•       Les psychologues étudient la capacité des humains à comprendre autrui (ou soi-même), et à imaginer ce que les autres pensent. Ils ont donné à cette capacité un nom bizarre : la « théorie de l’esprit » C’est en quelque sorte faire la théorie de ce qui se passe dans l’esprit des autres, , qui ne pensent pas forcément la même chose que vous. .
          Les neurobiologistes étudient comment le cerveau essaie d’effectuer ces tâches de compréhension, mais on ne possède pas encore des moyens suffisants (notamment d’IRM) permettant de savoir quand un nombre très petit de neurones s’active. Sur des animaux on peut implanter des électrodes très fines dans le cerveau (sans les faire souffrir), et donc aboutir à une plus fine compréhension, mais évidemment les animaux, même les singes supérieurs, n’ont pas les mêmes capacités que l’homme et l’extrapolation est hasardeuse.
          Cependant les études sur les singes ont permis de découvrir l’existence des « neurones miroirs », qui interviennent dans ce domaine.

           Certains neurones s'activent quand le singe exécute des actes moteurs simples, par exemple attraper un fruit. Mais ces mêmes neurones déchargent aussi quand le singe observe quelqu'un (autre singe ou homme) qui réaliser la même action. Comme ces neurones semblent refléter directement, dans le cerveau de l'observateur, les actions réalisées par soi-même et par autrui, ils sont appelés par les neurobiologistes “neurones miroirs”.

    Les neurones miroirs.

          Les neurones miroirs sont localisés chez le singe, dans une partie du cerveau du singe qui commande des mouvements complexe (aire "A" sur la figure).
          Chaque groupe de neurones est spécifique d’un geste et s’active si le singe effectue un geste dans un but précis ou voit un autre singe faire ce geste particulier.
          Ils restent inactifs lors de gestes simples, sans but précis ou automatisés.

          Pour savoir si les neurones miroirs jouent un rôle dans la compréhension d'une action, plutôt que dans ses caractéristiques visuelles, les neurobiologistes ont mesuré les réponses de ces neurones quand les singes comprennent une action sans la voir.
           On enregistre l'activité de ces neurones pendant qu'un singe observe des gestes accompagnés d'un son distinctif, (par exemple le son d'une feuille de papier que l'on déchire ou d'une cacahuète que l'on écrase). Puis on fait entendre le son au singe, sans lui montrer l'acte. De nombreux neurones miroirs de l'aire "A" qui s'activent quand le singe voit les actions associées à un bruit caractéristique, déchargent aussi quand le singe entend seulement les sons, sans voir l’action.

          Les neurones miroirs participent donc à la compréhension des actes moteurs, quand on peut comprendre une action sans la voir, comme c'est le cas à partir des sons ou des représentations mentales.

          Chez l’homme, les mêmes neurones miroirs existent dans l’aire des mouvement complexe mais d’une part il existe d’autres groupes de neurones miroirs et d’autre part, la capacité des humains à comprendre autrui (ou soi-même), et à imaginer ce que les autres pensent est beaucoup plus complexe et évoluée que chez les animaux.
     

          Les neurones de l’aire motrice ne concernent que l’effet miroir sur actions motrices de l’autre, c’est à dire les gestes.
          Mais il existe aussi des neurones miroirs dans l’aire voisine de Broca, (qui est une aire de production du langage : voir mes articles à ce sujet), et il s ‘activent lorsqu’on écoute les paroles d’autrui. Associés aux neurones miroirs moteurs qui examinent les expressions du visage, ils aident à comprendre le sens des paroles, notamment au plan émotionnel.
          Une différence importante chez l’homme pour les neurones miroirs moteurs est qu’ils s’activent non seulement quand il effectue un acte précis, quand il observe un autre faire le même geste, quand il imite ce geste, quand il entend un son lié à ce geste ou quand il pense que l’autre a l’intention d’ effectuer cette même action.

