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              Des photos d'une jolie petite chatte ont été publiées  sur Facebook, jusqu'à son adoption
            Elle a un très beau regard et pourtant elle est aveugle, suite à un long séjour dans la rue et à la malnutrition. Je la trouve même très élégante !


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  • Danger des jeux vidéo et notamment ceux violents Danger des jeux vidéo et notamment ceux violents

               J'ai fait plusieurs articles sur certains inconvénients de la télévision et d'internet, et on m'a demandé ce que je pensais des jeux vidéo, notamment violents.

                J'ai joué à des jeux vidéo, il y a 20 ans avec mes petits enfants, mais c'étaient à l'époque des jeux d'adresse ou des jeux de réflexion et de stratégie, voire des jeux instructifs ou divertissants, certains aussi, sous des aspects ludiques d'apprentissage de la vie (comme les SIMS très connus).
    Il arrivait que l'on tire sur des cibles, mais c'étaient des dessins un peu comme les smiley et les figurine disparaissaient comme au tir de foire, sans effusion de sang.
               Depuis leur création sur téléviseur dans les années 70, puis sur ordinateur dan les années 90, les jeux vidéo ont connu une véritable révolution technologique liée à l’augmentation de la puissance des consoles et des ordinateurs.
               Graphismes hyper réalistes, mise en scène soignée, utilisation de la réalité virtuelle pour renforcer le sentiment d’immersion… ce saut technologique a été accompagné d’une évolution du contenu des jeux : simulations de sport,  jeux de plateforme,  jeux d’aventure, mais surtout des jeux plus violents où l'on se bat contre des adversaires souvent humains et qu'il faut détruire.
               .J'ai lu plusieurs études sur l'influence des jeux vidéo, et notamment celle de Laurent Buègue, professeur de psychologie sociale à l'Université de Grenoble, qui parlait de jeux qui avec des images d'une qualité et d'un réalisme inégalé, faisait l'apologie des vices urbains : gang, trafics, drogue, prostitution, violence.... Par exemple  Call Of Duty où le joueur est dans la peau d’un soldat qui doit éliminer des terroristes et dont le  réalisme est criant ou Mortal Kombat et son torrent de sang.
                Il stigmatisait également des jeux téléchargeables gratuitement, qui mettaient en valeur l'actualité et la brutalité mondiale. Le joueur s'identifiait à un kamikase arabe qui organisait des attentats et tuait indistinctement hommes, femmes et enfants, dont le nombre était comptabilisé et le but étant évidemment d'obtenir le score maximal.
                Un  jeu aux USA, qui fait incarner au joueur l'assassin Seung-Hui Cho, auteur d'une tuerie dans une université, et ce jeu consistait à abattre le maximum d'étudiants sur le campus.
              Dans ces jeux on peut choisir nom, vêtements, allure, tatouages, bref tout ce qui renforce la personnalisation et l'identification à l'agresseur.
               Et la violence constitue malheureusement le thème principal de la moitié des jeux vidéo vendus dans le monde et ce sont les plus vendus !

                Comment savoir s'ils engendrent la violence : deux méthodes sont utilisées par les chercheurs en sociologie.

                Des personnes sont placées devant un écran où elles jouent pendant une quinzaine de minutes à un jeu vidéo violent et d'autres jouent, dans des conditions identiques, à des jeux vidéo neutres. Ensuite, on compare leurs comportements d'agression.
               Les niveaux de difficulté, d'excitation ou de frustration associés à ces jeux devront être équivalents afin que l'on ne puisse attribuer les différences observées qu'au degré de violence véhiculé par le jeu.

                Autre méthode : recueillir des informations sur les comportements agressifs d'un certain nombre de personnes, en les interrogeant ainsi que leur entourage, leurs professeurs... ainsi que sur le type de jeux vidéo qu'ils pratiquent et la durée moyenne qu'ils y consacrent. Dans ce type de statistiques, on veille aux biais connus, notamment au fait que les garçons jouent plus aux jeux vidéo violents et sont plus agressifs verbalement et physiquement, en moyenne, que les filles.
               On peut recueillir des informations à plusieurs reprises auprès des mêmes personnes, afin d'étudier leur évolution dans le temps et les variations de leur comportement en fonction de leur assiduité aux jeux violents.

                 Les très nombreuses études faites montent toutes que la pratique régulière de jeux violents accroît de façon importante la tendance des joueurs à être violents dans la vie courante.
                Et réciproquement, dans une recherche réalisée auprès de 300 adolescents scolarisés aux Pays-Bas, Jeroen Lemmens, de l'Université d'Amsterdam, a montré que ceux qui aiment les jeux vidéo violents sont le plus souvent des garçons ayant un niveau d'agressivité élevé et un niveau d'empathie bas.

