•           Pour faire peur à certain(e)s d'entre vous, quelques images d'insectes.

              Les cinq premières proviennent d'internet, les photos suivantes ont été prises dans mon jardin, en Bretagne : phasme, mante religieuse, iule, scarabée, araignées (ce n'est pas un insecte, cela a 8 pattes et non 6).
                L'été, dans le jardin de ma maison de Bretagne, j’ai de belles araignées, des épeires bien sûr, mais aussi de petites araignées vertes ou jaunes. Elles sont utiles car elles mangent moustiques et mouches.
        Au plafond, dans la maison, quelques "faucheurs" (des opiliones), aux grandes pattes et au tout petit corps tout rond. C’est amusant de les voir avaler une mouche plus grosse qu’eux et de voir leur ventre tout dilaté. Je me demande toujours comment ils n’ont pas d’indigestion.
        Quelquefois une grosse araignée noire toute velue : celle là, je la vire sur la place devant la maison avec interdiction de revenir, sous peine d’e se faire arracher les pattes une par une
        Les toutes petites araignées vertes ou jaunes se réfugient tous les soirs derrière les volets de bois, que l’on ferme le soir; le matin, quand j’ouvre les volets des fenêtres, elles sont affolées par la lumière subite et fuient , à toutes pattes, vers les fuschias qui sont sous les fenêtres.
        En juillet, j ‘allais chercher en voiture  le pain à la ville de Carnac (à 2 km), et il y a toujours des vélos en groupe qui tiennent toute la chaussée, même si une voiture est derrière eux. Alors je donne un tout petit coup d’avertisseur, et je vois, à ma grande surprise, une petite araignée verte qui sort effarée de la bouche d’aération de la climatisation et regarde partout autour d’elle, puis rentre, aussi vite dans son conduit.
        Je me suis excusé : je ne savais pas que mon klaxon servait de sonnette à son appartement.!

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  • Je vous ai montré hier des photos d’Ascidies, je vais vous expliquer aujourd’hui ce qu’est cette bestiole, qui au fond de nos mers, mesure de quelques mm à 15 cm environ, et sous des formes diverses (notamment dues à leur vie en colonies), ont une structure caractéristique.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/ascidiesimple.jpg   L'ascidie  n’est pas un mollusque, mais un “tunicier” de la famille des “chordata”. C'est un animal qui filtre l'eau de mer et se nourrit de plancton.
         Elle vit dans la zone littorale, fixée, au stade adulte, aux roches, algues, pontons, coques de bateaux ou pour certaines espèces enfouies dans le sable
        Si vous prenez une ascidia solitaire (qui n’est pas dans une colonie), elle a la forme d'un sac ou d'une outre avec deux orifices en position supérieure : un siphon inhalant par lequel l'eau de mer pénètre à l'intérieur de l'ascidie, un siphon exhalant par lequel l'eau ressort. (voir schéma ci contre)
    Le corps est enveloppé d'une tunique plus ou moins épaisse qui peut être soit translucide laissant ainsi apparaitre les organes, soit opaque d'aspect rugueux.
        Cette tunique est composée à environ 60% de cellulose ce qui est unique dans le règne animal puisque la cellulose est un composé propre aux végétaux. Elle est sécrétée par les cellules épidermiques et les cellules sanguines de l'ascidie.

        En simplifiant l’ascidie est constituée de trois sacs imbriqués l'un dans l'autre.
        Le premier sac, le sac externe est la tunique plus ou moins épaisse qui protège l'animal, dont nous avons parlé précédemment..    

