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    Les médicaments contre le covid19.

                 L’actualité du Covid19 est malheureusement préoccupante.
               Outre que le nombre de contaminés augmente de façon alarmante, un nouveau variant vient d’apparaître, provenance Afrique du Sud, et il a été baptisé « omicron ».
                Il est trop tôt pour savoir quelles sont ses caractéristiques exactes et son incidence sur l’épidémie, mais ce qui est inquiétant c’est que les mutations subies concernent surtout la protéine « spike », qui est responsable de la capacité du virus à s’accrocher aux cellules du système respiratoire et d’autre part sur laquelle agissent les vaccins actuels.On peut donc craindre qu’il soit plus contagieux et que les vaccins agissent moins sur lui. Mais actuellement on ne sait pas encore et on ne sera fixé que dans une quinzaine de jours.

    Les médicaments contre le covid19.

                  J’ai souvent dit dans mon blog que ls gens aujourd’hui manquaient d bon sens et de curiosité intellectuelle et gobaient toutes les informations vraies ou fausses, sans chercher à comprendre et à approfondir.
                  Le journal télévisé a annoncé l’émergence de deux médicaments contre le coronavirus, et une personne avec laquelle je discute parfois et n’est pas encore vaccinée, me disait que puisqu’on avait des médicaments ce n’était plus nécessaire de se faire vacciner. Grave erreur et manque de connaissances élémentaires.

                 Quelle que soit la maladie, un vaccin est fait pour prévenir la maladie alors qu’on est en bonne santé et éviter d’en être malade, et de l’être gravement.
                 Un médicament au contraire n’est employé que lorsqu’on est déjà malade, (et donc que les symptômes ont été diagnostiqués), pour limiter les conséquences de la maladie et, si possible, vous en guérir.
                 Le médicament, pris à l’avance, n’empêche donc pas d’être malade et ne limite en rien la circulation du virus.

                  Quels sont les médicaments contre le coronavirus dont on a parlé.

                 Un premier médicament est le « Molnupiravir », des laboratoires Merck. Son but est de freiner la maladie et à réduire l'apparition d'une forme grave.
               Il augmente le nombre d'altérations (mutations) dans le matériel génétique ARN du virus, ce qui diminue la capacité du SARS-CoV-2 à se multiplier et à se répliquer dans l’organisme. Il se présente sous la forme d’une pilule à avaler.(très chère : 600 €)
              C’est mieux que rien, mais son efficacité n’est pas miraculeuse. D’après un essai fait sur seulement 385 patients non vaccinés et atteints du coronavirus, le laboratoire a montré que le nombre d’hospitalisés était divisé par deux, par la prise du médicament et qu’il n’y avait alors aucun décès, contre 8 chez les personnes non traitées.
              Merck a déjà commencé la fabricationOlivier Vérand, ministre de la santé, a annoncé qu’il avait fait commander 50 000 doses de ce médicament.

              Un second médicament est le « Paxlovid » des laboratoires Pfizer. 
             Les premiers résultats du laboratoire sont fondés sur des essais cliniques rassemblant plus de 1 200 adultes ayant contracté la Covid-19 et présentant un risque de développer un cas grave de la maladie. Dans les jours suivant l'apparition des symptômes, certains ont reçu la pilule de Pfizer, et d'autres un placebo. Au total, 10 personnes sont mortes parmi les patients ayant reçu le placebo contre zéro décès dans le groupe ayant reçu le traitement.

              Un deuxième essai sur 3000 adultes ayant contracté le virus, a montré une réduction de 89% des hospitalisations et une suppression des décès, si les malades étaient traités dans les 3 jours suivant l’apparition des symptômes et 85% s’il était administré dans les 5 jours.
              Les virus utilisent une « protéase », qui est une enzyme qui agit sur les protéines virales et en favorise la réplication et donc la multiplication du virus. Le coronavirus utilise deux protéases et le Paxlovid empêche l’une d’entre elle de se répliquer
             Il est composé de deux molécules. La première est l'agent actif qui empêche à la protéine du virus de se répliquer. La deuxième est le ritonavir, un inhibiteur de la protéase, normalement utilisé pour le traitement des infections par le VIH.  
             Parmi les patients qui ont participé à l'étude et qui ont reçu Paxlovid, 1,7% ont connu des événements indésirables graves et ont dû arrêter le traitement. Le ritonavir, peut en effet entraîner des effets secondaires comme des diarrhées, des nausées et  vomissements, des douleurs abdominales, une irritation de la gorge ou une toux, des maux de tête et des vertiges, des éruptions cutanées et des démangeaisons, des perturbations du métabolisme des sucres et des graisses avec une redistribution anormale des graisses observée après plusieurs mois de traitement, une toxicité pour le foie et le pancréas. 

