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    Quand finit l'adolescence.?

           Mon article d'il y a trois jours m'a valu quelques mails et quelques réflexions tantôt bienveillantes, tantôt critiques sur l'adolescence
             Je me suis souvent demandé : «mais qu’est ce qu’un adolescent ?»et quand finit elle ?
             Le plus curieux c’est qu’après avoir discuté avec beaucoup d’entre eux, et au moins autant de jeunes autour de la vingtaine d’années, je ne sais pas répondre à cette question.

             En fait j’ai vainement cherché sur internet des limites claires de l’adolescence et je n’en n’ai pas trouvées. Tout au plus peut on dire qu’elle commence en général en même temps que la puberté, encore que certains parents, qui considèrent leurs enfants dès 8 ou 9 ans comme des adolescents, finissent par les déformer et les priver de leur enfance.
             Je crois que l’adolescence c’est avant tout une invention des adultes vis à vis de l’opinion qu’ils ont sur le comportement de jeunes dans notre société et aussi sur les déboires que les parents, grands parents et professeurs, rencontrent quant aux méthodes et actions pour donner aux jeunes la possibilité d’accéder peu à peu sans catastrophe, au statut d’adulte.

             Je crois en effet que les adultes ont du mal à comprendre l’évolution actuelle de la société surtout celle des jeunes. Une chose essentielle pourtant.
              J’ai eu beaucoup de difficultés au début à comprendre les comportements des jeunes. Je pense mieux les comprendre au bout de 15 ans de dialogue, ce qui ne veut pas dire que je les approuve toujours.
             Ce qui me frappe le plus, par rapport aux souvenirs de ma jeunesse, c’est que mes parents, mes grands parents, beaucoup de mes professeurs étaient pour moi des modèles, des exemples à suivre. Mais ils le savaient et s’efforçaient d’être, à mes yeux, sans reproche et quand je ne comprenais pas parfois leur attitude, ils m’en expliquaient la raison. Je me souviens encore d’une dissertation faite en philo : «comment donner et suivre le bon exemple?». Ce n’est pas facile et il faut faire effort.
             Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus ces réflexes, mais les parents souvent non plus. J’ai connu des pères qui incitaient leurs enfants à parler et se comporter grossièrement, d’autres qui étaient fiers qu’ils fument, alors que cela risquait de ruiner leur santé.
             Le modèle des jeunes n’est plus celui de leurs adultes éducateurs, mais ce sont les copains qui les entourent, en général aussi immatures qu’eux, et qui n’ont aucune notion de l’exemplarité.
    Le comportement moutonnier, l’appartenance sans réflexion personnelle à un groupe, la toute puissance de l’opinion des copains et du paraître à leurs yeux, l'addiction au smartphones et aux réseaux sociaux, sont le plus souvent l’explication des descentes aux enfers des jeunes, mais souvent provoquées par un comportement irresponsable des parents dans leur propre vie.
             De plus, encore du temps de mes enfants, les adultes avaient des occupations communes avec les enfants, au moins jusqu’à leur bac, et ils en tiraient plaisir. Aujourd’hui, trop occupés par leurs métiers et fatigués par la pression actuelle sociétale, les jeunes les dérangent plutôt et ils s’en débarrassent en confiant leur éducation à l’école, en les envoyant avec les copains ou en les mettant tout jeunes, devant la télé, ou en les saturant d'activités externes.
             C’est d’autant plus vrai que l’adulte ne comprend plus les représentations des jeunes et ne leur explique plus les siennes. Il ne s’agit pas d’imposer ses vues à ses enfants, mais de leur dire pourquoi on les a, et les risques et les avantages présentés par les divers points de vue, chacun ayant en général les siens.

