• Aujourd’hui, je voudrais vous parler du chocolat, car nous risquons d’ici quelques temps, d’être privé de ce produit, délicieux et utile, car non seulement il nous met de bonne humeur, mais, contenant du magnésium, il nous protège contre le stress.

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        Le cacaoyer ou cacaotier est un petit arbre à feuilles persistantes qui produit des fèves comestibles aux saveurs différentes suivant les variétés de cacaoyer, à partir desquelles est fabriqué le cacao, le produit de base du chocolat
         95 % de la production mondiale de cacao provient de plantations très petites de cacaotiers, car cette culture est très artisanale et difficile à automatiser.
        L’arbuste est planté après I'abattage d'une forêt tropicale puis la plantation d'autres plantes d’ombrage (bananier, papaye, manioc...) pour protéger les jeunes cacaoyers, trop sensibles au soleil. ll donnera des fruits au mieux pendant 40 ans.

        Ses fruits sont les cabosses dont la récolte peut débuter après les 3 à 5 premières années de croissance. Ce sont des gousses ovales, renfermant une quarantaine de graines, enrobées dans une pulpe mucilagineuse.
        Une fois cueillies à la main, les cabosses sont ouvertes et on récupère Ieurs graines, qui sont les fèves de cacao.
        On fait fermenter ces graines sous des feuilles de bananier pendant plusieurs jours, pour développer les arômes. puis, elles sont mises à sécher. On obtient ainsi des fèves de cacao de couleur brune.
        il semble que l’utilisation des fèves de cacao soit très ancienne vers -1100 avant JC et elles étaient utilisées par les aztèques et les mayas.

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        Les fèves fraiches sont débarrassées de leur coque puis torréfiées à 170°C. Ensuite, elles sont concassées puis broyées pour donner la pâte de cacao. Celle ci est alors pressée pour séparer la partie solide, le tourteau, (qui sert à la fabrication du chocolat en poudre), de la partie liquide : le beurre de cacao.
        Cette partie liquide, le beurre de cacao, mélangé à de la pâte de cacao dans une opération de malaxage appelée le « conchage » permet d’obtenir, en rajoutant du sucre, voire du lait et des matières grasses végétales (5% maximum), ce que l’on appelle la « couverture » du chocolat.

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        Les chocolatiers  retravaillent cette « couverture » en température, enrobage et moulage, après avoir ajouté des compléments très divers (arômes comme la vanille, ou fruits comme les noisettes) pour élaborer tous les produits que vous trouvez dans le commerce.
        Les industriels mondiaux achètent en général les fèves de cacao, une fois séchées et le reste du traitement se passe en chocolaterie.

        Le problème actuel est un problème de production des fèves, qui s’est développée à partir des années 1920 dans les colonies anglaises et françaises (Ghana, Nigeria, Côte d'Ivoire, Cameroun), ie mode de culture restant presque identique à celui autrefois, des Mayas d’Amérique centrale.
        Pour planter les cacaoyers, on a défriché les forêts tropicales, et grâce à l'accumulation d'humus, on bénéfice alors pendant 20 ou 30 ans d'une bonne production, mais, peu à peu, les sols s’épuisent et les cultivateurs avont alors défricher plus loin.
        Ces nouvelles terres ne remplissent pas toujours des conditions suffisantes pour la culture du cacaoyer, arbre fragile qui ne pousse bien que dans le climat chaud et humide de la ceinture équatoriale, sous l’ombrage d'autres espèces et à l'abri du vent.
        On n’a jamais expliqué aux producteurs qu'il fallait restaurer les vergers en enlevant les anciens cacaoyers et en plantant de nouveaux, et bientôt, il n y aura plus de terrains disponibles.
        Par ailleurs, la culture est très artisanale, tout est fait à la main, difficile à automatiser, et les revenus des travailleurs sont très faibles : quelques dizaines d’euros par mois.
        Cela n'incite guère les jeunes générations à prendre la relève, et elles se tournent de plus en plus vers des cultures plus rentables comme l’hévéa ou le palmier à huile.
        
        Il y a donc dans le monde pénurie de fèves de cacao, d'autant plus que la demande augmente, car la Chine et l’Inde consomment maintenant du chocolat et les populations correspondantes sont énormes.
        Nous risquons donc de voir peu à peu le prix du chocolat augmenter et celui-ci devenir rare.
       Cela dit, aujourd'hui, ce n'est pas le seul produit qui va augmenter de prix hélas !