            Voici donc quelques données sur ces deux médicaments anti-coronavirus.

            Certaines personnes pensent ne pas se faire vacciner, alors que des centaines de millions de personnes l’ont été avec une efficacité certaines et peu d’effets secondaires, parce qu’on a trouvé deux médicaments qui n’empêchent pas la maladie mais en évitent les cas graves.
             Paradoxalement ils invoquent un manque de recul sur ce vaccin nouveau, alors qu’aucun vaccin n’a jamais été autant administré, ou la peur des effets secondaires, et ils préfèreraient ces médicaments, sur lesquels on a peu d’expériences et qui ont des effets secondaires plus importants.
              J’appelle cela du manque de bon sens et de logique, et un manque de curiosité, car, quand on ne sait pas, on peut se renseigner facilement sur des sites médicaux d'internet.

     

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  • Vive la (grande) Bretagne !

              Depuis que l'évêque Cochon a brulé notre Jeanne d'Arc on traite les anglais de roast-beef et cela a toujours choqué les correspondant(e)s anglais(e)s de mes enfants et petits enfants.
               Mais, puisqu'on est dans la nourriture, ils nous traitent bien de mangeurs de grenouilles ou d'escargot !
               Effectivement, on n'est pas toujours copains et ils ne sont pas aussi fairplay qu'ils le disent.
               Nos différents actuels sur la pêche le montrent bien.
               Mais nos différents sur la nourriture et sur la façon de se comporter ne datent pas du Brexit. Ils étaient vrais, même quand j'étais jeune.

               C'est vrai que j'ai un certain manque de respect pour la cuisine anglaise.
               Mais j'ai de mauvais souvenirs de mes incursions en Angleterre, à part la National Gallery, qui est une merveille sur le plan peintures, et où on peut bien manger (mais un menu "français" et plutôt cher !).
                Déjà je n'aime pas beaucoup la bière, mais de la "pale ale" tiède, je préfère boire de l'eau. Je crois qu''Astérix aussi. Mais, il y a 30 ou 40 ans, pour se faire servir de l'eau au repas, c'était un défi.                       
                 Et les déjeuners "officiels", ce n'était pas une partie de plaisir. Du lapin, c'est bon, mais bouilli au court bouillon de poisson, bizarre.
              Et à Cambridge, après de magnifiques soles, mais à la sauce à la menthe, et un dessert où le fromage succède aux glaces aux fruits, un café assez fade et enfin miracle, des cerises à l'eau de vie.... mais avec un anchois roulé dedans ! Un espoir déçu ! 
              De superbes langoustes en Ecosse, mais sauce au roquefort, ce n'est pas mauvais, mais j'aime mieux la mayonnaise.
               Quant au roast-beef, il est plutôt beef (c'est de la très belle viande), que roast, cuit au four à l'étouffée, et accompagné d'un pudding traditionnel à la graisse de rognon, bouilli ou cuit à la vapeur enveloppé dans un beau linge, comme s'il sortait du bain. En revenant en France, je me suis jeté sur un steak pommes frites.
                Et il y a 50 ans , pour être poli dans un dîner officiel, on devait charger les petits pois (en les écrasant un peu pour que l'équilibre tienne), sur le dos de la fourchette, (coté convexe vers le ciel), en priant Dieu qu'un petit pois ne roule pas sur la nappe. Cela a l'air d'avoir passé de mode. Mais je n'ai pas été invité chez la Reine !! 

