•      Aujourd'hui vous devez tous être en train de préparer votre réveillon, impatients de retrouver une vie familiale après ce confinement.
        Alors vous n'avez pas le temps de lire un article sérieux.
       Mais soyez raisonnables, restez loin des autres si vous n'avez pas de masque.
       Ne relancez pas l'épidémie.

      Et pour vous distraire, j'ai extrait ces photos d'un album d'Astérix paru en 2017 !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le chat vous donne sa langue !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le chat vous donne sa langue !

     

     

     

     

     

     

     

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  • Pourquoi le coronavirus nous enlève t'il provisoirement l'odorat ?


              J’ai lu un article intéressant dans la revue « Pour la Science », sur les raisons qui entrainaient la perte de l’odorat lorsque l’on avait le covid19.

              On constate que beaucoup des personnes qui sont infectées par le covid19 perdent le sens de l’odorat et en partie celui du goût, car il est très lié à la perception des odeurs.
              Après guérison, ce défaut diminue plus ou moins vite selon la gravité de l’infection et aussi  selon les personnes. L’odorat est récupéré entre quelques semaines et six mois. Au delà par contre il s’agit de dégâts presque permanents dus à une atteinte grave.
              Ce phénomène est tellement répandu que l’on considère que c’est l’un des symptômes les plus caractéristiques de l’atteinte par le coronavirus actuel, car c’est un phénomène très rare dans d’autres attaques virales. (80% des personnes atteintes de la maladie du covid19, souffrent de troubles de l’odorat).
              Les médecins ont longtemps craint que le virus ne se soit attaqué aux neurones du nerf et du bulbe olfactif, voire même ait pénêtré dans le cerveau.mais les études actuelles ont montré qu’il n’en était rien.
               Que se passe t’il alors ?

               En fait les neurones olfactifs qui se trouvent dans le nez,ne possèdent pas, à leur surface, de récepteur qui permette au SARSCov2 de pénétrer dans la cellule. Ils ne peuvent donc être infectés.
              Mais ces neurones se renouvellent et ont par ailleurs des cils qui sont les détecteurs d’odeurs et qui se trouvent au milieu de cellules de soutien, qui forment une armature du tissu nerveux. Par ailleurs, pour que les neurones puissent se renouveler (ce qui est très rare dans les autres centres), il faut qu’il y ait des cellules souches, à l’origine des cellules nerveuses et sui se trouvent aussi au milieu des cellules de soutien. En outre ces cellules de soutien ont pour autre rôle, de maintenir dans le mucus qui tapisse l’épithélium olfactif, un équilibre ionique (et le ph) nécessaire aux neurones olfactifs pour détecter les produits chimiques à l’origine des odeurs et générer les signaux à envoyer au bulbe olfactif et au cerveau.
              Ces cellules de soutien ont par contre de nombreux récepteurs permettant au virus de les pénétrer et donc de les détruire.
              Des essais en laboratoire sur des hamster, menés à l’université de Saclay, ont confirmé cette thèse.

               La perte d’odorat est donc due à une destruction plus ou moins importante des cellules de soutien de l’épithélium olfactif nasal, ce qui peut entraîner la destruction des cils des neurones, et la modification ionique du mucus dans lequel cet épithélium baigne. Les neurones sont alors dans l’incapacité d’envoyer leur signaux au bulbe olfactif et aux centres du cerveau.
             
    Toutefois cette destruction pourrait être due à la fois au virus et aux radicaux libres libérés par les neutrophiles du système immunitaire pour lutter contre l’épidémie, et qui, en excès, peuvent s’attaquer aux cellules de l’organisme (voir mon article du 18 décembre 2020).
             
    Les autres virus peuvent causer des troubles de l’odorat, mais cela est dû, le plus souvent à une obstruction des narines, ce qui n’est pas le cas avec le covid19.

              La guérison intervient soit parce que les dégats n’ont pas été très importants et que les cellules souches régénèrent le tissus. La perte d’odorat disparait lorsqqu’on est guéri du covid, : 2 0 3 semaines. Par contre si ces dégâts sont plus sévère le retour de l’odorat peut demander jusqu’à 6 mois. Au delà de cette limite, le pronostic est beaucoup plus sombre car nombre de cellules souches ont dû être détruites.

              Un autre phénomène peut intervenir : un retour partiel de l’odorat, mais avec des « erreurs », l’odeur sentie n’étant pas l’odeur réelle. C’est un bon pronostic de guérison, car cela prouve que les cellules souches sont à l’œuvre et font repousser des axones de neurones du tissu nasal vers le bulbe olfactif, mais les axones se connectent parfois au mauvais endroit et le signal reçu n’est donc pas correctement interprété.

