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                 J'ai souvent vu de jeunes enfants parler à leurs peluches, comme à des confidents, mais certain(e)s adolescent(e)s au lycée ou à la fac, font la même chose, et, si ce n’est pas avec une peluche, avec leur chat ou leur chien.
                 Il arrive même qu’un enfant (voire un ado) ait un « ami imaginaire », auquel il se confie, avec lequel il discute et qui l’aide à résoudre ses problèmes, grâce aux conseils … (adressés à soi-même !

                 Rassurez vous, cela est normal !  
             
        Il y a peu d’études dans ce domaine, mais elles montrent que ces actions sont bénéfiques, et ne dénotent aucun trouble psychologique.
                 Ce phénomène est très fréquent, mais les parents ne s’en aperçoivent pas et l’enfant oublie ensuite ce personnage quand il grandit.

                 Les enfants savent très bien que leur compagnon (enfant, animal, peluche…) n’existe pas réellement, et que c’est leur imagination qui lui attribue la vie, mais ils imaginent ses réactions avec beaucoup de réalisme, ce qui surprend les adultes, car les dires de l’enfant feraient croire à un personnage réel. Ses caractéristiques peuvent évoluer au rythme du temps et selon les circonstances de la vie de l’enfant, car le personnage est soumis à sa volonté et à son imagination.
                Certains enfants imaginent ces compagnons pour tromper leur solitude, lorsqu’ils se sentent seuls. (premiers nés avant la naissances des autres enfants ou enfants uniques).
                Ces compagnons aident aussi les enfants ou ados à surmonter des événements traumatisants : naissance d’un autre enfant, maladie, divorce des parents, mort d’un proche, déménagement dans lequel l’enfant perd ses camarades et ses repères. C’est donc un remède contre la solitude, la perte de quelque chose de précieux ou le rejet.
                C’est un compagnon un ami, qui apporte un soutien et l’amour dont l’enfant ou l’ado a besoin et dont le manque l’affecte.
                Mais des enfants qui n’ont pas de gros soucis ont aussi un compagnon (voir le cas de la fille du psychologue bien connu Piaget). C’est alors le besoin de communiquer, de s’exprimer (même mentalement) mais aussi d’imaginer.
               Les psychologues ont montré que les enfants qui avaient de tels compagnons avaient en général plus de créativité et s’exprimaient mieux dans leur langue. Ils présentent souvent davantage d’empathie sociale et semblent mieux comprendre les sentiments d’autrui (ils ont probablement ainsi exercé leurs neurones miroirs).
                Mais après tout que fait un adolescent ou un adulte qui joue à un jeu de rôle ?                        

                Un autre aspect du compagnon invisible, c’est l’aide qu’il apporte quand les enfants ont du mal à se plier aux règles des adultes, surtout quand ceux-ci ont plus tendance à leur faire des reproches que des compliments.
                Le compagnon peut servir de bouc émissaire que l’on punit pour la bêtise que l’on a faite, mais il peut aussi servir de conseiller moral : l’enfant a besoin d’un interlocuteur pour s’assurer qu’il a agi correctement. Dans les deux cas il permet à l’enfant d’exprimer ses émotions et sentiments, face à des pulsions qu’il doit contrôler.
                Lorsque l’enfant grandit, ses idées sur lui même, sur les personnes importantes pour lui, et sur son environnement, évoluent et donc l’ami imaginaire suit cette évolution et se transforme lui aussi. Il devient aussi peu à peu un compagnon de jeu et il peut faire parte de tout un environne-ment imaginaire.
                En général l’ami imaginaire disparaît vers l’âge de dix à douze ans quand d’une part le jeune ado accorde alors plus d’importance aux amis réels, et d’autre opart quand il fait la différence entre les informations « publiques » et celles « privées » que l’on garde pour soi. Cette notion d’intimité n’existe pas pour le jeune enfant.
                Pour beaucoup d’ados, quelques garçons (plus rares parce que plus attirés en général par les groupes de copains) et pour presque 40% des filles, l’ami imaginaire » est alors remplacé par le « journal intime » (ou le blog). 