                Et puis les anglais ont un esprit spécial, pour un "latin" comme moi.
                Je me souviens - mais c'était il y a 60 ans -, m'être promené dans Londres un jour d'été où il faisait très chaud, en sandales "nu pieds", à lanières, mais avec des chaussettes. Je croyais être pudique, mais à mon grand étonnement une vieille dame m'a abordé, m'a montré mes pieds et m'a dit "shocking" ! Ne voulant pas être en reste, je l'ai amenée devant un kiosque à journaux et je lui ai montré un journal X, en lui disant que ces jeunes femmes étaient certes plus belles que mes pieds, mais beaucoup moins vêtues. Elle a haussé les épaules et m'a tourné le dos.
                 Le plus amusant est que j'ai retrouvé cette vieille dame très distinguée à l'heure du thé, dans un pub. Leur thé et leurs gâteaux étaient excellents. Ma vielle dame a pris des scones.... mais avec une demi bouteille de sauvignon blanc qu'elle a gentiment sifflé.
               
                 Et l'esprit chevaleresque et le "fair play" anglais sont bien connus.
                 Dans les régates de quillards à l'île de Wight, auxquelles participaient des bateaux anglais et étrangers, des cartes de parcours étaient remises aux participants, mais les bancs de sables, qui étaient sur les cartes anglaises, n'étaient pas mentionnés sur les cartes remises aux étrangers, dans l'espoir qu'ils s'échoueraient.
                Et une année mon fils a gagné la course du Fastnet, sur son trimaran : horreur un français qui gangne une course très british !! L'année d'après, il a reçu les bulletins d'engagement pour la course... huit jours après la clôture des inscriptions. D'accord il aurait dû se renseigner sur internet plus tôt !!

                 Cela me rappelle aussi la concurrence Paris-Londres pour les jeux olympiques, il y a une douzaine d'années, où tous les coups étaient permis.

                 Bon j'ai dit assez de mal des anglais,  (mais les anglais disent en permanence du mal des français !), et aussi, je suis presque breton (probablement avant 1740) et ces cochons d'anglais se débarrassent de tous leurs nuages sur la Bretagne. Alors !...
                  On devrait profiter du Brexit pour faire payer des droits de douane aux perturbations atmosphériques.

              Je ne suis pas anglophobe, juste pas anglophile, je les ai trop fréquentés dans mon métier, et je préfère les américains. Eux c'est clair, on sait qu'ils feront tout pour gagner du fric, mais ils ne le cachent pas.

                Et pour terminer, un été où j'étais en panne d'internet à Carnac, j'appelle le service technique au téléphone. (Je ne dit pas quel opérateur, ils sont tous aussi nuls!)
                Un gars très gentil, prénommé Mohamed, avec un fort accent, me répond (probablement de Tanger) et je lui dis que j'appelle de Bretagne. Il me demande alors pourquoi je ne parle pas anglais.              
                J'avoue que j'ai été un peu vexé !!! Depuis je leur dis que j'habite en Breizh, mais ils ne savent pas où c'est dans le monde, et alors c'est eux qui me parlent en anglais !!

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  • Une quatrième vague de Corona19 delta?Une quatrième vague de Corona19 delta? 

     

     

     

     

     

     

     

     

                   Le coronavirus mutant delta est devenu maintenant majoritaire également dans notre pays et est à l’origine de la quasi-totalité des nouvelles contaminations.
                  C’est un phénomène courant en microbiologie. Le microbe essaie de s’adapter à son environnement pour se reproduire le plus possible, et donc il change légèrement de structure par mutation de son ADN ou ARN.
                  Si cette mutation aboutit à un microbe moins performant, il disparait parce qu’il ne supplantera pas ceux présents, mais s’il est plus contagieux et plus virulent, c’est lui qui sera vite à l’origine de toutes les contaminations.
                  C’est ce qui est arrivé avec le virus alpha anglais et maintenant le virus delta indien.