             Si vous regardez les statistiques, les accidents et les suicides sont aujourd’hui les causes les plus fortes de mortalité des jeunes. Ce n’est que partiellement leur faute, car c’est nous qui n’avons pas su leur inculquer les règles qui auraient permis d’éviter cela.
             Ces règles, c’est en quelque sorte une initiation à la vie, qui a remplacé l’initiation rituelle des peuples primitifs. Aujourd’hui la démission des parents fait que cela est souvent remplacé par une «auto-initiation», qui ne peut profiter d’aucune expérience et encourage donc l’immaturité.
             Je constate que beaucoup d’adolescents sont plus immatures que des enfants d’il y a 30 ans.
             Les exemples d’erreurs graves sont nombreuses : soi disant plaisir d’une beuverie où l’on peut aller jusqu’au coma éthylique, accidents de la route sous l’emprise du cannabis qui fait prendre des risques sans s’en rendre compte et annihile les réflexes, conduites délinquantes diverses, et autosabotage de son instruction.
             Le langage cru des jeunes et leur comportement parfois asocial ne m’inquiètent pas trop, même si je ne les approuve pas. Ce qui me soucie, ce sont ces comportements immatures, cette absence de bon sens et d’un minimum d’intelligence pratique. Mais que fait on pour les tirer de là?. 
             Je crois que nous avons beaucoup à faire pour comprendre les ados. Nous nous attachons trop à des modes de vie : les musiques, les conversations, les tenues vestimentaires, les amitiés. Bien sûr, il faut mettre des limites pour que ces comportements ne deviennent pas nuisibles et ne dépassent pas les bornes.
             Mais l’essentiel, c’est la préparation de leur avenir, leur passage à l’état d’adulte qui actuel-lement ne se fait plus assez vite : c’est leur expliquer l’utilité de certaines règles en société ou dans la vie, de leur expliquer certains risques physiologiques, de leur donner le goût du travail, et de la curiosité intellectuelle,d’essayer avec eux de comprendre leur personnalité et leurs potentiels et aptitudes, bref de les aider à construire leur identité.
             C’est sûrement faisable, car je connais bon nombre d’adolescents qui ont dans ces domaines un comportement raisonnable, car les parents ont su les éduquer.
             Le plus difficile est malheureusement aujourd’hui de donner aux ados le goût du travail et une certaine curiosité intellectuelle : ils sont trop pris par le activités médiatiques, les programmes de l’Education Nationale ne sont pas assez concrets et beaucoup trop divers avec des options à n’en plus finir, les jeunes profs souvent pas assez formés à la pédagogie; il y a trop d’informations sur internet et les jeunes ne sont pas formés à chercher celles qui sont pertinentes. Les défauts les plus courants sont la paresse, l’innatention et le goût de la routine, qui tue la créativité. Et on n’arrive pas à leur faire comprendre que c’est leur avenir qu’ils préparent, le modèle que nous donnons avec le chômage actuel étant évidemment catastrophique.

             Bref je crois que l’adolescence cela n’existe que dans notre esprit, tellement c’est variable selon les individus et l’environnement.
           Pensons plutôt à aider à grandir nos enfants et à ne pas vouloir les croire capables d’être trop tôt autonomes. Nous ne faisons ainsi que retarder leur maturité.

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  •           J'avais déjà publié, dans des intermèdes de photos comiques, des photos de trompe-l'œil trouvées sur internet, photos prises par des amateurs.
             J'ai retrouvé certaines de ces photos sur "l'Internaute", avec d'autres que je ne connaissais pas et je vous montre celles qui m'ont semblé les meilleures, ci dessous et dans un prochain intermède.

              Ces photos font illusion parce que prises sous un angle ou avec une profondeur de champ, de telle sorte que l'on voit autre chose que la réalité, grâce à une coïncidence inédite.

              Je vous laisse apprécier :

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                      Nous faisons tous plus ou moins des gestes. Les personnes du Sud semblent en faire plus que les gens du Nord. Les extravertis se servent plus de leurs mains que les introvertis.
                  Certains gestes sont universels comme montrer quelque chose avec le doigt.            
                  Regardez une personne qui écoute de la musique : elle bat la mesure avec ses mains ou ses pieds. Plus amusant voyez une personne en train de téléphoner : elle ponctue son discours de gestes de la main qui ne tient pas son appareil.  Arrêté à un feu rouge, je regardais une dame en train de téléphoner à la terrasse d'un café, écouteurs aux oreilles (et donc en mains libres), et on aurait dit un comédien au théâtre, tellement ses deux mains exprimaient tout ce qu'elle devait dire.

