• Quelles sont les odeurs de notre corps.


               
    Nous percevons tous de nombreuses odeurs de notre environnement. Nous en émettons aussi mais nous ne les sentons pas, sauf si elles deviennent anormalement importantes, car notre nez les perçoit et notre cortex piriforme les décode, (voir l'article d'hier), mais il ne transmet pas l’information au cortex préfrontal, parce qu’il juge que c’est un ensemble d’odeurs permanentes et donc sans intérêt. Il ne signale ces odeurs que si elles sortent des normes habituelles.

                En fait nos odeurs corporelles varient en effet selon notre sexe, notre âge, nos émotions, notre alimentation, notre habillement, et, dans le monde moderne, en fonction des produits d’hygiène et de beauté que nous utilisons. Elles dépendent aussi de nos activités physiques et des parties de notre corps.
              Mais surtout, notre corps abrite environ 30 000 milliards de bactéries, presque toutes heureusement non pathogènes, avec lesquelles nous vivons en symbiose.
             Ces bactéries utilisent les détritus de notre corps comme nutriments, et transforment nos sécrétions corporelles inodores en substances volatiles odorantes, qui correspondent aux émanations des diverses parties de notre corps : bouche, peau, pieds ou aisselles, organes génitaux, intestins…

              J’ai trouvé dans la revue « Pour la Science », un article intéressant sur ce sujet qui est rarement traité dans la presse courante.
              
               Prenons comme exemple le plus simple, la sueur : il existe trois types de glandes situées dans l’hypoderme : les glandes eccrines, les glandes apocrines au niveau des poils et les glandes sébacées. (voir le schéma ci-dessous)

    Quelles sont les odeurs de notre corps.           

                 Les glandes écrines sont réparties sur tout le corps dès la naissance et produisent une sueur limpide, transparente, relativement acide (ph 4 à 6), composée, à 99% d’eau et d’ions, d’urée et de traces de produits organiques. Elle est destinée à diminuer la température de notre corps s’il fait très chaud ou en cas d’effort physique.Elle est essentielle pour les bébés et importante pour les adultes.
              Les glandes apocrines et sébacées sont liées aux poils et donc n’apparaissent vraiment qu’à la puberté. Le bébés qui en sont dépourvus ne sentent donc pas la sueur.
              Les glandes aprocines produisent une sueur laiteuse, proche de la neutralité (ph 6 à 7,5), et composée d’eau et de matières organiques (protéines, lipides et sucres).
              Les glandes sébacées produisent du sébum, riche en graisses ( ph 4,5 à 5,5).

               Les bactéries attaquent ces produits organiques, d’où les odeurs de sueur provenat des zones humides de notre corps.
              Le schéma ci-dessous résume brièvement les zones de la peau de notre corps, humides, sèches ou grasses et les bactéries qui y sont les plus actives.

    Quelles sont les odeurs de notre corps.

                Les moyens modernes d’analyses chimique et biologique permettent dune part de caractériser les principales bactéries qui agissent sur notre corps, en analyssnt notamment leur génome, et d’autre part les produits chimiques transformés et notamment ceux odorants.
                La chaleur et l’humidité favorise leur développement.
                Certaines de ces bactéries sont anaérobies et donc vont se développer à l’abri de l’air : couches profondes de la peau, bouche, poumons et surtout les intestins.
              Toutes ces bactéries sont indispensables à notre santé, car outre qu’elles excitent notre système immunitaire, elle occupent le terrain et consomment les nutriments, ce qui constitue une barrière contre les microbes pathogènes.
              A titre d’exemple, la figure ci-dessous, tirée de la revue Pour la Science, indique les bactéries les plus courantes présentes sur notre peau et responsables des odeurs correspondant aux petites icônes (dans l’ordre, œuf et chou pourri, ail, poisson en décomposition, oignon, fruit tropical, poireau, vinaigre, fromage, beurre rance), engendrées par les produits chimiques cités sur la droite de l’image.

    Quelles sont les odeurs de notre corps.