                   Le variant Delta est plus transmissible de l'ordre de 40% à 60%, par rapport au variant Alpha [celui identifié au Royaume-Uni], lui-même 50% plus transmissible que le variant original (chinois).
                   On constate qu’en Europe, il contamine surtout des personnes relativement jeunes et qu’il donne moins de cas graves, mais c’est essentiellement parce que la population âgée est maintenant vaccinée dans une proportion importante.
                   Les contaminations par cevirus sont reparties à la hausse en France et on peut craindre une quatrième vague pour le mois d’août, qui imposerait des mesures beaucoup plus sévères que celles prises au 14 juillet.
                    La pandémie n’est pas terminée comme trop de personnes l’ont cru. Tant qu’il y a une circulation importante du virus, le nombre de contamination est suffisant pour que la probabilité d’une mutation (une modification aléatoire de la réplication du virus) soit importante et donc pour que des virus plus actifs voient le jour, ceux qui le seraient moins étant éliminés.
                   Tant que tout le monde ne sera pas vacciné, tant que des médicaments anti-viraux efficaces ne seront pas disponibles, la circulation du virus ne sera pas contenue, et l'apparition de variants comme le delta risque de devenir habituelle.
                   Ceux qui ont reçu les deux doses ont dix fois moins de risque d'une hospitalisation s'ils contractent le variant delta, mais en France, ils sont moins de 20 millions. On est donc loin du seuil de l'immunité collective.
                   Les assouplissements de juin ont fait trop croire que la crise était fini et la soif de liberté a fait oublier les précautions indispensables, d’où une nouvelle croissance des contaminations.
                   À moins de vouloir revoir un confinement dont nous avons connu les inconvénients personnels et les retombées économiques catastrophiques, il faut absolument se faire  vacciner et continuer les gestes barrière.
                 Certes se faire 
    vacciner ne protège pas totalement mais à 95% contre les formes graves, mais ne pas être vacciné protège à 0*

                   D'après l'Institut Pasteur, les statistique du Royaume Uni, d'Europe, des Etats Unis et d'Israël montrent que plus de 83% des personnes infectées n’étaient pas vaccinées et environ 13% n’avaient reçu qu’une seule dose. Seulement 4% des personnes vaccinées étaient positives et il n’y a pratiquement pas eu de cas grave, (7%), et aucun mort parmi les vaccinés et les séquelles de la COVID sont plus graves chez les non vaccinés.

    Une quatrième vague de Corona19 delta?

    Une quatrième vague de Corona19 delta?

                  Et si vous tombez malade à l’étranger, si vous avez été vacciné vous n’aurez pas besoin d’une hospitalisation. Comme un mois en soins intensifs pour cause de Covid coûte (au minimum) 80.000 euros en Europe, les complications pour que l’hôpital à l’étranger se fasse rembourser,  n’existeront donc pas.
                 Au plan personnel, cela vaut la peine de se faire vacciner. 

                 Mais c’est un devoir collectif de le faire, vis à vis des autres.
                 En effet d’une part il y a peu de personnes vaccinées infectées mais d’autre part, le système immunitaire d'une personne vaccinée est capable d'éliminer le virus.
                 La personne  vaccinée a 12 fois moins de risques d'infecter les autres.

                 Même si le risque zéro n'existe pas, et que la vaccination ne protège pas à 100%, le risque de répandre le virus est minime, et incomparable avec le risque très élevé d'une personne malade, ou de porteurs asymptomatiques qui, sauf test PCR, sont indétectables
                 Réduire le nombre de contamination réduit le risque de mutation et donc la probabilité d’une longue durée de la crise.
                 Je ne comprends pas qu'un personnel soignant soit enclin à refuser le vaccin. C'est prendre le risque de contaminer les malades qu'il soigne, et c'est contraire à la déontologie de son métier.

                 Atteindre ainsi une immunité collective est le seul moyen de sortit de la pandémie actuelle, mais pour cela il faut que 75% au moins de la population, enfants compris (car ils sont un des principaux vecteurs de contamination asyptomatique), soit vaccinée. (c’est à dire 90% des adultes).

                 Je suis donc entièrement d'accord avec les mesures annoncées par le président Macron le 12 juillet. S'il ne les avait pas prises, nous aurions en outre plusieurs centaines de milliers de gens contaminés, la plupart entre 15 et 50 ans.
                 Il semble que cela ait été efficace puisque plusieurs millions de 
    rendez vous ont été pris pour se faire vacciner. Mais il est triste de constater que le bâton est plus efficace que la carotte. Les ânes sont moins idiots que les humains.

