• Souffrir de l'absence

             Les confinements qu nous avons subi en raison du covid, et les difficultés pourse déplacer ont beaucoup perturbé de nombreuses personnes, qui se sont trouvées éloignées de leur famille ou de l'être aimé.
            J'ai pensé que je pourrais peut être réfléchir sur ce problème de  "l'absence".

             D'abord, l'absence de ceux qu'on aime apporte plaisir et excitation : on vit dans l'attente du prochain rendez-vous, on y pense sans cesse. Puis elle devient douleur, la séparation se fait insupportable. Enfin l'absence n'est plus absence mais amputation d'une partie de soi-même : on a l'impression de ne plus penser, de ne lus vivre.
           Et pourtant, on pense tout le temps à celui, celle ou ceux qui ne sontt pas près de soi, on a peur de ce qui peut se passer au loin, d'un accident, de l'oubli, de perdre l'être aimé, on se sent seul(e), un peu en mal d'affection, on s'ennuie, même si on a diverses occupations, et on ne pense qu'aux retrouvailles qui se font attendre et qui ne sont plus source de joie.
             Je ne parlerai pas du décès d’un proche, mais d’un éloignement dont on connaît les raisons, qu'on les considère comme valables, logiques, justifiées et qu'au fond on ait “décidé avec l'absent(e)”, qu'il ou elle devait être loin de nous pour un temps, ou bien que des raisons indiscutables l'ait imposé, comme c'est le cas pour la pandémie actuelle..

             Pour des adultes des problèmes de métier, d'aides à d'autres personnes (ses enfants ou les vieux parents par exemple), des problèmes financiers, les études et la formation, etc, peuvent être plus facilement acceptés.
             Pour les adolescents et jeunes encore chez leurs parents, ce sont évidemment ceux ci qui décident, et l'absence d'un(e) ami(e), ou d'un(e) petit(e) ami(e) est beaucoup moins bien acceptée, parce qu'on n'a pas été libre de choisir.
            Dans le cas de la pandémie, adultes comme adolescents subissent et de plus sont inquiets devant la menace de la maladie.
             Il faut donc essayer de connaître les raisons des décisions des parents, d'examiner quelles étaient les solutions possibles d'un point de vue raisonnable, et d'essayer de se dire que c'était sans doute la meilleure solution (ou qu'il n'y en avait guère d'autre).
            Dans d'autres cas, il ne faut s'en prendre qu'à soi même et donc accepter son sort. Si vous avez choisi d'aimer quelqu'un que vous avez connu sur internet ou au cours des vacances ou d'un voyage, mais qu'il habite à 500 kilomètres de chez vous, (j'ai une quinzaine de cas de ce type parmi les jeunes que je connais), c'est à vous et à l'être aimé qu'il faut vous en prendre. Rien ne vous obligeait à cette solution génératrice de bien des soucis, et c'est avant qu'il fallait y penser.
             Dans le cas du Covid19, la décision ne nous appartient pas, mais il faut encore plus essayer de comprendre les raisons des décisions, pour les accepter, mais aussi pour predre les précautions sanitaires, et il faut se rendre compteur même les pouvoirs publics ne sont pas maître de leurs décisions : c'est le virus qui commande.

             Que ce soit en amour ou en amitié, il faut que la tristesse et la solitude de l'absence soit partagées. Il faut que l'autre en soit affecté autant que vous. Une souffrance non partagée dans ce domaine est insupportable, et il vaudrait mieux alors tourner la page et aimer ailleurs. Il est certain que si vous vous morfondez et que vous vous sentez seule et que l'autre est joyeux et s'amuse avec ses amis, cela ne peut durer.
             De même en amour si vous n'avez pas confiance en l'autre, si vous savez qu'il ou elle, vous “oublie” avec d'autres, votre amour n'y résistera pas.
             Si vous avez la possibilité de voir l'autre, de ne pas rester trop séparés et qu'il ou elle, ne cherche pas cette même rencontre possible, je ne suis pas sûr que votre amour soit vraiment partagé. Il n'existe pas d'amour ou d'amitié dans laquelle on n'ait pas envie de communiquer avec l'autre, de le voir, d'avoir de ses nouvelles, de penser à lui ou elle. Il est alors plus raisonnable de rompre si vous ne voulez pas souffrir.
             Rêver à quelqu'un qu'on ne voit pas, avec lequel on ne communique pas, c'est rêver à un être imaginaire, au prince charmant, mais ce n'est pas vivre.
             Je pense que l'absence ne peut se supporter que si on communique souvent, si on donne des nouvelles à l'autre, qu'on lui raconte sa vie, que l'on continue à partager, (que ce soit d'ailleurs dans l'amour ou l'amitié).
             Quand j'étais jeune et que ma fiancée et moi étions séparés par des vacances avec les parents, ou par des voyages, nous nous écrivions presque tous les jours.