                Pour contrôler ces odeurs les chercheurs ont essayé de transplanter des bactéries qui donnent des produits à odeur agréables à l’aide d’un spray, ou à appliquer localement des bactéries ou levures. Des produits modifiant les odeurs peuvent aussi être recherchés pour éloigner par exemple les moustiques, ou au contraire des produits voisins de nos émanations qui les attirent destinés à les attirer dans des pièges.
               La plupart des produits cosmétiques remplacent surtout l'odeur désagréable en lui superposant une odeur agréable, plus forte.Certains essaient aussi de diminuer le phénomène de transpiration, mais cela peut nous être nuisible.

               En outre les microbes produisent eux mêmes des composés chimiques odorants, dont certaines sont très sensibles au nez des bactériologistes, lorsqu’ils les cultivent en boîte de Pétri.
              Les bactérieses pathogènes produisent donc une odeur caractéristique et que l’on pourrait diagnostiquer les maladies en détectant ces odeurs.
              Les personnels soignants utilisent cette caraxtéristique, mais la précision du nez humain n’est pas excellente.
             De nombreux essais ont été faits avec des animaux et notamment des chiens dont est 100 000 fois plus sensible que le nez humain.
            Des chiens spécialement entraînés ont réussi à découvrir en sentant des extraits de sueur, des cancers du sein avec 90% de réussite. Ils ont également détecté la bactérie responsable de la mucovicidose dans les poumons.
           Des chien entrainés à reconnaitre le virus du Covid19 ont réussi à détecter positives 86% des personnes contaminées et négatives 93% des personnes saines. Dans ce cas, le virus ne produisent pas de composés chimiques, ce sont les modifications apportées par l’infection dans le microbiote et les produits volatils qui en résultent, qui sont détectés.
           La détection de tuberculose dans les crachats par des rats géants, a également été testée  en Tanzanie.

            L’étape suivante serait une détection par des appareils automatiques de physico-chimie, mais la réalisation est beaucoup plus difficile, car, comme on l’a dit dans le précédent article, il faut réaliser les détecteurs d’odeurs et c’est très difficile.

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  • La peur du vaccin contre le corona, est ce raisonnable ?

    La peur du vaccin contre le corona, est ce raisonnable ?
     
              Tous les jours on nous montre à la télévision des personnes qui sont contre la vaccination et qui donnent en partie leurs raisons. J‘ai déjà fait un article à ce sujet le premier septembre.

               Je comprends qu’un personne craigne les piqûres, mais d’abord, quand c’est bien fait on ne sent rien, et puis n’est ce pas bien peu de chose à coté du risque d’attraper le virus. On n'est plus des bébés !

                Je comprends aussi que l’on ait peur des effets secondaires, mais ils sont rares et représentent, là encore, peu de chose à coté des souffrances de la maladie du Coronavirus.
               Et il ne faut pas comparer ces vaccins à ceux autres, comme celui de la fièvre jaune ou du typhus, qui provoquent beaucoup plus d’états fébriles.

              Ce que je rencontre le plus souvent c’est le sentiment d’invulnérabilité que ressentent certaines personnes, en général assez jeunes. C’est très humain, mais là il y a encore erreur.
              De plus en plus de personnes de moins de 60 ans sont malades et je dirai cyniquement que lorsque toutes les personnes de plus de 60 ans auront eu le coronavirus, et certaines en seront mortes, et que les autres seront vaccinées, les contaminations toucheront alors essentiellement les plus jeunes. Et je connais un jeune de 23 ans, sans co-morbidité, en très bonne santé et sportif, qui est mort du corona, ainsi que plusieurs jeunes qui ont eu la maladie, sans symptômes graves et sans hospitalisation, mais en souffrent encore, six mois après, de diverses séquelles.
              Et actuellement plus de 80% des malades du corona sont des non-vaccinés.

                Je comprends aussi que quelqu’un peu intelligent et sans esprit critique ni bon-sens, croie toutes les bêtises que l’on trouve sur internet. Là il faudrait vraiment discuter avec chaque personne et lui montrer que, le plus souvent, elle est dans l’erreur.

                Mais je comprends moins l’attitude de personnes intelligentes et en principe, instruites, telles les personnels soignants, qui par ailleurs, se dévouent corps et âme, pour soigner, sauver et guérir les malades du corona.