                J’avoue ne pas comprendre que nos compatriotes n’aient pas saisi cette importance et que certains ne veuillent toujours pas se faire vacciner. Outre que c’est dangereux pour eux mêmes, surtout s’ils sont âgés, c’est de l’égoïsme et de l’inconscience vis à vis de la collectivité.
                
    Certains ont peur de la piqûre ce qui n’est vraiment pas une raison valable. On ne sent rien du tout.

                  Certains ont peur des effets secondaires : ceux -ci sont rares et on a un recul important puisque plus de 50 millions de vaccinations des vaccins Pfizer et Moderna ont été faites en Europe.
                   Le seul effet courant est une inflammation du point de piqûre qui est sensible pendant quelques heures. En fait ce n’est pas particulier au vaccin: toute piqûre avec injection de liquide fait un tel effet, si on a fait l’injection un peu vite, si on n’a pas massé ensuite le point d’injection, et si vos tissus diffusent plus lentement le liquide.
                   Des effets assez fréquents (1/10) sont de la fatigue et des maux de tête mais il n’est pas sûr que ce soit une cause directe du vaccin.
                   Plus rares des douleurs articulaires, de la fièvre et un gonflement des ganglions lymphatiques sous les bras.
                   Personnellement, sur une centaine de personnes vaccinées que je connais, celles-c) n’ont pas connu d’autre effet que qu’un petite inflammation locale et un peu de fatigue, encore que cela n’est pas sûr qu’elle soit la cause du vaccin lui même (la psychologie intervient beaucoup dans la sensation de fatigue).
                  Quant aux effets à long terme qui servent de prétexte à certains pour ne pas se faire vacciner, ils ne sont guère à craindre. En effet le contenu du vaccin est essntiellement un ARN et des microprotéines lipides destiné à le protéger jusqu’à ce qu’il agisse sur nos cellules.
                  Ces protéines disparaissent ensuite, de même que l’ARN lorsqu’il a provoqué la réaction de production d’anticorps. A long terme il ne reste rien du vaccin.
                  En fait quelques personnes que j'ai rencontrées ont simplement peur du vaccin, psychologiquement et sans savoir pourquoi

                 Je pense donc qu’on n’a guère de risques à craindre des vaccins ARN contre le COVID, alors que le bénéfice est immense tant pour soi-même que pour la communauté.

                 Vacciner toute la population au plus vite est notre seule chance d’éviter la 4ème vague et de revenir à une situation normale.
                 Je comprends mal pourquoi le gouvernement ne va pas plus loin pour certaines mesures.

                  Une vaccination pourrait être obligatoire. Elle l’est pour de nombreuses maladies  qui font beaucoup moins de morts que le coronavirus (justement grâce à l’obligation de vaccination). Mais je comprends que le gouvernement craigne que ce ne soit pas forcément très efficace.
                  De même dire que seuls les personnes non vaccinées seraient confinées dans un prochaine vague serait trop discriminatoire et guère contrôlable. 
                  Mais il y a une autre mesure qui pourrait être très incitative : c’est la pass sanitaire allant plus loin dans son emploi. Il suffit de supprimer de celui-ci le test PCR. Celui-ci n’est pas probant puisqu’il indique seulement que l’on n’était pas porteur du virus 5 jours avant, mais on a très bien pu être contaminé depuis. Comme l’a décidé Malte, il suffirait de réserver ce pass aux seuls complètement vaccinés depuis plus de 15 jours, (et ceux qui ont eu le covid et reçu une seule dose). 
                  J'avoue que je comprends mal les personnes qui préfèrent actuellement subir un grattage profond des narines lors du test PCR, ce qui est beaucoup plus désagréable qu'une vaccination que l'on fait juste deux fois et qui est indolore et beaucoup moins désagréable.