          Les neurobiologistes ont montré que ces neurones miroirs s'activaient quand on essayait de comprendre les actions d'autrui.
          Ils ont montré aux volontaires de leurs essais, une vidéo d'une personne saisissant  une tasse à thé pour boire son contenu, et une autre vidéo de la personne saisissant la tasse pour la mettre à la machine à laver.

          Les neurones miroir ont fonctionné modérément, car deviner l'action n'était pas évident.
          On a alors montré un table avec le goûter servi, prêt à être mangé et la tasse qu'on portait aux lèvres; puis la table avec les restes du goûter et la tasse qu'on emmenait à la machine à laver. Là encore les neurones miroirs ont fonctionné.
          Quand on repassait ensuite les vidéos initiales de la tasse seule, l'activité des neurones miroirs était très importante et les “hommes cobayes” reconnaissaient la destination du geste accompli.

           Par diverses expériences de ce type, les chercheurs ont montré que l'activité des neurones miroirs était importante chaque fois que l'on cherchait à comprendre les intentions d'autrui et cela d'autant plus que ces intentions étaient claires et nettes. Mais pour comprendre les intentions d’autrui, il faut pouvoir comparer ce que reçoivent les neurones miroirs à un répertoire des expériences passées et donc avoir acquis ce répertoire.

            Ils ont montré également une autre fonction des neurones miroirs : celle de l'apprentissage par imitation.
            Quel est le rôle des neurones miroirs quand nous devons apprendre par imitation des actes moteurs complexes entièrement nouveaux?

           Les chercheurs ont observé par IRM l'activité du cerveau de personnes imitant les gestes d'un joueur de tennis après l'avoir vu jouer.
          Quand les personnes observent l'expert, les neurones miroirs de leur cortex pariéto-frontaI s'activent. Et la même région est encore plus activée quand elles reproduisent les mouvements. De surcroît, dans l'intervalle de temps qui sépare l'observation de l'imitation, quand les personnes "préparent" leur imitation des gestes, une zone cérébrale supplémentaire s'active. Cette partie du cerveau, dans lle cortex préfrontal, est en général associée à la planification et la commande des mouvements et c'est également une mémoire de travail, et elle jouerait de ce fait un rôle central dans l'assemblage correct des actes moteurs élémentaires de l'action que la personne s'apprête à imiter.

           Enfin il semble que, chez l’homme, des neurones miroirs existent dans le cerveau émotionnel, notamment dans l’insula et le cortex cingulaire et peut être dans l’amygdale. Ils permettraient de comprendre les émotions de soi et d’autrui
           Mais l’on ne connait encore que très succinctement cette question.

          Les journalistes par contre exagèrent la fonction des neurones miroirs leur attribuant toute la compréhension des autres, ce qui est très exagéré. La compréhension des rapports sociaux est bien plus complexe.
          Dans le prochain article, je vous parlerai de l'apprentissage de gestes par de très jeunes enfants, qui dépasse le seul rôle des neurones miroirs.

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  •           Notre cerveau émotionnel est la partie intermédiaire du cerveau qui se trouve entre le cerveau central qui nous fait vivre et le cortex en surface, qui régit perception, réflexion, organisation, action.

              Il comporte de nombreux organes et les principaux sont les suivants :

    Notre cerveau émotionnel.

              Le Thalamus intervient pour collationner les sensations issues de nos cinq sens et les transmettre aux organes du cortex chargés de les interpréter. (voir mes articles sur l'interprétation de la vision). Mais il commence par envoyer immédiatement, avant toute interprétation, par envoyer un signal d'alerte aux centres amygdaliens, selon le schéma ci-dessous :

    Notre cerveau émotionnel.