                Une aide soignante disait ne pas vouloir se faire vacciner parce qu’elle se sentait en sécurité, que les gestes barrières lui suffisaient et que pour elle le bilan vaccin risque n’était pas en faveur du vaccin. Elle devrait consulter les statistiques de tous les soignants dans les hôpitaux ou en libéral, qui ont attrapé la maladie et certains en sont morts. Et pourtant je suis sûr qu’ils prenaient les précautions nécessaires.
              Et puis il ne s’agit pas uniquement de sa santé, mais du fait qu’elle soigne les autres et peut les contaminer et donc indirectement tuer certaines personnes en leur transmettant la maladie, même si elle n’a pas de symptôme. Je pensais qu’un soignant était très sensible à cette responsabilité.
    Les statistiques américaines et israéliennes ont montré qu’un personne vaccinée est dix fois moins contaminante qu’une non vaccinée.

                Une infirmière disait à la télé qu’elle n’avait pas confiance dans les vaccins. Là il faudrait qu’elle retourne refaire ses études, car elle a oublié combien de vaccins ont permis d’éradiquer des maladies, ou de limiter le nombre de malades et de rendre les maladies moins graves. Et pourtant ces vaccins étaient beaucoup moins surs que les vaccins à ARN, car fabriqués à partir de virus atténuées ou de virus morts, alors que les vaccins à ARN ou à protéines comme le vaccin Sanofi, sont faits à partir de produits de synthèse qui n’ont donc aucune ressemblance avec un virus entier.

                Une autre soignante avait peur des conséquences à long terme sur le plan génétique. Elle devrait revoir son cours sur les ARN qui n’ont qu’un objectif chimique, et sur l’ADN qui est effectivement le support de l’hérédité. Un ARN ne peut modifier un ADN. Il provient de lui.
                Par ailleursl'ARN contenu dans une dose de vaccin va , ou être utilisé par les cellules ou être détruit pas l'organisme, et donc ne subsistera pas à long terme, pas plus que le support de nanograisses qui va être dissous et détruit. Alors quels effets à long terme craindre.

                J’ai correspondu avec une personne qui a des diplômes et un rôle important en matière de santé et qui considère qu’on n’a pas assez de recul sur ces vaccins. Mais la personne en question n’a même pas lu le rapport de l’agence américaine de santé (FDA) sur le vaccin Pfizer. Il est pourtant très abordable, même pour un non-spécialiste. Je l’ai personnellement lu sans problème et il est très instructif. 
                De plus aucun vaccin n’a fait l’objet d’un suivi aussi important et détaillé ni a été délivré à des centaines de millions de personnes.

                Dire qu’on n’a pas des années de recul, c’est bien joli, mais si on demande ce que l’on voudrait savoir de plus , il n’y a pas de réponse (évident puisqu’on ne sait pas ce qu’on a fait comme essais). Et on a par le passé rendu des vaccins obligatoires, sur lesquels on avait bien moins de renseignements et il n’y a pas eu de catastrophe.
              Critiquer sans s’être renseigné est intellectuellement malhonnête.

               Quant à ceux qui ne critiquent pas les vaccins, mais revendiquent la liberté de chacun de faire ce qu’il veut, ils ne se rendent pas compte qu’on leur demande de se faire vacciner essentiellement pour ne pas contaminer les autres et pour ramener à un niveau très bas la circulation du coronavirus et donc ses mutations. En fait ce qu’ils demandent c’est la liberté de contaminer et de tuer autrui.

              Il y a enfin certains qui se fichent des vaccins comme de la liberté et ne font que critiquer la politique du gouvernement, souvent d’ailleurs dans d’autres domaines que la santé. Et quant on leur demande ce qu’ils feraient à la place du gouvernement, soit il n’y a pas de réponse, soit les solutions tourneraient à la catastrophe car ce sont des réponses de personnes sans aucune connaissance du corona, soit elles jugent des erreurs faites, mais à la lumière des connaissances actuelles, mais ne se replacent pas dans le contexte réel du moment.

                Bref, à part les personnes qui ne peuvent se faire vacciner pour des raisons médicales (il y en a peu), bien sûr les enfants de moins de douze ans pour lesquels on n’a pas encore des études suffisamment avancées, et puis des personnes très isolées, pour lesquelles on n’a pas fait l’effort d’aller au devant d’elles, je ne comprends toujours pas les raisons qui poussent les gens à refuser la vaccination. Elles me semblent provenir, soit d'un manque d'informations techniques qu'ils n'ont pas voulu rechercher, soit d'un manque de bon-sens et de réalisme.