                Et pour conclure, je citerai une réflexion de l'immunologiste Pierre Desvaux, à propos des mesures prises par le président Macron et les protestations de certains adversaires du vaccin, que je trouve très pertinente :
              " Vous ne voulez pas vous faire vacciner ? Vous voulez continuer à répandre le virus ? Vous voulez donner au virus de meilleures opportunités de muter ? Vous voulez continuer à encombrer les hôpitaux et prendre la place de ceux qui en ont besoin pour autre chose que le Covid ? Vous voulez contaminer vos proches, au risque de les faire mourir ? Vous tenez tant à être reconfinés, pour mettre à mal l'économie et permettre d'avoir plus de chômeurs?
              Libre à vous, la vaccination n'est toujours pas obligatoire, mais ne venez pas vous plaindre de ne pas avoir les mêmes possibilités que ceux qui on fait cet acte de simple bon sens qui les protège, et civique, puisqu'il protège aussi les autres." 

     

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  • La fête du 14 juillet

     

              Vous avez probablement appris comme moi à l'école primaire que l'on fête le 14 juillet la prise de la prison de la Bastille parles révolutionnaires de 1789. Alors on croit que cette fête existe depuis cet événement;
               Il n'en est rien. En effet c'est le 6 juillet 1880 qu'une loi précise que : « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle », sans indiquer quel est l'évènement ainsi commémoré.
               Certes l'événement est dans toutes les têtes, mais jugé trop sanglant, c'est finalement  la "Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, qui a servi de référence aux députés de l'Assemblée Nationale et du Sénat, lors de leur vote.

                Cette fête de la Fédération est peu connue et pourtant c'était un grand événement médiatique de la Révolution.
                C'était effectivement le premier anniversaire de la prise de la Bastille, et elle a eu lieu à Paris, sur le Champ de Mars (sans tour Eiffel évidemment), et le roi Louis XVI y assistait et y a 
    prêté serment à la Nation et à la Loi, en présence des députés des 83 départements de ce temps. La reine avait présenté son fils, le dauphin à la population.
                 La foule les avait acclamés.
                   Mais ce n'était pas une nouveauté, car, le 30 mai 1790, avait eu lieu à Lyon une première fête de la Fédération, dans un "temple de la Concorde, bâti pour la cérémonie, 

                   La fête de la Fédération ne sera pas poursuivie, après des célébrations réduites en raison des événements  : fuite à Varenne, la terreur, la guerre avec nos voisins...
                Par la suite et jusqu'en 1880, plusieurs fêtes nationales ont eu lieu, à des dates diverses, et sous des prétextes divers : Fondation dela république, Saint Napoléon, fête de Saint Louis, Saint Charles sous Charles X, exposition universelle de 1878....

               Depuis 1880, le 14 juillet est l'occasion d'un défilé militaires, de bals populaires dont le "bal des pompiers", et de feux d'artifices dans la plupart des communes.

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  •            La vaccination contre le covid19 étant en phase de croissance et de généralisation à tous, on en parle évidemment beaucoup

               Voyons d’abord quelles sont les stratégies possibles pour créer un vaccin mais il nous faut d’abord comprendre comment le vaccin va lutter contre le virus :

                 Il faut apprendre au système immunitaire à reconnaître le plus rapidement possible le virus pour lutter contre lui. Le principe est de créer des cellules qui reconnaitront des morceaux spécifiques du virus (des protéines), que l’on appellera des « antigènes » (dans le cas du covid on choisit la protéine Spike » du virus qui est celle qui permet au virus de rentrer dans les cellules et qui est donc la première avec laquelle le système immunitaire se trouve en contact).
                Ces cellules vont intervenir auprès de lymphocytes B, qui vont créer d’une part des anticorps qui, lors d’une infection, neutraliseront les virus, et d’autre part des cellules mémoires qui conserveront la mémoire du code des antigènes et, alerteront le système immunitaire en présence du virus. (voir le schéma ci-dessous).

    L'avenir des vaccins à ARN               
                   Le schéma montre aussi ce qui se passe lors de l’infection par le virus : les cellules sensibles aux antigènes et les cellules mémoires, alertent des lymphocytes T qui d’une part transmettent l’information aux lymphocytes B qui vont libérer des anticorps qui vont neutraliser le virus pour l’empêcher de rentrer dans une cellule pour se multiplier et d’autre part à des lymphocytes T « tueurs », (cytotoxiques), qui vont détruire (phagocyter), les cellules infectées par le virus, ce qui empêchera sa réplication.

