des nageoires, bien qu’ils évoluaient pour la plupart en pays relativement chaud en surface.
             Cette caractéristique leur a permis alors de pouvoir aller jusqu’aux terres australes plus froides. Il semble que les races de manchots se sont alors diversifiées. Certains avaient un bec long, fort et pointu, au bout d’un cou musclé et « harponnaient » les poissons. D’autres avaient une cape rouge et grise, différente de celles des manchots actuels. On a compté jusqu’à une cinquantaine d’espèces fossiles dont des manchots géants d’1,40 m et plus de 60 kg, qui sont probablement les plus migrateurs.
             Actuellement la plupart des espèces restantes vivent dans des zones peu froides (moyenne 5d°) et seuls les grands empereurs affrontent des zone à -30 d°C), voire moins et avec des vents glacials. En plus de leur morphologie, les empereurs se serrent les uns contre les autres, en formant comme les soldats romains d’Astérix, des « tortues », réduisant de moitié leur besoin énergétique et pouvant ainsi supporter jusqu’à 120 jours de jeune et couver les œufs entre leurs pattes. 
             Cette évolution a été très lente au cours de millions d’années, comme toute évolution d’espèce. Mais le réchauffement climatique actuel est rapide et il concerne de façon beaucoup plus impor-tante le pôle austral. L’évolution est impossible face à un tel phénomène.
    Pour les manchots de petite taille vivant en zone tempérée, le réchauffement déplaçant les courants risque de réchauffer les eaux profondes qui seront moins riches en nourriture. Pour les empereurs des terres australes, si la glace sur les terre fond trop vite, ces animaux risquent de ne pas avoir terminé leur cycle de reproduction, et les œufs ou les bébés manchots risquent de mourir. Il faudrait que les oiseaux émigrent pour leur reproduction, mais les lieux de celle-ci sont ancrés au même endroit depuis des centaines de générations. 
             Les paléontologues sont donc inquiets pour la survie des pingouins manchots, qui, bien qu’oiseau moderne, sont le résultat d’une longue évolution, génératrice de morphologie et de comportements, et risquent de ne pas pourvoir évoluer dans leurs habitudes, face au réchauffement de la planète et notamment du pôle austral dans les 50 prochaines années.

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  •             J'ai lu un article sur la façon dont la vipère du Gabon essaie de se faire passer inaperçue dans les herbes des forêts du pays.
        J’ai pensé que cela vous intéresserait peut être de connaître un peu cet animal (que je ne connaissais pas non plus) et j’ai donc cherché de la doc sur la question. J’ai pu lire l’article original de Marlène Spinner, zoologue de l’université de Bonn, dans la revue britannique «Nature Scientific Reports», et des articles plus journalistiques existent dans la presse, qui se copient d’ailleurs les uns sur les autres.

        Qu’est ce que cette «vipère du Gabon de l’Ouest» dont le nom savant est «Bitis gabonica rhinocéros».
        C’est la plus grande des vipère, entre 1m et 1m50, parfois jusqu’à 2m pour les femelles, diamètre environ 12 cm (une jambe humaine), et peut peser entre 8 et 12 kg.
        Les photos ci dessous sont tirées du site «funreptiles».

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        Elle possède une tête large et aplatie de forme triangulaire, a de grands yeux à pupille elliptique et de petites cornes situées sur le museau entre les narines, d’où son nom de rhinocéros.

        Repliés dans sa bouche, d’énormes crochets à venin, qui injectent une très grande quantité (10 ml) de venin neuro et hémo-toxique, mortel si on ne vous injecte pas rapidement le sérum spécifique.
        La vipère du Gabon a une très belle robe naturelle : les dessins géométriques qui ornent son corps sont d'une grande diversité de couleurs : jaune, violet, bleuté, brun, beige et noir. Ils sont disposés de telle manière que, même sur le sol de la forêt tropicale où elle vit, cette vipère passe tout à fait inaperçue. Ces dessins s’assimilent aux irrégularités du sol (feuilles, cailloux …). Ils ont pour effet d’effacer le contour de l’animal.
        Voici une photo de l’environnement herbu : cherchez l’animal : il est en bas à droite.

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        Elle chasse la nuit et peut manger des proies de la taille d’un lapin, ou d’une petite gazelle, mais elle mange surtout des rongeurs.
        Vis à vis de l’homme, elle est peu agressive, et préfère la fuite ou l’immobilité, mais même si elle reste sans bouger, tout à coup elle peut frapper très rapidement, sans avertir. Toutefois quand elle se sent menacée, elle expire et produit un sifflement.
        Elle vit sous les feuilles et les accidents ont lieu lorsque quelqu’un qui ne l’a pas vue, marche sur elle.
        Ovovivipare, la femelle va donner naissance de 8 à 43 petits (15 à 20 en moyenne), après une gestation d’environ un an.. A la naissance, les petits serpents mesurent de 24 à 37 cm.

        L’étude dont parlent les journaux est celle de l’origine technique du camouflage que lui confère son corps, faite aux universités de Bonn et de Kiel, et qui décrit la structure des écailles de la peau de la vipère.
        Certaines de ces écailles sont d’un noir intense, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes sur le dos de la vipère, et ne réfléchissent qu'une faible partie de la lumière qui leur parvient, créant ainsi des «zones d’ombre», qui permettent à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal. De plus, les diverses colorations des écailles et de leur absorptions de rayonnement, permettent de contrôler la température de son corps.
        A la surface de ces écailles, notamment noires, on trouve des «nanostructures».
    Je rappelle que un nanomètre = un millionième de millimètre : c’est l’ordre de dimension de l’ADN (2 nm), alors qu’un virus fait une cinquantaine de nm, et l’atome de graphite environ 0,1 nm. On fabrique actuellement des matériaux et des objets de dimensions voisines de 100 nm, (métaux et carbone notamment), qui possèdent des propriétés physico-chimiques différentes du matériaux habituel de grande dimensions

        Les chercheurs allemands ont montré, par observation au microscope électronique, que les écailles noires de la vipère ont la forme de feuilles enchevêtrées, hérissées de petites structures nanométriques aux arêtes vives et orientées différemment les unes par rapport aux autres. Elles réfléchissent mutuellement la lumière, finissant par la piéger.
        La photo ci-dessous tirée du rapport allemand, montre le détail de ces structures.