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  •               Je suis étonné des arguments des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner, des énormités et absurdités que l’on peut lire sur internet, et même les bêtises que disent les journalistes.

                 Je voudrais réfuter certaines de ces assertions erronées.

     

                 La première erreur est une méconnaissance du déroulement des études médicales, lorsque l’on prétend à tort que les études des vaccins à ARN sont tellement récentes qu’on a peu de recul, parce que ce vaccin a été développé trop vite, que les vaccins sont utilisés avant d’être tout à fait prêts.

                 Lisez ce que dit Wikipédia sur une chercheuse hongroise, émigrée aux Etats Unis, et professeur à l’université de Pennsylvanie, Katalin Kariko.
                 Elle a été l’une des premières à comprendre le rôle des ARN messagers dans la création des protéines

                 Depuis 1985, elle y a travaillé à des études de thérapie génique basée sur cet ARN, pour éviter des études de thérapie à partir d’ADN qui pourraient avoir des conséquences génétiques, ce qui ne peut avoir lieu avec l’ARNm et elle a proposé des solutions dès 1990.

                En 2005, elle a mis au point une technique de stabilisation de cet ARNm et en 2015 son équipe met au point une technique "d’emballage" de cet ARNm pour qu'il puisse pénétrer dans la cellule afin de produire la protéine qu'il est chargé de véhiculer.
               Les résultats de ses recherches sont alorsutilisés par Moderna et Astra-Zeneca pour développer un ARNm pour coder un facteur de croissance.

                En 2013 le rôle de vice-présidente senior chez BioNTech RNA lui est confié pour développer des cellules immunitaires qui produisent des antigènes vaccinaux, dans le but d’un vaccin contre le cancer.
                Ces techniques ont également été utilisées pour mettre au point des vaccins vétérinaires, largement utilisés aujourd'hui sur des mammifères.

                Ce sont ces techniques qui ont été utilisées en 2020 pour les vaccins contre le Covid; la technique existait, il a simplement fallu déterminer la bonne protéine pour avoir l'effet protecteur recherché contre ce virus.

     

                Autre erreur : le danger à long terme, basé sur l’idée que les vaccins à base d'ARN sont dangereux, parce qu’ils  modifient le patrimoine génétique.
               C’est une confusion entre ADN et ARN. L’ARNm ne modifie pas l’ADN, il crée des acides aminés et des protéines.

                Et dans le cas de l’ARNm des vaccins antiCovid, ou il pénêtre dans une cellule et il est détruit en produisant les protéines antigènes qui vont permettre la création d’anticorps par la cellule, où il en reste, inutilisé, et comme c’est un ARN différent de ceux de notre corps, il est également détruit en tant que corps étranger. Quant aux stabilisants, ce sont des nano-graisses, en très faible quantité, qui sont absorbées et détruites par l’organisme. A moyen terme, il ne reste rien !

     

                On a pas assez de recul sur les effets secondaires et sur l’efficacité des vaccins : nouvelle erreur.

                 Il y a d’abord eu des essais très sérieux des vaccins au cours d’essais phase1 sur animaux, phase 2 sur des hommes et phase 3 sur des milliers de personnes. Des résumés de ces essais peuvent être consultés : j’ai moi-même lu le compte-rendu phase 3 du Pfizer.

                 On a fait actuellement des centaines de millions d’injections de ces vaccins, avec une surveillance sanitaire encore plus sérieuse que celle sur les vaccins antérieurs et le très faible nombre et le peu de gravité des effets secondaires est reconnu de même que l’efficacité des vaccins.

                Certes les vaccins ne sont pas efficaces à 100% contre une contamination éventuelle, car cela répond de la capacité immunitaire de chaque personne et aussi de la dose de virus à la contamination. Mais il faut une dose plus forte pour produire une contamination, les pourcentages de personnes vaccinées sont faibles. Les hospitalisations pour effets importants sont rares et la mise en réanimation et les décès sont pratiquement inexistants chez les personne vaccinées depuis plus de 3 semaines.

                Ce que l’on connait mal encore mais est à l’étude, ce sont les effets sur les jeunes de moins de 12 ans et surtout les bébés : effets exacts du virus et des vaccins actuels aux doses mises au point pour les personnes plus âgés. Des essais sont en cours pour adapter les doses aux divers âges.

