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        Je me suis amusé en lisant un article d’un professeur de psychologie clinique sur la peur du dentiste.
        Il m’a appris que 90% des personnes avaient peur d’aller chez le dentiste, mais que 10% avaient en fait une vraie phobie et que certaines en avaient tellement peur, qu’elles repoussaient sans cesse les rendez vous de façon néfaste à leur santé. La seule pensés de se trouver chez le dentiste provoquaient chez elle une accélération de leur rythme cardiaque et des sueurs froides !
        Certes ce n’est jamais agréable de se trouver sur le fauteuil du dentiste, la bouche grande ouverte, à la limite de la crampe.
        Mais si je compare les séances d’aujourd’hui et celles d’il y a 60 ans, c’est le jour et la nuit. La roulette qui est commandée aujourd’hui par un fluide sous pression, n’est bien sûr pas agréable, mais guère douloureuse. Autrefois les fraises utilisées, analogues à celles servant à la coupe des métaux, faisait une vibration énorme qui vous emplissait toute la tête et résonnait dans les os du crâne. C’est tout juste si elles ne faisainet pas trembler le fauteuil sur lesquels vous vous agrippiez désespérément pour échapper au tremblement de terre.
        C’est pourquoi les personnes stomatophobes sont essentiellement les jeunes jusqu’à 40 ans environ, les personnes plus âgées se rassurant en se disant que c’est bien moins terrible qu’autrefois.
        De plus ces personnes ne se limitent pas à la peur de la roulette et des piqûres, mais ont en outre honte de l’état de leurs dents et de leur peur du dentiste.
        Il semble que ces peurs pourraient être « soignées » si on les prenait rapidement en charge, mais il est difficile de savoir leur origine, car les études reposent sur des déclarations à postériori, après les soins, alors qu’il serait intéressant de prendre les gens « sur le fait ».
        Et plus la personne est restée sur ses peurs passées et plus le temps depuis lequel elle n’a pas été voir un dentiste est important, et plus grande est la crainte.

        La plupart des personnes parlent d’une expérience douloureuse.
        C’est vrai pour certains, mais actuellement les moyens de lutte contre la douleur sont efficaces, et la douleur est souvent due à une carie avant d’aller chez le dentiste, plus qu’à l’intervention elle même.
        Mais une séance peut être éprouvante pour d’autres raisons. Certains enfants (voire adultes) qui s’agitaient outre mesure, ne permettaient pas les sonis et il a fallu les immobiliser sur le fauteuil, ce qui est certainement traumatisant.
        Le fait que les parents aient aussi peur du dentiste, influe sur le comportement des enfants, et certaines personnes paniquent rien qu’à la vue du fauteuil et à l’odeur du désinfectant.
        Il est possible que le fait d’’être plus sensible à la peur en général, soit héréditaire : ce serait une plus grande activité des centres amygdaliens.

        En fait il faudrait se confronter peu à peu à ses peurs, les énoncer, en avoir conscience, les évaluer en importance - comme pour la douleur. Des personnes auxquelles on faisait voir des films de soins dentaires, en commençant par les plus supportables, s’habituaient à cette vue et avaient beaucoup moins peur ensuite, en situation réelle.
        Il faut aussi surmonter sa peur en luttant contre elle : remplacer les idées négatives - je vais avoir très mal - par des idées positives : ce ne sera pas long et je n’aurais plus mal après.
        Il faut aussi lutter contre des idées erronées sur les traitements, et les « histoires drôles » qui circulent notamment sur tout ce qui aurait été enfermé dans les dents pour oubli du dentiste, ou sur les dentistes qui se sont fait de grandes canines pour jouer au vampire !!!!
        Enfin des techniques de décontraction fonctionnent, exactement comme pour l’accouchement sans douleur.
        Et puis évidemment il y a des dentiste sympas et d’autres moins attentionnés.
        Personnellement j’ai une dentiste sadique, qui sait que je m’intéresse à la technique et me détaille donc tout ce qu’elle va me faire, mais justement, cela m’intéresse et on parle de la façon dont fonctionnent ses instruments, et aussi des études de dentiste, car c’est non seulement un métier de chirurgien qui doit avoir des connaissances scientifiques, mais aussi être particulièrement adroit de ses mains, et travailler à l’envers à partir de l’image dans un tout petit miroir, demande un entraînement qui est loin d’être évident.
        Alors ma dentiste sait m’intéresser et du coup je ne stresse pas de ce que l’on va me faire, même si je ne trouve pas cela des plus agréables, et qu’évidemment j’aime mieux me servir de mes dents pour un bon goûter avec mes petits enfants.

