•           J’ai déjà fait le un article sur le toucher et les cellules sensitives que contient la peau (27 mai 2019). Mais un article de la revue « Pour la Science » (août 22) m’a appris des notions nouvelles sur certaines des cellules qui la composent, les kératinocytes, et je voudrais résumer ce que j’ai appris.          
              Dans mon précédent article, j’avais résumé sur un schéma que je reprends ci-après, une  description de la peau, qui est le plus grand organe sensoriel de notre corps, quant aux cellules sensitives qu’elle contient.

              Barrière protectrice entre l’environnement et notre corps, elle empêche des corps étrangers de pénétrer, notamment les agents pathogènes, nous protège contre les rayonnements UV et la déshydratation.
             La couche externe de la peau est composée à 95% de cellules kératinocytes, des cellules peu différenciées de la couche profonde inférieure de l’épiderme qui prolifèrent en permanence et migrent vers la surface, en 28 jours environ. Elles perdent alors leur activité de prolifération, et se différencient, produisant en particulier des filaments très résistants d’une protéine, la kératine.
             Les cellules kératinocytes perdent leur noyau et forment alors une couche souple, résistante et hydrophobe.
            Les 5% restant de l’épiderme sont constituées de mélanocytes, qui pigmentent l’épiderme, grâce à une protéine, la mélanine.
             En outre des cellules immunitaires du type macrophages (les cellules de Langerhans) protègent contre la prolifération d’agents pathogènes.
             On trouvera, de plus, les glandes sudoripares, qui produisent la sueur, et les poils avec leur bulbe, et des cellules sensitives spécialisées.

    Les récepteurs sensitifs de la peau

              Les cellules sensitives sont de trois sortes :

                    - les cellules sensitives de sensibilité tactile légère, associées à de grosses fibres nerveuses entourées de myéline et donc à vitesse importante de transmission. Ces cellules sont de plusieurs sortes :
                         • les cellules de Merkel, réagissent à la pression en envoyant des signaux électriques tant que cette pression se maintient. Leur grande sensibilité permet de localiser précisément le lieu de pression et de détecter éventuellement des corps étrangers.
                        • les corpuscules de Messmer réagissent aux mouvements latéraux de la peau par un signal court, par exemple lorsqu’un vêtement glisse sur notre peau.
                        • les corpuscules de Ruffini, qui envoient un signal progressivement décroissant lorsque la peau est étirée, par exemple lorsqu’un objet est entre nos doigts.
                        • les corpuscules de Vater-Pacini, qui réagissent par des signaux courts à des changements de pression alternatifs, au contact d’une vibration ou lorsque nous caressons une surface ondulée.

                   - les cellules détectrice de stimulations de haute intensité, à l’origine notamment des sensations de douleur. Ce sont des terminaisons libres, qui sont reliées à des fibres à haute vitesse, mais aussi à des fibres non myélinisées. Les premières transmettent les informations urgentes de douleur, afin de réagir vite, les autres informent sur les pressions importantes que subit la peau.

                   - les cellules sensibles à la température, (et donc à la chaleur ou au froid), liées à des fibres nerveuses myélinisées de faiblre diamètre, à très haute vitesse de transmission (pour des raisons de sécurité vis à vis des brûlures). Certaines cellules sont notamment sensibles aux températures de plus de 42 d°C et transmettent alors une information d’alerte rapide, qui par exemple nous fait retirer immédiatement la main si nous touchons un objet à une température supérieure, afin d’éviter les brûlures graves.

                  - En outre les follicules pileux, à la base des poils, ont deux récepteurs sensitifs, l’un qui indique par un signal court, lorsque le poil est déplacé latéralement, l’autre qu’émet un signal permanent lorsque le poil est mis en mouvement.