     

              Certains affirment : "Je ne suis pas une personne à risque (diabète, obésité…) et j’ai moins de 50 ans; les personnes qui sont malades sont ces personnes là. Je ne risque donc rien et je n’ai pas besoin d’être vacciné. Les personnes qui vivent avec moi sont comme moi et ne seront pas malades non plus."

                 C’est totalement faux. Je connais un jeune qui avait 23 ans, sportif et très rarement malade, qui est mort en 8 jours du Covid.

                Et depuis que beaucoup de personnes âgées sont vaccinées, le variant delta du virus s’attaque à ce qu’il trouve comme personnes facilement contaminables : les non-vaccinés, même s’ils sont jeunes.

                Par ailleurs si vous êtes vaccinés et même si vous êtes quand même contaminé (c’est rare mais cela arrive), votre charge virale est beaucoup plus faible et vous contaminez moins les autres.

                Certes les décès sont surtout parmi les personnes âgées, mais les personnes plus jeunes qui ont été malades et ont dû être mis sous oxygène, en ont un très mauvais souvenir.

                 Par ailleurs les conséquences d’une maladie ne se chiffrent pas par le seul critère de mortalité. Le covid peut, quelque soit l’âge, laisser des séquelles pénalisantes : atteinte cardiaques, rénales ou pulmonaires, même chez des personnes n’ayant présenté qu’une forme légère, difficulté motrices, troubles de l’humeur ou cognitifs, asthénie chroni-que. Ces problèmes peuvent durer des mois, voire en pas être résolus après plus d’un an. 

     

                  Il m’est arrivé d’expliquer que si trop de personnes n’étaient pas vaccinées, le virus continuerait de circuler, que plus il circulait, plus il risquait de muter et dans certains cas, de devenir plus dangereux, mais certains se croient invincibles et vous disent égoïstement qu’eux ne seront pas malades, ne mourront pas, que le sort des autres ne les intéresse pas et que seul leur propre cas les intéresse !

                A ceux là je réponds que si cela leur est égal de contaminer une vieille personne qui va certes être sauvée mais passera un mois au service de réanimation, cela coûte cent mille euros à la Sécurité Sociale et donc vous finirez par payer tous ces frais (de même que les millions de tests PCR) sur vos impôts.

     

               Certains ont une peur maladive des effets secondaires, voire même d’une simple piqûre. Quelques uns évoquent un vaccin passé qui les a rendus malades pendant quelques jours. Ce n’est pas une raison valable, si l’on raisonne un peu.

              D’abord les vaccins contre d’autres maladies sont différents, notamment par les adjuvants que certains utilisent et les réactions sont différentes. Le vaccin contre la fièvre jaune par exemple provoque souvent des fièvres passagères. Mais des centaines de millions d’enfants reçoivent une dizaine de vaccins et n’ont guère de réaction, si ce n’est que l’on a ainsi réussi à éliminer beaucoup de maladies, ce qui est primordial.

                 L’effet secondaire le plus répandu est une inflammation de l’endroit de la piqûre. Mais si on vous injectait un peu rapidement de l’eau, sans un massage ultérieur du point de piqûre, vous auriez le même effet. Le vaccin covid n’y est pour rien.

     Certains dont fatigués, voire ont de la fièvre pendant un ou deux jours. D’abord la fatigue obéit à des facteurs très psychologiques. Quant à une réaction fébrile, c’est certes désagréable, mais, si vous attrapez le virus, dans la plupart des cas, vous aurez au moins une semaine de désagréments, sans parler des risques plus graves.

               Ce qui m’étonne le plus, ce sont les personnes qui, pour avoir le pass sanitaire se font faire un ou plusieurs tests PCR par semaine; j’avoue que personnellement je préfère deux piqûres que l’on ne sent même pas, à ces tests où l’on vous gratouille lefond des fosses nasales !

                Par ailleurs il ne faut pas oublier que toute prise de médicament peut avoir des effets secondaires. Le nombre de désagrément suite à des prises répétées de paracétamol (le médicament le plus utilisé dans le monde) est plus grand que celui des effets désagréables du vaccin covid.