        Mais connaissez vous le poème de Boris Vian « la peur du dentiste » qu’a chanté Henri Salvador sous le titre « Le blues du dentiste dans le noir »?
        En voici les paroles :

    Ce matin-là
    En me levant
    J'avais bien mal aux dents
    Oh, là là là
    J'sors de chez moi
    Et j'fonce en pleurant
    Chez un nommé Durand
    Mm... Mm...
    Qu'est dentiste de son état
    Et qui pourra m'arranger ça

    La salle d'attente
    Est bourrée d'gens
    Et pendant que j'attends
    Oh, là là là
    Sur un brancard
    Passe un mec tout blanc
    Porté par deux mastards
    Mm... Mm...
    Je m'lève déjà pour fout'le camp
    Mais l'infirmier crie : au suivant

    Je suis debout devant le dentiste
    Je lui fais un sourire de crétin
    Il m'pousse dans l'fauteuil et me crie "en piste"
    Il a des tenailles à la main
    Oh oh oh oh, maman
    J'ai les guibolles en fromage blanc
    Avant même que j'aie pu faire ouf Il m'fait déjà sauter trois dents

    En moins d'une plombe
    Mes pauvres molaires
    Sont r'tournées dans leur tombe
    Oh, là là là
    Voilà qu'il m'plombe
    Mes deux plus bell'dents
    Cell'que j'ai par devant
    Mm... Mm...
    Il m'grill'la gueule au chalumeau
    Et il me file un grand verre d'eau

    Il me dit faut régler votre dette
    Je venais d'être payé la veille
    Ce salaud me fauche toute mon oseille
    Et me refile cinquante balles net
    Oh oh la la, maman
    Et il ajoute en rigolant
    J'suis pas dentiste, j'suis plombier
    Entre voisins, faut s'entr'aider

    Oh, oh
    Et moi, je gueule, ce soir
    L'blouse du dentiste, dans le noir...

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        On nous répète tous les jours qu’il faut manger fruits et légumes à chaque repas, et que le monde ne produira plus assez de viandes.
        Mais s’est t’on demandé si nous aurons encore des fruits et légumes.?
        En effet les fruits et graines, cela ne pousse pas tout seul : il faut comme pour les animaux qu’il y ait fécondation de la fleur, ce qu’on appelle aussi pollinisation.


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        La pollinisation consiste à transporter du pollen depuis l'étamine jusqu'au stigmate du pistil. C'est la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs car sans elle, la production de graines serait impossible. Et elle favorise l'apparition de nouvelles espèces naturelles et la conservation des plantes déjà existantes.
        Bien sûr le vent peut jouer un rôle, mais avec seulement certaines plantes, car il faut alors une quantité très importante de pollen pour arriver à ce qu’une petite partie arrive au but.. Cela ne représente qu’environ 10% de la pollinisation, notamment celle des graminées (et c’est ce qui provoque chez les humains le rhume des foins). Il faut aussi que les stigmates réceptionnent facilement les supports qui transportent le pollen.
        Les oiseaux peuvent jouer un rôle, mais seuls de très petits oiseaux vont chercher avec un long bec et transporter du pollen (les oiseaux mouches par exemple). Les oiseaux interviennent beaucoup dans la naissance des plantes, mais en transportant des graines, ou par la présence de certaines dans leurs excrétions. C’est donc un stade ultérieur.
        Des bêtes diverses, rongeurs, chauves-souris… ) peuvent transporter du pollen, mais ce n’est pas un facteur très important.
        Finalement ce sont surtout les insectes volant et qui se nourrissent de nectar qui assurent la reproduction des plantes : principalement abeilles et insectes analogues, et les papillons.
        Mais l’homme n’est pas sérieux. Il répand sans retenue des insecticides pour protéger ses récoltes, mais il tue ainsi également les insectes utiles.
        Autrefois en Bretagne, je voyais beaucoup de papillons dans mon jardi. Aujourd’hui il n’y en a presque plus l ‘été.
        Malheureusement, comme le montre le graphique ci-dessous, la population de la plupart des insectes est en déclin. 


        Ce déclin concerne aussi les abeilles.
        Il y a encore abeille et bourdons ainsi que sur mon jerdin sur le toit, en région parisienne, car je n’utilise pas d’insecticides (j’élève des coccinelles pour manger les pucerons). Mais partout à la campagne les apiculteurs se plaignent.
        En France, depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Ce phénomène touche d’autres pays d’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Cette surmortalité alarmante s’est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années.
         Le taux d'extinction des abeilles est de 100 à 1000 fois supérieur à la normale.  
         Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, le changement d'affectation des terres figurent parmi les principales menaces pesant sur les abeilles et les autres pollinisateurs.

