• Pollinisation en danger.

     

     
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        On nous répète tous les jours qu’il faut manger fruits et légumes à chaque repas, et que le monde ne produira plus assez de viandes.
        Mais s’est t’on demandé si nous aurons encore des fruits et légumes.?
        En effet les fruits et graines, cela ne pousse pas tout seul : il faut comme pour les animaux qu’il y ait fécondation de la fleur, ce qu’on appelle aussi pollinisation.


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        La pollinisation consiste à transporter du pollen depuis l'étamine jusqu'au stigmate du pistil. C'est la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs car sans elle, la production de graines serait impossible. Et elle favorise l'apparition de nouvelles espèces naturelles et la conservation des plantes déjà existantes.
        Bien sûr le vent peut jouer un rôle, mais avec seulement certaines plantes, car il faut alors une quantité très importante de pollen pour arriver à ce qu’une petite partie arrive au but.. Cela ne représente qu’environ 10% de la pollinisation, notamment celle des graminées (et c’est ce qui provoque chez les humains le rhume des foins). Il faut aussi que les stigmates réceptionnent facilement les supports qui transportent le pollen.
        Les oiseaux peuvent jouer un rôle, mais seuls de très petits oiseaux vont chercher avec un long bec et transporter du pollen (les oiseaux mouches par exemple). Les oiseaux interviennent beaucoup dans la naissance des plantes, mais en transportant des graines, ou par la présence de certaines dans leurs excrétions. C’est donc un stade ultérieur.
        Des bêtes diverses, rongeurs, chauves-souris… ) peuvent transporter du pollen, mais ce n’est pas un facteur très important.
        Finalement ce sont surtout les insectes volant et qui se nourrissent de nectar qui assurent la reproduction des plantes : principalement abeilles et insectes analogues, et les papillons.
        Mais l’homme n’est pas sérieux. Il répand sans retenue des insecticides pour protéger ses récoltes, mais il tue ainsi également les insectes utiles.
        Autrefois en Bretagne, je voyais beaucoup de papillons dans mon jardi. Aujourd’hui il n’y en a presque plus l ‘été.
        Malheureusement, comme le montre le graphique ci-dessous, la population de la plupart des insectes est en déclin. 


        Ce déclin concerne aussi les abeilles.
        Il y a encore abeille et bourdons ainsi que sur mon jerdin sur le toit, en région parisienne, car je n’utilise pas d’insecticides (j’élève des coccinelles pour manger les pucerons). Mais partout à la campagne les apiculteurs se plaignent.
        En France, depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Ce phénomène touche d’autres pays d’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Cette surmortalité alarmante s’est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années.
         Le taux d'extinction des abeilles est de 100 à 1000 fois supérieur à la normale.  
         Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, le changement d'affectation des terres figurent parmi les principales menaces pesant sur les abeilles et les autres pollinisateurs.

         L’usage intensif de produits phytosanitaires intoxique les abeilles, favorise en diminuant les défenses immunitaires les infections parasitaires, et de plusEt l’apparition d’un nouveau et terrible prédateur est apparu : le frelon asiatique.
        La reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dépend des pollinisateurs et principalement des abeilles. Sans elles, plus de fruits, plus de légumes, plus de café, d'épices ni de chocolat. Et bien entendu, plus de miel, qui est pourtant récolté par l’homme depuis plus de 17 000 ans !
         Il a fallu faire de nombreux essaimages successifs pour diviser les colonies d'abeilles et empêcher la prolifération des maladies dans les ruches. Certaines reines, accompagnées d'abeilles, ont même quitté les ruches et ont donc affaibli les colonies. 
         Le climat peut aussi avoir une grande influence. L'année 2021 a été catastrophique. Dans de très nombreuses régions, de longues périodes de gel, de froid et de pluies se sont succédé durant tout le printemps et une bonne partie de l’été. Les abeilles n'ont pas pu bénéficier des floraisons qui sont de plus en plus précoces et rapides. Dès le mois de juillet dans beaucoup d’endroits, la saison est terminée alors qu’auparavant elle s’étalait sur plusieurs semaines en été.


        Afin de remédier à la disparition des abeilles, au lieu de se remettre en question, les hommes préfèrent s'appuyer sur les nouvelles technologies. Ainsi, des chercheurs de l'Université Harvard et de la Northeastern University ont inventé le Robotbees (voir mon article du 24 août 2021). Ce petit drone, pas plus long que le diamètre d’une pièce de monnaie, est là pour sauver la vie sur notre planète en cas de disparition des insectes qui pollinisent et notamment les abeilles.
        L’homme ferait mieux de limiter sérieusement l’usage des insecticides et de ne pas en utiliser qui soient nocifs pour les abeilles.
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