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        Une étude physique complexe de réflectométrie a été faite pour comparer la réflexion et la diffusion provoquée par les diverses écailles, selon les diverses longueur d’onde de lumière visible.
        L’étude fait aussi une analyse des conditions physiques d’éclairage des sous-bois africains, ainsi que du comportement des végétaux au sol et montre que les caractéristiques du camouflage de la vipère, le plus perfectionné parmi les serpents, est particulièrement bien adapté à cet environnement
       Par contre les écailles noires absorbent de la chaleur et sont donc visibles avec une lunette infra-rouge.

        Outre la curiosité zoologique, cette technique naturelle pourrait être imitée pour réaliser des matériaux qui absorberaient davantage la lumière et la chaleur.
        Ces matériaux pourraient notamment être utilisés au plan militaire, en matière de camouflage.

         Voici enfin une très belle photo de cette vipère, qui montre bien ses cornes de "rhinocéros". Je la publie à postériori ci dessous :

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/82781.jpg

         En 1938, un pêcheur sud africain remontait dans ses filets, un cælacanthe vivant, alors que cette espèce de poisson était censée avoir disparu, en même temps que les dinosaures, depuis au moins 70 millions d'années, espèce que l’on considérait comme étant à l'origine des tétrapodes, c'est-à-dire des vertébrés munis de quatre pattes se terminant par des doigts.
        C’est donc un poisson apparenté aux vertébrés terrestres, vivant dans les profondeurs marines, et encore mal connu. Une équipe de plongeurs a réussi à l'observer dans son milieu naturel, et on en a beaucoup parlé, à l'époque,  à la télévision et dans les journaux.
        Le descendant de ces poissons préhistorique, le «Latiméria chalumnae», n’est plus considéré comme à l’origine des tétrapodes, mais les paléontologues le placent plutôt dans un groupe réunissant les cælacanthes, les dipneustes (des poissons à poumons) et
    les tétrapodes.
        Même si le poisson actuel n’est pas exactement celui de la préhistoire, l'étude des cælacanthes apporte d'importantes informations sur les changements évolutifs de certains complexes anatomiques tels que le crâne, les nageoires pédonculées, les poumons, ayant conduit à l'émergence des tétrapodes, il y a environ 400 millions d'années.
        Après la découverte de 1938, il fallut attendre 1952 pour qu'un autte spécimen de cælacanthe soit pêché, dans les eaux comoriennes, puis, les captures se sont multipliées. Vous pourrez voir, au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, la plus importante collection de cælacanthes du monde.
        Plus d'une centaine d'espèces de cælacanthes fossiles ont été décrites et semblent avoir vécu dans des eaux peu profondes douces ou saumâtres de lacs, de fleuves, d'estuaires, contrairement au Latiméria chalumnae actuel, strictement marin.
        On ne peut étudier vivant ce poisson qu’en plongée, car toutes les tentatives pour le ramener dans un aquarium ont échoué, l’animal mourant au bout de quelques heures.
        Mais on a évidemment étudié in vitro toutes ses particularités morphologiques et je vais vous en citer quelques unes.

        Les nageoires du caelacanthe sont charnues : les nageoires pectorale et pelvienne de Latimera contiennent une série d'os gainée par des muscles, et sont articulées au reste du corps par un os unique, qui est l'homologue de l'humérus (ou du fémur).
        Dans le museau, le poisson possède un capteur de champ électrique, analogue à celui des requins.
        Le Latimera possède un embryon de poumon, court diverticule issu de l'æsophage, entouré d'un manchon graisseux dans la cavité abdominale; non alvéolé, ce poumon n'est pas fonctionnel. Par contre, chez certains caelacanthes fossiles, existait un poumon fonctionnel, sac ossifié, allongé et fortement vascularisé.
        Le cerveau occupe environ 1% du volume de la cavité  crânienne, le reste étant rempli d'un tissu graisseux dans lequel s'étirent les nerfs crâniens et les vaisseaux sanguins. Le caelacanthe n’était pas un intellectuel !!
        Le cælacanthe est ovovivipare, c'est-à-dire que les œufs se développent et éclosent à l'intérieur de la femelle. Les embryons ont une morphologie voisine de celle des adultes et se développent grâce un sac vitellin rempli de réserves nutritives. Les femelles peuvent porter jusqu'à 26 embryons dont la taille atteint parfois 30 centimètres, mais la durée de gestation, et le développement embryon-naire demeurent inconnus.
        La nage du cælacanthe ressemble parfois à la reptation d'un lézard, voire à la marche de tout tétrapode terrestre. : le cælacanthe meut l'une de ses nageoires pectorales en même temps que la nageoire pelvienne opposée, puis la paire opposée de nageoires pelvienne et pectorale. Cela ressemble à une marche.
        Par ailleurs le déplacement par nage est extrêmement précis, bien que lent, grâce notamment à des nageoires caudales utilisées un peu comme des hélices.

        J’espère que vous apprécierez les deux photos de ces poissons que vous ne verrez jamais en «chair et en os» sauf si vous savez plonger en profondeur dans l’océan.

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  • Suite des animaux des fonds marins : quelques méduses

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    Des animaux aux formes bizarres :

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