• http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures1/chien.jpg
         J’ai partagé la vie de mon chien, un petit york nommé Truffe, pendant 18 ans et donc je m’intéresse forcément à la vie des chiens.
        Il m’arrivait en riant, quand je le voyais morose, de lui dire “je vais t’emmener chez le psy pour chien”
        Mais figurez vous que cela existe !


        J’ai lu récemment un article de psychologues animaliers de l'Université de Bristol qui recherchent des tests pour évaluer le degré de pessimisme d'un chien abandonné par son maître, avant de le faire adopter par un nouveau maître., et voilà ce qu’ils ont trouvé !

        Le pessimisme du chien se mesure par le test du bol de croquettes : on l'habitue à trouver un bol plein à l'extrémité gauche d'une pièce, et un bol vide à I'extrémité opposée.
        Puis on bouleverse ses habitudes en plaçant un bol à des positions intermédiaires : le chien ne sait plus si le bol est plein ou vide. Normalement il va voir, mais les chiens présentant de forts comportements de séparation n'y vont plus.
        ll faut placer le bol tout près de la position habituelle du bol plein, pour qu'il se décide à aller l'explorer : il est devenu pessimiste.

        J’ai appris aussi que si un chien voit son maîÎre partir et qu’ il exécute souvent une série de jappements, toilettage et agitation, il s’agir de comportements de séparation et leur intensité reflète un état de pessimisme chez le chien.

        J’avoue ne pas avoir étudié les “préférences cérébrales” d’un chien.
        Je suppose que s’il est optimiste, il remue souvent la queue.
        Je ne sais pas non plus comment on diagnostique la dépression chez le chien : refus de croquette.?
        Truffe n’était pas en dépression, mais plutôt optimiste, et pourtant il n’aimait pas les croquettes, mais préférait du poulet ou de l’escalope de veau.
        Mais en Bretagne, il a même goûté avec plaisir des langoustines, du poisson et des pétoncles farçis (au beurre aillé comme les escargots).
        Je voudrais bien voir comment un psy animalier fait la psychanalyse d’un chien ?
        Mais quand je disais à Truffe que "j'allais l’emmener chez le psy pour chien”, il ne comprenait probablement que le début de la phrase, et il allait chercher son harnais et sa laisse, qu'il me rapportait en remuant la queue.

     

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  •           J’ai lu récemment dans la revue « Pour le Science » un article sur les « collemboles ». Je ne savais pas ce que c’était n’en ayant jamais entendu parler, et cet article m’a fait découvrir un monde nouveau pour moi, celui des arthropodes, c’est à dire des animaux voisins des insectes dont les pattes sont articulées.
              Je voudrais vous en dire quelques mots.

              Les « collemboles » ne sont pas des insectes, ils n’ont pas d’ailes, mais comme eux ils ont trois paires de pattes, portées chacune par un élément du thorax. L’abdomen est constitué de six segments et la tête porte deux antennes. Un prolongement en forme de fourche est replié sous l’extrémité de l’abdomen et peut se déployer brusquement, ce qui permet à l’animal de faire des sauts de plusieurs centimètres de hauteur. Les anglais appellent d’ailleurs les collemboles « springtail » (queue sauteuse).
             Au début de l’abdomen, un tube ventral qui permet à l’animal de conserver l’eau à l’intérieur de son corps, même s’il est dans un environnement sec ou très salé, et de respirer dans l’air, à condition que celui-ci soit humide. Il permet aussi à l’animal de se fixer à un support.

            Les scientifiques ont recensé 9 200 espèces de collemboles (mais les coléoptères en comportent 370 000 !!). Les formes et les couleurs sont diverses, et leurs dimensions varient de 0,1 à 17 mm.
            Ils vivent dans les sols et se nourrissent de champignons, bactéries, algues, pollens. Ils ont donc un rôle de régulation, favorisant le dissémination de spores et de bactéries agissant sur la décomposition de matières organiques dans les sols, et donc leur fertilité.
              Ce sont donc des animaux très utiles.
            Ils sont aussi la proie de prédateurs qui vivent dans la terre,  : araignées, mille-pattes, scorpions, cloportes, carabes….
           Leur reproduction est soit sexuée, soit par parthénogénèse (développement de l’ovule non fécondée).

           Leurs aspects sont très divers comme le montrent les photos ci dessous :

    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

     


    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

     

    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

     

     


    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     


    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

    Connaissez vous les "collemboles" ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

            Une espèce de colembolle particuiuer, le « tullbergia ».

    Il vit dans l'Arctique, par des températures de -40 d°C. Ils ont survécu à plusieurs dizaines de périodes glacières. Il y a 68 millions d'années, l'Arctique était recouvert de forêts luxuriantes et il il est probable que ce collembole actuel est le descendant de ceux qui y vivaient à cette époque.
             On ne sait pas comment ces animaux ont survécu, d'autant plus qu'ils ont besoin d'un milieu avec un minimum d'humidité. Ils ne subsistent que dans de très petites zones, des pentes exposées au soleil qui libérait un peu d'eau de la glace

    Connaissez vous les "collemboles" ?