              Les centres amygdaliens semblent en fait moduler toutes nos réactions à des événements qui ont une grande importance pour notre survie. Ceux qui nous avertissent d'un danger imminent sont donc des stimuli très importants pour les centres amygdaliens, mais également ceux qui signalent la présence de nourriture, de partenaires sexuels, de rivaux, de personnes malheureuses, etc.  Ces centres nous permettent de réagir presque instantanément à la présence d'un danger. tellement rapidement que c'est seulement après avoir sursauté que l'on comprend souvent ce qui nous a effrayé, et ils préparent l'organisme à la lutte ou à la fuite.
              Mais ils ont un rôle plus permanent : celui d'^tre le centre le plus sensible à la tristesse, au mal-être, au stress, à la dépression, et aux sentiments angoissants.
              Par ailleurs ils interviennent inconsciemment dans nos décisions car le cortex préfontal leur demande de prévoir les risques et les éléments nocifs des conséquence d'une décision potentielle, avant de prendre celle-ci.

              L'hippocampe est le professeur de la mémoire; j'ai déjà fait des articles à son sujet.

              Le gyrus parahippocampique est le GPS de notre cerveau, conservant des cartes de notre environnement (voir mes articles des 7 et 8 novembre 2016).

              Le septum évalue l'aspect hédonique des stimuli et le noyau accumbens celui des actions à venir, dans le cadre du circuit d'apprentissage (voir l'article du 30/4/17 à ce sujet).

              L'insula qui, on l'a dit dans un article précédent, informe le cerveau de réactions corporelles, et fait le lien avec des renseignements externes, et notamment intervient lors de nos rapports sociaux.

              Le cortex cingulaire a de nombreux rôles : il intervient dans la plupart de nos émotions, régule notre attention et participe à notre motivation

              Le fornix est la principale voie d'entre de l'hippocampe et il intervient dans la mémorisation des souvenirs épisodiques.

              Les ganglions de la base participent à l'élaboration des mouvements, et les émotions peuvent donc bloquer certaines actions par leur intermédiaire.   

              Cette description vous donne une idée de la complexité du cerveau émotionnel, qui intervient non seulement dans notre comportement émotionnel, mais également dans la plupart des phénomènes inconscients y compris ceux qui ont un rôle rationnel pour aider le cortex préfrontal (par exemple l'intuition).

     

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  •  

              Dans le dernier article, nous avons parlé d'émotions spontanées qui arrivaient brusquement en nous, sans que nous ayons conscience préalable de leur venue.

              Beaucoup d'émotions sont au départ inconscientes et sont en fait reliées au fonctionnement interne de notre corps, via l'hypothalamus (dont j'ai parlé dans un article du 15/12/2005, et de l'insularité.

              Au plus profond de notre cerveau existe un gros centre, l’hypothalamus, préside à la plupart des actes de notre vie végétative et instinctive. C’est lui qui régule notre organisme car il agit sur l’hypophyse, glande qui incluse dans le cerveau, commande toutes nos autres glandes productrices d’hormones, et d’autre part donne des ordres aux systèmes nerveux autonomes que sont le système ortho-sympathique qui accélère le fonctionnement de nos organes vitaux et le système para-sympathique qui ralentit leur fonctionnement.
              L’hypothalamus garantit ainsi dans notre corps un équilibre permanent physico-chimique que l’on appelle “l’homéostasie”.
              L’hypothalamus reçoit des informations de tous nos organes vitaux : coeur, respiration, état circulatoire, température, nos viscères, la douleur, la douleur, nos glandes ...
              En outre, il reçoit des informations de valeurs de concentrations chimiques dans le sang, les tissus, les organes viscéraux... Etat hydrique, oxygénation, concentration de nombreux ions nécessaires à l’organisme, hormones.
               Enfin il est connecté à de nombreux centres du cerveau qui l’informent également des libérations de neurotransmetteurs.
               A l’inverse, il les informe de la situation générale du de notre corps et notamment, on l’a vu les centres du circuit de récompense.
               A partir de ces informations il intervient pour sauvegarder les conditions de bon fonctionnement de notre corps, provoquant le fonctionnement de nos organes ou régulant ce fonctionnement au travers du système sympathique, modifiant les concentrations pour conserver le bon équilibre, incitant par l’intermédiaire de l’hypophyse, les diverse glandes à fonctionner et à produire leurs hormones.
              Finalement l’hypothalamus va être à l’origine de beaucoup de nos émotions, et notamment de nos “pulsions” car c’est lui qui va au départ fournir certains éléments déclencheurs (par exemple la faim ou la soif quand nous sentons l’odreur ou nous voyons un met ou une boisson que nous aimons, ou bien le désir sexuel...)
               Sur son action nous n’avons aucun pouvoir (sauf par médicaments ou drogues, mais c'est parfois aléatoire et variable d'une personne à l'autre).

