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La jalousie est un sentiment très courant des que deux personnes tiennent l'un à l'autre.
Deux amis peuvent être jaloux comme deux amoureux, mais la jalousie d’amour est en général plus forte - et aussi plus dévastatrice !.
Tout être humain a tendance à être jaloux plus ou moins. C’est lié à l’existence du “moi” et à un certain égoïsme qui fait partie de l’héritage séculaire de la lutte pour la vie.
Ce n’est pas spécifique de l’homme, les animaux le sont aussi, certes pour des raisons sexuelles à l’état sauvage mais aussi sentimentales pour les bêtes apprivoisées.
Quand je prenais un de mes petits-enfants sur les genoux, mon petit York, Truffe, venait gratter mes jambes avec sa patte, puis il montait aussi sur mes genoux,; il ne chassait pas l’enfant car il l’aimait aussi, mais il fallait que je caresse les deux à la fois. Comme cela l’enfant tolérait aussi le chien. C’était plutôt jaloux ---> “pas de jaloux”.
La jalousie est plus forte en général en amour car un véritable amour est accompagné d’un sentiment d’appartenance mutuelle, de possession, qui fait partie de la sensation de couple.
Chacun a un rapport privilégié à l’être aimé par rapport aux autres personnes et donc demande la réciprocité et est donc malheureux ou irrité si cette réciprocité n’est pas totale.
Cela dit j’ai connu de simples amis qui étaient jaloux, mais en général à un degré moindre.
Il faut dire que le sentiment de jalousie pour un même fait ou comportement, est d’une intensité très différente d’une personne à l’autre.Il m'arrive de dire que la jalousie est un sentiment utile. Je ne dis pas cela à la légère, mais je m’appuie d’une part sur mon expérience et surtout sur des études scientifiques nombreuses que l’on trouve facilement dans la littérature de psychologie ou neuropsychologie. Je vais donc vous en dire quelques mots.
Dans mon travail autrefois j’ai toujours encadré des équipes d’hommes et de femmes et beaucoup de mes collaborateuirs me parlaient de leurs problèmes personnels, souvent concernant leur couple. Depuis que je suis en retraite, je me suis occupé ou j’ai correspondu, par l’intermédiaire des blogs, avec de nombreux jeunes, et là encore on me parlait souvent de chagrins d’amour.
Je peux vous dire que je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne soit pas jaloux, ne serait ce qu’un peu, du moins s’ils aimaient vraiment la personne sentimentalement.
«Celui qui n'est pas jaloux n'est pas amoureux » aimait à dire saint Augustin.
Les études faites par des scientifiques sur la jalousie montrent qu’un peu de jalousie n'est pas obligatoirement néfaste et font apparaître l'importance de ce sentiment dans l'attachement et dans la pérennité du couple. Toutefois, de la passion à la destruction, il n'y a qu'un pas, et c'est ce pas qu'il ne faut pas franchir.
Les émotions universelles sont supposées avoir rempli dans un lointain passé (et peut-être encore aujourd'hui) une fonction importante pour la survie de notre espèce. (ce sont des archétypes). C'est parce qu'elles ont été nécessaires à la survie, qu'elles se manifestent chez tout un chacun.
La jalousie apparaît comme l’un des sentiments les plus universels, que ce soit au cours des temps, ou dans les diverses parties du monde, comme le montrent des études d'ethnologues.
Il semble toutefois que, d’une culture à l’autre, on ne se montre pas jaloux dans les mêmes proportions et pour les mêmes faits.
De nombreuses études de psychologie ont montré que les hommes et les femmes réagissaient différemment en matière de jalousie. Si les hommes sont plus regardants sur les aventures sexuelles de leur conjointe, les femmes sont plus inquiètes des sentiments que leur partenaire pourrait vouer à une autre.
Correlativement les femmes en moyenne (2/3 environ) pardonnent davantage une aventure sexuelle passagère de leur conjoint avec une étrangère qu’il n’aime pas, qu’un attachement à une amie qui pourrait être une rivale. A l’inverse, les hommes (2/3 environ) pardonnent difficilement une incartade sexuelle d’un soir de leur femme.
Les neurophysiologues estiment que ce comportement a plusieurs causes.