         L’usage intensif de produits phytosanitaires intoxique les abeilles, favorise en diminuant les défenses immunitaires les infections parasitaires, et de plusEt l’apparition d’un nouveau et terrible prédateur est apparu : le frelon asiatique.
        La reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dépend des pollinisateurs et principalement des abeilles. Sans elles, plus de fruits, plus de légumes, plus de café, d'épices ni de chocolat. Et bien entendu, plus de miel, qui est pourtant récolté par l’homme depuis plus de 17 000 ans !
         Il a fallu faire de nombreux essaimages successifs pour diviser les colonies d'abeilles et empêcher la prolifération des maladies dans les ruches. Certaines reines, accompagnées d'abeilles, ont même quitté les ruches et ont donc affaibli les colonies. 
         Le climat peut aussi avoir une grande influence. L'année 2021 a été catastrophique. Dans de très nombreuses régions, de longues périodes de gel, de froid et de pluies se sont succédé durant tout le printemps et une bonne partie de l’été. Les abeilles n'ont pas pu bénéficier des floraisons qui sont de plus en plus précoces et rapides. Dès le mois de juillet dans beaucoup d’endroits, la saison est terminée alors qu’auparavant elle s’étalait sur plusieurs semaines en été.


        Afin de remédier à la disparition des abeilles, au lieu de se remettre en question, les hommes préfèrent s'appuyer sur les nouvelles technologies. Ainsi, des chercheurs de l'Université Harvard et de la Northeastern University ont inventé le Robotbees (voir mon article du 24 août 2021). Ce petit drone, pas plus long que le diamètre d’une pièce de monnaie, est là pour sauver la vie sur notre planète en cas de disparition des insectes qui pollinisent et notamment les abeilles.
        L’homme ferait mieux de limiter sérieusement l’usage des insecticides et de ne pas en utiliser qui soient nocifs pour les abeilles.
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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/decalageavion.jpg

         Les biologistes qui étudient notre horloge circadienne voudraient bien savoir ce qui risque de la dérégler, afin de nous protéger contre les conséquences néfastes que cela induirait.
        Travailler sur le cerveau des humain n’est pas possible quand on recherche une nuisance (il faudrait communiquer cette nuisance au patient), et les chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, ont fait plusieurs études sur des hamsters.
        Ces animaux ont été dressés à se souvenir de parcours dans des labyrinthes, et ils ont été, pour certains d‘entre eux, soumis à des perturbations de leur sommeil et de leur vie, équivalentes à deux voyages par semaine, avec un décalage horaire de six fuseaux horaires.
        Cela serait assez proche de ce que subissent des hommes d’affaires et même inférieur aux conditions de vie des équipages d’avions internationaux.
        Certaines de ces personnes se plaignaient de troubles de mémoire.
        Les biologistes ont constaté que chez les hamsters, la mémoire des chemins de labyrinthes était très fortement perturbée.

        Les biologistes ont alors constaté que le décalage horaire simulé, réduisait de 60% la capacité de l’hippocampe de ces animaux, qui est « l'aiguilleur de la mémoire », la formation de nouveaux neurones. Ils n’ont pas réussi à déterminer la cause exacte de ce phénomène, mais on sait que le décalage horaire augment la production de cortisol, l’hormone du stress, et sa libération  dans le sang et que cela peut avoir une conséquence sur la neurogénèse..

        Les méfaits du décalage horaire fréquent ont été souvent relatés. On parle beaucoup de fatigue, de perturbations du sommeil et de l’appétit, et de stress.
        Pour les femmes, on a souvent constaté des troubles du cycle hormonal et notamment des inefficacité de la contraception par prise de pilule.
        En général les troubles correspondant à un voyage unique durent trois ou quatre jours, voire une semaine.
        On constate une élévation de la concentration dans le sang de corticoïdes et principalement du cortisol, notamment pour les personnels navigants et sur des décalages horaires au moins égaux à 4 heures.
        Des tests de mémoire ont été effectués sur de tels personnels et ont révélé une réaction nettement plus lente.
        Cela dit, il est possible que les décalages horaires entraînent des troubles du sommeil et que ce soit ceux-ci qui soient ensuite responsable de l’augmentation de cortisol et de la diminution de la mémoire.