                 Quels types de vaccins peut on utiliser pour obtenir cette création de sensibilité à des antigène, d’anticorps et de cellules mémoires.
     Le schéma ci-dessous montre les six possibilités qui se divisent en deux groupes.

    L'avenir des vaccins à ARN

                 On peut d’abord injecter un virus atténué, un virus mort ou des fragments du virus que l’on recueille dans l’environnement contaminé. L’inoculation de tels vaccins provoque la sensibilisation de cellules du corps aux antigènes. C’est le cas du virus chinois qui uilise des virus du covid19 morts. L’inconvénient est que, si un variant apparu par mutation, est très différent du virus qui  servi pour le vaccin, il faut recommencer à créer un vaccin avec le nouveau variant inactivé.

                 Dans les nouvelles techniques on peut transporter un ADN ou un ARN, qui code la fabrication d’une protéine du virus. Cet ADN ou ARN synthétisé en laboratoire s’il peut rentrer dans des cellules, va engendrer la synthèse de la protéine qui va servir d’antigène et créer ainsi la réaction du système immunitaire déjà décrite ci-dessus.
                 Le problème est que cet ARN ou ADN n’est pas celui de nos cellules et  « tout nu » et étranger, il va être détruit par notre système immunitaire. Il faut donc le protéger :
                              - soit on l’entoure de micro-protéines qui l’isoleront jusqu’à son arrivée dans les cellules, (c’est le cas des vaccins Pfizer et Moderna), L’inconvénient des vaccins ARN protégés est que les nano-protéines ne se conservent bien qu à très basse température et ils necessitent donc un approvisionnement logistique complexe.
                              - soit on l’intègre dans le code génétique d’un virus inoffensif, qui va le transporter jusqu’aux cellules (c’est le cas des vaccins Astrazénéca, Janssen et du vaccin russe Spoutnik).
              L’avantage des ces vaccins à ARN ou ADN, est que, en cas de variant, il faut resynthétiser un ARN ou ADN, mais on n’a pas à réétudier tout le vaccin.

               Un aspect peu connu est que l’idée d’un vaccin à ARN contre la grippe avait été énoncée par l’institut Pasteur plus Sanofi, dans les annés 1990, mais les protéines nécessaires pour le protéger se sont révélées trop toxiques pour les souris qui étaient utilisées pour l’étude.
               Mais des « nano-protéines » sont apparues vers 2010 et ce problème a donc été susceptible de nouvelles solutions. Un vaccin à ARN contre la grippe a été étudié en 2013 par l’équipe d’Any Geal de la société Novartis sur des rats; mais on n’a jamais réalisé les essais phase 3  sur le humains, car Novartis a vendu en 2015 ses activités de recherche sur les vaccins (il doit s’en mordre les doigts aujourd’hui !!).
                A cette époque la DARPA, l’agence américaine pour le développement de reerches a financé le développement de vaccins ARN, mais Novartis, Pfizer, Astrazénéca et Sanofi-Pasteur n’ont pas poursuivi ces recherche et seules deux petites entreprises, ont poursuivi, Moderna aux USA, qui développait un vaccin ARN contre la grippe aviaire,, et Curevac en Allemagne, qui avait racheté l’activité Novartis et développait un vaccin antirabique. Cette dernière a développé d’ailleurs un vaccin anticovid, actuellement en cours d’homologation.

                Si on fait le point sur la situation actuelle, les vaccins ARN apparaissent comme une solution d’avenir. Ils peuvent être plus rapidement mis au point que les autres types de vaccins et peuvent être plus facilement adaptés à des variants du virus. Par contre leur conservation est plus difficile, souvent à basse température, entrainant une logistique coûteuse, et ils sont plus chers. Certains présentent par ailleurs des effets secondaires : les effets graves sont très rares, mais des effets bénin mis gênant peuvent être tolérés vu l’urgence, mais ne le serait pas dans une option dun vaccin à renouveler annuellement.
                Des améliorations sont nécessaires. Mais les laboratoires étudient dès maintenant un vaccin universel contre la grippe, et peut être, des vaccins contre la dengue, le zirka ou  ébola, et si cela est possible, le cancer, le sida et le paludisme.

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