             Lorsqu’une cellule nerveuse de la peau est excitée, des protéines ingérées dans la membrane cellulaire des cellules constituent un canal ionique, qui va laisser entrer des ions calcium ou sodium et ainsi créer une dépolarisation qui va entrainer l’émission d’un signal nerveux dans les axones. Des canaux ioniques différents réagissent pour les signaux de pression et les signaux thermiques, ces derniers étant transmis par les canaux ioniques appelés « TRP », qui sont également sensibles à certaines substances chimiques.

             On considérait jusqu’à présent que ces diverses cellules nerveuses étaient les seules à transmettre des sensations au cerveau voie la moelle épinière.
            Mais on s’est aperçu en 2002 que les kératinocytes jouaient aussi un rôle important dans la transmission des informations sensorielles, car un canal ionique spécifique TRP pouvait transmettre les informations de chaleur, mais comme les kératinocytes ne sont pas des cellules nerveuses et n’ont donc pas d’axone, le mécanisme de transmission de l’information était inconnu. l
    Le problème est aujourd’hui élucidé.
             D'autre part, les chercheurs ont découvert que les keratinocytes réagissaient aussi à des stimuli de pression et qu’ils étaient à l’origine de sensations de douleur lors d’une blessure de la peau.

    Les récepteurs sensitifs de la peau          En ce qui concerne les informations de pression et de température, les cellules kératinocytes produisent, lorsqu’elles cont excitées, de l’Adénosine Tri Phosphate (ATP) dans l’espace intercellulaire..
              L’ATP active des récepteurs P2X4 sur les membranes des neurones et donc déclenchent l’influx nerveux.
            Par ailleurs il active les récepteurs P2Y2 des autres cellules kératinocytes voisines et produit ainsi des vagues ‘ions calcium, qui se propagent ainsi dans les cellules voisines et activent des neurones voisins (voir schéma ci-dessus).

     

    Les récepteurs sensitifs de la peau          En ce qui concerne les informations de douleur, la présence d’une blessure au milieu de cellules kéranitocytes provoquera sécrétion de plusieurs substances chimiques :
                  - de l’ATP qui va permettre l’excitation de neurones voisins.
                  - des cytokines qui vont produire une inflammation locale.
                  - une protéine NGF (un facteur de croissance) qui va faciliter l’action de l’ATP et des cytokines..
                  - une protéine : l’endothéline 1 (ET1), qui va déclencher des récepteurs ETA et ETB sur les neurones et sur les kératinocytes voisins. Cette action va engendrer dans les kératinocytes la productiond’une béta-endorphine qui va atténuer le signal de douleur dans le neurones (voir le schéma ci-contre).
              Ainsi il y a, à la fois, une alerte douleur, mais aussi une réaction pour la limiter.

    Les récepteurs sensitifs de la peau         Enfin les kératinocytes protègent la peau contre les rayons ultraviolets.
             Dans la couche basale de la peau des cellules mélanocytes ont une durée de vie longue, mais se renouvellent peu. Ils sécrètent de la mélatoninequ'ils fournissent à des mélanocytes grâce à des prolongements membranaires. La peau est ainsi pigmentée. est plus résistante aux UV.

             Les rayonnements UV ont des effets bénéfiques, car il augmentent la synthèse de vitamine D, d'hormone et d'endorphines. Mais, à dose plus élevée et en fonction de la mélinisation de la peau et des conditions de l'exposition, les keratinocytes sont amenés à secréter les substances responsables de l'inflammation et de la douleur.

     

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  • Bhttp://lancien.cowblog.fr/images/Bretagne3/1024pxBelleIleenMertopographicmapfrsvg-copie-1.png


           Suite de l'article d'hier sur Belle Isle en mer.
          Quelques vues de la côte de Belle Isle en Mer, très découpée, superbe à voir mais dangereuse les jours de grosse mer, surtout sur la partie vers l'océan.

          A l'extrémité nord de l'île, la pointe des Poulains, et son petit phare, où l'actrice Sarah Bernhardt a séjourné, dans un fortin militaire qu'elle avait acheté.
          Cette pointe doit son nom à un rocher en forme de tête de cheval (photo de droite).