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/ascidie.jpg    Le sac intermédiaire est constitué du manteau sur lequel adhère la tunique.
        Le troisième sac s'appelle le pharynx, qui s'ouvre sur le siphon buccal ou siphon inhalant, et est percé d'une multitude de petits orifices. Entre le pharynx et le manteau il existe une cavité: la cavité péribranchiale et qui débouche sur le siphon cloacal ou siphon exhalant. Le pharynx exerce une double fonction : nutritive et respiratoire
        A l'entrée du pharynx, des tentacules buccaux reliés à l'unique ganglion nerveux empèchent les particules trop grosses de pénétrer dans le pharynx en stimulant la fermeture des siphons.
        Le pharynx est percé d'une multitude de petits orifices, lesfentes branchiales, qui permettent à l'eau de sortir en direction de la cavité péribranchiale située tout autour. Des cellules sécrètent un mucus qui capture les particules alimentaires, lesquelles sont acheminées vers une gouttière ciliée, l'endostyle; il dirige ensuite les aliments vers le raphé qui conduit à l'estomac. (voi schéma)
        Une fois la digestion effectuée, les déchets sont évacués par l'intestin. L'anus n'est pas à l'extérieur de l'ascidie mais dans la cavité péribranchiale. L’ascidie stocke par ailleur l’urée dans des vacuoles, pendanbt toute sa vie, une espèce de “rein reservoir”.

        L'oxygène contenu dans l'eau est capté par les cellules ciliées au niveau des fentes brachialess.
        Le système circulatoire est assez rudimentaire: il n'y a pas de vaisseaux mais des sinus sanguins, petites cavités réparties dans les tissus.
        Le sang cicule grâce à un coeur contractile, qui fonctionne de façon alternative. Il pompe le sang vers le pharynx (en quelque sorte le poumon), pendant un certain nombre de cycles puis, le mouvement s'inverse, et il chasse le sang vers les sinus sanguins pendant le même nombre de cycles et alimente les cellules, puis le mouvement s'inverse à nouveau.
        Les cellules sanguines récupèrent l'oxygène mais aussi de nombreux métaux contenus dans l'eau, notamment du vanadium, métal toxique pour de nombreux animaux (et pour l’homme) et qui aurait un rôle bactéricide chez l'ascidie et la protègerait d'agressions bactériennes.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/etatlarve.jpg    Les ascidies sont hermaphrodites et possèdent à la fois un ovaire et un testicule séparés. En général, ovules et spermatozoïdes n'arrivent pas à maturité au même moment ce qui évite l'autofécondation et permet un brassage du capital génétique. La fécondation a lieu dans l'eau et donne naissance à une larve de 2 à 3 mm de long en forme de tetard, avec un corps globuleux et quipossède dans la partie postérieure du corps une queue facilitant la nage.
        Cette corde dorsale (à l'origine du nom des urocordés et qui ressemble à une colonne vertébrale), disparaît chez l’adulte.
        La larve se fixe avec ses papilles adhésives sur le fond, et de préférence dans un endroit faiblement et subit une métamorphose, pendant deux semaines : la queue disparait et une réorganisation complète des organes internes intervient alors.

        Certaines espèces d’ascidies sont solitaires, en général de grande taille, avec l’apparence d’un sac ou tube. D'autres sont sociales et vivent regroupées dans une même zone, reliées les unes aux autres à leur base par un stolon. On trouve aussi des espèces coloniales d’ une dizaine d'individus, qui partagent alors la même tunique. Certaines ascidies coloniales sont de plus unies à leur base et partagent un siphon cloacal commun.
        Ces colonies prennent souvent des formes encroûtantes, très fragiles, de quelques millimètres d’épaisseur, parfois sur plusieurs mètres carrés, d’où se dressent les minuscules orifices inhalants. Les orifices exhalants débouchent sur l’extérieur par quelques grands orifices circulaires. Ces formes encroûtantes peuvent alors être facilement confondues avec des éponges,

        On peut élever des ascidies en aquarium d’eau de mer, mais elles sont assez difficiles à nourrir (avec notamment de la levure de boulanger).

        J’ai trouvé que ces ascidies étaient des petites bestioles extraordinaires, qui montrent  l’extrème diversité de l’évolution.
        J’espère que cet article vous a intéressé, malgré son caractère un peu austère et scolaire.

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  •   Pour piquer votre curiosité, je vous montre aujourd’hui des images que je trouve très belles et extrêmement diverses : il y a en effet, 1 400 espèces d’ascidies !!
        Demain, je vous expliquerai quelle est cette bestiole.
         Dans l'océan, à Carnac, j'en vois certaines d'entrailles, accrochées à des rochers et je susi même obligé parfois d'en enlever de petites qui se sont accrochées à la coque du dériveur.