                 Les chercheurs en psychologie ont étudié l'utilisation des gestes.
                 Les enfants utilisent leurs mains de façon naturelle. On leur apprend d'ailleurs ainsi au début la numération et à faire des additions, nos dix doigts étant très utiles dans un système à base dix.
                Les enfants qui cherchent à maîtriser une tâche l'indiquent par leurs gestes et les enseignants savent se servir de ces informations. Mais j'ai fait pas mal d'enseignement à des adultes et c'est même vrai pour eux, quoique plus discret.
                On peut d'ailleurs encourager les enfants à utiliser mieux les gestes et certains d'e ces gestes que l'on fera pour leur montrer une solution, les aidera à s'en souvenir.                       
                Les mouvements de nos mains indiquent nos pensées. On avance les mains quand on pense au futur, on tourne les mains quand on pense à dévisser un couvercle. Même quand nous n'expliquons pas quelque chose : nous faisons doc des gestes pour nous mêmes, pour nous aider à réfléchir.
                Et ces mouvements sont tellement naturels qu'ils sont inconscients; même une personne qui gesticule ne s'en aperçoit pas et est très étonnée lorsqu'on lui passe un film de sa conversation.
                Nous utilisons aussi inconsciemment les gestes de nos interlocuteurs pour connaître leur humeur du moment.

                Les chercheurs ont constaté, (en écoutant séparément la bande son et regardant la vidéo séparément), que parfois les gestes et la parole ne concordent pas au plan de la signification. C'est en général quand un problème se pose et que l'on est en train de le résoudre. Les gestes représentent alors une façon inconsciente de voir le problème, différente de la réflexion utilisant le langage. Faire des geste représente des connaissances implicites et aide à les rendre conscientes.
              Des études ont été faites pour utiliser les gestes pour mieux enseigner l'abc des mathématiques à des enfants de CP et de CE1; on a constaté que l'on pouvait accélérer les apprentissages; mais à l'inverse, un geste non approprié peut par contre, aussi induire en erreur.
              Il semble que les gestes aident à mémoriser la résolution d'un problème difficile et qu'ils soulagent donc le cerveau de certaines tâches, lui permettant de se consacrer à l'essentiel.

              Mais les gestes ont une utilité certaine lorsqu'ils suppléent à un sens, par exemple chez les aveugles.
                Et j'ai eu l'occasion de participer à une expérience avec des chimpanzés, pour lesquels on étudiait l'influence de l'environnement sur des tâches intelligentes. Il était très difficile de savoir quelle était l'évolution de leur esprit, lorsqu'on se contentait de situations où des réflexes conditionnés, type Pavlov peuvent intervenir.
                On leur avait donc appris à s'exprimer en appuyant sur des touches d'ordinateur, sur lesquelles étaient dessinés des idéogrammes, et qui représentaient des noms ou des verbes (des actions), des personnes, et quelques adjectifs. On avait réussi à établir une certaine communication sur les actions courantes, mais ce type de dialogue était assez limité.            
              Des essais américains (dans les années 1970, sur les gorilles Koko et Michaël), ont suggéré aux vétérinaires de l'animalerie, de leur enseigner le langage des signes : celui des sourds muets. Cela a été relativement long, mais couronné de succès. Les singes et notamment une guenon, arrivaient à faire des phrases avec sujet, verbe et complément, voire un adjectif. La guenon à qui on donnait des robes, et on avait appris à se regarder dans un miroir, avait fini par apprendre le sens du mot beau, ce qui est une notion très abstraite. Elle a dit "tu es beau", à un de ses soigneurs, un jour où il était bien coiffé, alors qu'il avait habituellement les cheveux longs et la coiffure "en pétard".
              Nos chimpanzés maîtrisaient plusieurs centaines de signes.
              Et quelle a été notre stupeur, quelques années après, quand cette guenon, ayant mis au monde de petits singes, s'est mis à leur apprendre le langage des signes, par exemple pour demander à manger !
              Mais ne nous faisons pas d'illusion, on n'a jamais vu de singe raconter des histoires. 

