• En intermède, suite des photos de villages de France :

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  •     Hier nous avons vu le fonctionnement de l’aire visuelle primaire V1, aujourd’hui nous allons voir ce qui se passe dans les autres aires V2 à V7..
        Le schéma de fonctionnement simplifié est le suivant, déjà montré hier. :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/schemacortexvisuel-copie-1.jpg
        L’aire V2 a un rôle analogue à celui de l’aire V1 qu’elle complète, et elle transmet les informations aux aires suivantes plus spécialisées.
        Elle n’est pas physiologiquement organisée comme l’aire V1, mais présente des bandes de neurones , ceux-ci étant sensibles, soit à la couleur, soit à l’orientation, à la forme et aux dimensions, soit à l’orientation et au mouvement.
        L’aire V2 semble continuer le travail de V1 lorsque les images sont complexes, en affinant les contours, notamment colorés.

        Le rôle de l’aire V3 est peu connu. Il semblerait qu’elle précise les formes lorsque c’est nécessaire, et fait donc la synthèse de l’image,  avant de les transmettre aux aires V4 et V5. Mais elle ne traite pas la couleur.

        L’aire V4 est spécialisée dans le traitement des couleurs. Il semble qu’elle rassemble tous les éléments de l’image et notamment en couleur,
        Elle la transmet ensuite à l’aire V6 « Quoi? », qui va identifier l’image et la comparer éventuellement à des images en mémoire, avant de la classer.

        L’aire V5 fait la synthèse de l’environnement des images et du mouvement et de l’orientaion de ce mouvement par rapport à nous. Certains de ses neurones sont sensibles aux mouvements latéraux, d’autre aux mouvement radiaux et certains aux mouvements circulaires. Elle va évaluer les vitesses correspondantes.
        Elle permet de reconstituer des mouvement et des trajectoires complexes, mais parfois avec certains artefacts, quand plusieurs objets sont en mouvement : par exemple un point oscillant dans un carré qui oscille aussi peut donner lieu , pour certaines fréquence, à l’image d’un point qui se déplace en diagonale. Cela tient à ce que l’aire V5 analyse le mouvement en se basant sur les images successives envoyées à intervalle régulier par V1 et V3.
        Elle communique ses éléments à l’aire V7 « Où », qui établit les cartes de l’environnement et de ce qui s’y passe. C’est l’aire "où", qui va permettre de nous retrouver où nous sommes et comment nous déplacer dans l’environnement et qui nous avertira des objets en mouvement autour de nous.

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        Les aires « quoi » et « où » sont en fait liées à la fonction d’identification et de mémoire, des objets d’une part,« quoi », et à l’établissement et la mémorisation des cartes spatiales de notre environnement, « où », la mémoire pouvant grâce à l’hippocampe, associer les deux pour savoir où trouver un objet ou un lieu. Le centre de Geschwind, qui contient les noms des objets et des endroits, est alors aussi sollicité car le langage sert de support à la mémoire.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau1/3713885.jpg

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  •      Nous allons essayer de comprendre maintenant comment sont interprêtés les signaux de la rétine de l’œil, qui arrivent par le nerf optique, après avoir été triés et relayés dans le corps genouillé du thalamus.
        Ces signaux arrivent dans le cortex occipital, à l’arrière du cerveau, dans lequel se trouve cinq aires principales V1 à V5 (en fait il y en a un peu plus mais ce serait encore plus compliqué à expliquer). Ce cortex visuel comprend environ 5 milliards de neurones, sur les 25 du cortex total et les 100 milliards de neurones du cerveau
       
    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/schemacortexvisuel-copie-1.jpg

        Pour en expliquer le fonctionnement j’ai fait le schéma ci dessus, très simplifié. Dans la réalité les connexions entre aires sont beaucoup plus complexes, mais nous pouvons comprendre le fonctionnement de ce cortex à partir de ce schéma.

        Nous allons aujourd'hui examiner le rôle de l’aire V1, appelée aires primaire du cortex visuel

        Rappelons d’abord que, de chaque œil partent deux demi nerfs optique qui regroupent les stimuli de la partie gauche et de la partie droite du champ vi-uel et que les deux demi-nerfs optiques des champs situés vers le nez, se croisent dans le chiasma optique (voir l’article d'avant-hier), de telle sorte que tout le champ gauche de vision va être observé par la partie de l’aire V1 située dans l’hémisphère droit, alors que la partie droite du champ visuel sera observée par la partie de l’aire V1 située dans l’hémisphère gauche et cela pour les deux yeux.