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Nous avons tendance à croire que les moules sont idiotes et qu’elle ne sont bonnes qu’à être mangées.
        Mais la nature est extraordinaire et la moule est capable de faire beaucoup mieux que nous ... en chimie.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux2/400pxMoulesMiesmuschelnmussel.jpg    Un petit mot d’abord sur sa conformation : elle comporte :
            - Une coquille bivalve de protection, avec une charnière   
            - Un “manteau” (épiderme + derme) enveloppant la totalité du corps
            - Une cavité palléale délimitée par le manteau. C'est dans cette cavité que se déversent l'urine et les gamètes et où se trouvent les branchies. La circulation de l'eau permet le renouvellement de l'oxygène pour la respiration et l'évacuation des déchets et des gamètes. L'eau est mise en mouvement dans la cavité par des cellules ciliaires
            - Deux muscles permettant la fermeture de la coquille
            - Des branchies baignant dans la cavité palléale, en forme de lamelles (d'où le nom Lamellibranches)
            - Un “byssus” (faisceau de filaments) pour se fixer à un support.
            - Les moules n’ont ni tête ni cerveau, mais seulement une bouche.   
        La moule est sensible aux rythmes circadiens (jour nuits de 24h et à ceux des marées.
    En laboratoire, son rythme biologique et différents paramètres physiologiques sont facilement troublés par un éclairage nocturne ou par des heures anormales de nourrissage (à minuit au lieu de midi par exemple).


        Une étude américairie montre qu'un cocktail de protéínes secrèté par les moules est à I'origine de leur pouvoir adhésif extrêmemnt fort sur les rochers, contre vents et marées (et tempêtes).
        Afín de comprendre ce phénomène, des chimistes de Santa Barbara ont observé les Interactions chimiques d'une dizaine de protéines produites par les pleds de moules de Californie
    .

        Les mollusques fabriquent une colle capable d'adhérer a de norribreux supports et supérieure á toutes les colles de fábrication humaine
        Mais, au contact de l’oxygène dissous dans I'eau, la colle perd 80 % de son pouvoir adhéslf. Pour rester accrochées au rocher, les moules sécrètent alors une substance complémentaire,  qui joue un rôle d'antioxydant et qui empêche la colle de se dégrader.
        De plus, les chercheurs ont découvert que deux  minutes après le début de la productlon du cocktail de. protéines, le taux d'acidité sous le pied des moules augmente fortement, venant renforcer la colle extraforte déjà générée.
        Cette découverte va permettre de développer de nouveaux adhésifs synthétiques et de nouveaux matériaux. Elle servira aussi de base à de nouveaux traitements pour empêcher I'accumulation de coquillages sous les coques des bateaux.
       http://lancien.cowblog.fr/images/Bretagne/moulesoseille.jpg
        Donc j’admire les moules pour leur colle, mais, cela dit, je les aime beaucoup à la marinière ou à la crème ! Pas vous ?

    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures1/moulecolle.jpg

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •            J'ai lu plusieurs articles sur la faune des abysses et j'ai trouvé dans la revue GEO, des photos superbes ou curieuses sur les bêtes des profondeurs et dans une revue marine, des photos de poissons de la Méditérranée. Je vous en montre quelques unes.

     Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

     

          Une anémone du Mexique.
    Mi animal, mi végétal, ces espèces des eaux chaudes coralliennes on des tentacules vénéneuses, mais des poissonsclowns et des bernard-l'ermite , qui sont immunisés, aiment y habite

     

    Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

     

     

     

         Une méduse rouge de Norvège qui vit à plus de 1000 mètres de profondeu

     

     

    Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

     

     

     

     

     

     

         Un cténophore de l'Arctique, gélatineux mais très coloré, qui se déplace grâce à ses rangées de cils en forme de peigne

     

     

     

     

     

    Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

     

     

     

     

     

     

     

         Un ange de mer , mollusque translucide avec ses deux nageoires latérales en forme d'ailes (d'où son nom)

     

     

     

     

     

    Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

     

     

     

         Une chimère d'Indonésie, poisson cartilagineux, proches des requins; les lignes que l'on voit sur le corps sont des détecteurs de pression qui renseignent le poisson sur son environnement, comme des sonars.

     

     

     

         Sur la photo ci-dessous, il semble que ce soit une variété particulière de grondin; j'avoue que j'aurais bien voulu en voir un car ce bleu me paraît magnifique.
           Puis une rascasse aux aspérités bien connues, un poisson grenouille, un mignon petit poisson clown, qui se cache dans
    une anémone, un antennaire, avec son curieux habit d'écaille comme grillagé, deux poissons bizarres des profondeurs, dont je ne connais pas le nom, et enfin une tête de murène qui dépasse du trou de camouflage qu'elle s'est creusé.