     

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  •             Je vous avais dit hier que le Laboratoire Central de la Police de Paris comportait trois départements principaux scientifiques et techniques.                                                              
                                 - Le pôle "Explosifs, interventions et risques chimiques",  
                              - Le pôle "Environnement",
                               - Le pôle "Mesures physiques et sciences de l'incendie"  

    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPprelevement.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/images/LCPPCamion.jpg

                Les personnels du Pôle "Explosifs, interventions et risques chimiques" disposent de véhicules camionnettes aux équipements sophistiqués, servis par deux démineurs ou par deux chimistes.
                Les démineurs, en cas d'intervention dangereuse sont munis d'un casque spécial et d'un vêtement comportant des plaques de protection, le tout d'une trentaine de kilogrammes. Ils disposent d'un appareillage portatif de radiographie, de petits robots motorisés de mani-pulation à distance, de systèmes permettant de percer ou de détruire dans de bonnes conditions de sécurité, des objets suspects et dangereux.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPDemineur.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/images.jpg

                Le laboratoire mobile de chimie comporte des moyens de prélèvement de liquide et de gaz et des appareillages performants d'analyse, notamment de spectrométrie infra-rouge, permettant d'identifier sommairement les produits de l'environnement pour évaluer un éventuel danger, des analyses plus précises étant ensuite faites au laboratoire central.

      http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPlabomob1.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPlabomob2.jpg          

                Dans les laboratoires de la rue de Dantzig, on trouve des moyens sophistiqués d'analyse chimique permettant de caractériser de nombreux produits organiques et minéraux.
                Le laboratoire qui s'occupe des incendies par exemple, reçoit un récipient contenant des cendres prélevées sur les lieux d'un incendie, le chauffe dans un four après avoir mis à l'intérieur un tube absorbant. On piège ainsi des traces infimes d'hydrocarbures non brûlés, si l'incendie a été allumé volontairement grâce à ce combustible
    .
             Le tube est alors introduit dans un chromatographe en phase gazeuse lié à un spectrographe de masse.

              Le chromatographe contient des colonnes,, contenant des substances spéciales que vont traverser les gaz extraits du tube et qui agissent d'une façon un peu analogue à ce que ferait un appareil de distillation : les produits gazeux sont freinés différemment par leur passage dans ces colonnes et sortent donc les uns après les autres. On peut donc les envoyer un par un dans le spectromètre de masse pour les identifier.
                Dans cet appareil, on commence par ioniser les gaz à analyser, puis on accélère les ions et on les envoie dans un aimant qui va courber leurs trajectoires ; celles-ci vont se décaler en fonction d'une part de la charge et d'autre part de la masse des différents ions présents dans le gaz.
                Les différents ions ne vont donc pas arriver au même endroit à la sortie de l'élément qui courbe leurs trajectoires, et en plaçant alors une batterie de petits détecteurs, on va recueillir des courants proportionnels sur chaque détecteur, à des ions de masse et de charge données, ce qui permet de les identifier.
               Le laboratoire permet ainsi de donner la preuve d'un incendie criminel.
               Cette technique est utilisée pour identifier des polluants organiques divers. Dans d'autre cas on utilise la spectrométrie infra-rouge. L'échantillon est traversé par un rayonnement infra-rouge de diverses longueurs d'onde, lesquelles sont absorbées de façons différentes selon la nature des produits chimiques analysés. L'absorption en fonction de la longueur d'onde infrarouge, fait ainsi apparaître des pics caractéristiques des fonctions chimiques et permet de caractériser le produit. 

    Chromatographe + spectromètre de masse            Analyseur par absorption infra-rougehttp://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPspecmass.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Sciences/LCPPinfraRoug.jpg    

              D'autres appareils qui ne mesurent pas l'absorption mais au contraire l'émission des atomes lorsqu'il sont excités par des lumières de photons d'énergies particulières, permettent de caractériser des métaux, métalloïdes ou des molécules organiques de faible poids moléculaires, pour lesquels les autres méthodes sont inopérantes.
                Ces divers types d'appareils existaient déjà il y a cinquante ans, mais à l'époque il fallait, pour faire les identifications, comparer à l'oeil, les spectres obtenus à des dizaines de milliers de spectres de référence, et il fallait toute l'habileté et l'habitude d'un expert, pour identifier la catégorie, le spectre et limiter la comparaison à un nombre raisonnable. Il fallait parfois plusieurs jours pour arriver au résultat.
                Aujourd'hui, les ordinateurs permettent de faire automatiquement cette comparaison par rapport à des banques de données de référence encore plus importantes, et cela dans un temps très court (quelques minutes).
                 Ce laboratoire identifie en particulier de nombreux polluants, dans l'air extérieur ou dans l'atmosphère de locaux, pollués par des matériaux de construction, de décoration, ou des produits chimiques du commerce.