             Aujourd'hui c'est bien plus facile et rapide qu'hier : la poste n'est plus le moyen unique il y a les nombreuses messagerie, le téléphone, le portable, les SMS et les réseaux sociaux. On peut échanger des mots, des images, des sons.

              Alors on n'a plus guère d'excuses à ne pas communiquer, si ce n'est un travail prenant et obligé. La flemme n'est jamais une excuse devant l'amitié ou l'amour.
             Si l'on n'aime pas faire l'effort, si l'on n'a pas envie de communiquer avec celui pour lequel on est censé éprouver amour ou amitié, c'est que ce sentiment est bien trop léger. 

              Je continuerai demain en réfléchissant à « comment supporter cette absence.

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  •              Je vais essayer de vous expliquer aujourd’hui ce qu’est l’IRM, utiliséeé pour de nombreux examens médicaux, (vous avez sans doute pour la plupart flippé à l’intérieur d’un scanner IRM, car être enfermé dans ce « cercueil » n’est pas très agréable), mais dont les versions plus récentes sont un outil remarquable d’exploration du cerveau.

              D’abord le principe physique général :

    http://lancien.cowblog.fr/images/SanteBiologie-1/IRM.jpg          L'imagerie par résonance magnétique (lRM) repose sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui utilise les propriétés quantiques magnétiques des noyaux atomiques. L'lRM utilise un champ magnétique puissant et stable produit par un très gros aimant supraconducteur; ce champ crée une «magnétisation» des tissus par alignement des spins, les moments magnétiques élémentaires des noyaux atomiques des atomes des molécules et notamment ceux d’hydrogène, extrêmement courants dans les molécules organiques et dans l’eau (80%), contenue dans les tissus du corps humain.
              D'autres champs, plus faibles, (des radio-fréquences) sont alors appliqués, de sorte que cet alignement est légèrement perturbé et engendre un signal électromagnétique lors du retour à la position initiale.
              L'IRM consiste à localiser I'origine de ce signal RMN, qui est proportionnel au niveau du champ produit par I'aimant. Des aimants de plus en plus puissants ont donc été conçus.
              Il y a, en France, environ 600 appareils d'‘IRM, dont la moitié dotés d'un aimant de trois teslas qui permet une résolution de l’ordre du mm, utilisés principalement à des fins de diagnostic. Un appareil doté d’un aiment de 7 teslas permet des recherches au centre «Neurospin» de Saclay, avec une résolution d’environ 200 microns. (il pèse plusieurs tonnes)

              La France est plutôt en retard quant au nombre de ces appareils de diagnostics et les temps d’attente des malades sont trop longs (3 à 5 semaines).

              Le cerveau est I'organe idéal pour l'IRM, car le signal de résonance magnétique est perturbé et faible quand l'objet à observer est en mouvement, ou quand il présente des interfaces entre le tissu et l'air; or le sujet peut facilement maintenir sa tête immobile dans un appareil d'IRM, 'on la maintient fixe par un bandeau), et il y a peu de contact entre le tissu et l'air dans le cerveau.
              Au début des années 1980, I'IRM était avant tout un outil d'imagerie structurelle: elle permettait d'obtenir en quelques minutes, grâce à l’informatique, une image tridimensionnelle du cerveau avec un contraste important entre substance grise (contenant les corps cellulaires des neurones), et la substance blanche, formée des dendrites et axones myélinisés.
              En 1992 un chercheur japonais, Seiji Ogawa, a utilisé le paramagnétisme de l’hémoglobine, qui dans la sang, transporte l’oxygène. Les neurones actifs consomment davantage d’oxygène et donc le contraste de l’hémoglobine est plus important sur les lieux d’activité cérébrale.
              Aujourd'hui, les chercheurs en neurobiologie utilisent cette «IRM fonctionnelle», (IRMf), pour trouver les principaux réseaux ou circuits neuronaux actifs lors des fonctions telles l'audition, la vision ou la motricité, mais aussi des processus cognitifs complexes tels les mécanismes du calcul, du langage ou de la lecture, et ceux de leur apprentissage.
    Mais comprendre l'activité du cerveau au repos est aussi un thème de recherche important, car même lorsqu'on ne fait rien, le cerveau travaille, et de nombreuses équipes cherchent à « modéliser » les réseaux cérébraux actifs au repos.