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          En allant vers l'oest, on trouve la grotte de l'Apothicairerie, que j'ai eu autrefois le privilège de visiter. Assez dangereuse d'accès, malgré des balustrades le long du sentier intérieur rocheux en surplomb, et aussi parce que les visiteurs n'étaient pas raisonnables, elle est aujourd'hui fermée au public, par peur d'accidents. Dommage, c'était superbe et impressionnant.

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     Un peu plus à l'ouest, les aiguilles de Port Cotton, impressionnantes par gros temps.Par beau telmps on peut y faire du canoë.

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          Puis la crique de Goulphar, qui est d'un abord très difficile par gros temps ou de nuit, mais qui s'évase ensuite permettant un moullage abrité. En haut de la crique, plusieurs hôtels et surtout le grand phare, datant de 1830, que l'on peut visiter (mais il vaut mieux ne pas avoir le vertige, sur la passerelle autour de la lampe, à 52 m de haut et après avoir gravi marches. Sa portée est de 50 km.

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         Et, dans la campagne avoisinante, on peut admirer de jolies maisons bretonnes, bien rénovées.

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  • Bele lIsle en mer (1)

        Les vacances sont finies, mais je n'ai pas pu aller dans ma chère Bretagne. Alors je me console en regardant des photos et en faisant des articles.

        Dans la baie de Carnac ou au large de Lorient quatre îles : Houat, Hoedic sur lesquelles vous trouverez déjà des articles sur mon blog, et Groix et Belle Isle en Mer, que chante Voulzy.   
        Belle Isle en Mer est la plus grande et si on veut vraiment la visiter, il faut louer une voiture ou des vélos si on est courageux car il y a des creux et des montées, et malgré cela on met au moins trois jours à la connaître un peu, en voiture ou en vélo.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Bretagne3/NB.jpg    Pour y aller on part du port de Quiberon, dans un gros bateau qui le plus souvent transporte aussi des voitures, ou de la Trinité sur mer dans une petite vedette.
        L’île est à 14 km de la côte à partir de Quiberon car on arrive au port situé vers la terre : le Palais (photo en tête d'article). De petites vedettes joignent aussi Quiberon ou Lorient au petit pord en bout d’île : Sauzon.

    Bele lIsle en mer (1)

        Le Palais est la principale ville et son port est partagé en deux : l’ancien port (photo gauche), accessible en permanence en passant entre les deux phares, mais très occupé et où accostent les gros bateaux et les bateaux de pêche, et l’arrière port de plaisance, fermé par une digue et accessible à moyenne et haute mers (photo droite).

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       En bordure la citadelle, érigée par Vauban et que l’on peut visiter.

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         Le deuxième port, Sauzon, n’est pas aménagé pour le trafic maritime, et s’assèche aux basses mers. La petite ville est très jolie et on y trouve de bons restaurants.

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  • Qu'est ce que la dyslexie ?

        Savez vous ce qu’est ce trouble, qui rend l'enfant presque incapable malgré son adaptation à la classe, d'apprendre à lire, à écrire, à s'exprimer oralement.
        Il peut apparaître dans les premières années de vie, lorsque vers 3/4 ans, l’enfant fait de fréquente erreurs d’élocution des mots, mais le plus fréquent est l’apparition de difficultés au CP lorsque l’enfant apprend à lire.
        L'enfant confond alors à la lecture, certaines lettres de formes voisines ou proches phonétiquement; il inverse l'ordre des lettres, de certaines syllabes, de certains mots; il omet certains sons, ou en ajoute d’autres. Ces confusions ne sont pas systématiques et selon les moments, l'enfant peut lire correctement ou effectuer ces erreurs.
        Dans les cas sérieux, la lecture est hachée, hésitante, incompréhensible. L'enfant ne réussit pas à transformer les symboles écrits en phonèmes.