               D'autres recherches ont montré que les enfants adeptes des jeux vidéo violents ont davantage de conflits avec leurs enseignants, sont plus agressifs verbalement et physiquement.
                Dans une étude effectuée auprès de 1 254 adolescents âgés de 12 à 14 ans, Lawrence Kutner et Cheryl Olson, de la Faculté de médecine de Harvard, ont mis en relation divers problèmes de comportement avec la pratique de jeux vidéo violents : provocation, frustration, , mauvaise humeur, violence en groupe, alcoolisme, voire délinquance.
               Ainsi agression, délinquance et utilisation de jeux vidéo sont bien liées, mais ces études montent certaines conséquences plus précises. 

                Le caractère particulièrement sanglant de certains jeux n'est pas sans conséquences.            
                Dans une récente étude, Christophe Barlett et ses collègues de l'Université de l'Iowa, ont fait jouer des participants à un jeu violent classique, dans lequel il est possible d'abattre les ennemis sans voir le sang couler. Avec l'option "sang" activée, ils ont observé une plus grande pression sanguine et un rythme cardiaque plus élevé chez les joueurs que lorsque l'option "sang" était désactivée. En outre, l'hostilité des joueurs augmentait, et ils avaient davantage de pensées agressives après le jeu, indépendamment de leur caractère agressif initial, mesuré au début du jeu.

                La pratique de jeux violents induit des pensées agressives comme l'on montré de nombreuses études et les joueurs ont ensuite une plus grande anxiété et un plus grand sentiment d'hostilité envers les autres. Ce sont ces pensées agressives qui se traduisent ensuite par des comportements plus agressifs.
               Plus le jeu est réaliste, plus les participants s'immergent dans le jeu et plus ce phénomène est constaté.
               Mais l'effet n'est pas seulement à court terme; une étude faite sur des joeurs réguliers mais qui avaient dû s'arrêter de jouer faute de temps, a montré qu'ils avaient encore une agressivité supérieure à la moyenne, un an après cet arrêt, plus d'hostilité envers d'autres personnes et moins d'altruisme.
               Mais un fait grave est que les jeunes ados, pas encore assez réfléchis ne se rendent pas compte du danger des jeux vidéos qui les éloignent de la réalité:
               Dans leur étude, Kutner et Olson ont distingué quatre motifs recherchés par les enfants : l'excitation et le plaisir (ils jouent pour gagner, arriver à terminer la partie au dernier niveau) ; l'aspect social (ils aiment jouer entre amis) ; les émotions ressenties (ils jouent pour calmer leur colère, oublier leurs problèmes, se sentir moins seul) ; ils jouent pour ne pas s'ennuyer (pour tuer le temps).
               Et un enfant de 8 ans disait "j'aime ce jeu parce qu'on peut tirer sur les gens et rouler à toute vitesse en voiture. Quand je serai plus grand' je pourrai faire cela aussi !! "

               Malheureusement il n'y a pas que les enfants pour jouer à des jeux violents et les conséquences sont aussi vraies pour les adultes.
               Le 15 mars 2019, un Australien de 28 ans, Brenton Tarrant, commettait 2 attentats contre des mosquées de Christchurch en Nouvelle Zélande. Bilan : 50 morts et 50 blessés. Juste avant de passer à l’acte, l’homme publiait en ligne un manifeste de 74 pages où il tentait de justifier son geste. Il y expliquait - avec une ironie macabre - que c’est Fortnite, un jeux vidéo populaire au design plutôt enfantin, qui lui "a appris à devenir un tueur"... 

                En effet un des mécanismes clés est celui de la désensibilisation.

                Nick Carnagey, de l'Université de l'Iowa, a montré que les personnes ayant joué à des jeux vidéo violents étaient moins sensibles à la violence que les autres : la conductivité de leur peau restait faible et leur rythme cardiaque lent (peu d'émotion). le cerveau des joueurs réguliers est comme désensibilisé aux images de violence qu'on leur projette, et ces personnes se montrent ensuite plus agressives par manque de frein naturel.
               Certains jeunes peuvent aller jusqu'à ne plus se rendre compte de la valeur de la vie, des conséquences de la mort, à force d'avoir" plusieurs vies" dans les jeux vidéo et de pouvoir tuer impunément sans conséquence grave dans un monde virtuel.
               On peut en effet être effaré du nombre de jeunes ados mineurs qui blessent grièvement ou tuent un de leur camarade, souvent pour des raisons dérisoires, sans se rendre compte des conséquences de leur geste pour évidemment la victime, mais aussi pour leur propre avenir qu'ils compromettent ainsi définitivement.
               Ce sont sans doute des gens instables et on ne sait quelle part ont les jeux vidéo dans leur geste, mais il est certain que de tels actes étaient beaucoup plus rares il y a soixante ans et que donc on doit probablement y voir un phénomène de société.