        Vous qui ne voulez pas manger de peur de grossir, profitez du chocolat tant qu’il est encore temps. C’est un produit qui consommé avec modération, ne fait pas grossir et est bénéfique pour la santé, ce qui est beaucoup moins le cas de la nutella.

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  • Et si nous parlions français !

    Et si nous parlions français !

     

     

         Cela me fait toujours mal au cœur quand j'entends les bêtises débitées par nos présentateurs de télé et par les âneries orthographiques, sur leur prompteur, qu'ils lisent sans comprendre.
        Tout le monde peut se tromper. Mais un bon présentateur se reprend et s'excuse le cas échéant.      
        Les bêtises sur les journaux sont malheureusement du même style, à croire que les journalistes d'aujourd'hui n'ont pas été plus loin que le primaire ! Et encore, autrefois on sortait du primaire en ne faisant presque plus de faute d'orthographe. Le concours, puis plus tard, l'examen d'entrée en 6ème, comportait une dictée redoutable avec 4 points de moins par faute et 1 point pour les accents.  
         Et le zéro était éliminatoire.! Il valait mieux se relire !

         L'autre jour, sur la 2, pourtant chaîne d'Etat on nous fait un reportage sur  "une société qui va mal; elle diminue ses effectifs, alors qu'avant elle avait de nombreux travails à sous-traiter".
         Les doubles négations, on ne connaît pas : " À quoi sert la prison ? À dissuader les détenus de ne pas recommencer".
         On nous envoie sans sourciller au pèlerinage de "Jean-Jacques de Compostelle".  (La prochaine fois je crois qu'ils nous parleront de Saint Rousseau !). On entend aussi "Deux personnes ont échangé" leurs identités avant d'être incinérées. (j'espère qu'aucune des deux n'était encore vivante)
        Parfois, lors d'une discussion, du français de basse cour : "C'est quoi qui est important ?"

        Les "quatres" (z)hommes ou (z)élèves, sont une liaison courante. Evidemment ils ne connaissent pas la règle du pluriel de cent et vingt, mais l'appliquent parfois à mille !! Et bien des erreurs de genre : "Les pluies qui sont tombées durant ce dernier 24 heures…"
        Le pire ce sont des sous titres pour malentendants : ou bien on a confié cela à un gosse du primaire, ou c'est fait exprès : "la grève de la fin", le "bouquet missaire", ou les "eurobonds", (qui ont sûrement fait monter d'un coup le niveau de la bourse).
        Bien sûr quelques pléonasmes, comme "mutuellement congratulés", "immédiatement sous peu",

        Certains confondent aussi des expressions : "expertise", pour "expérience", "près de" et "prêt à ", ou "la situation n'est pas prête de changer ", ce qui est un mauvais compromis. "Il ne faut pas retarder ces investissements faute d'une dégradation du service" (Je ne sais pas si c'était "en raison", ou bien "sous peine de"); partisante au lieu de partisane. Un journalistequi ne connaît pas sa force : "C'est ce magazine qui soulève le lièvre".

       On nous abreuve aussi d'anglicismes "live" pour en direct, "challenge" pour défi, "morning" au lieu de matin, "burn out" au lieu d'épuisement, "truster"au lieu d'accaparer, et des incontournables airbags, coachs, show, thriller, design, low cost, best off,  casting, babyboom, off shore, timing .....
       Mais je ne suis pas innocent sur ce sujet : il m'arrive sur mon blog de parler de mails au lieu de courriels !! Heureusement je n'ai encore jamais parlé de mon microcomputer !! Il m'est arrivé aussi un jour d'écrire par erreur "kms" (les abréviations de grandeurs, sont invariables !).

        Et que dire des bêtises des chroniqueurs sportifs : "Il faut redorer le blouson de l'équipe de France de foot"; "les joueurs se sont emmêlés les crayons" (ils manquaient de pinceaux ce jour là !); "L'important est de ne pas être le second de soi-même" (encore un psy qui pense au conscient et à l'inconscient !); "les seuls murs impénétrables sont ceux dont on s'entoure soi-même"; "les Etats Unis en Europe" si seulement c'était vrai !; "quand les entraîneurs puent le poisson" Il y a maintenant des courses de natation dans les bassins d'élevage ? ou bien "le match en question ne devait pas sentir la rose" Et ce n'est pas de la réclame pour un parfum !
        Et cette assertion d'un présentateur devant un incident technique "Quoi ! Je n'entends pas les images !"