        Sachez toutefois dès aujourd’hui que ce n’est pas un mollusque, mais un “tunicier” de la famile des “chordata”.
        Les Ascidies sont des animaux marins filtreurs qui vivent dans la zone littorale, fixés, au stade adulte, aux roches, algues, pontons, coques de bateaux ou pour certaines espèces enfouies dans le sable et se nourrissent de plancton.
        On les trouve dans toutes les mers froides ou chaudes, depuis la surface jusqu'à 100 m de profondeur.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/as2.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/as3.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/ascidie1.jpg
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    Les ascidies (1)








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    Les ascidies (1)

    Les ascidies (1)

    Les ascidies (1)

     

     

     

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/polycarpa1.jpg
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    Les ascidies (1)

    Les ascidies (1)

    Les ascidies (1)
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  • Les chenilles processionnaires.
     
    Les chenilles processionnaires.    J'ai sur ma terrasse un très beau cèdre pleureur de l'Atlas. C'est une espèce rare car les cèdre de l'Atlas ne sont pas pleureurs. L'un d'entre eux, ramené en France, avait subi une mutation qui l'avait rendu pleureur. Il a plus de 150 ans et peut être vu à l'arborétum de Chatenay Malabry, dans les Hauts de seine, à 2 km de chez moi. Les graines de cet arbre ne donnent pas naissance à des cèdres pleureurs et il faut les greffer pour qu'ils le soient. C'est ce qui est arrivé à non cèdre dont vous soyez les photos ci dessus et ci-contre, et qui fait l'objet de tous mes soins, car j'y tiens beaucoup.

    Les chenilles processionnaires.    J'ai été surpris de voir en bas du tronc un petit tas de chenilles processionnaires, qui commençaient à monter, sans doute dans l'intention de se faire un nid. Elles faisaient environ 1cm de long et devaient être à leur quatrième mue. Si je les avais laisser s'installer elles seraient sorties à maturité vers mi avril avec une taille d'environ 4 cm.
        Muni de gros gants car leurs soies sont très allergisantes, j'ai pris avec une petite pelle toutes les chenilles et je les ai ensuite brûlées avec du petit bois, dans le bac de mon barbecue. Si une mésange ou mon rouge-gorge préféré avaient été là, je leur aurais donné ce festin à manger.

          J'ai pensé qu'un article sur ces chenilles vous intéresserait peut être.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/papillonprocessionnairechene.jpg     C’est un papillon de nuit, le « bombix du pin », (ou plus savamment « Thaumetopoea pityocampa processionea »), qui pond ses œufs par paquets de 150 à 220, sur les aiguilles des pins ou d'arbres analogues.
    Cela se passe durant l’été et les larves naissent à l’automne.

        Ses ailes ont 35 à 40 mm d'envergure ; celles antérieures sont grises, avec deux bandes foncées parallèles chez le mâle, celles postérieures blanches marquées d'une tache sombre à leur extrémité.
    Vous le voyez sur la photo ci contre.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/p17s3.jpg    Les chenilles qui sortent de ces œufs au bout de 5 à 6 semaines, ont quelques millimètres de long et elles se tissent aussitôt un cocon de soie pour en abriter entre 50 et 100 contre les intempéries  en général au bout des branches. L'automne, ces nid sont assez peu épais et lâches, mais elles changent de nid à chaque mue et les nids d'hivers sont beaucoup plu dense pour les abriter du froid.    
        Les jeunes chenilles sont oranges et portent de longs poils non urticants.
     Les chenilles processionnaires.   Ces chenilles vont muer cinq fois durant l’hiver et atteindront quelques centimètres de long..  Elles sortent la nuit pour s'alimenter, se déplaçant en « procession ». La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact tactile de soie à soie. Vous voyez sur la photo ci contre cette étrange file.
         Après la 3ème mue, vers le mois de février- mars apparaissent les premiers poils urticants. Ces propriétés urticantes persistent même après la disparition de la chenille, notamment si on garde des pooils plantés dans la peau.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/defoliationprocessionnaireschene.jpg           Au printemps, la colonie, conduite généralement par une femelle, quitte le nid, toujours en procession pour gagner au sol un endroit bien ensoleillé et s'enfouir dans un trou où chacune des chenilles va tisser son cocon pour démarrer son processus de transformation en chrysalide.