                Je ne sais pas si on peut interdire certains jeux trop violents, mais en tout cas, il faudrait faire l'éducation des parents pour qu'ils surveillent mieux leurs enfants et notamment exclure les ordinateurs dans les chambres jusqu'au moins à l'âge du lycée et en surveiller l'emploi dans une pièce commune.

               Et pourtant, bien utilisés, les jeux vidéo peuvent  avoir un effet positif sur la santé : le jeu Sea Hero Quest a ainsi été développé pour diagnostiquer précocement Alzheimer.
               Certains chercheurs pensent que les jeux vidéo pourraient permettre aux joueurs de mieux gérer leurs émotions. Une étude de 2014, menée sur 5000 enfants, a montré que ceux qui jouaient un peu moins d’une heure par jour étaient plus sociables et avaient moins de problèmes émotion-nels que ceux qui ne jouaient pas du tout !
              Le revers de cette étude c’est que ceux qui jouaient plus de 3 heures par jour voyaient leur capacité à se faire des amis, décliner.
               Alors, remède ou poison les jeux vidéo ? En fait, comme pour beaucoup de choses, tout est une question de dosage et démodé d'emploi !

     Danger des jeux vidéo et notamment ceux violentsDanger des jeux vidéo et notamment ceux violents

     

     

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  • Tous"ego devant" et sur le web

    Tous"ego devant" et sur le web

     

     

     

     

     

     

     

         Je traitais, il y a quatre jours, de notre mémoire et de notre raisonnement, face à notre engouement pour internet; je voudrais voir aujourd'hui l'évolution de notre comportement, de nos habitudes, apportées par les moyens modernes de communication : internet, smartphone, télévision, tablettes, ordinateurs et objets connectés.

        D'abord notre évolution dans nos rapports sociaux.

        Il est certain que moi-même qui suis plus proche du dinosaure que des jeunes d'aujourd'hui, certes je me sers bien avant eux, d'un micro-ordinateur depuis 1980, et crayons, stylos et papiers ne me servent plus que très rarement. L'ordinateur est devenu ma plume, (j'écris des messages et presque plus de lettres), mon outil de calculs, (mais contrairement à certains jeunes, je sais encore faire à la main additions soustractions et une division avec décimales), mon armoire et mes classeurs où je stocke mes données, mon outil de dessin, mon carnet de rendez vous et de rappel de ce que je dois faire, le trait d'union avec la banque, les fournisseurs, les administrations et tout mon environnement (mais je vais encore faire mes courses au supermarché et je ne peux remplir le réservoir d'essence de ma voiture sur internet). 
         Mais internet n'était rien pour moi il y a 20 ans, et maintenant ma messagerie, mon blog et mes correspondant(e)s font partie de ma vie. Surtout internet me permet, sans aller dans une bibliothèque, de consulter des livres et des revues, d'accéder aux publications d'université ou à des cours de fac, de consulter Wikipédia et de faire des recherches ciblées (mais je sais encore lire des livres et des revues papier.
        Par contre je ne vais sur facebook que lorsque mes petits-enfants sont à l'étranger ou loin de moi en France, et que je ne peux les joindre autrement , encore que Skipe ou Zoom me permettent de voir et discuter à l'autre out du monde, comme si j'y étais sur place, et je n'écris rien sur moi dans "Face de chèvre".
        Et en dehors de ma box, mon ordinateur, ma tablette et mon téléphone, je n'ai pas d'objet connecté et cela ne me manque pas.
         Cependant,pas de doute, l'informatique et les moyens modernes de communication ont terriblement déformé mon comportement.!

        Mais pour les jeunes de moins de 30 ans, c'est bien pire : ils ont grandi connectés et réel et virtuel se confondent : Facebook, WhatsApp, Instagram, Google, twist, SMS et smartphones sont beaucoup plus indispensables que le crayon ou la fourchette.
       Je connais bien des jeunes qui dorment à coté de leur smartphone, l'emmener à table, ne peuvent s'empêcher de regarder toutes les ( minutes s'ils ont un message, et deviendraient dépressifs si on les privait une journée de cet outil de contact.
       Mais je connais aussi des ingénieurs qui maudissent  leur portable car leur patron ne respecte plus leur vie privée et les appellent à n'importe quelle heure et même le week-end.
       Ces fanas des réseaux sociaux sont parfois devenus bien narcissiques : leurs "profils" sont mis en valeur comme dans un "press-book", les textes sont réfléchis pour attirer, les photos "anodines" ont en fait été soigneusement choisies, et l'environnement ne doit retenir de chaque personne que ce qu'elle veut paraître : une "Persona" démesurée comme constaterait CG. Jung. Et l'exhibitionismes des blogs ou de facebook et parfois étonnant.