        Les raisons peuvent être diverses :
              - Ce peut être un manque d’attention, mais alors celui-ci intervient aussi dans d’autres apprentissages.
              - Un environnement socioculturel et économique défavorable peut intervenir, mais agit également dans d’autre domaines.
              - Une lésion mineure du cerveau, essentiellement des centres de la parole.
              - Un déficit intellectuel, mais il a des répercussions autres.
              - Des méthodes d’apprentissages de la lecture inadaptée (méthode globale seule).
              - Des troubles psycho-affectifs, mais ils peuvent être décelés par ailleurs.
               - Des anomalies oculaires, notamment un trouble de la vision binoculaire ou des saccades oculaires.
              - Des troubles de l’audition, mais le langage est alors perturbé aussi au niveau oral.
              - Un trouble de l’élocution au niveau de l’émission des sons.
        Il est donc nécessaire d’effectuer notamment des examens oculaires et auditifs.

        En général on réserve le terme de dyslexie à des défauts chez un enfant intelligent qui a des résultats convenable dans d’autres matières, et qui ne souffre pas de  troubles psychologiques. Toutefois l’échec ressenti dans l’apprentissage de la lecture peut déclencher de tels troubles.

        Souvent la dyslexie est suivie de dysorthographie.
        Ce terme désigne les erreurs orthographiques qui font suite à la dyslexie. Elle se manifeste non par l'ignorance d'une règle grammaticale mais par la difficulté ou l'impossibilité de considérer la phrase comme un ensemble organisé.

        Pour beaucoup d’enfant le trouble de dyslexie n’est pas trop important et on arrive à le réduire et même l’éliminer grâce à des stimulations spécifiques des sons et de la vue des mots : stimuli de voix humaine ou de musique enregistrés sur bande magnétique, des stimulations de coordination des rôles respectifs de chaque hémisphère en donnant la même information aux deux oreilles avec des filtres différents, des stimulations grapho-auditives, dictées spéciales de mots voisins de ceux sur lesquels l’enfant fait des erreurs.…

        Une étude a été menée par des équipes de l’INSERM, du CNRS, de l’EHESS et de l’Ecole Normale Supérieure, sur des enfants atteints de fortes dyslexies, en analysant tout le système d’écoute et d’interprétation des sons.
        Les chercheurs ont observé les oscillations électriques produites par chaque hémisphère cérébral en réponse à des sons de différentes fréquences.
        Chez les sujets non dyslexiques, le cortex auditif gauche réagit en émettant des oscillations électriques à un rythme de 30 à 40 par seconde, ce qui correspond à la fréquence des phonèmes, et le cortex auditif droit à 4 à 5 hz, au rythme des syllabes.
        Chez les enfants dyslexiques, le cortex gauche oscille à 50 Hz, très au dessus du rythme des phonèmes, donc sans lien avec le langage, et le droit oscille à 30 Hz.
        De plus à 50 Hz, il semble que l’analyse des données sonores à cette fréquence de 50 Hz sature probablement la mémoire de travail des enfants.
        La lecture est alors perturbée, car elle suppose de savoir découper mentalement les sons de la parole. Ces anomalies pourraient être d’origine génétique,
        Ces études seront poursuivies pour connaître leur degré de généralité.
        De telles observations pourraient conduire à distinguer plusieurs types de dyslexie, certains sujets présentant un défaut très net de la répartition des tâches entre les hémisphères droit et gauche, et d’autres beaucoup moins graves.

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  •     Mon article d'avant-hier m'a valu quelques mails de lectrices ou lecteurs, choqués du fait que j'ai écrit que les couleurs, cela n'existait pas, mais que c'était une création de notre cerveau.
         Alors je vais mieux m'expliquer.