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/Unknown-copie-4.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/images-copie-5.jpg

         L'hiver est là et il m'arrive d'être amené à aller à Paris, notamment pour des conférences, alors que j'habite à environ 10 km de ses portes.  Ayant la chance d’habiter à moins d’un kilomètre d’une station du RER en banlieue sud, et trouvant les temps de trajet et les stationnements en voiture chers et incertains au plan des délais, je ne me sers que du RERB, puis du métro
        Mais j’évite si je peux, les heures de pointe. Pour ceux qui ne connaissent pas le métro de Paris, on y transporte en deux heures maximum, le matin, quelques millions de personnes et le soir c’est dans un délai encore plus court.
        Tout le monde est pressé, de peur de rater sa correspondance; des gens courent et vous bousculent involontairement en vous doublant, les quais sont bondés, et quand la rame arrive,  ceux qui sortent et sont aussi pressés, doivent d’abord fendre la foule qui attend, et ensuite tout le monde s’engouffre dans une porte trop étroite. Le flux de personnes se bousculant pour entrer, ressemble à l’eau d’un lavabo qui veut s’écouler par l’orifice étroit de l’évacuation.
        S’ils veulent entrer, pour obtenir un petit espace, les derniers doivent appuyer sur la foule entassée dans la voiture, pour la compresser encore plus, comme on appuie sur une valise trop bourrée avant de la fermer. Les portes automatiques se ferment péniblement et heureusement le train ne peut pas partir si elles ne se ferment pas complètement, coincées par quelqu’un qui n’a pu rentrer !
        Une fois dedans, pas moyen de s’accrocher quelque part, mais ce n’est pas grave. Les corps sont serrés comme des sardines dans une boîte, et tous sont soudés entre eux et les parois de la rame. Le seul ennui, c’est que si on a un ordinateur portable, il faut prendre le sac entre les dents pour qu’il ne soit pas écrasé.
        Et si on est à coté de la porte on se ronge les sangs, car, pressé contre la vitre, on a peur qu’elle éclate.
        Si vous êtes au contraire, loin de la porte, pour descendre, il faut vous y prendre deux stations avant votre destination, pour vous rapprocher de cette porte, par un lent jeu de taquin, et d’efforts désespérés pour vaincre les frottements. Et à la sortie, attention, la pression des gens dans la rame va vous éjecter à grande vitesse sur le quai, au milieu de la foule qui attend pour monter. Gare aux « belles rencontres » à grande vitesse !!
        Alors vous comprendrez que, ayant la chance d’être maître de mes horaires, j’essaie d’éviter cet enfer et de prendre le métro aux heures dites « creuses ».

       Je me souviens qu'il y a une dizaine d'années, Nathalie Kociusko Morizet, ma charmante consœur de Polytechnique, candidate à la mairie de Paris et en campagne électorale,affirmait  que le métro était « un lieu de charme, où l’on faisait de belles rencontres ».
     
     Même si, en ce moment, à cause du covid19, la fréquentation est beaucoup moindre,  j’avoue que le « charme »  me paraît rare.

       Je trouve que la plupart des gens dans le métro sont tristes, préoccupés, ont l’air fatigué. La plupart consultent leur téléphone portable, écoutent de la musique ou suivent une rencontre sportive (je me demande d'ailleurs comment on peut voir le ballon ou une balle de tennis sur un si petit écran !).
        J’ai toujours été un peu surpris d'entendre les personnes assises à coté ou en face de vous, converser à voix très haute (sans doute à cause du bruit ambiant), et donc on est obligé d’entendre la conversation. Parfois anodine, parfois une engueulade ou une rupture avec le ou la petit(e) ami(e). Quelque fois aussi ils racontent leurs fredaines ou les aventures de leur dernière nuit. J’avoue que je serais très gêné de faire pareil, devant tous les gens du wagon qui écoutent !
        Quelques jeunes qui chahutent aussi parfois, mais dans la journée, je n’ai jamais rien vu de bien méchant.
        Bref le métro me paraît, certes, un excellent moyen de transport et un très bon observatoire de l’environnement humain de la capitale, de ceux qui travaillent et n’ont pas une vie de nantis. Mais de là à dire que c’est un charme envoûtant, j’avoue de pas bien suivre NKM
        Mais que ne dirait on pas quand on est en campagne électorale, pour charmer ses électeurs dans le métro !!! Que vont nous inventer les candidats à la proche élection présidentielle ?