              Dans Ie tissu cérébral, le mouvement des molécules d'eau est aléatoire, mais est perturbé par les membranes des cellules et des axones.
               L’'imagerie par résonance magnétique du processus de diffusion de l'eau dans le cerveau (IRM de diffusion), permet de voir in vivo, l'organisation des fibres d'axones myélinisés - les prolongements des neurones - qui se regroupent en faisceaux et forment des autoroutes « véhiculant » l’information d'une région cérébrale à une autre. 
              La résolution est d’une dizaine de microns. Des logiciels s’efforcent de rapprocher ces images d’IRM dif, de celles d’IRMf, afin de comprendre à la fois, structure et fonctionnement.
    Mais il est apparu récemment que la propagation du signal électrique le long des axones perturbait le mouvement des molécules d’eau, et l’IRM dif est un outil de plus en plus utilisé.

    http://lancien.cowblog.fr/images/SanteBiologie-1/scanIRM.jpg          Actuellement on cherche surtout à augmenter la résolution spatiale, pour permettre de comprendre les fonctions de groupes plus restreints de neurones, dans les grands centres du cerveau aujourd’hui connus.
            Un aimant de 12 tesla " Iseult", a été installé au centre Neurospin de Saclay, et devrait permettre de descendre au dessous des 100 microns de résolution. Il a pris ses premières images il y a deux mois.
              L’appareil est énorme comme le montre la maquette ci-contre (comparer avec la taille de l’homme) . Son aimant pèse 132 tonnes et mesure 5 mètres de longueur par 5 mètres de diamètre extérieur.
            Une enceinte à vide, un blindage actif composé de deux bobines de 4 mètres de diamètre (pour confiner le champ magnétique à l’intérieur) et une seconde enceinte à vide, viennent ensuite confiner l’aimant et son circuit de refroidissement.
           La réalisation a aussi bénéficié d’un partenariat franco-allemand, associant le CEA et l’Université de Fribourg. Plusieurs industriels ont aussi été associés au projet : General Electrics a fabriqué l’aimant à Belfort, tandis que la société Guerbet a mis au point un agent de contraste très performant, et que Siemens-Healthineers était en charge de l’implantation des équipements d’imagerie aux côtés du CEA.

    Ci-dessous, la salle de mise en place ,du patient dans l'appareil :

