• http://lancien.cowblog.fr/images/Psycho/pourquoi02.png

         Je suis toujours étonné du nombre d’adolescents qu’il soient jeunes (14 ans) ou plus âgés (18 ans), qui prennent d’énormes risques sans réfléchir, font des bêtises du niveau d’un gosse, alors qu’ils se prennent à tort pour des adultes, et qui se conduisent socialement comme des personnes peu sensées alors qu’ils sont intelligents.
        Je me demande souvent à quoi tout cela est dû. Je ne pense pas pouvoir faire le tour du problème (je crois que même les psychologue ne l’ont pas fait), mais je voudrais faire part de quelques réflexions.

        Au début du siècle dernier, non seulement les règles d’éducation des enfants étaient très sévères, mais il existait un processus d’initiation que ce soit à l’école ou en apprentissage. Le certificat d'études et le brevet, et à fortiori le bac, avaient une valeur de reconnaissance sociale. La progression des épreuves, surveillées par un «tuteur», donnait à l’adolescent des repères et lui permettait d’apprendre peu à peu la prévision des conséquences de ses actes et l’indépendance.
        Quand j’étais jeune ou du temps de mes enfants, les parents, puis les professeurs veillaient encore sur l’éducation progressive des enfant et le respect de règles. Ils servaient de référence aux jeunes. Pour les garçons, le service militaire était aussi une occasion d'initiation et de mélange social.
        Aujourd’hui, entre les familles recomposées et les parents laxistes, l’instruction devenue très théorique et n’incitant pas à l’effort, nombreux sont les ados qui ne sont pas habitués à respecter, même des règles élémentaires. Il n’y a plus aucune initiation «rituelle», les modèles sont les stars de la musique et du sport dont le niveau et la conduite ne sont pas le plus souvent, très satisfaisants.
        Alors l’initiation se fait au petit bonheur la chance et à l’initiative des jeunes et de leurs camarades. On se soucie surtout de paraître devant les copains et de se montrer «adulte», alors on fume du tabac ou du cannabis, on boit de l’alcool, on confond le sexe et l’amour, on passe sont temps  sur la télé, internet et les jeux, on sabote ses études, et on flirte parfois avec la mort dans un véhicule ou à vélo.
        C’est une initiation certes, mais désordonnée et sans progression, ou l’erreur peut se transformer en catastrophe, et qui, en aucun cas ne satisfait le besoin de montrer sa valeur personnelle. Les instances sociales sont hostiles et mettent en place prévention et sanctions. La réussite de l’épreuve n’est jamais assurée et peut se transformer en blessure, handicap, voire la mort, ou, si l’on a inconsidérément enfreint la loi, peut se terminer en prison, à la grande douleur des parents impuissants.
        Les jeunes sont perdus, car, en l’absence de règles et de guides suffisants, dans un contexte où les valeurs sont l’argent et la consommation, et où tout est orchestré par les médias et  la vie réglée par la télévision, internet, et les téléphones portables, et où l’avenir est plombé par le chômage, l’adolescent ne peut plus donner un sens à sa vie, et il s’efforce de reprendre le contrôle de sa vie qui lui échappe, sans l’aide de ceux qui pourraient le guider.
        Les initiations sont individuelles, n’ont de valeur que pour celui qui les pratique, n’apporte aucune réponse valable sur l’identité du jeune, ni une progression dans son rôle et son statut social. Il n'existe aucun rite unanime : ce sont des manifestations certes venues d'une certaine mode, mais individuelles : tatouages, piercing, blog, les techniques de communication, le sexe, la musique, les groupes....
        La société ne valide évidemment pas ces comportements à risque et le jeune se sent au contraire, exclu et rejeté. Le savoir et les diplômes n'ont souvent aucune valeur pour lui et être intellectuel est un défaut.
        Ce sont pourtant des rites d’initiation, mais où le jeune n’est pas conscient de ce qu’il recherche, et l’approche du risque et de la mort est en fait, une manifestation erronée du goût de vivre.

        Certes tous les jeunes ne sont pas ainsi, mais ceux qui ont cette approche, se ressemblent quelle que soit leur milieu et leur nationalité. Et ceux qui se scarifient ou se suicident tiennent des propos semblables
        Ceux qui échappent à cette tendance, sont ceux à qui les parents ont su donner des règles dès l’enfance, ceux que les professeurs ont réussi à intéresser à leurs études, leur donnant curiosité intellectuelle et goût du travail, et enfin, ceux défavorisés, qui ont dû trimer très jeunes pour gagner leur vie, et qui sont devenu adultes plus vite, alors que les autres prolongent leur adolescence au delà des limites d’âge habituelles.

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          Il me semble avoir été un adolescent relativement calme. A part quelques bosses en sports, et avoir en bas d'une cote, être rentré en vélo dans la remorque d'un camion, ce qui ma valu une soirée à l'hôpital et a inquiété mes parents, je ne pense pas leur avoir causé beaucoup de soucis. Il est vrai qu'à 20 ans, étant entré à l'X, je n'étais plus à leur charge.
         Mais ma soeur et mes deux frères ne leur ont pas causé de grande inquiétudes.
         J'ai eu 4 enfants, parfois turbulents, mais je n'ai que de bons souvenirs de leur adolescence.
        Celle de certains de mes ! petits enfant a été plus houleuse, mais dans l'ensemble, cela n'a pas été trop dramatique et ils sont tous maintenant adultes entre 37 et 22 ans. 
       Alors je suis étonné des plaintes des parents d'aujourd'hui, un peu dépassés par leur marmaille, et surtout de les entendre dire très souvent que la faute de tous ces errements des jeunes, est celle de notre société.
       Je pense que c’est un peu facile de se dédouaner ainsi du manque de l’éducation que l’on n’a pas su donner à ses enfants, mais il est exact que la société d’aujourd’hui (et donc nous tous) avons notre responsabilité.
      La société à changé et personnellement j’ai eu du mal à m’adapter à ses pratiques culturelles, tellement différentes de l’éducation que j’avais reçue.

        La première différence que je constate est que les enfants n’ont plus d’enfance.
        La faute d’abord aux parents qui ne les laissent plus jouer aux jeux d’enfants qu’ils trouvent puérils (et pourtant !!), et qui demandent leur avis et même leur laissent la décision, sur tout ce qui les concerne et qui, à leur âge, devrait rester du ressort des parents.
        La faute ensuite au collège, où les plus grands obligent plus ou moins les «petits» à partager leurs opinions, voire malheureusement, parfois les harcèlent..
        Ce n’était pas comme cela autrefois et je me souviens qu’à 13 ans, j’avais encore une âme d’enfant, même si je rentrais dans l’adolescence, et pourtant j’étais au lycée en seconde et mes camarades avaient souvent deux ans de plus que moi. Mais eux se sentaient ado et ne jouaient pas à l’adulte prématuré.
        Mes petits enfants et leurs camarades n’ont plus eu, dès la 6ème, l’exubérance de l’enfance, mais n’en étaient pas plus sérieux pour cela, loin de là !
        Cependant leur attitude était souvent différente au collège et à la maison, leurs lectures diffé-rentes, leurs jeux en partie aussi, par crainte d’être ridicule au collège, devant les copains et copines.
        Cette «honte sociale» n’existait pas il y a 50 ans. J’étais en général de loin le plus jeune de la classe tout au long de mes études secondaires, mais en aucun cas je me serais laisser commander par l’opinion des autres. Ce qui m’importait c’était celle de mes parents, de mes professeurs, et la considération de ma propre conscience et individualité.
        Quant aux camarades de classe, ils ne traitaient pas d’intellectuels les premiers de la classe, ils leur demandaient de les aider  à comprendre les cours et expliquer les exercices. D’ailleurs les professeurs encourageaient cette attitude qui permettait un niveau moyen plus élevé et évitait aux meilleurs de s’ennuyer (et aussi d’être prétentieux, car c’est en expliquant qu’on se rend compte soi même qu’on n’a parfois pas bien compris).

         Une deuxième constatation est l’évolution des objets culturels : l’invasion de la télévision, d’internet, des CD et DVD, des smartphones, a bouleversé les références «culturelles» des jeunes ados. Il suffit de regarder les posters de leur chambre, d’écouter leur musique (certains morceaux de «métal» qu’écoutait l’une de mes petites filles, me rappelait parfois les cris des cochons que les paysans égorgeaient vivants dans mon enfance !!  Cela dit il y a de la musique métal irlandaise que je trouve audible).
        De plus même le multimédia évolue. Mes enfants s’intéressaient beaucoup à la télévision, mes petits enfants la délaissent pour l’ordinateur, internet et le smartphone, ses SMS et les multiples réseaux sociaux. Certains de leurs amis ont même les pouces déformés par cette pratique.
        Evidemment il y a un compromis avec les parents qui ont encore leur mot à dire sur la décoration de la chambre de leurs ados, au moins pour la canaliser, mais je constate que cette influence est de plus en plus faible.
        Le même phénomène se retrouve sur les vêtements qui veulent de plus en plus ressembler à ceux des jeunes adultes, ce qui est malheureusement beaucoup trop encouragé par les parents, et le phénomène des marques et de la contagion des copains, car ce qui compte alors c’est l’appartenance à un groupe, et l'apparence que l'on a aux yeux de ses membres.
        Il faut avouer que notre société de consommation est en grande partie responsable : les industries culturelles et mercantiles ciblent des consommateurs de plus en plus jeunes, relayées par les médias et la pub omniprésente. Alors qu’un adulte est peu sensible à la publicité à la télé(il en profite pour passer un coup de fil ou aller aux toilettes), les enfants apprennent les slogans et les clips beaucoup mieux que leurs leçons de classe. Les enquêtes sur les audiences incluent maintenant les enfants à partir de 12 ans, voire moins, et les pouvoirs publics trouvent cela naturel !!

        Je ne parlerai pas de l’attitude des ados qui leur fait faire les pires bêtises pour se faire valoir auprès des copains, pour faire croire à eux mêmes qu’ils sont des adultes et parce qu’ils se sentent en partie rejetés par la société.
        Le taux de fumeurs, de consommateurs d’alcool, d’accidents a augmenté, surtout chez les plus jeunes.

        Une autre caractéristique qui me soucie est le peu de curiosité intellectuelle, d’imagination de créativité et de capacité à s’ennuyer de beaucoup d’ados d’aujourd’hui.
        Sans doute en raison des moyens modernes de communication, les jeunes ont peur d’être seuls, non seulement les extravertis dont c’est la nature, mais même les introvertis qui devraient se plaire dans l’univers de leurs pensées.
        Ils ont peur de s’ennuyer et d’ailleurs leurs parents s’ingénient à leur trouver des tas d’occupa-tions et à les trimballer en permanence pour y aller. Autrefois au contraire les parents nous laissaient volontairement nous ennuyer et ils avaient raison.
        Quand nous étions seuls, nous nous trouvions nous mêmes des occupations; nous nous inventions des jeux, nous recherchions des informations dans les livres et revues, nous regardions la nature, le dessin, la musique, l’écriture, et bien sûr le travail de classe, bien plus abondant qu’aujourd’hui, nous occupait.
        Internet est un merveilleux outils de culture, mais les jeunes qui ont peur de s’ennuyer ne savent pas s’en servir (on ne leur apprend pas non plus !), et ils préfèrent facebook, instagram ou tir-tok à google.
        Les jeunes s’ennuient, en souffrent et ne savent plus utiliser ce temps de réflexion et de solitude : l’imagination, la créativité en souffre.
        Personnellement j’encourage fortement ceux ou celles qui sur leur blog dessinent, écrivent nouvelles ou poésie, donnent des recettes, ou même racontent leur vie. C’est une façon bien meilleure de ne pas s’ennuyer.

        Dernier point l’amitié et l’amour. c’est un changement très important.
        Pour les amis, je constate que les jeunes ont peu de vrais amis. Ceux dénommés ainsi sur facebook ou autre réseau social, sont loin d'être des amis. J’ai fait plusieurs articles sur l’amitié, qui est au fond la même chose que l’amour mais sans le sexe.
        Les jeunes aujourd’hui ont surtout des copains, ceux avec lesquels ils chahutent et s’amusent, ceux aussi avec lesquels ils font un certain nombre d’âneries.
        Mais c’es copains ont une énorme influence, car l’individualité du jeune est moins forte qu’autrefois. Il faut qu’il appartienne à un groupe, qu’il y soit intégré, qu’il partage leurs coutumes, y compris souvent l’habillement, la façon de parler, les musiques, les comportements.
        Rien n’est pire que de ne pas être intégré au groupe de copains, surtout pour les garçons, et l’ado devient ainsi moutonnier, alors que le groupe est lui même sous influence de la mode, de la publicité, de l’attrait des grandes marques, et de l’imitaion du monde des adultes.
        Cette appartenance au groupe contrarie l’évolution de l’ado vers l’autonomie, et je constate que cela, allié à l’allongement moyen des études, et au chômage, fait que l’ado, qui se croit devenu adulte, est en fait moins autonome qu’autrefois et n’atteint sa maturité que plus tard. Il rest d'ailleurs plus longtemps la charge des parents.
        Le désir d’indépendance naturel à l’adolescence, qui était plus rapidement satisfait autrefois, est contrarié plus longtemps aujourd’hui, et aboutit, soit à des conflits parents-enfants, soit à un laxisme des parents, qui confèrent une indépendance à un ado qui n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour gérer cette indépendance sans erreurs.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/Unknown-copie-4.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/images-copie-5.jpg

         L'hiver est là et il m'arrive d'être amené à aller à Paris, notamment pour des conférences, alors que j'habite à environ 10 km de ses portes.  Ayant la chance d’habiter à moins d’un kilomètre d’une station du RER en banlieue sud, et trouvant les temps de trajet et les stationnements en voiture chers et incertains au plan des délais, je ne me sers que du RERB, puis du métro
        Mais j’évite si je peux, les heures de pointe. Pour ceux qui ne connaissent pas le métro de Paris, on y transporte en deux heures maximum, le matin, quelques millions de personnes et le soir c’est dans un délai encore plus court.
        Tout le monde est pressé, de peur de rater sa correspondance; des gens courent et vous bousculent involontairement en vous doublant, les quais sont bondés, et quand la rame arrive,  ceux qui sortent et sont aussi pressés, doivent d’abord fendre la foule qui attend, et ensuite tout le monde s’engouffre dans une porte trop étroite. Le flux de personnes se bousculant pour entrer, ressemble à l’eau d’un lavabo qui veut s’écouler par l’orifice étroit de l’évacuation.
        S’ils veulent entrer, pour obtenir un petit espace, les derniers doivent appuyer sur la foule entassée dans la voiture, pour la compresser encore plus, comme on appuie sur une valise trop bourrée avant de la fermer. Les portes automatiques se ferment péniblement et heureusement le train ne peut pas partir si elles ne se ferment pas complètement, coincées par quelqu’un qui n’a pu rentrer !
        Une fois dedans, pas moyen de s’accrocher quelque part, mais ce n’est pas grave. Les corps sont serrés comme des sardines dans une boîte, et tous sont soudés entre eux et les parois de la rame. Le seul ennui, c’est que si on a un ordinateur portable, il faut prendre le sac entre les dents pour qu’il ne soit pas écrasé.
        Et si on est à coté de la porte on se ronge les sangs, car, pressé contre la vitre, on a peur qu’elle éclate.
        Si vous êtes au contraire, loin de la porte, pour descendre, il faut vous y prendre deux stations avant votre destination, pour vous rapprocher de cette porte, par un lent jeu de taquin, et d’efforts désespérés pour vaincre les frottements. Et à la sortie, attention, la pression des gens dans la rame va vous éjecter à grande vitesse sur le quai, au milieu de la foule qui attend pour monter. Gare aux « belles rencontres » à grande vitesse !!
        Alors vous comprendrez que, ayant la chance d’être maître de mes horaires, j’essaie d’éviter cet enfer et de prendre le métro aux heures dites « creuses ».

       Je me souviens qu'il y a une dizaine d'années, Nathalie Kociusko Morizet, ma charmante consœur de Polytechnique, candidate à la mairie de Paris et en campagne électorale,affirmait  que le métro était « un lieu de charme, où l’on faisait de belles rencontres ».
     
     Même si, en ce moment, à cause du covid19, la fréquentation est beaucoup moindre,  j’avoue que le « charme »  me paraît rare.

       Je trouve que la plupart des gens dans le métro sont tristes, préoccupés, ont l’air fatigué. La plupart consultent leur téléphone portable, écoutent de la musique ou suivent une rencontre sportive (je me demande d'ailleurs comment on peut voir le ballon ou une balle de tennis sur un si petit écran !).
        J’ai toujours été un peu surpris d'entendre les personnes assises à coté ou en face de vous, converser à voix très haute (sans doute à cause du bruit ambiant), et donc on est obligé d’entendre la conversation. Parfois anodine, parfois une engueulade ou une rupture avec le ou la petit(e) ami(e). Quelque fois aussi ils racontent leurs fredaines ou les aventures de leur dernière nuit. J’avoue que je serais très gêné de faire pareil, devant tous les gens du wagon qui écoutent !
        Quelques jeunes qui chahutent aussi parfois, mais dans la journée, je n’ai jamais rien vu de bien méchant.
        Bref le métro me paraît, certes, un excellent moyen de transport et un très bon observatoire de l’environnement humain de la capitale, de ceux qui travaillent et n’ont pas une vie de nantis. Mais de là à dire que c’est un charme envoûtant, j’avoue de pas bien suivre NKM
        Mais que ne dirait on pas quand on est en campagne électorale, pour charmer ses électeurs dans le métro !!! Que vont nous inventer les candidats à la proche élection présidentielle ?

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  •            J'ai trouvé sur un site internet quelques clichés extraordinaires Il s'agit de photos de foetus, mais pas humains, c'est trop connu, mais d'animaux, ce que l'on voit plus rarement.
              C'est à la fois instructif et étonnant, jugez en 

             La première est celle d'un serpent, mais je ne sais pas si c'est un serpent vivipare ou dans un œuf. On croirait presque un anchois roulé !

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/tss13747672406.jpg

             Ensuite le plus gros des animaux; pauvre maman éléphant, sa gestation dure 2 ans
    Bébé a une mignonne trompe.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/tss13747672391.png










     


           Un oppossum; pour ce mammifère marsupiau, c'est moins pénible : 13 jours de gestation, mais ensuite un long séjour dans la poche, avec lait à domicile.
    Il ressemble à une petite larve !

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              Un guépard : l'image d'échographie  est extraordinaire on voit déjà la peau tachetée et on voit bien aussi le placenta et la vascularisation

    Des foetus animaux.





     

     

     

     

     

     

     

            Un dauphin : sa gestation dure un an.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/tss137476724051.jpg


             Un requin tigre qui adulte fera quatre mètres de long !!
    On ne voit que la tête du fœtus, mais il a l'air féroce, bien que sse dents soient encore toutes petites.!

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/tss13747672408.jpg











     

     


          Un ours polaire (gestation 5 mois) : on dirait une petite peluche; dommage lla photo que j'avais mise était très sombre et peu visible. Stormalo a eu la gentillesse de la retoucher et on voit alors les détails; merci. <<<ce sont des jumeaux.


    Des foetus d'animaux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


           Enfin un chien : un chihuahua, le chien le plus petit. J'avoue que je n'aime pas beaucoup ce chien de luxe une fois adulte.  Mais en fœtus il est mignon, et il a un cordon ombilical d'une longueur extraordinaire? Gestation :  2 mois environ

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  • Les éléments : tableau de Mendeleïev.

        Après mes articles sur les particules, , protons, neutrons et électrons, j'ai pensé que je pouvais parler du tableau périodique des éléments, bien connu de Mendeleïev qui, en chimie, classe les éléments atomiques. Beaucoup d'entre vous l'ont appris au lycée..

      Depuis longtemps les chimiste (par exemple Lavoisier), cherchaient à classer logiquement les éléments, en rapprochant leurs propriétés chimiques, et c’est en 1860 que Dimitri Mendeleïev a élaboré ce tableau très proche de l’actuel, en se basant sur une périodicité des propriétés chimiques.
            De nombreux corps simples n’étaient pas connus à l’époque (la radioactivité et les isotopes non plus), mais il avait fait le pari que des corps seraient découverts et il leur avait laissé des places vides. Cette géniale intuition s’est révélée exacte
            Quand j’ai fait mes études il y a presque 70 ans, on connaissait, si je me souviens bien jusqu’à l’élément 97 le Berkelium Bk qui est un des actinides radioactifs et déjà instable. Le suivant 98, le Californium a été découvert en 1950 en bombardant une cible de Curium 95 avec un faisceau de particules alpha (noyaux d’hélium). Le Californium est un émetteur de neutrons et il est dangereux. Il fissionne sous l’effet des neutrons et on pourrait théoriquement en faire une bombe, mais il est impossible d’en préparer des quantités suffisantes.
            Le tableau de Mendeleïev allait alors jusqu’à 118 mais on ne pensait pas pouvoir obtenir des éléments tellement ils étaient instables.
            En fait ces éléments ont peu à peu été découverts, sauf l’élément 117 alors que le 118 l’Organesson a été «vu» vers 2005, mais seuls 4 atomes ont été détectés, tellement il est instable, et on ne connaît donc guère ses propriétés.
            Or l’élément 117, le Tennessine a été découvert par des physiciens russes en 2010 (en projetant des ions Calcium sur du Berkélium 97) et  cette découverte  a été confirmée par les américains.

            On a dû vous expliquer que ce tableau était en outre basé non seulement sur les propriétés chimiques des éléments, mais surtout sur la configuration de la dernière couche électronique (une orbitale - voir mon article d'il y a 4 jours) des atomes correspondants.
         Ce sont ces couches et leur nombre d’électrons qui sont mentionnées en haut et en bas du tableau ci-dessus. Elles sont aussi explicités sur le "tableau de Janet" ci dessous.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/Janet.jpg

            Mais à partir de numéros atomiques élevés (vers 70), les électrons des dernières orbitales ont des vitesses qui ne sont plus négligeables vis à vis de celles de la lumière et les lois de la mécanique ne s’appliquent plus : il faut appliquer celles de la relativité.
            Pour les numéros moyens, on constate un resserrement d’abord les orbitales qui se rapprochent du noyau et l’atome est plus stable. Mais lorsque le numéro atomique (et le nombre d’électrons) augmente, les couches internes font écran et les forces liant les électrons au noyau de l’atome sont moins forts pour la couche externe.
        Pour des atomes tels que l’or ou l’argent par exemple, il y a surtout resserrement des couches, ce qui facilite les transitions des électrons lorsqu’ils reçoivent l’énergie d’un photon externe, et cela permet d’expliquer la brillance et la couleur de ces métaux.
            Par contre lorsqu’on arrive aux éléments 90, l’instabilité des couches externes prend de l’importance et donc les propriétés chimiques peuvent différer de celles des éléments du début du classement, non soumis à ces effets relativistes.
            Il est possible que, par exemple l’élément 118 , qui devrait être un gaz rare, puisque toutes ses orbitales sont remplies d’électrons, soit en fait, un solide, et que l’élément 117  n’ait pas, comme il le devrait, les propriétés chimiques d’un halogène, mais soit plus proche d’un métalloïde.
            Mais c’est très difficile à savoir, puisqu’on ne dispose que de quelques atomes de chacun de ces derniers éléments, très instables et ce pendant des temps très courts..

            Le tableau de Mandéleïev est donc maintenant complet. Mais s’arrête t’il vraiment là ?
    On va essayer de trouver des éléments 119 et 120, ce qui obligerait alors à mettre une ligne supplémentaire au tableau et à concevoir un nouveau type d’orbitale : G. (voir tableau ci dessus)
            L’avenir nous le dira.

    Nota : sur le tableau de Janet, les éléments 113 115, 117 et 118 avaient encore un nom provisoire.    
          Leur nom définitif a été retenu en 2016.
          Elément découvert par le Japon, l'élément 113 a été baptisé Nihonium (symbole chimique: Nh), en référence à Nihon qui est le nom usuel du Japon.
         Co-découvreurs des éléments 115 et 177, les Russes et les Américains se sont partagé les honneurs: Moscovium (Mc) pour l'élément 115 (en référence à Moscou évidemment) et Tennessine (Ts) pour le numéro atomique 117. 
         L'élément 118, gaz (?) noble, a été baptisé Oganesson (Og) en référence au scientifique Yuri Oganessian pour ses travaux sur les éléments superlourds.

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