        Mais l'information sur "l'autre" est aussi une caractéristique que l'on croyait réservée au marketing, alors qu'elle devient une habitude. 
       Chacun cède à la tentation de chercher sur Google ou Facebook le profil du moindre interlocuteur, pour avoir sa "fiche" dans un coin de l'ordinateur et on recherche ses antécédents, on scrute ses photos.
       Ce type d' enquête est devenue une habitude partout, jusque dans le monde du travail : consulter les profils personnels avant d engager un candidat, s'est généralisé, alors que cela m'apparaît plutôt répréhensible.
       Un jeune ingénieur me disait qu'un candidat qui n'était pas sur facbook apparaissait comme rétrograde et pas motivé, et que par contre d'autres ingénieurs se sont vu reprocher par l'entreprise leurs fréquentation ou leurs paroles sur facebook. Une enseignante que je connais avait raconté sur son site, sans citer ni nom, ni lieu, le comportement avéré très dommageable d'un de ses collègues vis à vis de ses élèves, et elle s'et fait mettre au ban de son école et a dû la quitter.La frontière entre le public et le privé est désormais si floue que personne de la respecte et j'ai dénoncé dans un article, les méfaits du harcèlement sur internet.
       Je connais des jeunes qui vont dans des réunions politiques, devant des cinémas ou à proximité de concerts, (voire à l'église), sans participer aux manifestations, uniquement pour pouvoir mettre sur facebook ou autre, les photos d'eux et de leurs copains à ces endroits. Ils sont à la fois paparazzi et le principal sujet de leurs "reportages".
       Il faut absolument avoir "plein d'amis" sur les réseaux sociaux (150 en moyenne paraît il sur facebook !!) et en regardant ce nombre vous avez de fortes chances de savoir quel est le degré d'extraversion de la personne.

        Le problème est que l'on constate que ces attitudes déforment assez le comportement : d'abord l'égocentrisme : il faut paraître, être aimé et être suivi. Donc ne pas contrarier, ne pas aborder les sujets qui peuvent faire polémique.
       Il faut parler de soi, de concerts de musique (pas classique, ce n'est pas branché), peut être de dessin, à la rigueur de lecture, (mais on vous traitera d'intellectuel(le) ce qui est presque une injure de nos jours !!).
        C'est une quête de popularité qui finalement n'est pas étonnante. Les jeunes, et même les plus anciens, cherchent une appartenance au groupe : cela fait partie des besoins qu'explicite Maslow dans sa pyramide et  ce sont surtout les moyens médiatiques pour y parvenir, qui se sont multipliés
       Le problème c'est que cela devient une mode et paradoxalement cela développe à la fois l'égocentrisme et le comportement moutonnier, aux dépends de la créativité  et de l'indépendance d'esprit. Les politiques le savent bien et nous prennent dans leurs discours, pour des imbéciles. 

        L'autre conséquence assez dommageable est le temps que cela prend : zapper en permanence sur internet d'un sujet à un autre, sur facebook ou WhatsApp d'un copain à un autre, réagir au moindre SMS, ou aux mails incessants en entreprise, accapare l'attention et nous habitue à sauter du coq à l'âne sans approfondir aucun sujet. Il n'y a plus de temps pour étudier, et je constate quand j'aide un jeune dans ses études, que l'attention et la concentration ne durent guère plus de 20 minutes.
       Du coup on a tendance à n'aborder un travail qu'au dernier moment, quand on ne peut plus reculer. Mais alors où est le temps de la réflexion ?
       Et encore je n'ai pas parlé des jeux sur internet; c'est plutôt un problème d'ado, mais les conséquences sont analogues.

         L'autre déviation qui apparaît sur le web depuis quelques années est le pouvoir d'internet pour mobiliser une foule, que ce soit pour s'amuser, pour faire une ânerie ou une manif.
        Deux événement que nous avons tous en mémoire : les manifs de fin éà&ç des gilets jaunes te les dégradations qu'elles ont entraîné, et l'élection et le comportement de Trump. Mais bien pire ce sont les recrutements de daesh, les attentats et la publicité autour des horreurs perpétrées par de telles organisation.

