• Les médicaments contre le covid19.

      

    Les médicaments contre le covid19.

                 L’actualité du Covid19 est malheureusement préoccupante.
               Outre que le nombre de contaminés augmente de façon alarmante, un nouveau variant vient d’apparaître, provenance Afrique du Sud, et il a été baptisé « omicron ».
                Il est trop tôt pour savoir quelles sont ses caractéristiques exactes et son incidence sur l’épidémie, mais ce qui est inquiétant c’est que les mutations subies concernent surtout la protéine « spike », qui est responsable de la capacité du virus à s’accrocher aux cellules du système respiratoire et d’autre part sur laquelle agissent les vaccins actuels.On peut donc craindre qu’il soit plus contagieux et que les vaccins agissent moins sur lui. Mais actuellement on ne sait pas encore et on ne sera fixé que dans une quinzaine de jours.

    Les médicaments contre le covid19.

                  J’ai souvent dit dans mon blog que ls gens aujourd’hui manquaient d bon sens et de curiosité intellectuelle et gobaient toutes les informations vraies ou fausses, sans chercher à comprendre et à approfondir.
                  Le journal télévisé a annoncé l’émergence de deux médicaments contre le coronavirus, et une personne avec laquelle je discute parfois et n’est pas encore vaccinée, me disait que puisqu’on avait des médicaments ce n’était plus nécessaire de se faire vacciner. Grave erreur et manque de connaissances élémentaires.

                 Quelle que soit la maladie, un vaccin est fait pour prévenir la maladie alors qu’on est en bonne santé et éviter d’en être malade, et de l’être gravement.
                 Un médicament au contraire n’est employé que lorsqu’on est déjà malade, (et donc que les symptômes ont été diagnostiqués), pour limiter les conséquences de la maladie et, si possible, vous en guérir.
                 Le médicament, pris à l’avance, n’empêche donc pas d’être malade et ne limite en rien la circulation du virus.

                  Quels sont les médicaments contre le coronavirus dont on a parlé.

                 Un premier médicament est le « Molnupiravir », des laboratoires Merck. Son but est de freiner la maladie et à réduire l'apparition d'une forme grave.
               Il augmente le nombre d'altérations (mutations) dans le matériel génétique ARN du virus, ce qui diminue la capacité du SARS-CoV-2 à se multiplier et à se répliquer dans l’organisme. Il se présente sous la forme d’une pilule à avaler.(très chère : 600 €)
              C’est mieux que rien, mais son efficacité n’est pas miraculeuse. D’après un essai fait sur seulement 385 patients non vaccinés et atteints du coronavirus, le laboratoire a montré que le nombre d’hospitalisés était divisé par deux, par la prise du médicament et qu’il n’y avait alors aucun décès, contre 8 chez les personnes non traitées.
              Merck a déjà commencé la fabricationOlivier Vérand, ministre de la santé, a annoncé qu’il avait fait commander 50 000 doses de ce médicament.

              Un second médicament est le « Paxlovid » des laboratoires Pfizer. 
             Les premiers résultats du laboratoire sont fondés sur des essais cliniques rassemblant plus de 1 200 adultes ayant contracté la Covid-19 et présentant un risque de développer un cas grave de la maladie. Dans les jours suivant l'apparition des symptômes, certains ont reçu la pilule de Pfizer, et d'autres un placebo. Au total, 10 personnes sont mortes parmi les patients ayant reçu le placebo contre zéro décès dans le groupe ayant reçu le traitement.

              Un deuxième essai sur 3000 adultes ayant contracté le virus, a montré une réduction de 89% des hospitalisations et une suppression des décès, si les malades étaient traités dans les 3 jours suivant l’apparition des symptômes et 85% s’il était administré dans les 5 jours.
              Les virus utilisent une « protéase », qui est une enzyme qui agit sur les protéines virales et en favorise la réplication et donc la multiplication du virus. Le coronavirus utilise deux protéases et le Paxlovid empêche l’une d’entre elle de se répliquer
             Il est composé de deux molécules. La première est l'agent actif qui empêche à la protéine du virus de se répliquer. La deuxième est le ritonavir, un inhibiteur de la protéase, normalement utilisé pour le traitement des infections par le VIH.  
             Parmi les patients qui ont participé à l'étude et qui ont reçu Paxlovid, 1,7% ont connu des événements indésirables graves et ont dû arrêter le traitement. Le ritonavir, peut en effet entraîner des effets secondaires comme des diarrhées, des nausées et  vomissements, des douleurs abdominales, une irritation de la gorge ou une toux, des maux de tête et des vertiges, des éruptions cutanées et des démangeaisons, des perturbations du métabolisme des sucres et des graisses avec une redistribution anormale des graisses observée après plusieurs mois de traitement, une toxicité pour le foie et le pancréas. 

            Voici donc quelques données sur ces deux médicaments anti-coronavirus.

            Certaines personnes pensent ne pas se faire vacciner, alors que des centaines de millions de personnes l’ont été avec une efficacité certaines et peu d’effets secondaires, parce qu’on a trouvé deux médicaments qui n’empêchent pas la maladie mais en évitent les cas graves.
             Paradoxalement ils invoquent un manque de recul sur ce vaccin nouveau, alors qu’aucun vaccin n’a jamais été autant administré, ou la peur des effets secondaires, et ils préfèreraient ces médicaments, sur lesquels on a peu d’expériences et qui ont des effets secondaires plus importants.
              J’appelle cela du manque de bon sens et de logique, et un manque de curiosité, car, quand on ne sait pas, on peut se renseigner facilement sur des sites médicaux d'internet.

     

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