    Explorer le cerveau, l'imagerie de résonance magnétique ou IRM

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  •              On m’a demandé à plusieurs reprises comment on pouvait savoir ce qui se passait dans le cerveau. J’hésitais à faire un article car c’est assez technique, mais finalement je vais essayer de vous l’expliquer simplement, mais en deux fois pour ne pas être trop long
              Aujourd’hui je parlerai des diverses méthodes, sauf l’IRM que je décrirai demain, ainsi que l’apport des ordinateurs.
             Les méthodes se sont évidemment perfectionnées dans le temps et je suivrai donc la progression chronologique.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau2/images-copie-1.jpg          Autrefois pas d’électronique, ni d’ordinateur; pas de biochimie non plus. Pourtant même dans l’antiquité on essayait de comprendre ce qu’était le cerveau. Donc le seul moyen était l’autopsie d’animaux et de cadavres. Mais les maladies mentales détruisent rarement les neurones et donc on n’a rien vu dans ce domaine.
              Léonard de Vinci a publié des dessins qui sont de magnifiques atlas du cerveau
              La médecine faisant des progrès, au 18 et 19ème siècles, on a observé des anomalies cérébrales, suite à des accidents ou des thromboses cérébrales. Cela a permis de connaître la fonction de certaines parties du cerveau. On essayait de confirmer par des essais sur animaux.
               Les médecins ont aussi soigné les épilepsies par un traitement barbare, qui consistait à couper des faisceaux d’axones. Ce n’était pas toujours bénéfique, mais on a acquis des connaissances notamment sur le rôle différent des deux hémisphères.
               Les autopsies apportent toujours des renseignements, mais dans des cas extrêmes. Par contre les essais sur animaux permettent encore des études, tant physiologiques que comportementales.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Bretagne2/EEG.jpg
               Au 19ème et 20ème siècles, l’électricité et l’électronique ont fait des progrès. On a su mesurer les courants électriques  de l’influx nerveux (plus exactement ce sont des polarisations et dépolarisations dues à des variations de concentrations ioniques de sodium et de potassium, mais extérieurement les manifestations sont les mêmes que celles d’un courant). C’est l’électroencéphalographie (EEG).
               On a pu ainsi mettre en évidence le fonction-nement de certains centres, lors de certaines actions et la communication d’un centre à l’autre. On étudie également la fréquence des oscillations de ces courants qui varient entre 1 et 40 hertz environ.
               L’avantage de la méthode est qu’elle a une très bonne résolution temporelle : la milliseconde. On sait donc « quand cela se passe ».
    Par contre, la résolution spatiale est très médiocre : le cm; on sait mal « où cela se passe ».
               On peut aussi mesurer les champs magnétiques induits par ces courants avec les mêmes avantages et inconvénients.
               Ces méthodes d'EEG sont peu utilisées pour caractériser le fonctionnement des centres en raison de la mauvaise localisation, mais elles sont très utiles en diagnostic médical et pour étudier le sommeil  et toute l’activité oscillatoire des neurones.
             L’appareillage est par ailleurs simple et relativement peu coûteux.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/TEP.jpg           A la fin du 20ème siècle, avec l’arrivée de la radioactivité, de l’électronique rapide à circuits intégrés, et de l’informatique, une nouvelle méthode a vu le jour : la tomographie par émission de positons (TEP).
               Dans l’artère qui mène le sang au cerveau, on injecte un « traceur » formé de deux molécules : la première est choisie pour se fixer sur la structure cérébrale spécifique qu’on veut étudier - c’est le vecteur; la seconde est un atome radioactif de courte durée de vie qui émet un positon (l’antiparticule e+ de l'électron) qui s’annihile rapidement avec un électron e- des cortèges électroniques des atomes, ce qui engendre la production de deux photons gamma de haute énergie. Ces photons émis à 180 degrés l’un de l’autre, sont détectés par un réseau de photomultiplicateurs disposés autour de la tête du patient : on détecte les photons qui arrivent en même temps à deux endroits opposés et l’informatique reconstitue leur trajectoire et le lieu de leur production.
               On utilise en général des dérivés du glucose, consommé par les neurones, et l’isotope 15 de l’oxygène que l’on fixe sur leurs molécules.
               L’activité cérébrale entraîne une consommation accrue de glucose et une accumulation d’oxygène 15, qui est détectée.
               On peut ainsi mesurer le degré d’activité d’un groupe de neurones avec une bonne précision spatiale, le millimètre, mais une faible précision temporelle : la seconde.
               La TEP permet donc  de mesurer le niveau d’activité métabolique des neurones, mais ne renseigne pas sur l’anatomie du cerveau.
             Associée à l’informatique, qui permet de reconstituer des images artificielles de coupes du cerveau, c’est un bon outil de diagnostic, mais il est lourd car l’appareillage est complexe et cher.

               Actuellement on utilise beaucoup plus l’IRM dont je parlerai dans l’article de demain, qui est aussi un procédé complexe et cher, (surtout par l'investissement matériel qu'il nécessite), mais qui donne de bien meilleurs résultats.

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  •  http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/1422737.jpg

           Avec les fêtes, j'ai évidemment été dans ma cave pour choisir quelques bouteilles pour les repas de fin d'année. lors j'ai eu envie d'un article sur les vignobles et notamment ceux du vin blanc de Bourgogne, le Chablis.