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/Unknown2.jpg            J’ai connu un certain nombre de jeunes qui s’adonnaient aux jeux de rôles et certains étaient relativement âgés (en fac). J’ai remarqué qu’ils avaient un besoin d’identification avec les personnages qu’ils jouaient, qui étaient en fait les personnages imaginaires qu’ils auraient aimé être, directement issus de leur Persona.
               N'est ce pas le petit copain imaginaire des enfants, sous une autre forme ?
               L'être humain a besoin de considération et d'amour et, lorsque la réalité n'est pas ce qu'il espérait, de rêve.

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  •              La pandémie du coronavirus m'avait amené à parler de la mort avec certaines personnes, et j'avais fait, les 16 et 17 avril 2020 deux articles à ce sujet où j'avais parlé des adultes face à la mort et de ce que pensaient certains psychologue des idées de mort chezz les jeunes.mort.
                Un de mes correspondants m’avait demandé si je craignais la mort et je lui avais répondu  que je craignais beaucoup plus de souffrir que de mourir, mais que ma préoccupation actuelle était plus de vivre et d’arriver à faire tout ce que j’entreprenais, occupations peut être un peu trop nombreuses pour le temps dont je dispose, et que parmi ces occupations, il pouvait y avoir aussi celle de préparer ma mort, non pas pour moi, qui n'en aurai plus rien à faire, mais pour ceux qui seront encore vivants après moi (et en fait, je prépare la vie des autres).
                Aujourd’hui je ne voudrais pas voir l’attitude de l’homme adulte face à la mort, mais celle des enfants et des adolescents.

                 L'enfant vit dans le présent, il prévoit peu son avenir et la mort lui est au départ inconnue et elle va le rester s'il n'y est pas confronté dans sa famille ou ses camarades. L'enfant s'éloigne peu à peu de la protection du nid familial, mais il découvre peu à peu la liberté et l’autonomie et il prend conscience que l'environnement  lui apporte gains et pertes, joies et douleurs.
                 La mort évoque donc, pour l’enfant, l’expérience de la perte douloureuse, négative : la mort d’un parent, par exemple, est souvent pour lui la perte majeure de tout ce qu’il aime, de tout ce qui lui donne son sentiment de sécurité et là, il n’y a pas de compensation.
                La relation à la mort existe aussi dans les pulsions agressives ainsi que dans les « vœux de mort » de l’enfant vis à vis de ses parents ou camarades et dont les parents devraient l’aider à prendre conscience de leur signification, et à en faire un meilleur usage.
                L’enfant cherche à donner un sens à la mort, une explication(une punition, l’effet de vœux de mort), une justification (« pour laisser la place aux autres »), l’attribue à la vieillesse (qui est un temps si lointain qu’il pense ne jamais l’atteindre, et donc son angoisse est limitée).
                Malheureusement l'enfantines plus précocement à la mort que quand j'étais jeune. La cause : la télévision qui nous abreuve de toutes les catastrophes qui nous entourent, et les réseaux sociaux la violence et les évocations morbides fleurissent.

                 A l’adolescence, les questions sur la mort vont ressembler à celles que se posent les adultes, même si le langage est différent; elles portent surtout sur les modalités de la mort, sur l’angoisse et la souffrance (ça fait mal ?), sur ce que pense celui qui meurt (a-t-il peur, regrette-t-il sa vie, en veut-il aux vivants), sur ce qu’il devient dans leur vie à eux (est-il oublié, etc. ?).
                    La mort représente la solitude, le temps qui ne passe plus, l’impossibilité de faire ce qu’on faisait avant, le fait de ne plus être avec les autres, etc.
               Si cette présence de la mort peut se traduire parfois par des conséquences bénéfiques, par exemple des vocations médicales (vouloir combattre la mort) ou artistiques (représenter l’irreprésentable, faire intensément exister l’image, de ce qui n’est plus là...), elles peuvent aussi s’exprimer par l’attrait pour certaines oeuvres (livres de fantômes ou livres policiers), dans les sports dangereux (qui peuvent apparaître comme un jeu avec la mort, comme pour la défier ou s’en approcher au plus près, par curiosité), ou dans des comportements violents ou d’autodestruction (comme si la personne se sentait obligée de reprendre à son compte la violence insupportable de la mort pour ne pas lui laisser ce privilège).