             De façon analogue, l'insularité, qui fait partie du cortex insulaire, reçoit des informations provenant de notre corps, mais aussi de l'extérieur, de notre environnement et notamment de nos rapports sociaux. 
             
    Le cortex insulaire fait le lien entre notre corps et l'environnement et suscite aussi des émotions ou des pulsions inconscientes à l'origine. 

              Nous prenons conscience de nos émotions lorsque les informations sont transmises au cortex préfrontal
              On peut schématiser le fonctionnement du cerveau émotionnel selon le schéma ci dessous :

    Notre cerveau émotionnel et les émotions.

    Notre cerveau émotionnel et les émotions spontanées..

     

              Mais le cortex préfrontal peut aussi être à l'origine d'émotions, s'il provoque des cations capables de les susciter ou s'il va rechercher des souvenirs en mémoire, via l'hippocampe.

              Je serai amené à faire au autre article sur les diverses fonctions du cerveau émotionnel

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  •            Aujourd’hui je voudrais vous parler d’émotions instinctives qui nous submergent sans que nous ayons au départ, conscience de ce qui se passe et qu'il nous est difficile de contrôler..

               C’est le cas en particulier de “l’émotion pure”.

                Si l’on injecte dans l’artère carotide (qui irrigue le cerveau) un produit autrefois utilisé comme anesthésique par les dentistes quand ils vous arrachaient une dent, la “procaïne”, il se produit une chose étrange.
               Rassurez vous les médecins-chercheurs prennent au préalable des précautions notamment sur le plan des allergies possibles.
               On met le patient dans un scanner qui permet de filmer les images de son cerveau, obtenues par résonance magnétique..

                Vous verrez ci contre l’image que l’on obtient sur l’activité  
         des centres correspondants et on constate que des centres des
         parties du cerveau émotionnel appelées  “cortex cingulaire” et
         “cortex insulaire”, entrent en activité.

               Pour que vous puissiez situer ces centres, vous trouverez
         ci-dessous, le schéma  de l’ensemble du cerveau émotionnel,
         qui montre où se trouvent ces zones, sous le cortex externe
         (que l’on appelle aussi néocortex car c’est la partie ultime de
         l’évolution vers l’homme - et le singe supérieur.)



     


                 Que ressent le patient auquel on injecte ce produit, qui va agir du fait qu’il peut sensibiliser des récepteurs de neurotransmetteurs dans les synapses des neurones des centres du cerveau émotionnel.?

                La personne ressent une émotion profonde sans raison apparente : elle a envie de pleurer, sa gorge se serre, ses tripes se nouent. Cela dure quelques secondes, puis le cortex frontal reprend les commandes et elle se demande ce qui a bien pu lui arriver ainsi : simplement une injection de procaïne.
               Elle a ressenti une très grande émotion comme si quelque chose de très émouvant venait de lui arriver et pourtant il ne s’était rien passé sur le plan psychologique mais uniquement au plan matériel, l’arrivée dans son cerveau d’un produit ayant une action proche de certains neurotransmetteurs.
                Bien entendu son cortex frontal, notre seul recours logique pour contrôler la situation, a repris les commandes au bout de quelques secondes et il s’est évidemment demandé comment il avait pu ainsi “perdre les pédales”.
               Je peux vous assurer que cela fait un très bizarre effet quand cela vous arrive, de vous sentir ainsi impuissant, perdant le contrôle de votre cerveau émotionnel et aussi de vos pensées. De quoi vous inciter à ne jamais prendre de drogue de votre vie.