          Au bout de plusieurs mois les chrysalides sont transformées en papillon qui sortent de terre. Le cycle peut alors reprendre par accouplement de la femelle et du mâle qui meurt un ou deux jours après, alors que la femelle s'envole vers une branche pour pondre jusqu'à 220 œufs, avant de mourir elle aussi. 

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/urticaireprocessionnairechene.jpg       Le contact des chenilles est assez dangereux pour les animaux et au minimum très désagréable pour l’homme.
           Les poils urticants se terminent en pointe et portent à leur extrémité de petits crochets. Ils se détachent facilement de la chenille lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Par leur structure particulière, ces poils s'accrochent facilement aux tissus (la peau et les muqueuses) y provoquant une réaction allergique d’urticaire par libération d'histamine.

           Sur la peau les poils urticants se dispersent par la sueur, le grattage et le frottement ou par l'intermédiaire des vêtements et il apparait une éruption douloureuse avec de fortes démangeaisons.
          Quand un poil urticant s'enfonce profondément dans les tissus oculaires, apparaissent des réactions inflammatoires sévères avec, dans un délai de quelques heures, développement d'une conjonctivite .
          Les poils urticants irritent les voies respiratoires, entraînant des éternuements, des maux de gorge, des difficutés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires dues à un bronchospasme, qui peut être aigu chez les asthmatiques.
          Plus rarement par ingestion buccale, se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s'accompagne de symptômes tels que de l'hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.
          Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire, présente des réactions qui s'aggravent à chaque nouveau contact.

          Quand on combat ces chenilles, il faut mettre lunettes et gants, et un pantaloon et une veste avec capuche, genre K-way, que l’on lavera ensuite, pour éliminer tous les poils urticants.
          Il faut se laver la peau à l’eau et au savon, se laver les cheveux; les yeux peuvent être laves au serum physiologique s’ils sont irrités.
          Contre les démangeaisons, les antiallergiques et antihistaminiques sont efficaces.
    Mais, dans les cas sévères, il faut consulter le médecin (ou l’ophtalmologiste), le plus tôt possible.

         Bref ces chenilles sont des êtres curieux et superbes, mais dangereux.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/images2.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Animaux3/images1-copie-2.jpg

        Hier nous avons vu ce qu'étaient les méduses, aujourd'hui voyons quels en sont les dangers.


        Les méduses  sont constituées à plus de 90 % d'eau, ce qui leur donne un aspect gélatineux. En fait ce sont uniquement les éléments de son alimentation qui font sa forme, car, sans ces derniers, le corps de la méduse s'effondrerait.
        La méduse se nourrit principalement de micro-organismes, de planctons et de petits poissons ou de petits crustacés. Comme son aspect est translucide, on voit souvent la nourriture à l'intérieur de son corps en train de digérer.
        Leurs proies sont piégées au contact des cellules urticantes ou venimeuses, puis ramenée , par des mouvements de cils (minuscules soies mobiles) sur le bord de l'ombrelle, où se trouve la bouche de la méduse. 
        Les méduses que nous connaissons ont des tentacules, plus ou moins longues, garnies de petits filaments et sur ces filaments, des milliers de cellules urticantes, que l'on appelle nématocystes. Rares sont les méduses qui sont dotées de cellules urticantes sur l'ombrelle et sur tout le corps.
        La plupart des méduses peuvent donc piquer en de multiples endroits à partir de ces nématocystes, qui sont munis d'un dard plus ou moins effilé, de quelques dizaines de microns de diamètre, et qui injecte le venin dans la paroi du corps de la victime que rencontre le filament, ceci après un stimulus physique (contact) ou chimique (différence de pression osmotique).
        Ces piqûres sont possibles même si l’animal est échoué ou mort (des tentacules coupés traînant sur une plage restent venimeux pendant plusieurs semaines).
        Lorsque nous nous baignons nous rencontrons des méduses en bordure de plage, et les piqûres de méduses sont localisées principalement au niveau des membres supérieurs et inférieurs, plus rarement au niveau du tronc ou du visage.  
        Le venin renferme des polypeptides et enzymes, parmi lesquelles la tétramine, l’histamine, qui provoquent des réactions nerveuses et immunologiques.
        Certaines méduses d'Australie ont un venin mortel, neurotoxique, hémolysant et provoquant des réactions allergiques. Les plus neurotoxiques peuvent entraîner une paralysie et la mort par arrêt du coeur et de la respiration.
        Sur nos côtes, les conséquences des piqûres de méduse sont presque exclusivement locales et cutanées, mais il peut y avoir des complications allergiques ou d'infection.