               J’ai bien des fois été confronté à des adolescents qui pensaient trop à la mort, et pour un adulte, c’est beaucoup plus difficile de comprendre un adolescent pour lequel la mort est une obsession, alors qu’il a tout pour être heureux, ou que du moins, ses problèmes ne sont ni majeurs, ni vitaux, et cela d’autant plus qu’en général, il ne sait pas expliquer son attitude.
                Il faut alors beaucoup l’écouter, questionner, essayer de comprendre son environnement, mais c’est effectivement difficile de savoir comment l’aider à sortir de cette phase dépressive et dangereuse pour lui.
                Quant aux suicides, les jeunes que j'ai côtoyés et qui avaient des pensées morbides, n'avaient pas réellement envie de mourir et en avaient même peur, mais ils souffraient et à un moment ils peuvent avoir une "overdose de souffrance" qui arrive comme une pulsion, et risque de les entraîner vers l'acte fatal
    .            On ne peut malheureusement être tout le temps près d'eux et les empêcher de ressentir cette chute brutale vers le gouffre.
                Alors il faut leur apprendre à en parler avant, quand ils ressentent qu'ils n'en peuvent plus, mais sont encore lucide, et s'ils en parlent à des camarades, il faut que ceux-ci alertent des adultes : les parents, les profs, l'infirmière de l'école.... Et les adultes doivent tout de suite croire au danger et intervenir, faire parler, écouter. Il ne faut pas perdre une minute.
                La mort est là qui rode, et elle agit très vite dans un esprit qui a perdu sa lucidité, quand  l'overdose de tristesse et de souffrance " l'a submergé.

     
     

     

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  • L'homme est il à l'image de Dieu ?

                Parmi les personnes que je connais, il y en a évidemment beaucoup pour lesquelles la religion est une chose importante. Certaines même auraient voulu me convertir !
                Cela m'intéresse toujours de savoir ce que Dieu représente pour elles, comment elles voient sa "personnalité", et d'où viennent les "incitations morales divines" qui leur dictent leur conduite, que ce soit d'ailleurs le Dieu catholique, musulman ou israélite.

                Je me demande parfois ce que Dieu pense du mariage homosexuel, de la contraception et de l'avortement, de la conception assistée par FIV, du cannabis ou des attentats et exactions des salafistes (là je parle bien sûr de ce que penserait Allah).
                J'aurai du mal à trouver cela dans les Saintes Ecritures ou dans le Coran.
                Chacun a sa réponse. 

                Des psychologues Nicholas Epleg et ses collègues, de l'Université de Chicago, ont effectué une étude sur de nombreuses personnes et ils ont constaté que les personnes interrogées dans le cadre de cette enquête, toutes croyantes, avaient tendance à considérer que les positions de Dieu sur ces questions seraient... les leurs !
               Ainsi, parmi les personnes interrogées, les conservateurs affirment sans hésiter que Dieu serait favorable à la peine de mort et hostile au mariage homosexuel ainsi qu'à l'avortement, alors que les libéraux soutiennent qu'il légaliserait l'avortement et le mariage pour tous et abolirait la peine de mort.
                Y aurait-il autant de dieux que de croyants ?

                 Les psychologues ont observé l'activité cérébrale des personnes interrogées sur ces questions et ont constaté que penser à Dieu active des zones du cerveau concernant ce qu'ils appellent la " pensée autoréférentielle", qui s'activent quand on parle de soi, qu'on exprime son opinion ou qu'on développe les arguments de ses analyses et de ses idées, zones qui restent silencieuses lorsqu'on parle des idées des autres.
                En fait, les zones du cerveau activées quand on pense à Dieu sont exactement les mêmes que lorsqu'on pense à soi-même.

                 J'avais appris, étant enfant que Dieu a créé l'homme à son image, affirmation déjà bien prétentieuse, puisque Dieu ne peut être considéré que comme un "pur esprit", alors que l'homme est bien assujetti à son corps, et a souvent des conduites bien indignes de cette image.
                Aujourd'hui, je crains que ce ne soit l'inverse, et que l'homme crée chaque jour Dieu à sa propre image. Il suffit de voir les représentations qu'il en fait.

                Dieu doit frémir sur son petit nuage quand il voit cela.
                Mais vous voyez, moi aussi, je cède à la tentation de voir Dieu dans notre ciel, et je m'imagine ce que je ferai à sa place ! Les zones de mon cerveau que les journalistes appellent les "centres de Dieu", et qui s'activent lorsque l'on est en méditation, ont dû se réveiller.
                L'homme est finalement un immense utopiste orgueilleux. 