        Loin de moi l'idée qu'internet, le smartphone, la télé, sont la source de tous les maux. Ils nous apportent un accès extraordinaire aux informations et développent notre sens des relations humaines.
       Mais il faudrait que nous apprenions à en limiter l'usage et à nous en servir.
        Je connais quelques personnes parmi les jeunes qui savent faire une recherche de documentation sur internet, mais leur nombre me paraît faible.
       Je connais peu de jeunes qui font passer leurs études avant internet,  facebook et les SMS. Ceux là d'ailleurs sont pour la plupart, entrés dans les écoles d'ingénieurs ou ont un mastère littéraire, ou s'ils en sont encore au bac, ont de fortes chances d'avoir une mention TB et de réussir ensuite dans l'enseignement supérieur..

        Le développement des techniques nouvelles est une chose extraordinaire, pleine de promesses, mais comme toute chose nouvelle, elle est capable du meilleur comme du pire et il faut apprendre à s'en servir raisonnablement.
       Il est normal que la société évolue et que notre comportement change, mais il faudrait essayer d'en limiter les effets nocifs.Tous"ego devant" et sur le web

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  • Que sait on du vaccin américain Pfizer ?

              Après mes article d'hier et avant hier sur les vaccins contre le covid19, j'ai reçu plusieurs mails.            
              On me pose notamment 3 questions

    Que sait on sur le vaccin Pfizer ?

               J’ai cherché sans succès à trouver le rapport du laboratoire Pfizer sur son vaccin, même sur des moteurs de recherche américains.
              J’espère qu’il a été fourni à l’OMS et aux agences nationales de contrôle, avant homologation.
               Mon médecin n’a, lui non plus, aucune information technique.
              Je n’ai trouvé qu’une information donnée par le site Pfizer, qui provientenpartie de l'agence américaine des médicaments,particulièrement indigeste et embrouillée, que je vous résume ci-dessous :

              Pfizer avait d’abord effectué des essais de phase 2 qui avaient montré que le vaccin était efficace et bien toléré, ce qui permettait les essais de phase 3 à grande échelle.
              Ils ont eu lieu à partir du 27 juillet 2020, dans environ 150 centres aux USA, en Allemagne, en Turquie, en Afrique du Sud, au Brésil et en Argentine.
               Ils ont porté sur 43 661 participants, dont 41 135 ont reçu une deuxième dose du candidat-vaccin au 13 novembre 2020.
              Environ 42 % des participants à l’échelle mondiale et 30 % des participants américains ont des origines ethniques diverses.
              Environ 41 % des participants à l’échelle mondiale et 45 % des participants américains sont âgés de 56 à 85 ans, les autres participants étant âgés de 18 à 55 ans.
              Il n’est pas fait mention d’essais sur des enfants ou des femmes enceintes, et les personnes testées étaient en bonne santé.

               Des groupes étaient vaccinés tandis que d’autres recevaient un placebo.          
               L’analyse des critères d’efficacité montre que le vaccin est efficace à 95 % contre la COVID-19, dès 28 jours, après administration de la première dose de 30 µg; 170 cas confirmés de COVID-19 ont été évalués, 162 ayant été observés dans le groupe placebo contre 8 dans le groupe ayant reçu le vaccin.
              L’efficacité est constante pour tous les âges, sexes et origines ethniques ;  L’efficacité observée chez les adultes de plus de 65 ans était supérieure à 94 %. 

               À ce jour, le comité de surveillance des données de l’étude n’a signalé aucun problème de sécurité grave lié au vaccin. L’examen des données montre que le vaccin a été bien toléré, les effets indésirables les plus souvent rapportés disparaissant peu de temps après la vaccination. Les seuls effets indésirables dont la fréquence atteignait ou dépassait 2 % après la première ou la deuxième dose étaient la fatigue (3,8 %) et les céphalées (2,0 %) des courbatures, des frissons et de la fièvre plus rarement.. ils disparaissent quelques jours après la vaccinationLes adultes âgés avaient tendance à déclarer des effets indésirables plus légers et en moins grand nombre après la vaccination. Quelques gonflements de ganglions ont également été signalé, ainsi qu'en paralysie temporaire des muscles faciaux.
          Certains effets comme des inflammations à l'endroit de la piqûre sont imputables à la vaccination mais non au vaccin.

               Les données concernent donc l’efficacité pour protéger les gens contre la malsdie du covid19 en empêchant le virus de se développer, mais rien n’est dit sur le timing de la protection et notamment su la contagiosité de personnes vaccinées qui seraient contaminées mais sans avoir une maladie grave.

               L’étude permettra de continuer à recueillir des données d’efficacité et de sécurité auprès des participants pendant deux années supplémentaires.

              Pfizer espère produire 50 50 millions de doses de vaccins en 2020, et jusqu’à 1,3 milliard de doses d’ici fin 2021. Quatre des sites de Pfizer font partie de la chaîne de production et d’approvisionnement : St. Louis (Missouri), Andover (Massachusetts) et Kalamazoo (Michigan) aux États-Unis, et Puurs en Belgique. Les sites allemands de BioNTech seront également mis à profit pour l’approvisionnement mondial.