        Une piqûre légère est immédiatement suivie d’une douleur vive, comme une sensation de décharge électrique ou de brûlure. Cette douleur augmente pendant 30 à 40 minutes. Dix minutes après la piqûre apparaît un érythème léger qui s’aggrave pendant les 4 heures suivantes avec développement d’une éruption rouge-marron ou violacée sur la surface de peau touchée par le venin.
        La sévérité des réactions dépend de l’âge, des antécédents personnels, des antécédents de piqûre, de l’étendue de la surface cutanée atteinte, de la quantité de venin délivrée, de la toxicité du venin, d’un traitement initial négligé ou mal conduit, du terrain allergique des la victime.
        Dans certains cas, on peut constater la formation de cloques (véritables brûlures du second degré), un oedème local et une douleur plus intense. Ces lésions dermatologiques qui peuvent apparaître 4 à 12 heures après le contact avec la méduse, peuvent devenir hémorragiques, nécrotiques ou ulcéreuses et évoluer vers une mauvaise cicatrisation ou l’apparition de taches pigmentées définitives.

        Il est donc très important de connaître d'une part les précautions à prendre, les interventions d'urgence à faire et celles à éviter, et le traitement ultérieur prescrit par le médecin.

        Immédiatement après le contact avec la méduse, le plus important est de minimiser les quantités de venin libérées, car très peu de nématocystes délivrent d’emblée leur contenu et les tentacules et filament transparents restent accrochés à la peau des victimes, et continueront à injecter du venin.
        Ne jamais rincer à l’eau normale non salée, car la différence de pression osmotique avec les vésicules de venin , les font éclater et donc disséminer rapidement leur contenu dangereux.
        Ne jamais inciser la plaie ni chercher à la faire saigner, ni la sucer pour aspirer le venin, comme avec le venin de serpent.
        Rincer la zone touchée à l’eau de mer (ou au sérum physiologique) pour éliminer le plus possible de venin et de morceaux non fixés de tentacules, sans frotter ce qui provoquerait l’éclatement de la totalité des cellules urticantes    
        Puis couvrir la zone de sable (ou de mousse à raser) pour « piéger » les débris de méduses qui seront alors ôtés à l’aide d’un carton rigide

        Après cette décontamination d’urgence, voir un pharmacien ou un médecin.
        La plaie sera séchée puis enduite d’anesthésiques locaux, de cicatrisants ou de corticoïdes. Il ne semble pas nécessaire d’avoir recours à des antibiotiques, à ce stade, même si la lésion peut s’infecter pendant les 3 à 7 jours suivant la piqûre.
    Les lésions ulcérées seront nettoyées quotidiennement et recouvertes d’une fine couche de lotion antiseptique non allergisante. S’il y a aggravation, voir le médecin.
        Pour calmer la douleur,  de la glace (placée dans un sac) peut être appliquée sur la peau. Le paracétamol a peu d’effet.
        Des antiallergiques peuvent être bénéfiques, mais doivent être prescrits par le médecin qui doit aussi être consulté s’il y a infection de la plaie.

        Même si les méduses de nos côtes sont peu dangereuses, n’entraînant que des blessures locales et cutanée (douleur, érythème), elles peuvent dans certaines conditions (envenime-ment sévère, terrain allergique, antécédents de piqûres de méduse...) provoquer des séquelles plus graves (œdème, choc anaphylactique...). Dans ce cas il faut aussitôt consulter le médecin pour éviter des conséquences non réversibles.

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