     

                  Les raisons les plus absurdes que j’ai entendues sont celles de personnes (de préférence cérébrale P) qui remettent tout au lendemain et qui prétextent qu’elles n’ont pas eu le temps (depuis un an et demi !) de prendre rendez vous et que cela leur fait perdre du temps d’aller au gymnase ou chez le médecin se faire vacciner.

                Certains se trouvent même une raison attendre le vaccin Sanofi. Ce n’est pas parce qu’il sera peint en bleu-blanc rouge qu’il aura moins d’effets secondaires, d’autant plus qu’il ne se sert pas d’ARN pour produire les anti-corps, mais des protéines que l’ARN devrait fabriquer dans les cellules, et qu’il lui faut donc un adjuvant pour exciter le système immunitaire. Mais cela permet de repousser la vaccination à 2022 (si on n’a pas u la maladie avant !).

     

                Autre raison que j’entends souvent : « Il faut continuer à respecter les gestes barrière même en étant vacciné, alors je vois pas l'intérêt d’être vacciné si c'est pour pas revivre exactement comme avant. »

                 D’abord ce n’est nécessaire que parce qu’il n’y a pas assez de personnes vaccinées et que donc le virus continue à circuler. Si on arrive à l’éradiquer par une vaccination suffisamment nombreuse, les gestes barrières pourront être limités voire supprimés tant qu’il n’y a pas de reprise épidémique.
                 Par ailleurs constatons que ces mesures ont presque supprimé cet hiver, grippes et c gastros.

                Mais certaines de ces mêmes personnes me disent aussi que c’est superflu de mettre sa ceinture parce qu’il y a des airbags dans leur voiture, sauf que l’airbag ne protège que contre la mort dans une très grave collision. Mis de nombreux traumatismes ont gâché la vie de personnes qui ne portaient pas leur ceinture dans des accidents moins graves.

     

              Quant à ceux qui disent que le pass sanitaire doit être supprimé car c'est une atteinte à leur liberté individuelle, j'estime que ce qu'ils demandent, c'est la liberté de tuer les autres !

     

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/Unknown-copie-2.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/images-copie-3.jpg

                   Depuis quelques années se développe une psychose des ondes : téléphones portables, wi-fi, antennes, lignes à haute tension...
                   Les champs électromagnétiques sont partout et certaines personnes se disent "électro-sensibles". Pourtant aucun effet physiologique n'a été scientifiquement prouvé.
                 Qu'est ce que l'électrosensibilité?
                 Certaines personnes ont des réactions très diverses mais spectaculaires : des éruptions cutanées, des maux de tête, des douleurs, des troubles de la mémoire, des vertiges, de l'anxiété, des troubles de la concentration, des nausées.