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Images2-1/crechesaintsaturnin01.jpg

         C’est aujourd’hui  Noël et vous serez certainement moins nombreux à me lire, car vous serez en famille, autour d'un bon repas, ou à aider les enfants à jouer avec leurs cadeaux. J'ai connu cela autrefois. Mes enfants ont maintenant au moins 60 ans et mes petits enfants entre 22 et 35 ans, et ils n'ont plus besoin de moi pour les aider à jouer.
        Je ne suis pas croyant, mais j’aime les églises, leur architecture, leurs statues et peintures, l’ambiance de recueillement qui y règne en général. J’ai une certaine culture catholique et protestante, issue de ma famille, et j’ai eu des amis juifs ou musulmans et j’ai discuté avec eux de leur foi.
        Je respecte donc toutes les religions, et leurs croyants, mais par contre je ne suis pas d’accord avec les intégristes de tous bords, qui veulent imposer leurs idées avec une grande intolérance, et je condamne toutes les violences faites au nom de la religion, qui d’ailleurs le plus souvent, ne sont qu’un prétexte pour cacher la volonté de pouvoir et d’exploitation de ses semblables.
        Je suis profondément laïque (c’est à dire la liberté de croyance pour tous, sans prosélytisme), mais je m’insurge également contre les ultra-laïques, qui sont eux aussi des intégristes.

        Certains d’entre eux m’ont agacé, en s’insurgeant à la télévision, contre la réalisation de crèches de Noël et qui voulaient même supprimer cette fête parce que issue du catholicisme.
        C’est idiot et le fait de gens intolérants et de peu de culture.
        Ils devraient savoir que Noël est à l’origine une fête païenne : la fête de la déesse Isis, (déesse égyptienne, puis gréco-romaine, dont le culte a subi un grand essor dans les derniers millénaires avant notre ère), fête qui marquait le retour de l’allongement des jours.
        Les chrétiens, pour lutter contre le culte d’Isis, ont choisi de mettre la fête de la nativité du Christ (dont on ne connait pas la date exacte de naissance, peut être 4 à 7 ans avant notre ère pour cadrer avec le règne d’Hérode, et il est peu probable que ce soit en hiver), à la même place que celle d’Isis.
        Mais progressivement la fête de la nativité est devenue celle des enfants, mais est restée avant tout une fête religieuse, avec la tradition de la messe de minuit et le repas après cette messe (avec des traditions régionales comme les 13 desserts du sud de la France).
        C’est au XXème siècle qu’elle devient une fête familiale avec repas et échange de cadeaux autour d’un sapin, qui se généralise indépendamment de toute religion. Je connais des musulmans et des juifs qui fêtent Noël avec leurs enfants.

        Quant à la crèche, c’est certes une origine religieuse, et il y a toujours dans toutes les crèches de Noël, Joseph, Marie et l’enfant Jésus, mais il y a aussi l’étable, des animaux, les rois mages de la légende, et même des tas de personnages que l’on rajoute, voire même toute un paysage de campagne comme la crèche de Saint Saturnin en haut de cet article.
        Bien que non croyant, à Noël, il y avait toujours, pour mes enfants. puis mes petits enfants, à coté du sapin, une crèche avec des santons et des guirlandes qui éclairaient l’étable, simplement parce que c’était joli, l’occasion de parler des animaux aux enfants, de chanter des chants de Noël, et aussi l’occasion de montrer la solidarité et l’affection de personnes différentes (y compris un roi mage noir) autour d’un enfant nouveau-né.
        Alors bien que profondément laïque, et justement à cause de cette liberté, je trouve ridicule les déclarations intempestives de ces ultra-laîques, qui voudraient supprimer la fête de Noël et ses traditions ancestrales.

    C'est aujourd'hui Noêl

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  • Encore quelques données sur le coronavirus19

                Avec l’apparition du nouveau variant, l’inquiétude monte, même chez les non-vaccinés.
               Certains ont lu mes précédents articles et j’ai reçu quelques mails qui font de nouveau état de leurs craintes vis à vis des vaccins, notamment ceux à ARN. Je vais essayer d’y répondre.

    On n’a pas assez de recul !

               L’agence Nationale de Surveillance des Médicaments (ANSM), fait une veille permanente sur tous les médicaments et donc les vaccins.
               Or aucun vaccin n’a été autant utilisé que les vaccins anticovid en peu de temps : plus d’un milliards d’injections dans le monde, plus de cent millions en France. On a donc des données très nombreuses, équivalente à celles que l’on n’obtiendrai, dans d’autres cas, qu’au bout de quelques années.
               Ce reproche est donc totalement fallacieux.