               Le gros problème du vaccin annoncé par BioNTech et Pfizer, est sa conservation qui exige une température de - 70 d°, ce qui impose une logistique considérable et complique l’organisation des vaccinations.
              Le principe actif du vaccin est un seul brin d’ARN messager, qui porte le code de la protéine S  qui constitue l’antigène du covid19, et va permettre aux cellules de l’organisme de synthétiser cet antigène, qui entrainera la formation d’anticorps protecteurs.
              Cet ARN est sensible aux enzymes naturels,  omniprésentes dans le sang, qui découpent l'ARN qui est un « étranger » par rapport à nos ADN et ARN.,
              Pour le protéger, l'ARNm estencapsulé dans des nanoparticules lipidiques, qui ressemblent à un virus synthétique, et qui l'aident également à s'introduire dans la cellule. (c’est en quelque sorte, un virus porteur artificiel.)
              Le problème est que ces nanoparticules sont conçues pour se dégrader progressivement, afin de ne pas causer de dommages à l'organisme. L'ARNm est d'ailleurs lui-même susceptible de se dégrader progressivement au sein de la nanoparticule. Seulement elles risquent aussi de se dégrader à température ambiante.
              Pour bloquer toute dégradation, le vaccin doit être impérativement maintenu à température constante de -70 degrés. 

     

    Pourquoi peut on faire un vaccin contre le covid en un an alors que l’on n’a pas encore de vaccin contre le VIH ?

               Le VIH et le Covid19 n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques.

                Le Covid19 ne mute pratiquement pas et un vaccin reste donc efficace dans le temps. Il peut générer des anticorps efficaces et stimule les lymphocytes T tueurs de virus et de cellules infectées..

               Le VIH en fait crée de lui même des anticorps et c’est par leur détection que l’on sait que quelqu’un est séropositif. Mais ces anticorps n’ont aucune efficacité pour lutter contre le virus.
              De plus le virus s’attaque aux lymphocytes T et la réduction de leur nombre entraîne une immunodéficience.
              Enfin le VIH subit sans cesse des mutations et donc un vaccin risque d’être très vite périmé.

             Heureusement le VIH n'est contagieux que par voie sanguine ou sexuelle !

     

    Peut on vraiment croire à une efficacité du vaccin Pfizer à 95 % ?

             L
    e calcul est effectué de la façon suivante : 162 personnes du groupe qui a reçu un placébo, ont attrapé ensuite la maladie du covid19; seulement 8 cas dans le groupe qui a reçu le vaccin, soit au total 170 personnes contaminées
             Dans une population de 170 malades seuls 8 avaient reçu le vaccin soit 4,7 %.
    Donc 95,3 % auraient été épargnés, si tous avaient reçu le vaccin.
             Personnellement je trouve cette évaluation assez discutable, car rien ne prouve que tous les patients de la phase 3 aient été exposés aux virus de façon homogène et notamment ceux qui avaient reçu le vaccin et ceux qui avaient reçu un placebo.
             Toutefois ce n'est pas très important. Si presque toute la population est vaccinée, une efficacité nettement moindre est acceptable, 70% par exemple. Et on fera des tests sérologiques et on revaccinera ceux qui n'ont pas fabriqué d'anticorps.

            

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  • Les vaccins contre le coronavirus covid19


             A défaut de traitement efficace, la mise au point d’un vaccin pour protéger contre le covid9 est la meilleure solution à ce jour, pour ralentir fortement l’épidémie. 180 candidats-vaccins contre le Covid-19 sont en cours de développement et plus de 40 sont en phase clinique chez l’homme.

             Je vais essayer d’expliquer quels sont leurs principes.

             Le principe de la vaccination est toujours le même : il s’agit de présenter un pathogène (virus, mais aussi parasite ou bactérie) à notre système immunitaire afin qu’il apprenne à le reconnaître et à fabriquer des anticorps spécifiques qui seront prêts à le neutraliser lors d’une future infection.. « En réalité ce n’est pas le pathogène en tant que tel qui déclenche la réponse immunitaire, mais des protéines bien particulières qui se trouvent à la surface du virus, les antigènes, qui sont la clé qui permet au virus de pénétrer dans la cellule, qu’il va infecter.

    Les vaccins contre le coronavirus covid19


              Dans le cas des coronavirus, l’antigène le mieux connu est la protéine « S » (pour Spike, ou protéine de spicule : voir schéma ci-dessous), protéine en forme de pique qui donne au virus son aspect « hérissé » particulier.