                 Dans certains cas, les personnes sont tellement affectées qu'elles s'isolent, s'arrêtent de travailler et changent de style de vie. D'autres ont seulement des symptômes moins graves, qui les conduisent à éviter certaines sources de champs électromagnétiques.
                 Mais aucune expérience scientifique n'a pu établir de lien de cause à effet entre la présence de tels champs et le déclenchement de ces symptômes.
                 En particulier ces manifestations n'ont lieu la plupart du temps que si la personne est consciente de la présence du champ magnétique.
                 Les manifestations de l'électrosensibilité pourraient avoir des origines diverses, notamment psychologiques, plus particulièrement chez des personnes anxieuses ou déprimées, qui ont tendance à attribuer à des causes environnementales, leurs troubles psychologiques.
                 Il n'existe pas de profil symptomatique spécifique, ce qui signifie que les symptômes peuvent s'apparenter à d'autres troubles ou maladies. Ils sont fréquents dans la population générale, en l'absence de champs électromagnétiques.
                La vie de la personne électrosensible finit par s'organiser exclusivement autour de ce problème à tel point qu'il suscite une incompréhension de l'entourage professionnel et familial, et parfois du monde médical, qui n est pas en mesure d'apporter les éléments explicatifs et thérapeutiques nécessaires. Cela entraîne un isolement social et professionnel qui entretient ou aggrave le problème. Les symptômes, l'association de ces derniers à des sources électromagnétiques et les comportements d'évitement se succèdent, s'amplifient et s'auto-entretiennent.
                  Des études multiples ont eu lieu, sur l'action de l'usage du téléphone mobile et dans une moindre mesure, de l'exposition aux antennes relais de téléphonie mobile, laquelle est nettement plus faible que celle du téléphone portable, sur d'une part les fonctions cognitives et sur des paramètres physiologiques tels l'électroencéphalographie, le flux sanguin cérébral, les fonctions sensorielles auditives et visuelles ainsi que les symptômes et la perception de l'exposition aux champs électromagnétiques. Ces études portent sur des volontaires en bonne santé (enfants, adolescents et adultes) et sur des personnes électrosensibles, soit en exposition du cortex cérébral dans sa globalité ou une exposition locale (plus réaliste lorsqu'il s'agit d'étudier les effets du téléphone portable).
                 Ces études semblent montrer des effets sur l'attention et la mémoire de travail, tantôt positifs, tantôt négatifs, mais tellement faibles qu'ils ne représentent aucune implication pour les performances au quotidien. Aucun mécanisme biologique n'est susceptible d'expliquer les résultats de ces tests, et on n'est pas certain que l'effet soit dû à l'exposition aux champs magnétiques.            En ce qui concerne les électroencéphalogrammes, enregistrés durant l'éveil ou le sommeil, des recherches mettent en évidence une augmentation des signaux dans certaines bandes de fréquences, à la suite d'exposition à des signaux de téléphones mobiles, sans influence apparente sur la santé.
                 Les résultats des études sur le flux sanguin cérébral sont incohérents et il ne semble pas y avoir d'effet de l'exposition à court terme des signaux de téléphone portable sur les fonctions auditive ou vestibulaire (qui assure l'équilibre). 
                Des enquêtes ont également eu lieu, auprès des personnes électrosensibles, mais les méthodes de sélection des personnes et le fait qu'elles soient averties des buts de l'étude biaisent les résultats.
                Des études réalisées en laboratoire, sont destinées à mettre en évidence la relation de cause à effet entre l'exposition aux ondes électromagnétiques et les symptômes rapportés, et à tester la capacité de détecter une sensibilité particulière chez certains sujets par rapport à un groupe témoin qui ne présente pas de symptômes.
                Actuellement, ces études épidémiologiques ne permettent pas de déterminer Ia cause réelle des symptômes rapportés et les effets pourraient tout aussi bien être liés à l'exposition aux champs qu'à la perception d'un risque et aux craintes associées et les études où l'on expose à leur insu des personnes à des champs électromagnétiques n'ont pas permis d'établir un lien de cause à effet entre l'apparition des symptômes et l'exposition aux champs, quelles que soient leur fréquence ou d'autres caractéristiques de cette exposition.
                Des symptômes se présentent lorsque les personnes électrosensibles ont l'impression d'être exposées, qu'elles le soient réellement ou non.
                 Ces résultats indiquent que les personnes électrosensibles sont en fait sensibles à la perception des risques et à l'anticipation d'effets néfastes liés à l'exposition, effet qui peut également être renforcé par les messages alarmistes des médias et que l'électrosensibilité semble être avant tout, un phénomène réel, mais psychologique.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/clavierchocolataulait.jpg http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/choco33.jpg

                A la suite des figurines en chocolat dont j'ai publié les photos il y a quelques jours, j'ai reçu des mails qui me posent plusieurs questions sur les bienfaits du chocolat que j'évoquais.
                Alors autant faire un article sur ce sujet.

                 Le chocolat contient plus de 300 substances chimiques différentes qui nous influencent de diverses manières.
                Bien entendu il contient surtout des substances nutritives : protéines, glucides, donc des sucres et des graisses. Pour celles-ci, dans les bons chocolats c'est essentiellement du beurre de cacao. Mais dans les chocolats de mauvaise qualité, celui-ci est en partie, remplacé par d'autres graisses, qui ne sont pas bonnes pour la santé. Aussi par du sucre car c'est moins cher que le cacao.
                Ce que je vais dire ensuite concerne le "bon chocolat".

                C'est un aliment calorique 120g de chocolat pur renferment 525 calories, et le chocolat au lait, davantage encore. Donc attention à cet apport de calories qui, à l'excès, et en l'absence d'exercices, fait grossir.