               Lorsque nous voyons une image émouvante, lorsque nous lisons un passage de livre qui nous touche, ou que nous entendons certaines musiques, quand nous songeons à un être que nous avons aimé et qui n’est plus là, souvent une émotion nous submerge. Elle est de même nature. C’est une réaction de nos cortex cingulaires et insulaires, puis le cortex frontal, qui “pense”, reprend le contrôle de la situation, ... enfin dans la plupart des cas, car cela lui posera parfois des problèmes.
            Nous sommes plus ou moins sensibles à ce type de phénomène 
    : c'est ce que j'expliquais lorsque je vous ai parlé de la préférence cérébrale A/O de "sensibilité émotionnelle immédiate".

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  •            Je n'ai pas fait d'article sur nos émotions. Je sais pourtant que les émotions, les sentiments, le stress, l’anxiété et les angoisses, cela perturbe et intéresse beaucoup de ceux ou celles qui m’écrivent.

               Alors j’ai pensé que résumer certains des articles ou certaines des connaissances que j’ai sur ce sujet, pourrait vous intéresser.
               Pour que ce ne soit pas monotone, j’essaierai de varier un peu les sujets.

    Que sont les émotions ?

    Que sont nos émotions ?           Pas tellement facile n’est ce pas, alors qu’on en ressent chaque minute.

               Un neuropsychologue américain Robert Plutchik, psychiatre et chercheur en psychobiologie américain né en 1928 et mort en 2006, qui a fait beaucoup d'études très connues dans le domaine des émotions, s’est penché sur ce problème dans les années 1990 et il a dessiné des modèles permettant de mieux se représenter les “catégories d’émotions”, modèles “plats" en 2 dimensions : la “roue des émotions”, ou modèles plus compliqués en 3D, la “pyramide des émotions".
                N’ayant qu’un écran plat, je me contenterai d'abord, de la première représentation simple, que vous voyez ci-dessous :

     

    Que sont nos émotions ?

                 Les émotions primaires s’opposent deux à deux : joie à tristesse, anticipation à surprise, colère à peur, aversion à consentement. Les émotions secondaires résultent de deux émotions primaires.

              Optimisme = Anticipation + Joie             Déception = Surprise + Tristesse
              Amour = Joie + Consentement               Remord = Tristesse + Aversion
              Soumission = Consentement + Peur      Mépris = Aversion + Colère
              Crainte = Peur + Surprise                       Aggressivité = Colère + Anticipation

              Mais Plutchik a affiné son analyse en faisant une représentation 3D : la pyramide des émotions ci-dessous :

    Que sont nos émotions ?                   Liste des émotions de Plutchik     

                       (termes anglais et français) 

        Extase (extasy) - joie (joy) - sérénité (serenity)
        Adoration (admiration) - sympathie (trust) - résignation (acceptance)
        Terreur (terror) - peur (fear) - appréhension
         Etonnement (amazement) - surprise (surprise) -  distraction (distraction)
         Chagrin (grief) - tristesse (sadness) - songerie  (pensiveness)
         Aversion (loathing) - dégoût (disgust) - ennui (boredom) 
         Rage (rage) - colère (anger) - contrariété (annoyance).
         Vigilance (vigilance) - excitation (anticipation) - intérêt (interest).

               L'ordre correspond à un degré décroissant d'émotion.
               On les retrouve ci dessous sur un schéma 2D, les émotions les plus intenses étant au centre.

    Que sont nos émotions ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

               Il n’y a aucune confirmation biologique de cette théorie : pas de centre du cerveau qui s’occuperait exclusivement de certaines de ces émotions. Certains centres sont plus particulièrement concernés, mais en fait tout le cerveau participe à nos émotions.

     

     

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