    Les vaccins contre le coronavirus covid19

    Techniques possibles pour des vaccins contre le covid19 :

             Le virus entier, atténué ou inactivé

              La première technique, utilisée depuis que la vaccination existe, consiste à présenter le virus entier au système immunitaire; il faut donc initialement le cultiver en très grande quantité. 
              C’est la méthode suivie par plusieurs laboratoires chinois.

              On peut d’abord chauffer le virus  ou le passer au formol et on le « tue » ainsi, c’est à dire qu’il ne peut plus se reproduire dans l’organisme. C’est la méthode de Pasteur à l’origine des vaccins.
              On peut aussi « l’atténuer ». Le virus est toujours vivant mais a perdu don caractère pathogène, mais ol peut encore se répliquer dans l’organisme. C’est le cas de nombreux vaccins comme ceux contre la rubéole, la rougeole, la fièvre jaune…
               Pour les virus inactivés il faut faire deux injections pour avoir la protection suffisante, car ils sont moins efficaces; pour les virus atténué, une seule suffit, mais il reste un risque très faible qu’une infime proportion de particules virales gardent leur capacité à infecter l’individu.

    Une partie seulement du virus :

             Pour que le virus ne puisse présenter aucun danger, on ne va en prendre qu’une partie, en faisant porter les efforts sur l’antigène, dans le cas du covid19, la protéine Spike.
              On produira en laboratoire cette protéine à pati de cellules naimales, et on l’associera à un adjuvant qui donnera un signal d’alerte au système immunitaire. Des lymphocytes vont haagociyter cet intrus et identifier la protéine S comme un corps étranger dangereux et la fabrication interne des anticorps est lancée dans l’organisme vacciné.
              Les vaccins contre l’hépatiteB et le papillomavirus sont fabriqués selon cette technique, que Sanofi a utilisée pour son vaccin contre le covid19.

    Les vaccins à ADN/ARN

              On vient de voir l’importance de la protéine S dans la réponse immunitaire. Alors plutot que de la faire synthétiser par des cellules de mammifères on peut essayer de la faire synthétiser directement par l’organisme humain, en introduisant dans nos cellules la séquence génétique qui code pour la fabrication de cette protéine virale.
              La difficulté est que tout ADN ou ARN introduit dans notre corps est immédiatement détruit par des enzymes, car non conforme à ceux denos cellules Il faut donc trouver un vecteur pour le transporter jusqu'aux cellules des organes.
               On peut alors :
                         • soit utiliser un vrai virus non pathogène pour l’homme. Dans le cas du covid19, les laboratoire ont utilisé d’autres adénovirus : le virus du rhume (utilisé par les Russes) ou celui de la rougeole (utilisé par l’institut Pasteur).
              Toutefois notre organisme peut avoir des anticorps contre ce virus vecteur et qui le détruiraient. L’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca ont utilisé un coronavirus, mais de chimpanzé
                      • soit fabriquer un « faux virus », avec des lipides de la coque et les protéines, qui aura les attribut d’un virus mais ne sera pas un vrai virus
              C’est la solution du laboratoire américain Pfizer.

              Ces virus servent ensuite de vecteurs pour aller vers les cellules de l’organisme et y transporter le code génétique qui déclenchera la production de protéines S, qui elle-même fera produire des anticorps contre le covid19.

              En fait aucun vaccin de ce type n’a encore été utilisé sur l’homme, à grande échelle, mais ils ont été utilisés sur des animaux en médecine vétérinaire. On n’a donc pas de recul sur ce type de vaccin.

    Les problèmes non encore ou peu résolus sont nombreux : :

              Du fait de la gravité de la pandémie, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé à 50 % le seuil d’efficacité requis pour mettre sur le marché un vaccin anti-Covid-19 – c’est un seuil proche du vaccin contre la grippe, - très inférieur néanmoins aux performances de la plupart des vaccins aujourd’hui utilisés.
               Les essais cliniques ont lieu en 4 phases :
                        • Une phase « zéro » sur des animaux de laboratoire.
                        • Une première phase sur quelques dizaines de volontaires (courageux), pour s’assurer que le vaccin est sûr et n’entraîne pas d’effets secondaires sévères.
                        • Une deuxième phase sur environ 200 personnes pour vérifier que le vaccin produit bien, chez ces personnes, les anticorps attendus.
                        • Enfin la phase 3 menée sur 30 000 à 50 000 personnes, menée dans des zones de forte circulation du virus, en tests en « double aveugle » : on injecte le vaccin à un premier groupe tandis que le second groupe en reçoit qu’un placébo. On copte le nombre de contaminés en moins dans le premier groupe par rapport au second (si on compte n % de contaminés en moins, l’efficacité du vaccin est de n%).
               En temp normal cette évaluation dure environ 2 ans.
               On utilise des groupes de diverses natures, notamment de tranches d’âges diverses. On vérifie aussi les effets secondaires possibles.