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  • Jury et juges sont ils objectifs et impartiaux?


                 J’ai lu  dans la revue « Cerveau et Psycho, un article de professeurs et chercheurs des ’universités de Paris et Besançon sur les failles psychologiques éventuelles de la Justice.

                J’ai trouvé cet article intéressant au point de vouloir le résumer sur mon blog.

     

                Au début d’un procès, on fait prêter serment aux jurés : « Vous jurez et promettez d’examiner avec l’attention la plus scrupuleuse, les charges qui seront portées contre X… de vous décider ensuite suivant votre conscience et votre intime conviction, avec l’impartialité et la fermeté qui conviennent à un homme probe et libre »

                Jury et juges sont ils vraiment objectifs et impartiaux?

     

                L’article montre un certains nombre de cas où des biais de raisonnement ou des ressentis psychologiques viennent inconsciemment troubler cette objectivité et cette impartialité, dès le contact avec les prévenus et les victimes, mais ensuite lors de l’exposé des preuves, puis des requ^tes du procureur et des plaidoiries des avocats.

                Ces difficultés sont dues à la façon de raisonner de notre cerveau qui utilise des raccourcis mentaux et inconscients (les psychologues les appellent des « heuristiques »).
                Ces raccourcis sont le fruit de certaines parties de notre cortex préfrontal mais surtout du cerveau émotionnel et notamment de références de la mémoire à des faits et situations passés, qui élaborent des solutions à partir de l’expérience acquise , sans prendre en compte la totalité des informations disponible, et sans faire des raisonnements rigoureux. 

                Le cerveau détermine et choisit les éléments qu’il estime être les plus pertinents dans l’environnement, et il se fonde sur cette sélection pour faire des choix et prendre une décision rapide et peu coûteuse en énergie cognitive.

                On appelle cela parfois « l’intuition ».

                Mais il arrive que, lorsque le problème est trop compliqué ou que les degrés d’incertitude sont trop élevés, que ce processus nous amène à faire des erreurs, qui seraient particulièrement regrettables dans le domaine judiciaire.

     


                 Avant même que le procès ne commence il peut y avoir des « à priori » quant aux accusés et aux victimes.De nombreuses études montrent que le jugement sera moins sévère vis à vis d’une personne attirante, bien aprétée, ayant une attitude aimable et respectueuse.et que par contre ces qualités chez la victime pourront au contraire aggraver la peine. Cela tient à ce qu’on attribue des qualités positives à la personne, du fait de son aspect.

                 D’autres caractéristiques comme l’âge, l’origine ethnique, le genre, peuvent activer des stéréotypes et influencer les juges. Pour un même délit, les peines sont moins sévères pour un jeune etune personne âgée et culminent vers 25 ans. Il est bien connu qu’aux Etats Unis, les noirs ou les hispaniques risquent des peines plus lourdes que les blancs. La tolérance vis à vis de la police lors d’exactions vis à vis de noirs est bien connue et nous en avons encore eu des exemples récemment.

     En France, en général, un homme est jugé plus sévèrement qu’une femme.
                Des caractéristiques ou préjugés spécifiques du juré peuvent intervenir, bien que celui-ci devrait être impartial, notamment des convictions morales ou religieuses, l’homophobe ou le racisme, des préjugés de société….

     

                 En ce qui concerne les preuves, des études ont montré que celles qui sont citées en dernier ont plus d’influence que celles citées au début d-u procès. C’est un effet de la mémoire, les souvenirs des faits et des émotions étant mieux retenus s’ils sont récents.

                 Une preuve peut être jugée irrecevable par le président de la cour, (pour des raisons de droit ou de la manière dont elle a été acquise, ou de doutes importants quant à celui qui la fournit (par exemple ses liens avec l’accusé). Mais cependant des études montent qu’elle peut cependant avoir une action sur le jugement du jury.

                 Des articles parus dans les médias, bien que n’apportant pas des éléments certains, peuvent influencer les décisions, et montrer aux jurés des photos ou vidéos de la victime, réelles mais très éprouvantes émotionnellement, peuvent être un facteur aggravant. car elles suscitent l’empathie des juges ou l’horreur devant l’acte commis.