                 L'activité du LCPP est donc très intense et très variée et les délais d'inter-vention et de remise des résultats d'analyse à la justice sont en général très courts.             
                 Les laboratoires font en permanence des études pour améliorer la qualité, la précision, et la rapidité des mesures et analyses.
                Les ingénieurs et techniciens paraissent passionnés par leur métier et leurs tâches.

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/images/Unknown-copie-4.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/images/images1-copie-2.jpg


                J'ai été amené à visiter le Laboratoire Central de la Préfecture de Police de Paris, situé 39 bis rue de Dantzig à Paris 15ème et dirigé par monsieur Christophe Pezron, visite que j'ai trouvée très intéressante.
                C'est un laboratoire peu connu et qui mérite cependant qu'on sache le travail important qu'il fait en matière de sécurité.
                Je vais essayer, en deux articles de vous donner une idée de ses activités, tout en ajoutant quelques explications simples sur les techniques analytiques qui ne sont sans doute pas connues de la majorité d'entre vous, mais que j'ai pratiquées il y a très longtemps comme jeune ingénieur.    

                 En 1878est créé le « Laboratoire Municipal de Chimie » de la ville de Paris, dont l'objectif était de lutter contre la fraude. En 1968, la réorganisation administrative de la région parisienne crée les trois départements de la petite couronne de Paris. Le laboratoire garde les attributions qu’il avait avant la réforme en tant que Laboratoire central de la préfecture de police.
                Le LCPP est un organisme scientifique pluridisciplinaire placé sous l'autorité du Préfet de Police qui intervient à Paris et en Petite Couronne sur toutes les questions de sécurité des personnes et des biens, de salubrité et de pollution.
               Il est en particulier chargé :  
                             - du déminage dans Paris et les trois départements de petite couronne ;
                             - des enquêtes, examens, recherches et analyses d'ordre scientifique et technique qui lui sont demandés par les autorités judiciaires ou les services et unités de la police et de la gendarmerie nationales, ceci dans l'ensemble de ses spécialités et sans limitation géographique.
               Dans ce cadre, le LCPP a participé aux enquêtes effectuées suite à l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris.

                 Ses domaines d'activités sont :
                           - les risques liés aux explosifs, à l'incendie,

                            - la pollution de l'eau et de l'air,
                       
                            - les nuisances sonores,

                            - la radioactivité,
                            - la sécurité des établissements recevant du public.
    
            Ses laboratoires et services sont implantés rue de Dantzig depuis 1948 et il utilise un terrain à Bièvre pour des essais sur explosifs. 
                Il comprend 210 personnes dont 65 ingénieurs, des doctorants, 90 techniciens, 25 ouvriers démineurs et 30 administratifs, dont plus de 50% de femmes, surtout parmi les jeunes ingénieurs et techniciens chimistes.

    http://lancien.cowblog.fr/images/images/5max.jpg
     

                 Le LCPP est organisé en trois "pôles" :                        - Le pôle "Explosifs, interventions et risques chimiques" est chargé de la recherche de traces de substances inflammables ou explosives sur des résidus d'incendie ou des débris d'explosions, de l'analyse d'explosifs ou de produits inflammables.
                Il assure trois permanences 24h/24 et 7jours/7 pour répondre à des demandes d'intervention des forces publiques ou des autorités judiciaires, et l'enlèvement et l'élimination de matières et produits dangereux détenus par des particuliers, des entreprises ou abandonnés sut la voie publique.
                            - Le pôle "Environnement" est chargé d'analyses, de mesures, d'études et d'enquêtes relatives à la qualité des eaux, à la pollution des sols, à la qualité de l'air à l'extérieur ou à l'intérieur de locaux ou à la suite d'intoxications avérées ou suspectées ou de malaises, ainsi que de dosages de substances diverses.
                            - Le pôle "Mesures physiques et sciences de l'incendie" est chargé d'essais, d'examens, de mesures, d'études et d'enquêtes dans les domaines de f incendie, de l'électricité, de mesures physiques sur site, d'analyses de conformités d'installations techniques dans des bâtiments et infrastructures recevant du public ou de grande hauteur

               Dans l'article de demain, je vous parlerai de ces laboratoires.

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