    Les effets secondaires à court-terme.

               Certes les effets secondaires de la vaccination existent, mais ils sont relativemnt peu nombreux. Pour l’ensemble de vaccins en France, 0,11% et les trois quarts de ceux-ci sont bénins. Le pourcentage d’effets sérieux est donc de 1 pour 3 000 enviro

    Au 28/10/2021

    Nombre 

    d’injections

    Nombre d’effets

    indésirables

    % effets indésirables

    dont nombre d’effets bénins

    Pfizer

    78  910  400

    65  569

    0,08 %

    48  520

    Moderna

    11  110  300

    14  522

    0,13 %

    11  908

    Astra-Zeneca

    7  795  000

    26  795

    0,34 %

    20  632

    Jansen

    1  047 600

    989

    0,09 %

    593

    Ensemble des vaccins

    98  860  300

    107  875

    0,11 %

    80  906

               Il peut d’abord y avoir des effets d’allergie, mais ils sont immédiats et c’est la raison pour laquelle on demande aux vaccinés de rester ¼ d’heure sur les lieux  pour une éventuelle injection d’antiallergique. La fréquence est faible, environ 2/100 000
               Les effets bénins sont surtout des réactions locales à l’endroit de la piqûre (c’est d’ailleurs le cas de toute injection, le liquide injecté mettant du temps à se résorber, provoque une irritation). Mais cela peut aussi être de la fatigue, des maux passagers de tête ou des articulations, une légère fièvre pendant 24 heures
               Les effets plus graves sont les mêmes mais plus intenses et plus longs, de l’urticaire, des insomnies, une infection du lieu de piqûre, des diarrhées. des vomissements, un malaise (qui peuvent être d’origine psychologique), des paralysies faciales temporaires.
               Enfin, dans des cas très rares de myo ou pericardite, de l’hypertension ou une aggravation de co-morbidité déjà sous surveillance.
               En ce qui concerne les décès intervenus après vaccination, ces cas concernaient des personnes âgées, pour la plupart résidant en EHPAD ou en résidence vieillesse, et présentant de lourdes co-morbidités. Au vu des connaissances actuelles sur le vaccin et des éléments renseignés sur les cas, rien ne permet de conclure que ces décès sont liés au vaccin.
               Tout médicament a des effets secondaires. Si vous prenez un médicament aussi courant que le paracétamol, (dafalgan, efféralgan, doliprane ….), il a au moins autant d’effets secondaire que les vaccins anti-corona, et les anxiolytiques dont les français raffolent, en ont beaucoup plus.

    Les effets secondaires à long-terme.

                Avec les vaccins à ARN, ces effets paraissent improbables.
               En effet le vaccin est composé de morceaux d’ARN destinés à générer dans les cellules du corps les protéines qui vont amener la production d’anticorps, et de nano-lipides (des nano-graisses), qui protègent l’ARN messager sur son chemin vers les cellules.
               Ces lipides, en quantité très faible, vont se dissoudre dans l’organisme et disparaître. L’ARN messager est utilisé par les cellules, et s’il en reste, comme il est un ARN étranger par rapport à ceux de notre organisme, il va être détruit. Il ne reste donc rien du vaccin. Et par ailleurs, l’ARN n’est pas un ADN et il n’a donc aucune propriété génétique.

     Risques d’aller se faire vacciner

               En fait les anti-vaccin ont raison : Les dangers d'aller se faire vacciner sont nombreux.
               IL faut d’abord prendre un  moyen de transport pour s’y rendre. Les transports publics sont parfois dangereux et on peut y rencontrer des personnes ivres, subir une agression ou être victime d’un terroriste. Si vous y allez avec votre propre voiture, vous risquez un accident qui peut être mortel. On peot aussi tomber dans une bouche d’égout ouverte.
               On peut aussi croiser des gens agressifs, un terroriste venu se faire vacciner lui aussi, se faire agresser par un anti-vax. On peut tomber et se casser un membre.
               Ceci dit, une fois arrivé au lieu de vaccination, il vaudrait mieux y rester car les statistiques montrent que la plupart des accidents arrivent à la maison.

    Il peut y avoir plus de vaccinés que de non-vaccinés à l’hôpital !