    Les animaux de l'océan ou de la méditerranée

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/rascasse.jpg 















    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/2314053poissongrenouille.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/images1-copie-1.jpg












    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/antenairepoissongrenouilleummarenostrumcopier.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/monstresdesabyssesfilmenrelief100212.png











    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/lumineusesetmysterieusescreaturesdesfondsmarinscreditsjoshualambus27766w300.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux4/2299708tetedemurene.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •     J’ai assisté souvent à Carnac, à des concours hippiques de saut d’obstacles, mais j’ai été déçu, il n’y avait que des chevaux pour concurrents.
        Evidemment, Carnac n’est pas en Allemagne.!
        Voilà une histoire de vache-cheval qui devrait intéresser mes correspondant(e)s qui font de l’équitation.
        Elle m’a rappelé quand j’avais 11 ou 12 ans et que je chevauchais des vaches dans le Béarn de mon enfance, en essayant de descendre en marche avant qu’elles ne m’emmènent dans la mare.
        Mais je ne faisais pas du jumping.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux2/vachecheval.jpg
         Une jeune allemande, Regina Mayer a toujours demandé un cheval pour Noël à ses parents... qui ont toujours refusé.
         Du coup, l'ado, il y a une dizaine d'années, a décidé de dresser sa vache Luna à l'équitation et ensuite au saut d'obstacles !

         Regina avait d'abord tenté de dresser un autre veau, Lilly. Trop récalcitrante. Luna s'est avérée nettement plus coopérative.
          La jeune Bavaroise a commencé par l'emmener en forêt avec une longe. Au bout de six mois, elle sellait sa compagne.
         Luna trotte, galope, franchit sans broncher les obstacles que lui construit la jeune Allemande.
        Et Régina ne veut pas de cheval, elle est très satisfaite de sa vache et cela avait défrayé la chronique vers les années 2010.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux2/sCOWJUMPJUMPINGCOWlarge300.jpg    Luna promène régulièrement sa cavalière. Elle croit qu'elle est un cheval..
        Luna passe son temps à suivre les chevaux , mais ceux-ci n'ont pas l'air intéressés. Les vaches, elles, n'apprécient guère cette dissidente, à qui elles décochent un coup de sabot de temps à autre.
        Luna se sent donc un peu solitaire et elle avait même pensé voir un psy !
    Mais finalement on a regardé ses préférences cérébrales, on lui a montré qu’elle était introvertie et elle s’est accommodée de sa personnalité.

    Chevaucher la Lune !

        Mais cette passion ne s'est pas arrêtée et la jeune femme d'une trentaine d'années, continue aujourd'hui à faire du jumping comme le montrent ces deux photos récentes.

    Chevaucher la Lune !


     

     

     

     

     

    La jeune fille a bénéficié des conseils d'une experte, Anna Wilftafsky. Après des études de philo et de sciences sociales, cette jeune femme s'est mise à parler à l'oreille des vaches avec une grande douceur. 

        Elle a monté la première école pour vaches de Suisse à Kilchberg (près de Zurich), pour donner la possibilité aux vaches de montrer toutes leurs capacités, et pour aussi montrer aux humains comment on peut former le bétail.
        Dans cet endroit unique, les vaches apprennent à dérouler un tapis rouge, à effectuer des sauts d'obstacle, à grimper sur un podium et, surtout, à se faire monter, comme un bon cheval de manège.
        Pour les faire obéir Anna associe trois éléments : l'ordre vocal, le mouvement de sa baguette devant l'oeil et le déplacement du corps sur le dos de la vache, et la pression des jambes, comme pour un cheval.
        Le facteur jeu est très important chez les vaches : il faut que la vache se laisse conduire et suive avec plaisir.
        Les récompenses font bien entendu aussi partie des ingrédients utiles pour qu'une vache vous obéisse au doigt et à l'oeil. : chaque fois qu'elle a fait quelque chose de juste, elle a droit à deux biscottes et des caresses.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux2/vache011.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Animaux2/vache2.jpg

        Plus tôt est le contact entre maître et veau, plus la bête sera docile.
        Dès qu'un veau naît, Anna passe une demi-heure à ses côtés, le caressant et lui parlant, Plus tard, on s'assied sur l'animal couché pour le caresser ou le nourrir puis on le fait monter par un cavalier léger ou un enfant.
        L'étape finale consiste à ce que la vache se fasse monter sans que personne ne la tienne à la longe.

        Et il paraît que les vaches sont sûres et calmes, beaucoup moins trouillardes que les chevaux. Les vaches ont des cornes et elles le savent !  (et puis cela peut servir de guidon, comme dans une trottinette !  Fidèles et affectueuses, elles sont toutefois plus combatives et plus volontaires. Question rapidité, il est certain que les canassons sont les champions. Le rythme de la vache, c’est la marche. Ne craignant pas de s’enfoncer dans la neige ou un marais, le bovin a toutefois un pas plus sûr que celui du cheval. La vache n’est cependant pas un animal d’endurance et tourner en rond dans un manège est ennuyeux et fatigant pour elle. Elle ne s’y amuse pas : il faut la promener dans la campagne !
       Je sens qu'à glorifier ainsi les vaches, je vais me faire incendier par mes correspondant(e)s cavalièr(e)s.
       Moi, j'ai "monté" des vaches étant enfant, puis des chevaux par la suite, mais sans selle, je trouve la colonne vertébrale de la vache beaucoup plus dure pour mes fesses ! (Avec selle, je ne sais pas, n'ayant jamais disposé de selle à leur gabarit !)

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique