•           Quelques photos d'animaux trouvées sur internet et qui m'ont plu.

    Promenons nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas

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    Chacun sa gamelle !
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    Assemblée générale chez les Criquets.


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    Il y a bien deux bosses, mais ce n'est pas un chameau.

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    Tu vois ce que je vois ? Une souris d'ordinateur.

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    J'ai intérêt à vite le rattraper.

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    Dormir comme un loir.

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    Adorable ce bébé ours, comme une peluche.

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    Et pour finir, l'affreux drame d'une promenade en ville de cette petite famille : où sont mes petits? (âmes sensibles, ne regardez pas !!)
     
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  •             Nous avons vu hier ce qu’étaient les quarks et les leptons, nous allons d’abord regarder quelles sont les interactions entre ces particules. Celles-ci sont la conséquence de trois sortes de forces. Ces forces vont mettre en jeu de nouvelles particules, les « bosons » qui vont interagir avec les particules élémentaires sur lesquelles elles auront une action. Ils agissent comme des intermédiaires dans les interactions entre particules, représentant ainsi des forces.

                Le schéma ci-dessous représente des quatre types de bosons élémentaires (en jaune) et autour les fermions (quarks et leptons) sur lesquels ils agissent.
                Ils ont tous un spin égal à 1. deux d’entre eux ont une masse nulle et trois d’entre eux une charge nulle.

    Les interactions entre particules, au sein de la matière

                 Les trois types de forces sont :

                             - les interactions fortes : elles sont dues aux gluons (g).

                 Les gluons sont des particules stables, de masse et de charge nulle.
    On peut aussi leur associer une « charge de couleur » : +bleu, +rouge, +vert. et une anii-charge de couleur -bleu, -rouge, -vert.
    Les interactions entre particules, au sein de la matière          Les gluons servent, en quelque sorte, de « colle » entre les quarks, les empêchant de se libérer les uns des autres de façon autonome. Tout se passe comme si les particules échangeaient entre elles des gluons, ce qui engendrait une attraction forte entre elles, ces échanges se faisant avec changement de couleur, ce qui permet à tous les quarks de subir successivement cette attraction forte.

                 La portée de cette attraction forte est peu importante : 10-15 mètres.
                 Les associations de quarks et anti-quarks collés par les gluons, particules composites appelées hadrons, qui sont les plus connues, associent trois quarks up et down, de couleurs différentes pour réaliser proton, anti-proton et neutron, (on les appelle baryons) ou deux quarks de même couleur (on les appelle mésons
                 Le gluon a été mis en évidence en réalisant dans de puissant accélérateurs, des collisions électron positif, électron négatif, qui s’annihilent en produisant deux photons gamma, et dans certains cas, un gluon éjecté par une paire quark-antiquark.

    Les interactions entre particules, au sein de la matière

    Les interactions entre particules, au sein de la matière


                           

     

     

     

     

     

                             

    Les interactions entre particules, au sein de la matière            - les interactions électromagnétiques : elles sont dues aux photons (Y).

                Il n’y a pas de limite à la portée de ces interactions et ce sont celles que nous connaissons en physique classique des rayonnements électromagnétiques, des rayonnements hertziens aux rayonnements nucléaires.
                Les particules sensibles sont les quarks et les leptons autres que les neutrinos.


                           - les interactions faibles sont le fait des échanges de bosons W et Z entre les particules qui la subissent.
                  Elles ont une portée très faible 10-17 m. et une intensité plus faible que les deux autres forces et leur influence est limitée au noyau atomique.. Elles sont responsables de la désintégration radioactive des noyaux d'atomes et sont à l'origine de la fusion nucléaire dans les étoiles.
    Les interactions entre particules, au sein de la matière             Les bosons W+ et W-  ont une charge et sont 80 fois plus lourds qu’un proton. Le boson Z a une charge nulle.
                  L’existence de ces particules était prévue depuis 1960, mais à l’état libre, ces particules sont instables et se désintègrent rapidement. C’est ce qui a permis de les détecter à Noël 1982 au Cern, à Genève. Le boson Z sera détecté en 1983. 
                    Compte tenu de la masse importante des bosons, il faut disposer d’énergies d’accélérations importantes pour obtenir des collisions suffisantes pour chasser un boson. L’accélérateur du CERN n’a eu cette possibilité qu’en 1980. La production d’anti-protons a nécessité un appareillage spécial, et le détecteur des produits de collision mesurait 10 mètres de long, 6 de haut et pesait 2000 tonnes.

    Et le boson de Higgs ?

     Les interactions entre particules, au sein de la matière           C’est un boson particulier, qui crée un champ ayant une valeur constante dans le vide, dans lequel les particules acquièrent une masse qui résulte de leur interaction avec ce champ de Higgs. Son existence, à partir de considérations théoriques, avait été postulée en 1964
                Mais cette existence est trop brève pour qu'on le détecte directement : on ne peut observer que ses produits de désintégration, voire les produits de désintégration de ces derniers. Des événements mettant en jeu des particules ordinaires peuvent en outre produire un signal similaire à celui produit par un boson de Higgs. De plus, une particule ne peut être observée dans un détecteur qu'à des énergies supérieures ou égales à sa propre masse
                Il faut faire un très grand nombre d’essais pour espérer détecter le Boson de Higgs et son existence n’a été confirmée expérimentalement qu’en juillet 2012.
               Pourquoi chaque particule acquiert-elle une masse différente, voire n'acquiert-elle pas de masse du tout comme dans le cas du photon, c’est à dire pourquoi le couplage des particules avec le champ de Higgs est-il différent d'une particule à l'autre? On ne connaît pas les réponses à ces questions dans les théories actuelles.
                Toutefois seule une faible partie (1% environ) de la masse d’un objet matériel est due au boson de Higgs car seule la masse des particules en dépend. Or dans la matière usuelle composée d’électrons, de protons et neutrons, la masse des particules élémentaires est très faible, et 99 % de la masse des nucléons vient de l'énergie de liaison (par la force forte) entre quarks.  

    Et la gravitation ?

    Les interactions entre particules, au sein de la matière             Nous sommes tous habitués à la gravité sur terre, et beaucoup d’entre nous ont appris au lycée les lois de Képler et lu des articles sur les mouvements des objets dans l’univers .
                Alors ce champ de gravitation est il lié à un « graviton », comme la masse au boson de Higgs ?  La théorie l’envisage, mais rien n’a pu être démontré dans ce domaine.
                Encore beaucoup à découvrir ! 


    En définitive :

                 Ces deux articles vous ont probablement parus difficiles à lire. J’ai essayé d’être le plus simple possible, mais le sujet n’est pas facile.
                Je vous ai surtout montré quelles étaient les particules élémentaires, et leur classification Cela représente pour vous, beaucoup de noms peu connus. Ainsi, si vous les rencontrez dans un article, vous saurez désormais de quoi il s’agit.  
                Mais vous devez avoir l’impression de ne pas tellement savoir ce que sont ces particules, à part quelques caractéristiques, comme la masse ou la charge électrique.
                C’est vrai parce que seul un spécialiste de mécanique ondulatoire, possédant une connaissance approfondie d’un arsenal mathématique complexe, peut pénétrer dans un univers totalement abstrait.
                Pour nous, béotiens en la matière, nous voyons une particule comme une balle de tennis très petite, comme un point qui se déplace. Quant aux champs, c’est déjà assez abstrait, même si nous pouvons constater le champ magnétique créé par un aimant, qui exerce une force d’attraction ou de répulsion sur un autre aimant.
               En fait la mécanique ondulatoire n’est qu’une série d’équations très complexes et totalement abstraites, avec de très nombreux paramètres que l’on introduit peu à peu.
               On examine ensuite des expériences, notamment dans les grands accélérateurs où l’on effectue à grande vitesse et énergie, des collisions entre particules et on détecte les résultats de ces collisions qui entrainent des désintégrations.
               Ces mesures révèlent des anomalies dans les résultats chiffrés de ces phénomènes.
               Alors pour les expliquer, on modifie les paramètres et on en rajoute d’autres.;Les particules élémentaires font partie de ces paramètres. Si on obtient alors les désintégrations attendues, cela valide l’existence de la particule. Mais qu’est elle en réalité, on n’en sait rien.
              La notion de champ est tout aussi abstraite, et les relations champ-particule sont assez floues.

            Mais cet édifice mathématique permet de prévoir un certain nombre de comportement de la matière au niveau de l’infiniment petit, mais aussi du passé de l’univers et du fonctionnement de ses étoiles.

     

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  • Particules élémentaires et mécanique quantique.

                Des jeunes m’ont demandé à plusieurs reprises de faire un article sur les particules élémentaires que l’on rencontre à la base de la matière et qui sont étudiées en mécanique quantique.
               Cette demande m’embarrasse car je ne suis pas compétent en mati!ère de mécanique quantique. En effet celle-ci repose essentiellement sur de nombreuses équations mathématiques, (on les appelle des Lagrangiens), qui sont censées décrire les phénomènes, c’est à dire prévoir et expliquer l’ensemble des résultats expérimentaux. Ces équations sont d’une grande complexité car elles mettent en jeu des outils mathématiques très abstraits et qui permettent de déterminer le devenir de mouvements, de transformations, dans un environnement de forces, de champs et cela à partir de paramètres que l’on met en jeu et dont on détermine les valeurs, pour que l’on puisse expliquer les résultats de mesures ou d’expériences, soit en astrophysique, soit lors de bombar-dement de particules et de la matière dans des accélérateurs de grande énergie.
               Ces outils et opérateurs mathématiques ne m’ont jamais été enseignés et seuls des spécialistes de haut niveau les maîtrisent.
                Je me limiterai donc à simplement énumérer un certain nombre de particules qui sont utilisées. dans la structure de la matière et d’expliquer comment elles interviennent.
              Quand j’ai fait mes études après le bac, dans les années 48/52, les particules que l’on connaissaient, et dont on étudiait quelques caractéristiques en physique, étaient beaucoup moins nombreuses et les équations de mécanique quantique beaucoup plus simples.
               Mais depuis 70 ans tout a évolué, notamment du fait de la possibilité de recourir aux gros ordinateurs et d’autre part de disposer d’énormes accélérateurs de particules et d'appareils électronique de mesure très performants.
             Alors, pour expliquer les résultats expérimentaux, il a fallu « inventer » de nouvelles particules et compléter les équations du « modèle standard », qui décrit leur comportement dans certaines circonstances.
           
    Je vais donc partir des particules élémentaires puis voir ensuite leurs associations ou leurs influences dans un environnement  de la matière que nous connaissons mieux.          

                Le tableau en début d’article était humoristique. En voici un plus sérieux 

    Particules élémentaires et mécanique quantique.
                 Les particules élémentaires, que l’on appelle des « fermions », sont (pour le moment !) au nombre de 12, six « quarks » et six « leptons ».  En bas des cases le nom des particules (il ne faut pas y voir de signification physique).
                 De plus on considère les 12 anti-particules, de charge opposée, (pour l’électron négatif, l’électron positif).

                Ces particules sont classées en trois familles de 2 quarks et deux leptons, familles que l’on app elle du nom poétique de « saveurs ».
                La première famille correspond à des particules stables que l'on rencontre dans la matière courante, les particules des deux autres familles étant instables.

               Sur le coté des cases, trois paramètres physiques :

                            - la masse mais avec une unité particulière qui provient de l’équation d’Einstein 
    E = mc2  . On peut évaluer la masse par le rapport E/c2, où E est évalué en électrons-volts, qui est une unité courante d’énergie pour les particules, par exemple en radioactivité.

    Ce n’est évidemment pas très parlant pour nous habitués kg. Mais cela permet de comparer les masses des particules entre elles et à titre de référence, la masse de l’électron est de 9,11 10-31 kg.

                            - la charge électrique, évaluée par rapport à celle de l’électron prise pour unité (mais négative).

                            - le spin qui, pour toutes ces particules, est égal à ½..
                   En mécanique classique on distingue les déplacement (par exemple la terre autour du soleil), et les rotations autour d’un axe, (par exemple celle de la terre). Au déplacement on associe la qquantité de mouvement mv, et pour la rotation le moment cinétique qui est un vecteur dans l’axe dde la rotation dont la longueur est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation.           
                 La mécanique quantique attribue aux particules une grandeur analogue à un moment cinétique, le spin, mais il intervient  seulement en tant que tel dans une équation mathématique et on ne peut pas dire que la particule tourne autour d’un axe réellement.

                Le spin est responsable d’une partie des propriété magnétiues des particules.

                             - Pour compliquer un peu plus, les quarks sont associés à un autre nombre quantique trivalent appelé «charge de couleur » et ces trois valeurs quantiques sont bleu, rouge et vert, mais cela n’a rien à voir avec une couleur. Ce n’est qu’une simple appellation.

              Les quarks interviennent en s’associant entre eux pour former des particules composites plus complexes, ce qui permet d’expliquer des phénomènes entre ces particules. Ils interviennent alors dans des équations mathématiques, mais on ne peut pas les isoler et les observer chacun directement. En fait tout se passe comme si les quarks existaient en tant que particules, car on est obligé de les introduire dans les équations mathématiques pour expliquer les résultats d’expé-riences, mais on ne peut démontrer leur réalité matérielle.
                On constate le plus souvent l’association de quarks dont la somme des charges est un multiple entier, ou de trois quark de couleurs différentes . Mais il existe d’autres cas par exemple l’association d’un quark et d’un anti-quark de même couleur,
               Les quarks « up » et « down » s’associent pour former des particules composites courantes, que l’on appelle « hadrons », tels neutrons ou les protons. Les quatre autres quarks, de masse beaucoup plus importantes, donnent des éléments composites beaucoup plus lourds et instables, qui ont une durée de vie très courte (quelques nanosecondes à
    10-24 s) et sont donc très difficiles à observer.

    Particules élémentaires et mécanique quantique.


     

     

     

     

    Particules élémentaires et mécanique quantique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

             En fait seuls les protons composés de 2 u et un d, sont des particules composites stables; Le neutron ( 2 d et un u) est stable s‘il est incorporé dans un noyau atomique. Tous les autres hadrons ne se forment que fugacement lors de la collision avc d’autres particules, dans un très gros accélérateur, comme le « grand collisionneur de hadrons - LHC du CERN à Genève. Ils se désintègrent très rapidement, (quelques nanosecondes à 10-24 secondes). 

                  Le LHC crée de nouveaux hadrons en fracassant frontalement, à haute énergie, des faisceaux de proton. 
                 On a même trouvé des quadri-quarks et des penta-quarks, constitués de 4 et 5 quarks.    

                 Venons en aux leptons dont le plus connu est l’électron. Le muon et le tau ont une charge analogue, mais ont une masse 207 et 3475 fois plus grande. Alors que l’électron est stable et que les flux d’électrons sont des phénomènes courants, le muon et le tau sont instables. et leurs flux sont donc de courte durée; 
                 Le muon a une durée de vie de l’ordre de 2 microsecondes. Il est créé en haute atmosphère sous l’effet du rayonnement cosmique. Si on le soumet à un champ magnétique, sa trajectoire et mois incurvée que celle des électrons (moins lourds) et plus  incrurvée que celle d’un proton (plus lourd).

                Le tau a une durée de vie encre plus courte 3 10-13 secondes. Il a été découvert car il se désintègre facilement en muons et en électrons.  

                 La deuxième catégorie de leptons est constituée par les neutrinos. Ce sont des particules sans masse et sans charge qui donc sont insensibles aux actions électromagnétiques ou aux constituants de la matière. Ils sont donc très difficiles à détecter et des milliards de neutrinos d’origine solaire, traversent allègrement l’environnement et le corps humain sans heurt.  
                Ils ne possèdent pas non plus de charge de couleur.

                La radioactivité béta (production d’électrons par les noyaux radioactifs), a posé une énigme aux physiciens car il n’y avait pas conservation de l’énergie et du spin. Ils ont été amenés à faire l’hypothèse, en 1930/32, de la production d’une particule sans masse et sans charge, le neutrino.  
                Trois sortes de neutrinos accompagneraient la formation d’un électron, d’un muon ou d’un tau. (on appelle ces formes de neutrinos, des « saveurs »).                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            
             Les neutrinos subissent cependant les forces faible dont je parlerai demain, mais dont la distance d’effet est infime. La matière ne peut donc que réagir très rarement sur eux.
                Les détecteurs de neutrinos contiennent donc des centaines de tonnes d’un matériau et sont construits de telle façon que quelques atomes par jour interagissent avec les neutrinos entrants, que l’on peut ainsi détecter.
                Des expériences ont montré que les neutrinos pouvaient se transformer continuellement d’une forme de saveur (électronique, muonique ou tauique) en une autre. Ce phénomène est appelé « oscillation des neutrinos » et théoriquement il demande que le neutrino ait une masse. Mais elle eest tellement petite qu’elle n’a jamais pu être mesurée jusqu’à présent.
               Ses déplacement dans le vide se font à la vitesse de la lumière (une expérience OPERA en 2011 avait mesuré une vitesse légèrement supérieure, mais cela était dû à un capteur déficient).

                Mon article est déjà long et difficile à lire par tout le vocabulaire qu’il utilise.
               Demain, je continuerai cet exposé, en parlant des particules secondaires  composées de quarks et surtout des interactions entre particules au sein de la matière, et enfin du boson de HIggs.

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  •   Je suis tombé par hasard sur internet, sur des affiches d'il y a 50 ans, aux sujets divers et je trouve que cela vaut la peine de les regarder, car c'est vraiment d'une autre époque, par rapport à nos habitudes multimédias actuelles.
          Aujourd'hui, je vous montrerai des publicités pour des automobiles


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  •   

    Notre cerveau prend des décisions (2)

             Hier, nous avons vu comment fonctionnait le cerveau face à des décisions, aujourd’hui  j’aborderai les problèmes posés au niveau de l’individu et des décisions qu’il doit prendre.

     

             Le problème initial est la formation du cortex orbitofrontal et l’expérience nécessaire pour que les divers centres apportent des avis inconscients qui soient pertinents.

             Cela nécessite un temps important, une vingtaine d’années pour former de façon définitive le cortex orbito-frontal, et avoir assez d’expérience pour alimenter les réflexions inconsciente.

             Chez un adolescent la prédominance est donc plus en faveur du système de récompense, et il a donc des difficultés à prendre raisonnablement ses décisions qui sont plutôt dictées par ce système et donc ses envies et ses plaisirs.

             Pour prendre ses décisions et faire ses choix, le cortex orbitofrontal doit cartographier tous les états accessibles et leur donner une valeur.
              C’est déjà difficile dans des cas simples et quand on est confronté à un monde réel concret comme c’était le cas lorsque j’étais adolescent.

             Mais que va faire un adolescent qui est sans cesse plongé dans son smartphone, qui évolue dans de nombreux univers, notamment ceux des groupes et des réseaux sociaux, qui peut aller dans toute la planète, accéder à des milliers de musiques, de séries, de jeux, et dont les centres de récompense attendent avec impatience le prochain SMS ou l’appel sur Whatsapp. Son cortex préfrontal est complètement dépassé par les événements et la complexité et la multiplicité des choix.

             Le problème est que le cortex orbitofrontal ne se forme, de même que l’expérience des situations, qu’au contact de celles-si, et dans la mesure où il fonctionne convenablement face à elles. Le jeune d’aujourd’hui n’a que peu cette occasion et son cerveau ne sera donc pas formé à faire face aux décisions et il aura pris l’habitude de choisir en fonction de ses envies et de l’influence de son groupe social.

     

        Deuxième problème : nous ne sommes pas égaux au plan du fonctionnement du cerveau. Les connections entre neurones et les vitesses de propagation sont différentes d’un individu à l’autre, d’une part héréditairement, et surtout les premières années de vie ont une influence sur elles.

             Je vous ai déjà exposé les diverses préférences cérébrales et notamment celles de décision (voir mon article du 14 février 2016)

         Lorsque vous prenez une décision, lorsque vous faites un choix, votre cerveau utilise préférentiellement certains mécanismes, certains critères.

    Notre cerveau prend des décisions (2)

             Deux processus sont utilisés, tous deux étant rationnels, mais différent par les critères de choix utilisés :
                       - les critères sont ceux d'une logique impersonnelle (L) : ce sont des principes objectifs, des lois, des règles, une analyse critique et logique; on se pose en juge et on décide “avec la tête”, plutôt en “spectateur”. 
    On réfléchit avant de décider, aux avantages et aux inconvénients de son choix.
                      - les critères sont ceux de valeurs altruistes (V) et de ses goûts : la décision est plus subjective et humanitaire; c'est le monde de l'empathie, de l'intimité, de la chaleur humaine et de la persuasion; on se pose en avocat, et on décide “avec le coeur”, plutôt en “participant”. On décide spontanément en fonction de ses goûts et de ses opinions.

             Dans le premier cas, le cortex orbitofrontal est prépondérant vis à vis des centres amygdaliens et du système de récompense, dans le second cas, c’est le système de récompense qui l’emporte.

             Si le V est plus à l’aise lorsqu’il s’agit de décisions concernant les rapports avec les autres hommes, par contre le L fera moins d’erreurs lorsqu’il s’agit de problèmes pratiques et théoriques, et surtout techniques ou scientifiques.

     

             Troisième problème celui de l’éducation et de l’instruction.

             L’éducation des parents nous donne certains principes, une certaine culture initiale, développe notre connaissance de la langue, une logique élémentaire, notre aptitude à travailler et notre curiosité intellectuelle. Nos parents ne peuvent pas tous nous traiter de la même façon et une certaine inégalité apparait dès l’enfance.

             Elle se poursuit ensuite au cours de nos études? Ce que nous avons acquis précé-demment facilite ou complique nos tâches, nous ferons plus ou moins d’efforts, nous aurons aussi des professeurs plus ou moins émérites, qui pourront plus ou moins s’occuper de nous.

             Non seulement nous allons acquérir plus ou moins de connaissances, de compéten-ces, mais l’instruction développe l’intelligence, l’esprit critique, l’imagination et la création. Nous avons besoin de ces qualités pour interpréter les informations de l’actualité et pour se projeter dans l’avenir. Des études scientifiques développeront davantage notre esprit critique vis à vis des problèmes techniques, alors qu’un culture de lettres facilitera en général la compréhension des problèmes philosophiques et humains.

             Il est certain que ceux qui n’ont pas l’habitude d’interpréter des courbes et des statistiques, de faire varier un par un les paramètres d’un phénomène, qui n’ont pas l’habitude de chercher et trier l’information, croiront plus facilement les énormes bêtises qui circulent sur internet, sur le coronavirus et les vaccins.

             De même une personne qui a une culture historique et a pu aborder la diversité des auteurs en littérature et philosophie, ne donnera pas suite à des affirmations négationistes ou complotistes. Les personnes au vocabulaire pauvre , qui n’ont pas une bonne maîtrise de la langue, seront au contraire, amenés à faire de nombreux contresens sur l’information reçue.

     

             Quatrième problème, certains biais de nos raisonnements et notamment des suggestions que fait notre inconscient au cortex orbitofrontal.

             Par exemple, nous avons tendance à baser nos évaluations sur les premieres infor-mations qui nous viennent à l’esprit, parce que par exemple, nous en avons davantage entendu parler à la télévision ou sur internet. Nous avons ainsi tendance à beaucoup exagérer la probabilité d’accident aérien, ou le danger de l’énergie nucléaire.

             Nous sommes aussi très influencés par les informations multiples qui nous parviennent et par celles propagées par notre groupe, ou les gens dont on partage les idées. Dès lors, si on néglige la critique qui se base sur les informations factuelles et statistiques, si on ne cherche pas quels sont les arguments de ceux qui pensent autrement, on sera amené à de nombreuses conclusions erronées, par exemple sur la pandémie actuelle et les vaccins.

             Beaucoup de décisions politiques ne sont pas basées sur la rationalité, mais sur la recherche de voix d’électeurs, un manque d’évaluation du risque et sur des visions à court terme (la durée d'un mandat), ou au manque d’examen de diverses possibilités d’évolution des situations.

             Nous apportons également plus d’importance aux événements négatifs (et la télévision et internet les monte en épingle), et donc à négllger les progrès accomplis et à croire les avis pessimistes ou au contraire les promesses de bien-être,des politiques, même peu vraisem-blables et au financement improbable. Mais on ne nous gave souvent que de paroles et peu de chiffres et prévisions rationnelles sont données, car un politique qui se contenterait de promettre l’avenir possible a malheureusement peu de chances d’être élu.

             Enfin nous favorisons toutes les informations qui correspondent à nos idées initiales sur les problèmes et nous négligeons donc d’analyser les arguments qui en diffèrent. Evidement il est alors difficile de sortir du piège.

     

             En fait les problèmes que nous rencontrons sont de deux natures : ceux simples de tous les jours, qui demandent certes une certaine expérience et une certaine logique, mais qui sont d’une complexité moyenne et assez faciles à résoudre, et la plupart des gens y arrivent. 
            Mais certains autres problèmes sont d’une grande complexité, notamment lorsque leur compréhension est de nature scientifique. Là des outils, notamment de mesure et de simulation, sont nécessaires pour les résoudre et ce n’est pas à la portée de tous. Il faut alors faire confiance aux spécialistes, mais ils ne sontpas toujours faciles à comprendre.
             
    Quant aux gens qui propagent ou croient aux fausses nouvelles et aux théories absurdes, ils sont de deux sortes.
                      - Ceux qui savent quelle est leur nature et qui veulent volontairement tromper les autres : soit par intérêt financier, soit parce qu’ils sont contre la société actuelle, soit pour faire l’important au sein d’un groupe. On peut seulement espérer qu’un jour, leur comportement anti-société et anti-humain, sera puni.
                     - Mais la plupart de ces personnes sont simplement des gens crédules, qui ne disposent pas d’un esprit suffisamment critique, des connaissances et informa-tions nécessaires, et souvent ont été défavorisés dans leur éducation et leur instruction. Beaucoup d’entre eux ont souvent subi l’influence défavorable de leur groupe et ne sont pas assez indépendants d'esprit et assez intelligents pour en sortir.

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