    D'abord quelque photos de vignobles :

         Bien sûr, le champagne avec ces deux paysages :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/champagnevalleedelamarne.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/ChalonenChampagnevignobledeChampagne51000MarneChampagneArdenneFranceEurope.jpg














             Le Bordelais célèbre dans les photos suivantes : un vin rouge et un vin blanc : Sauterne

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/sauterne.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/Levignoblebordelaiscededuterrainsurlemjpg.jpg












     

              La Bourgogne et la Côte d'Or avec ces deux photos :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/1782929baladedanslesplusbeauxvignoblesdefrance.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/1782944surlaroutedecotedenuitsencotedor.jpg












     

               Deux photos des vignes d'Alsace :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/alsace.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Paysages5/2691678106small1.jpg














      

              Mais il existe bien d'autres régions mais je n'ai pas la place pour tant de photos : vins de Loire, du centre : régions de Bourges,  du Lot ou de Périgueux, du Midi de la France, du Sud ouest, du Jura, et même en toute petite quantité, de Montmartre à Paris !.... et j'en oublie.

            J'ai trouvé sur internet des photos que j'ai trouvées très belles, prise par Patrik Dentel, qui habite Chablis dans l'Yonne, célèbre pour ses vignobles.
    C'est un vin blanc que j'adore (en consommant modérément lol).
    Ce sont des photos de Chablis et de Ligny le Châtel.
    Même si la photo est moins belle que les autres, j'ai trouvé très curieuse cette chapelle au milieu des vignes, sans rien d'autre autour.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/Stickersstickerszencalligraphiechinoiseamour429.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/Sinogrammesstyleregulier.png

             
     










              Ce que j’ai écrit hier me fait me souvenir d’articles que j’avais lus sur la Chine, et notamment l’enseigne-ment et l’écriture.
               Vous avez tous vu des caractères chinois, et cela paraît horriblement difficile et même impensable, comme mode d’écriture, pour un occidental.


              La lecture passe forcément par l’écriture, et les caractères les plus courant sont plus de 3000 et un «lettré» doit connaître jusqu’à 60 000 caractères.
              Dès leur plus jeune âge, les enfants chinois mémorisent ces idéogrammes, leur prononciation et leur sens en faisant des lignes d’écriture à la main.
     Chaque caractère se décompose en plusieurs éléments distincts, souvent porteurs de sens : des séries de traits, (jusqu’à une trentaine), agencées dans l'espace d'un carré. Les enfants apprennent l’ordre des traits à réaliser pour écrire chaque caractère, et donc sa structure. Parmi ces structures élémentaires, environ 200 reviennent fréquemment et sont appelées les «clés».

              Le clavier d’ordinateur chinois est donc très compliqué : soit on part de la décomposition du caractère en éléments (les traits), soit on passe par une transcription latine de sa prononciation en mandarin. Dans les deux cas, l’ordinateur propose une série de caractères possibles, (un peu comme votre téléphone portable en écriture prédictive d’un sms), dans laquelle le rédacteur va aller choisir le caractère qu'il veut insérer, en fonction donc de l’image qu’il voit à l’écran.
              L’écriture se fait donc sur un clavier, non plus par dessin à la main, mais par reconnaissance visuelle au sein d'une liste, et d’après les journalistes chinois, il devient fréquent, même pour des diplômés de t'université, de se retrouver incapab[e d écrire à ta main un mot même usuel,

              Ceci caractérise tout à fait le rôle des circuits de commande des gestes dans le renforcement de la mémorisation de l’écriture, pour aider la vue, dans le renforcement des connexions de mémorisation. Faute d’entraînement régulier les gestes manuels trop nombreux à retenir,tombent peu à peu dans l’oubli.
              C’est ce qui risque d’arriver pour notre écriture cursive, si on l’abandonne trop tôt dans l’enseignement.
              On a oublié l’écriture des mots que pourtant on sait lire et prononcer.
              La raison en est simple : l’écriture à la main renforçait la mémorisation, et écrire fréquemment permettait une maîtrise constante. Avec la généralisation de l’ordinateur, on peut se demander ce qu'il restera comme capacité à écrire en chinois d'ici cinquante ou cent ans, et le gouvernement chinois s’inquiète de cette évolution, sans conséquence économique, mais au plan culturel.
             Encore qu’il existe en Chine des «écrivains publics calligraphes», mais dont le coût des services risque d’augmenter avec leur raréfaction.

            Je reçois régulièrement tous les jours de la pub en caractères chinois, je ne sais par quel processus, et j'ai eu du mal à programmer mon mac pour qu'il les reconnaisse et mette directement le message à la poubelle.

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