             Nota : en fait il semble que les singes supérieurs aient un centre de Broca qui leur permet de concevoir des mots. Ils ne parlent pas parce que leur configuration de gorge et de palais ne leur permet pas de moduler les sons comme les hommes. Ils ont notamment un larynx trop haut, ce qui les empêche d'articuler les sons.

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  • Y a t'il une "crise de l'adolescence" ?

             J'ai eu 4 enfants, 8 petits enfants. Donc forcément l'éducation des enfants m'intéresse  J'ai aussi 3 arrières-petits enfants, mais ils ont quelques mois, alors leur adolescence est encore loin.
             Mais j'ai sans doute sur le sujet,un avis trop ancien, et je choque souvent des parents en disant que la crise d'adolescence n'existe pas au plan général et, qu'à être individuel, elle était moins répandue que l’on ne pensait et était souvent une inadaptation des parents à l’évolution actuelle de la société.
             Je voudrais donner mon avis sur ce que j'entends souvent dire par certains parents.

             Je ne pense pas que la plupart des enfants d’aujourd’hui ne respectent plus leurs parents et l’autorité, par rapport au passé. Cette réflexion, on la retrouve à toutes les époques, même dans l’antiquité (voir des écrits célèbres de Socrate à ce sujet), et je connais par ailleurs de nombreux jeunes qui respectent leurs parents et acceptent une discipline bien comprise. (et donc expliquée au préalable)
             Par contre peut être que le nombre de parents qui ne savent pas inculquer ce respect à leurs rejetons a augmenté. Le comportement de certains enfants dans les magasins, sans que leurs parents réagissent, me semble conforter cette idée.
             Les parents pensent souvent également que les jeunes ne respectent plus frustrations et règles qui limitent leur liberté.
             C’est sûrement vrai pour certains, mais c’est parce qu’on ne les a pas habitués très jeunes, à respecter ces règles.
             Mais beaucoup de parents satisfont tous leurs caprices, de peur d’être mal aimés par leurs enfants. Ils passent leur temps à leur trouver des occupations et à en changer dès quelle n’a plus les attraits de la nouveauté. Il vaudrait mieux les laisser s’ennuyer un peu et s’inventer des occupations. Par contre orienter leurs lectures, leur choix de vidéo et de télé, et surtout leurs jeux d’ordinateur, serait sûrement bénéfique, car nombre de ces distractions incitent malheureusement à un non respect des règles et des autres hommes, voire même explicitement des femmes.
             Mais je connais beaucoup de jeunes qui ont des valeurs saines de justice notamment sociale et de solidarité, et qui se préoccupent de la défense de l’environnement.
       
                 J'entends souvent reprocher aux ados de ne penser qu’aux occupations multimédia (télévision téléphone, internet et jeux vidéo), de ne pas faire grand chose en classe, et de rester peu matures pendant longtemps.
             Je suis du même avis que vous quand je regarde le comportement de beaucoup d’ados; mais je me demande pourquoi sont ils ainsi ?
             Leur désintérêt pour le travail de classe est, je pense, davantage dû aux programmes actuels, au manque de formation pédagogique des professeurs, et au manque de surveillance et d’autorité des parents vis à vis du travail demandé par une bonne instruction. 
             Les jeunes vivent dans un environnement numérique que nous avons mis en place, et que nous utilisons nous mêmes (bien ou mal ?). Un enfant qui n’utiliserait pas un ordinateur, internet et qui n’irait pas sur les réseaux sociaux ou ne téléphonerait pas, serait anormal.
             Par contre c’est à nous de leur apprendre à limiter cet emploi, à leur en signaler les dangers, à canaliser leur énergie pour qu’elle soit plus utile, à leur apprendre à faire des recherches pertinentes sur internet..
             D’ailleurs les autorités ont aussi leur responsabilité, de même que les journalistes : les jeunes entendent tout le temps parler de loisirs, de vacances, de RTT,  alors comment prendre au sérieux le travail dans cet environnement.
             D’autant plus qu’on licencie ceux qui semblent travailler le plus.
              C’est sans doute cet environnement de dévalorisation du travail et de distractions peu formatrices et un peu illusoires qui fait que les jeunes restent immatures pendant plus longtemps.
              Mais paradoxalement beaucoup de parents traitent leur enfant comme s’il était un ado, et leur ado comme s’il était un adulte. Alors pourquoi voulez vous qu’il évoluent et se rendent compte que le chemin est encore long avant d’atteindre ce stade.