               C’est vrai, mais cela ne met pas en cause l’afficacité du vaccin. Supposez que toutes les personnes soient vaccinées, alors 100% des malades du covid à l’hôpital seraient vaccinés !
               En fait, pour faire une comparaison valable, il faut comparer le nombre de malades vaccinés par rapport au nombre de personnes vaccinées et le nombre de malades non-vaccinés par rapport au nombre de personnes non-vaccinées.
               C’est également vrai pour les décès.
               Si on rapporte ainsi le nombre de cas à celui des populations de vaccinés ou non vaccinnés, on trouve que le risque de formes graves est réduit par le vaccin de plus de 90% et que celui de décès pour les gens hospitalisé de plus de 85%

    Les vaccinés peuvent avoir le covid. Baisse de l’efficacité du vaccin.

               La nécessité de la troisième dose a fait croire à certains que le vaccin était inefficace.
               C’est là aussi une erreur. Tout vaccin ne protège que pendant une durée limitée car le taux d’anticorps, et la mémoire des cellules qui mobilisent les défenses immunitaires baissent avec le temps. Pour certains vaccins, cette baisse est faible, et le rappel ne se fait qu’après des années, pour d’autres, (la grippe), il faut un rappel tous les ans.
               La durée de la protection ne dépend pas du vaccin, mais de l'agent biologique pathogène à l'origine de la maladie concernée (virus, bactérie, bacille) et de sa vitesse de mutation.
               
    Moins l'agent mute dans le temps et dans de faibles proportions, et plus l'efficacité du vaccin est durable. Par contre, si un nouveau variant apparaît avec de très importantes mutations de son enveloppe, le vaccin dispensé peut perdre de son efficacité.

               Le virus SARS-CoV-19 mute très rapidement, voire plus vite encore que le virus de la grippe. il va falloir vivre avec cette maladie qui n'est pas près d'être éradiquée, et que de surcroît, la vaccination devra être annuelle, avec des vaccins actualisés.
               A noter que le fait d'attraper la maladie et d'en guérir, a le même effet qu'un vaccin.
               Il est donc nécessaire de recevoir la 3ème dose de rappel.

    Les vaccinés sont ils moins contagieux que les non-vaccinés?

               On appelle charge virale, la quantité de virus présente dans les organes infectés, dans le cas du corona, essentiellement les voies respiratoires et les poumons.
               Au début de l'infection par le variant Delta, les patients vaccinés semblent présenter des charges virales similaires à celles des personnes non vaccinées,
               Mais  la charge virale des patients vaccinés semble diminuer rapidement, plus rapidement que celle des personnes non vaccinées, y compris dans une population âgée.
               A 6 jours, la charge virale baisse chez les vaccinés, au 8° jour elle est 64 fois inférieure .
               Mais, il est possible que la charge virale des personnes vaccinées infectées augmente avec l'ancienneté de la vaccination, peut-être en lien avec une diminution progressive des anticorps dans les voies respiratoires supérieures, d'où un effet positif d'une 3e injection sur le contrôle de la charge virale en cas d'infection
               La capacité infectante des particules produites par l’infection et éjectée dans l’air extérieur, est peut être un peu plus faible pour les personnes vaccinnées, mais la chose n’est pas certaine

    Une chose m’étonne; on ne parle jamais de « dose de contamination » et pourtant cela me paraît très important.

               Supposons que vous parliez un quart d’heure, en plein air, avec une personne contaminée, tous deux sans masques. Vous pouvez être contaminé, mais peu de virus vous auront infecté.. Si vous n’êtes pas vacciné et que vous avez un bon système immunitaire, il arrivera à amener devant les intrus, suffisamment de lymphocytes T pour les détruire. Si vous êtes vacciné, c’est certain.
               Supposons maintenant que deux personnes contaminées se trouvent dans une fête de famille, qui réunit, pour dîner dans une pièce, une vingtaine de personnes, évidemment sans masque.. Leurs voisins de table seront alors fortement contaminés par de nombreux virus.
               S’ils ne sont pas vaccinés, le temps que leurs défenses mmunitaires réagissent, les nombreux virus auront le temps de se répliquer et leurs organismes seront vite débordés et la maladie risqie d’être grave.
               Pour une personne vacinnée, la réaction sera plus rapide et en général pourra limiter la prolifération du virus pour éviter une forme grave.
               Je pense qu’on devrait expliquer cela pour mieux faire comprendre l’utilité des gestes barri§re et celle de la vaccination.

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