                 Par contre, mangé en quantités raisonnables, le chocolat est bénéfique :            

                 • Il contient du magnésium, du potassium et même pour le chocolat au lait, du calcium : ces atomes, transportés sous forme d'ions dans le sang, sont nécessaires au système nerveux et notamment au cerveau.
                 • Il contient du fer, utile pour le transport de l'oxygène par l'hémoglobine du sang, et du chrome, qui participe à la régulation du sucre dans le sang.
                 • Il met de bonne humeur : selon les chercheurs de l’Institut des neurosciences de San Diego (Etats-Unis), le chocolat contient de l’anamide, produit qui exerce une action sur le cerveau semblable à celle du cannabis (les récepteurs sur les synapses, de l'anamide et ceux du tétrahydrocannabinol sont les mêmes) Le chocolat ne vous fera pas "planer", (pour avoir l'équivalent d'un "joint", il faudrait manger 30kg de chocolat !!), mais ses composants favorisent la bonne humeur.
                 • Par ailleurs, l’absorption de ce met favori stimule la sécrétion d’endorphines, les analogues naturels de la morphine, produits par le cerveau, et qui soulagent la douleur.
                 • Il tient en éveil . Le chocolat est une source de caféine, substance stimulante. (100 g de chocolat contiennent environ 20 mg alors que 100 g de café moulu contiennent 57 mg de caféine). Le chocolat de bonne qualité est plus riche en caféine que les produits bon marché.
                 • Il permettrait de contrôler le taux de mauvais cholestérol . Le beurre de cacao contient de l’acide stéarique, une graisse saturée réputée pour son action bénéfique sur le cholestérol. - Il prolonge l’impression de satiété. L’index glycémique (taux d'absorption du sucre contenu dans un aliment par le sang) du chocolat noir , sans sucre ajouté (composé de plus de 70% de cacao), est assez bas (environ 22). Ainsi, l’énergie qu’il apporte est libérée lentement dans le sang, ce qui procure une impression de satiété durable. Donc si on n'en mange pas trop, il évite donc de grossir en diminuant vos envies boulimiques.
                 - Il faciliterait la digestion du lait . Des chercheurs de l’université de Rhode Island ont découvert que l’addition d’une cuillère à café et demi de cacao dans une tasse de lait permettait de supprimer les crampes et les sensations de ballonnements chez les personnes supportant mal le lactose. Le cacao stimulerait la production d’une enzyme, la lactase, utile à la digestion des produits laitiers.
                 - Il pourrait accroître l’espérance de vie . Les chercheurs de l’université de Harvard ont suivi 5 années durant 7841 personnes âgées de 65 ans et plus. Les consommateurs modérés de chocolat (de 1 à 3 tablettes par mois bof moi j'en mange davantage !!), vivaient environ un an de plus que les abstinents.
                Les avis des médecins sont partagés sur l’interprétation de ces résultats. Ils pensent que cette longévité est liée aux polyphénols. Ces antioxydants empêchent le mauvais cholestérol d’endommager les artères et les vaisseaux sanguins. Des médecins de l’université de Californie à Davis affirment que 50g de chocolat au lait contiendraient autant de polyphénols qu’un verre de vin. Selon les rapports publiés dans un journal médical britannique, le chocolat noir contient 4 fois plus que le thé noir, d’antioxydants, reconnus bénéfiques dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et le cancer.

               Cependant, le chocolat ne peut se substituer aux autres aliments . Si vous calmez vos tiraillements d’estomac à l’aide de sucreries, vous risquez de perdre l’appétit pour les aliments nutritifs nécessaires à votre corps, tels que les fruits et les légumes frais, les viandes maigres, les céréales et les produits laitiers écrémés.
                Par ailleurs, comme tout aliment sucré, il provoque des caries et il faut se brosser les dents. Mais, selon des études récentes, le beurre de cacao contiendrait des substances freinant la formation de la plaque dentaire.

              Consommé à outrance, le chocolat augmente le taux d’amphétamine, phényléthylamine naturelle. Une concentration importante de cette substance chimique niveau du  cerveau peut provoquer des sautes d’humeur. Enfin, chez des personnes sensibles à cette substance, la caféine peut parfois engendrer des problèmes d’estomac et des tremblements, augmenter le taux d’acides gras dans le sang, le rythme cardiaque, la vitesse de respiration, et provoquer, enfin, des troubles du sommeil.

              Donc il faut comme d'habitude, rester raisonnable et je ne consommerai pas un kilo de chocolat par semaine avec l'espoir de vivre jusqu'à cent ans (sans être gâteux toutefois).

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