        Les individus réagissent différemment au décalage horaire et il faut observer les diverses réactions de son corps et adapter ses habitudes en fonction de celles-ci.
        Il n’est pas toujours judicieux de s’ajuster à l’heure locale pour de brefs séjours de 2 à 3 jours ou moins.
        Il m’est personnellement arrivé de faire des séjours de plusieurs semaines au Pacifique, avec des décalages horaires de 11 ou 12 heures. Certes cela perturbe le sommeil : on n’a pas envie de dormir la nuit et on dort un peu debout la journée pendant 3 à 4 jours. Mais surtout on crève de faim à minuit, alors que l'on a de la peine à manger à midi.
        Il faut essayer de dormir autant que d’habitude par 24 heures. On estime qu’il est nécessaire de dormir un minimum de 4 heures durant la nuit locale pour permettre à l’horloge interne de l’organisme de s’adapter à la nouvelle heure. Et il est bénéfique, si possible, de compléter le temps total de sommeil en faisant un somme chaque fois que l’envie s’en fait sentir le jour.
        Le cycle lumière/obscurité est l’un des facteurs les plus importants pour le réglage de l’horloge interne de l’organisme. L’exposition à la lumière du soleil une fois arrivé à destination facilite généralement l’adaptation.
        Et en général la prise d’alcool aggrave les effets du décalage horaire, alors qu’une bonne consommation d’eau aide à diminuer la concentration de cortisol. Fumer est tout aussi néfaste.

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  •     Suite et fin des articles sur les ponts de Paris. Aujourd'hui : les ponts modernes.
    Les renseignements ont été puisés dans un blog qui s'intitule "Histoire en Ligne"

    Le Pont National

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       Premier construit sous le Second Empire en 1852, le pont "Napoléon III" deviendra « National » à la chute du régime; il a une largeur de 15,40 m.
        Pour passer la partie routière du pont de 5,60 à 16,5 mètres, un nouvel ouvrage en béton armé sera accolé en amont du pont existant en 1953.
        A ce jour le pont compte cinq arches de 34,50m, identiques aux arches en maçonnerie, il fait une longueur de 108,5 mètres et a une largeur utile de 34 mètres. Il est composé de deux trottoirs ayant respectivement 5 et 3,5 mètres de large. La chaussée mesure 16,50 mètres et la partie ferroviaire 9 mètres.

    Le Pont d'Austerlitz

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         Pour faire franchir la Seine par la voie ferrée, un concours est lancé en 1903, pour réaliser un viaduc qui ne comporte pas de pilier au milieu du fleuve. Est retenu le projet d 'un pont en acier doux laminé d’une seule travée de 140 m  (record des ponts parisiens).
        Le viaduc d’Austerlitz est constitué de deux grands arcs paraboliques avec trois articulations, une au sommet et deux proches des rives, et un tablier de 8,50 m de large placé à 11,30 m du niveau de la Seine. Les culées, qui supporteront les extrémités des arcs du viaduc sur les rives, seront établies sur des massifs en maçonnerie de 22 m de long et 18 m de large et seront surmontées chacune de deux pylônes de 15 m de haut.
       Des piles provisoires et un pont-échafaudage en bois seront installés pour pouvoir assembler et raccorder les pièces métalliques.
        Le viaduc d’Austerlitz sera renforcé en 1936 pour permettre une augmentation de la charge des trains.

    Le Pont Amont

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         Le pont amont du boulevard périphérique est relativement récent et n’a pas vraiment d’histoire et a été édifié entre 1967 et 1969.
          Il est en béton précontraint, a une longueur totale de 270 mètres pour une largeur de 42 mètres, et comporte quatre travées de 58,5 mètres, 90 mètres, 65 mètres et 56,5 mètres de portée. Il est en fait constitué de deux ponts accolés. Cet ensemble supporte deux chaussées à sens unique de 17,50 mètres, 2 trottoirs de 2 mètres et un terre-plein central de 3 mètres de large.

    La passerelle Simone de Beauvoir.

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         La passerelle Simone de Beauvoir a été inaugurée le 13 juillet 2006. Elle relie l’esplanade de la bibliothèque nationale de France François Mitterrand au jardin de la mémoire à Bercy, mais devait desservir quatre points différents.
        Elle est composée d’un pont à ruban qui forme deux passerelles. L’une est en forme d’arc tendu, l’autre est suspendu se dédoublant en deux allées latérales. Un espace de 700 m² situé entre les deux croisées reçoit des aires de repos, d’animation et de vente. Sa longueur totale (passerelles de liaison comprises) est de 304 mètres dont une portée (franchissement de la Seine) de 190 mètres.  Sa largeur est de 12 mètres. Sa hauteur au niveau des berges est de 6 mètres tandis que sa hauteur au niveau de la « lentille » centrale n’est que de 3,2 mètres. Le poids total de sa charpente représente 1600 tonnes, et un plancher de chêne de 4000 m2 la recouvre.