             J'entends dire aussi ques que les ados manquent de courage et d’attention parce qu’ils sont très préoccupés de leur avenir, et pensent que, même s’il font des études, ils ne trouveront pas de travail.
              J’avoue avoir rarement constaté cela chz les jeunes que je connais ou avec lesquels je correspond, du moins tant qu’ils sont au lycée.
             Je pense que c’est là plutôt une préoccupation des parents pour l’avenir de leurs enfants. Les ados sont insouciants par nature et ne réfléchissent que rarement aux conséquences de leurs actes. C’est pour cela qu’il faut les guider.
             Ils constatent effectivement le chômage, mais pensent que cela passera d’ici à ce qu’ils soient adultes.
             Et malheureusement leur parler d’avenir a peu d’influence sur eux : ce n’est pas en parlant de cancer à un ado qu’on le dissuade de fumer, et m^me s’il connait les danger de conduire après avoir bu de l’alcool ou fumé du cannabis, cela n’empêche pas que les accidents de la route soient, de ce fait,  la première cause de mortalité des jeunes.

             Certains parents me disent qu’ils ont peur de ne pas compter pour leurs enfants, que ceux-ci ne les aiment plus et préfèrent leurs copains.
             Je pense qu’il y a là un malentendu.
             D’abord l’adolescence est une période de début d’émancipation, de formation d’une person-nalité propre pour l’enfant. Il est donc normal qu’il s’éloigne des parents et commence une vie sociale, donc avec des copains. Mais les parents, pris par leur travail s’occupent ils assez de lui, autrement que pour lui assurer le vivre et le couvert et des activités ludiques ?
             Je constate au contraire que les parents comptent beaucoup pour les enfants et qu’ils souffrent énormément des dissensions familiales et des divorces. Mais ils ont moins tendance à prendre leurs parents pour modèles et sont plus influencés par le comportement de leurs camarades et ont l’esprit beaucoup plus moutonnier.
             Cependant j’ai vu le grand désarroi de jeunes dont l’un des parents avait de gros défauts et ne se conduisait pas correctement. Les parents restent malgré tout une référence.

             Est ce que je nie vraiment la «crise de l’adolescence». Tout dépend ce que l’on entend par là.
             Il y a une crise pour tout jeune, mais je l’appellerai plutôt «la crise de la puberté», car l’ado subit alors de grands bouleversements physiques et psychiques. Mais la plupart surmontent cette période sans trop de problèmes.
             Il y a crise de l’adolescence pour certains, qui alors s’en sortent moins bien que leurs camarades, et certains peuvent faire les pires bêtises, compromettre leur avenir, voire devenir délinquants.
             Mais l’adolescence a bon dos, de même que c’est trop facile de dire que c’est la société qui est responsable. Certes c’est en partie vrai, mais la cause principale, c’est en général le laxisme et l’éducation insuffisante des parents, éducation qui doit commencer dès la première année de la vie d’un enfant. La plupart des «mauvaises habitudes» sont acquises avant 8 ans, donc avant l’adolescence, qui ne fait que les exacerber.
             Presque tous les parents essaient de faire pour le mieux, mais certains ne sont vraiment pas doués, notamment pour la communication et les méthodes d’apprentissage.

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  •           Quelques photos d'animaux trouvées sur internet et qui m'ont plu.

    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas

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    Chacun sa gamelle !
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    Assemblée générale chez les Criquets.


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    Il y a bien deux bosses, mais ce n'est pas un chameau.

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    Tu vois ce que je vois ? Une souris d'ordinateur.

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    J'ai intérêt à vite le rattraper.

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    Dormir comme un loir.

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    Adorable ce bébé ours, comme une peluche.

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    Et pour finir, l'affreux drame d'une promenade en ville de cette petite famille : où sont mes petits? (âmes sensibles, ne regardez pas !!)
     
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