    Le cortex visuel (1) : l'aire V1    L’aire V1 est reliée par l’intermédiaire du corps genouillé du Thalamus aux neurones ganglionnaires de la rétine, c’est à dire que chaque zone de la rétine correspondant aux cônes ou bâtonnets reliés à une cellule ganglionnaire, est reliée à un ensemble de neurones de l’aire V1 primaire du cortex visuel, et cela en respectant la position géographique sur la rétine, et donc la position dans le champ de vision et donc celle des points vus donc des objets et de leur environnement).
         Il résulte de cela que les stimuli de ces groupes de neurones vont représenter sur le  cortex V1 une image fidèle du champ visuel, c’est à dire de ce que voient les deux yeux, comme le montre le schéma ci dessus, où l’on a transforme ces stimuli des neurones de V1, prélevés sur le cerveau d’un singe par des électrodes, en une image sur un écran et celle ci est identique à l’objet qui était vu.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/DomiOculCGL.gif   
        Cette image est toutefois un peu distordue et inhomogène en qualité : comme on l’a dit dans les articles précédents 10% des neurones de la V1 correspondent à l’interprétation des images de la fovéa qui ne représente que 0,01% du champ visuel, et on a alors une grande précision et netteté, alors que le reste du champ visul est de plus en plus flou à mesure que l’on s’éloigne du champ de vision, mais cela permet les alertes et que le cortex préfrontal oriente alors notre vision, pour que l’endroit correspondant à l’alerte soit alors vu en détail.

        Essayons maintenant de comprendre le processus complexe de formation de cette image, en le simplifiant
        L’aire V1 comprend six couches de neurones superposées, et chaque point du champ de vison correspond à une « colonne » dans ces six couches.
        Les signaux provenant du thalamus arrivent sur la couche du milieu IV et à partir de ces neurones, ils sont transmis vers les couches I à III qui vont analyser les signaux de chacun des deux yeux, et vers les couches v et Vi qui regroupent les signaux des deux yeux pour permettre la vison « en relief » (par l’appréciation des distances).
        Le schéma ci-dessus à gauche, montre cette organisation.


        Voyons maintenant comment est organisée une « colonne » de neurones, correspondant à l’analyse d’un point du champ visuel. Les schémas ci dessous permettent d’en décrire un fonctionnement simplifié.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/V1drgauche.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/a02clvis3b.jpg
      


       D’abord comme on le voit sur celui de gauche pour chaque point du champ visuel, on a côte à côte, pour les couches 1 à 5, deux colonnes correspondant aux signaux de chacun des deux yeux. La couche 5 les rassemble et dans la couche six une seule colonne regroupe les signaux des deux yeux pour traiter le relief.
        Comme le montre la deuxième figure à droite, si sur certains neurones analogues au plan position, on examine la réponse de ceux situés perpendiculairement aux couches, on voit qu’ils ne donnent une réponse que si le stimulus reçu a une certaine direction dans l’espace : cela veut dire que leur champ spatial n’est pas circulaire mais est ovale et l’axe orienté dans une certaine direction.   
        Au contraire, si l’on se place perpendiculairement aux couches on va trouver des neurones dont l’axe de sensibilité va varier selon le neurone  et couvrir ainsi environ 24 directions possibles, correspondant aux directions de la lumière arrivant sur la rétine.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau3/a02clvis3e.jpg
        La troisième figure montre l’organisation des colonnes correspondant à un point du champ visuel, avec les neurones à orientation en marron et intercalés en rouge d’autres neurones, groupés en taches qui sont sensible à l’intensité lumineuse et à la couleur.
        En fait l’organisation est encore plus complexe, car, à coté des neurones sensibles à l’orientation, certains neurones vont détecter des changement brutaux de lumlinosité et donc être sensibles aux bords de formes, d’autres vont collationner les signaux de plusieurs neurones adjacents et être sensibles aux traits, aux  dimensions, et aux angles.
        Enfin des neurones vont collationner des signaux successifs et être sensibles au déplacement perpendiculaire à l’orientation de leur détectione, un neurone étant sensible au déplacement dans un sens et un autre au sens opposé.

        Maintenant que nous connaissons l’arsenal élémentaire, voyons comment il permet la reconstitution de l’image à partir de cet ensemble de neurones qui donne en fait des réponses par tout ou rien ou par plusieurs degrés de stimulus.
        En associant l’orientation et les différences de luminosité et de contraste, et la détection des bords les neurones sensibles aux traits vont reconstituer les traits et courbes de l’image et donc sa forme. Les neurones des tâches vont associer une couleur aux points étudiés.

        Ces processus ont été beaucoup étudiés et on trouve de nombreuses publications qui décrivent le détail du fonctionnement et les connexions entre diverses sortes de neurones, le type de signal transmis, les neurotransmetteurs utilisés. Mais ces articles sont vite très complexes et peu compréhensibles pour un non spécialiste car trop détaillés.

       Demain nous examinerons le rôle des aires V2 à V7 de ce cortex visuel
     
     

     

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  •   Un deuxième article sur les villages de France pour ne pas mettre 4 articles de suite sur les centres de vision du cerveau.