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  • Suite de l'article d'hier sur les ponts de Paris. Les renseignements ont été puisés dans un blog qui s'intitule "Histoire en Ligne"

       Le Pont des Arts

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        C'est en fait une passerelle pour piétons édifiée entre 1802 et 1804, à péage jusqu'en 1849.
       C’est le seul pont de Paris à avoir un tablier rigoureusement horizontal et légèrement surélevé par rapport aux quais. La passerelle était constituée de 9 arches ayant chacune 17 mètres d’ouverture.
       Lors de l’élargissement du quai Conti en 1852 deux des arches ont été remplacées par une arche unique en acier puddlé. Sa largeur était de 10 mètres. Gênant la circulation fluviale ses piles étant fréquemment heurtées par des péniches, elles ont été démolies en 1981.
       En 1979, le pont s’effondre en partie après avoir été heurté par une barge.
       L’actuelle passerelle édifiée de 1982 à 1984 est large de 11 mètre et longue de 155 mètres; elle est constituée de sept arches en acier de 22 mètres appuyées sur des piles et des culées en bétons armé, d’un tablier composé de 5 poutres en acier de 152 mètres qui supportent un plancher en bois exotique.

    Le Pont de Bercy


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        Avant 1832 la traversée de la Seine à la hauteur de Bercy s’effectue avec un bac. Il est remplacé par un pont suspendu de trois travées (45m, 44m, 45m).  La traversée de ce pont est payante jusqu’en 1861.
        Lors de la remise en état globale des ponts de Paris dans le cadre de la rénovation de la capitale lancée par Napoléon III et le préfet Haussmann, le pont est reconstruit en 1863. Il fait 175 mètres de long pour environ 20 mètres de large.
       C’est en 1903 que le pont de Bercy est élargi pour la première fois de 5,5 mètres, pour permettre la construction du viaduc constitué de 41 arcades en plein cintre de 4,5 mètres, supportant la ligne 6 du métro. Ce viaduc est terminé en 1909.
       Pour améliorer la circulation, la largeur été portée à 40 mètres en 1992, en construisant un nouveau pont en béton armé, qui, accolé à l’ancien, côté amont et habillé en pierres de taille, va donner l’illusion parfaite d'un pont unique.

    Le Pont de Sully

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         Ce pont qui porte le nom du ministre d’Henri IV est en fait une succession de deux ponts construits  de 1874 à 1876, dans le prolongement l’un de l’autre, chacun prenant appui sur l’extrémité amont de l’île Saint-Louis et la reliant aux deux rives de la Seine.
         Le premier pont dit du « petit bras » a une longueur de 93 mètres, pour une largeur de 20 mètres. Il est composé d’une arche centrale de 42 mètres en fonte et de deux arches latérales de 15 mètres en maçonnerie. Il a remplacé la passerelle suspendue pour piétons de Damiette, construite en 1836, détruite en 1848.
         Le second pont dit du « grand bras » a une longueur de 163 mètres pour une largeur de 20 mètres. Il est composé de trois arches en fonte d’un largeur respective de 46 mètres, 49 mètres, 46 mètres. Il a remplacé le pont à péage de Constantine, construit de 1636 à 1638 en aval et qui s’est écroulé tout seul le 8 octobre 1877.

    Le Pont de Tolbiac

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        C'est également un pont du quartier de Bercy, lié au développement au XIXème siècle du négoce des vins, et à un projet d'urbanisation du quartier, qui commencera en 1876 par la construction d'un grand entrepôt et s'étalera sur 70 ans
        Ce pont sera construit de 1879 à 1882.
       Il a une longueur de 168 m et une largeur de 20 m. Il comporte une chaussée de 12 mètres de large encadrée par deux trottoirs de 4 mètres chacun. Ce pont à arches surbaissées est constitué de cinq arches elliptiques en maçonnerie de 29, 32, 35, 32 et 29 mètres d’ouverture. Les piles reposent sur un bloc de béton de 1,80 mètre d’épaisseur.
        Le pont de Tolbiac sera le dernier grand pont parisien réalisé en maçonnerie de pierre. Gustave Eiffel avait proposé pour ce pont un projet beaucoup plus audacieux, en acier, mais il a été refusé.
        Aucun événement n’a marqué la vie de ce pont, à l’exception d’un avion anglais qui s’est écrasé sur lui pendant la seconde guerre mondiale.

     

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