              Vu l’urgence de la situation sanitaire, des autorisations dérogatoires de mise sur le marché pourraient être accordées au vaccin qui obtient de bons résultats alors que la phase 3 est toujours en cours.
              Divers articles posent des questions sur lesquelles on n’a pas encore de réponse sur les vaccins actuels :
                        - les essais ont été fait surtout sur des personnes jeunes en bonne santé. Quelle sera son efficacité sur les personnes âgées ou à risques.
               Le gouvernement a décidé de commencer la vaccination par les EHPAD et cette vaccination apprendra beaucoup sur le vaccin. Mais les personnes de ces établissements étant celles qui risquent le plus mourir du Covid19, la balance risque/bénéfice est nettement en faveur de la vaccination.
                        - on ne sait pas pendant combien de temps les anticorps produits resteront actifs.
                        - mais la présence d’anticorps dans le sang, mesurée par une sérologie, n’est pas la seule réponse du système immunitaire, Certains lymphocytes B garderaient la mémoire des gènes, mais leur détection st très difficile.
                        - une autre difficulté est celle posée par certains anticorps produits, qui, chez certaines personnes, aggraveraient la maladie en cas de nouvelle infection au lieu de la combattre. Cela a été le cas pour un vaccin contre la dengue, la bronchiolite et le sida.
              Si une telle éventualité avit lieu, il ne faudrait pas vaccinables personnes qui ont déjà eu le coronavirus. Mais les connait on toutes ?

                         - les conditions d’administration du vaccin peuvent intervenir : le vaccin élaboré en collaboration entre l'université d'Oxford et le groupe AstraZeneca n’avait qu’une efficacité de 62% après les deux injections à un mois d’intervalle. Mais les chercheurs se sont aperçu que si on injectait la première fois seulement une ½ dose et une dose normale un mois après, l’efficacité était alors de l’ordre de 90 %. On n’en connait pas pour le moment la raison.
                         - en dehors des problème de laboratoire, la logistique de conservation et d’organisation des vaccination n’est pas encore résolue. Il est certain que le vaccin de Pfizer qui doit être conservé à - 70 d°C et celui de Moderna à -20 d°C, seront plus diffici-les à utiliser que celui d’Oxford qui se conserve à 4d°C dans un frigo normal, comme le vaccin contre la grippe. En fait comment va t'on déterminer avec quel vaccin on va vacciner tel type de population ? Pour l moment cela reste flou.
                        - pour le moment on sait que les vaccins font produire des anticorps, mais empêcheront ils la transmission du virus au point de l'éradiquer ?

           Il faudra bien qu'on se fasse vacciner, par sécurité d'abord, puis parce que pour éradiquer le virus, il faut que 60 à 70 % de la population soit vaccinée.
          Mais, je pense qu'il faudrait que l'on ait plus de renseignements sur ces vaccins, car on entend trop souvent la réflexion suivante (que je partage) et cela même de personnels de santé au contact avec le virus : « Me faire vacciner ? Je ne sais pas ce qu’il va y avoir dans ce vaccin, ni les conséquences qu’il peut avoir sur ma santé. Non, je vais attendre et laisser les autres servir de cobayes ».
         Certes M Johnson, au Royaume Uni, a décidé, dès le 2 décembre, de vacciner avec le vaccin Pfizer une grande partie de la population, et la vaccination a commencé avant hier. Mais c'est en fait une décision politique pour pouvoir dire à ses administrés "Nous avec le Brexit, on vaccine avant tout le monde", alors que le Brexit n'y est pour rien, car tous les pays européens auraient pu demander une autorisation exceptionnelle à l'agence de Santé européenne. Mais ils ont préféré attendre d'y voir plus clair!

    Un dernier point : qu'est ce qu'un adjuvant ?

             Un adjuvant est, dans le domaine des vaccins, un produit utilisé pour sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme. Une fois repéré par notre système immunitaire, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection. Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.

     

         Vous pouvez trouver des renseignements intéressants sur le site de l'OMS : https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/coronavirus-disease-(covid-19)-vaccines?adgroupsurvey=%7Badgroupsurvey%7D&gclid=EAIaIQobChMIzIyv_Yew7QIVEt5RCh2U3QwuEAAYASAAEgL7ovD_BwE

    et un article plus complet sur les vaccins dans un article du Monde : 
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/04/comment-fonctionnent-les-futurs-vaccins-contre-le-covid-19_6062151_4355770.html

     

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