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  •      Maintenant que nous avons vu quel était le rôle de l'optique de l'oeil, puis de la rétine, je vais vous décrire succinctement l'ensemble du système d'interprétation de la vue et je détaillerai ensuite son fonctionnement dans deux autres articles, après une pose en intermède pour vous reposer.

       http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/chiasmaoptique.jpgSur la rétine de chaque œil se forme une image de ce que nous voyons devant nous, mais la collecte des signaux nerveux de ces images se fait par moitié, coté droit et coté gauche.
        Or le cerveau a besoin (notamment pour des question de vision en relief), de comparer les images des deux yeux. La nature a donc voulu rapprocher les deux images relatives au même coté et les demi images droite et gauche de chaque œil sont donc véhiculées par deux faisceaux différents du nerf optique.
        Pour que les parties droites ou gauches des images des deux yeux soient cote à cote,  les faisceaux intérieurs (vers le nez), se croisent pour rejoindre le faisceau issu de l’autre œil. (voir schéma ci-contre). Le lieu où se croisent ces faisceaux s’appelle le « chiasma optique »

        Après s’être croisées, les fibres du nef optique ont un premier relais dans le thalamus, qui coordonne nos sensations, dans une zone qu’on appelle le « corps genouillé », qui comporte six couches qui sont comme des crêpes superposées repliées sur elles même en forme comme l’articulation du genou
               Des fibres relient ces diverses couches à celles des neurones de l a première aire V1, du centre d'interprétation de la vue, à l’arrière du cerveau, dans le lobe occipital,  mais ceci dans les deux sens, cette aire d’interprétation agissant aussi en rétroaction sur les neurones du corps genouillé.
          Les signaux de chaque neurone de la rétine arrivent dans cette aire V1, sur des groupes spécifiques de neurones, de telle sorte que, si on analyse par exemple sur le cerveau d’un singe, les signaux de ces neurones, on s’aperçoit qu’ils repréentent exactement une image de ce que nos yeux voient; (voir ci dessous lel schéma du singe).
        C’est pourquoi l’aire V1 est appelée l’aire « primaire » de la vison qui nous fournit une image « brute » de ce que nous voyons, avec des nuances d’intensité, mais, en quelque sorte, en niveau de gris pour comparer à votre imprimante.
        Ce traitement au niveau de l’aire V1 est assez grossier, alors que nous avons parfois besoin de voir des détails et de préciser des formes : l’aire V1, envoie de nombreuses connections vers une aire secondaire V2, qui analyse les détails dont nous avons besoin.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/corpsgenouille.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau1/singeoeil.jpg

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/airesvision.jpg
















           

     

          L’analyse des stimuli visuels amorcée dans V1 et V2 se poursuit ensuite à travers deux grands systèmes corticaux de traitement de l’information visuelle. La première est une voie dite « ventrale »qui s’étend vers le lobe temporal et serait impliquée dans la reconnaissance des objets. La seconde est une « voie dorsale » qui se projette vers le lobe pariétal et serait essentielle à la localisation des objets (et de notre position dans l’espace) et cela dans trois nouvelles aires V3, V4 V5, qui se dédouble entre ces deux voies; (voir schéma ci dessus).

        L’aire V3 se sert des données de V1 et V2 pour analyser les formes et va donc nous permettre ensuite une reconnaissance des objets et de leur environnement, mais en participant à l’analyse de leur mouvement  (en repérant des positions successuioves fournies par l’aire V5.)
        Cette aire V5 par des balayages successifs, repère les positions des sensations identiques à des instants différents et donc analyse les mouvements, et notamment les vitesses de déplacement. Ses neurones partent des données des aires V1 et V2 qui concernent chaque point de l’image, mais ensuite l’aire V5 est aidée par l’aire V3 pour reconstituer le mouvement d’un objet complet, l’aire V3 aidant à assembler les points qui le constituent.
        L’aire V4 est reliée surtout aux informations des cônes de la rétine et sert donc à l’interprétation des couleurs.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/i02crvis3b.jpg

          Enfin deux aires plus évoluées sont l’aboutissement de ce traitement : ce sont les aires 6 et 7 mais que je préfère appeler le « quoi » et le « où ».
        Les aires « Quoi », sur la voie ventrale, dans les lobes temporaux, rassemblent les renseignements sur l’objet et donc permettent de l’identifier et elles sont en liaison avec les aires du vocabulaire (Geschwind), pour donner un nom à l’objet reconnu, et avec l’hippocampe pour mettre en mémoire d’éventuelles données.
        Les aires « Où » sur la voie dorsale et dans les lobes pariétaux localisent les objets et leur mouvement, établissent une carte qui nous permet de nous orienter, de nous déplacer et d’agir.
        Ces données du Quoi et du Où, sont évidemment transmises au cortex préfrontal, le chef d’orchestre du cerveau, qui prend les décisions d’action réfléchies, et oriente éventuellement les yeux (et les autres sens), pour obtenir des informations supplémentaires.

        Le cortex visuel est l’un des éléments les plus volumineux du cerveau : il compte environ 5 milliards de neurones. (sur les 100 milliards du cerveau). J’en parlerai après demain, après demain, un intermède.

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