                 La personnalité du juge peut avoir une certaine influence, son bon sens, son esprit critique, sa sensibilité émotionnelle, son expérience de la vie ou son habitude des relations humaines, qui peuvent l’amener à comprendre plus ou moins une situation et la personnalité de l’accusé.

     

                 Enfin viennent les plaidoiries et il est bien connu que lorsqu’un procureur demande une peine très sévère, cela incite le jury a infliger des peines plus lourdes. Les avocats utilisent souvent des arguments subjectifs et émotionnels, plutôt que ceux objectifs et rationnels, car ils font davantage appel aux intuitions des jurés plutôt qu’à leur logique et à leur raisonnement.

     

                 Ainsi, malheureusement, de nombreuses études psychologiques montrent qun jugement peut être affecté par de nombreux biais, et que donc il ne peut être totalement impartial.

                C’est la raison d’ailleurs pour laquelle les parties peuvent au début du procès faire un choix partiele des jurés en éliminant ceux qui leur paraissent trop influençables.

                 Toutefois savoir que de multiples influences peuvent exister est, pour un juge ou un juré, une incitation à faire le maximum d’efforts pour être impartial.

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  • Developper nos pensées positives.

                J'ai fait plusieurs articles sur la préférence cérébrale "optimiste-pessimiste" et nous avons vu que les optimistes ont davantage de chances d'être heureux dans leur vie.

                Parailleurs, depuis l'arrivée du covid et nos ennuis de confinement, beaucoup des mails que j'ai reçus à ce sujet, montraient plutôt des images négatives, même de la part des optimistes.
                Aussi,  je voudrais dire quelques mots de la psychologie positive et de certaines dispositions de l'être humain, que les psychologues considèrent comme bénéfiques et pensent qu'en les cultivant, on peut améliorer son humeur, son état d'esprit et son comportement.
                Cela a aussi des effets positifs sur son entourage et son environnement, ce qui a, à son tour, une réaction bénéfique sur soi-même.

                 Les psychologues rassemblent ces dispositions en six grandes orientations, qu'il nous faudrait cultiver :

              - l'acquisition de connaissances :
                            • la curiosité intellectuelle et l'intérêt pour ce qui nous entoure.

                            • l'envie d'apprendre, de savoir, de comprendre.                       
                            • l'ouverture d'esprit, le sens critique, le jugement, le "bon sens".
                            • la créativité, l'originalité, l'ingéniosité, le sens pratique.
                            • l'écoute, la compréhension, la clairvoyance, la mise en perspective.

                 - la motivation et la volonté :
                            • la valeur, le courage;

                            • l'assiduité, la diligence, la persévérance.
                            • l'authenticité, l'intégrité, la sincérité.                       
                            • l'enthousiasme.

                 - les valeurs humaines : 
                            • gentillesse et générosité
                            • amour, amitié, attachement.
                            • relationnel et intelligence sociale.

                 - le charisme et la justice :
                           • le sens du devoir, la loyauté.

                            • l'équité, l'impartialité.
                            • l'esprit d'équipe.
                            • le charisme, le sens du commandement

                - la modération :
                            • l'humilité, la modestie

                            • la prudence, la discrétion, la précaution, la diplomatie.
                            • la maîtrise de soi; le pardon.

                - transcendance :
                           • optimisme, espérance, orientation vers le futur.

                            • gratitude 
                            • gaîté, joie et humour.
                            • recherche du sens de la vie, spiritualité.
                            • appréciation de la beauté et de l'excellence.

                 La société et l'individu gagnent à ce que chacun se sente heureux et donc développer ces qualités n'est pas faire preuve d'égoïsme ou se replier sur soi-même.
                Demander aux personnes qui ne se sentent pas bien de réfléchir à leur qualités, à ce qu'elles ont réussi dans leur vie, à recenser tous les soirs, trois choses positives de leur journée, contribue à diminuer leurs inquiétudes.
                Au début du XIXème siècle le pharmacien Emil Coué avait mis au point une méthode d'autosuggestion, pour se persuader que le présent n'était pas si mal que cela et qu'on arriverait à maîtriser l'avenir. 
               Les caricatures ont fleuri. C'est vrai que la méthode était simpliste, mais elle n'était pas si bête que cela.   

    Developper nos pensées positives.


            

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