        Ce qui correspond à la sensation d’une « couleur », c'est l'arrivée sur notre rétine d'une particule sans masse, le photon, qui possède une certaine énergie déterminée et selon la valeur de cette énergie, nous avons une sensation différente.
        La réalité de départ c’est donc le photon qui, pour régir sur l’oeil, doit avoir une énergie caractéristique très faible comprise entre 2,5 et 5 10-19 joules.
        Heureusement la lumière que nous recevons contient beaucoup de photons.
        Donc sur notre rétine arrivent des photons, sur des cellules nerveuses en forme de bâtonnets et de cônes. Ces cellules contiennent des protéines, qui réagissent sous l'effet de l'énergie laissée par les photons et déclenchent un influx nerveux dans les axones des cellules rétiniennes.
        Les bâtonnets sont sensibles à des luminosités très faibles et permettent une vison très précise alors que certains cônes ont une réaction électrique maximale quand ils sont éclairés avec des radiations dites « bleues », d’énergie 4,2 10-19 joules, d'autres ont une sensibilité  maximale avec des radiations dites « vertes », d’énergie 3,7 10-19 joules et une troisième catégorie qui présente une réponse maximale pour les radiations dites « rouges » d’énergie 3 10-19 joules.
        Des photons correspondant au bleu n'excitent donc que les cônes “bleus”, ceux correspondant au vert les cônes “verts”  et ceux correspondant au rouge les cônes “rouges”. S'il s'agit d'une couleur intermédiaire, l'excitation est transmise aux trois sortes de cônes dans des proportions qui dépendent de l'énergie du photon incident.
        C'est un peu comme votre imprimante qui ne “tape” que des points bleus, verts ou rouge, mais par leur mélange en proportions différentes, reproduit des millions de couleurs différentes.
        Ces signaux de la rétine sont envoyés sur des neurones spécialisés de notre cerveau, dans les centres d’interprétation de la vue, (à l'arrière du crâne au dessus de la nuque) qui vont “mesurer” la proportion de signal provenant des cônes bleus, verts et rouges et donner ainsi une caractéristique de la lumière reçue.
        Nous mémorisons cette perception et ce sont nos parents (et frères soeurs, nounous, professeurs...) qui nous disent : cette sensation s'appelle « bleu », celle ci « rouge », celle là « verte », cette autre « jaune », « orange » ou « marron »...... 
        Bref la couleur cela n’existe pas, c’est un codage des sensations de notre cerveau par le langage. Le réel c'est le flux de photons et notre sensation nerveuse mémorisée correspondante.

        C'est un peu plus compliqué car nous ne regardons pas des photons, mais des objets.
        Pourquoi un « poisson rouge »  est il rouge ? : parce que sa nature en surface (ses écailles), est telle qu'il réfléchit tous les photons « rouges » et absorbe les photons des autres longueurs d’onde, donc couleurs.
         En fait nous ne savons pas ce que voit réellement notre “professeur” qui nous a dit que c'était un poisson rouge. Peut être son influx nerveux est il légèrement différent du nôtre, mais c'était le même poisson rouge. Donc nous avons appelé rouge la sensation produite par ce poisson quel que soit le flux nerveux individuel que nous ayons ressenti l'un et l'autre. C'est le principal : reconnaître la couleur de l'objet caractérisée par ce code “rouge”, c'est à dire sa capacité à réfléchir les photons d'énergie « rouge ».

    Les couleurs, cela n'existe pas.

         Quand les photons réfléchis par l'objet correspondent à un mélange de photons d'énergie différentes, la proportion d'influx provenant des cônes bleus, verts et rouges est caractéristique de cette propriété de réflexion de l'objet.
         Cette caractéristique de réflexion des photons est la “couleur “de l'objet.    

          Nous mémorisons cette sensation et on nous apprend ensuite que c'est du violet, de l'indigo, de l'orange, du bleu de Prusse…
        Là encore la réalité, c’est l’objet et les photons qu’il absorbe et réfléchit, et la  sensation dans notre cerveau après que les photons réfléchis par l’objet, aient atteints notre rétine. Ensuite nous codons en mémoire cette sensation par un mot de notre langage, et l’ensemble des mots correspondant à ces sensations est dénommé
    « couleur ».

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