Une différence de comportement dans l’acte sexuel, certes contrôlé par l’hypothalamus, mais beaucoup plus lié au cerveau émotionnel chez les femmes, ce qui se traduit dans le fait que 77% des hommes déclarent que ce n’est pas un problème pour eux d’avoir des relations sexuelles suivies avec quelqu’un qu’ils n’aiment pas, alors que 70% des femmes disent que cela est impossible pour elles. (Etudes d’Eugène Mathès de l’université d’Illinois).
Une attente différente dans le couple due à “l’évolution” , les hommes ayant tendance à perpétuer l’espèce et donc à avoir le maximum de rapports, alors que la femme recherche la sécurité pour elle et ses enfants et donc un protecteur stable qui ne la quitte pas.
Les questions que se posent les deux partenaires en cas de soupçon d’infidélité sont d’ailleurs très différentes, les hommes se posant plutôt et plus rapidement des questions de rapports sexuels et les femmes de rapports sentimentaux. Il semble ainsi que les réactions du cerveau aient été ainsi “cablées” par l’évolution.
Ces études montrent également que la jalousie, si elle n’est pas exagérée est bénéfique à la stabilité du couple.
Des personnes amoureuses mais ne vivant pas en couple avaient rempli un questionnaire permettant d’évaluer leur degré de jalousie.
Sept ans plus tard, il s’est avéré que 25% de ces personnes vivaient encore en couple et que c’étaient celles qui avaient eu un score assez élevé dans le precédent questionnaire, alors que les 75 % de personnes qui n’avaient pas poursuivi leur relation ou avaient divorcé avaient des scores de jalousie plus faibles, sauf quelques unes qui avaient au contraire des scores très forts.
Les études ont également montré une certaine corrélation entre la stabilité du couple et la confaince en son partenaire, et également que les personnes ayant confiance en elles-mêmes étaient moins jalouses.
Cela ne paraît pas anormal, car si la jalousie est une interrogation sur la conduite de l’autre, c’est surtout un doute sur le sentiment que l’autre porte sur soi. Et ce doute remet en question l’idée que nous nous faisons de nous.
Il semble que les personnes ont d’autant plus de jalousie vis à vis du partenaire qu’ils sentent leur estime de soi menacée.
Enfin, il ne faut pas que la jalousie dépasse toutefois certaines limites.
Quiconque a traversé les affres de la jalousie sait que si elle est exagérée, elle détruit tout sur son passage, et cause une souffrance indicible, aiguisant les soupçons et sapant la confiance en l'autre. Toute la difficulté consiste à la maintenir dans des limites raisonnables, à contenir ses assauts pour qu'elle ne se transforme pas en un ouragan dévastateur.
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Un problème de notre société actuelle, avec la multiplication des divorces, est celui des familles “recomposées”.
J’appelle ainsi les familles où les parents ont divorcé, puis celui des parents à qui la garde des enfants a été confiée, s’est remarié avec quelqu’un, qui avait lui même des enfants, qui sont ainsi devenus demi-frères et soeurs par alliance.
Il peut naître ensuite de nouveaux enfants de cette union, qui sont alors de vrais demi-frères ou soeurs pour les enfants nés des anciennnes unions, puisqu’ils ont ou un père ou une mère en commun.
C’est une situation pour laquelle je n’ai aucune expérience, ne l’ayant jamais “expérimentée”. Mais c’est maintenant chose courante, car le nombre de divorces est élevé et dans quelques cas, cela arrive même plusieurs fois
Je connais une famille où les parents actuels se sont remariés deux fois chacun; il y a huit enfants qui vivent ensemble provenant de cinq unions différentes : record à battre parmi les cas que je connais!!! Et paradoxalement, cela fonctionne assez bien dans cette famille, car les enfants s’entendent entre eux et finalement forment un clan très uni, de telle sorte que s’ils ont souffert des divorces de leurs parents, ils ont oublié un peu le comportement de ceux-ci, en faisant chacun son trou dans cette petite meute sympathique de jeunes (ne cherchez pas, ils n'ont pas de blog)
Les problèmes sont surtout pour les parents, parce qu’élever huit jeunes d’âges très rapprochés, pose des problèmes matériels (argent, logement, voitures, vacances...), qui ne sont pas de tout repos.
Malheureusement, cela ne se passe pas toujours aussi bien.
Bien entendu, il y a d’abord le stress provoqué par les parents qui se disputent et par leur divorce.
Ensuite il y a deux difficultés principales : l’entente avec le nouveau conjoint et l’entente avec les demi-frères ou soeurs, qu’ils soient vrais ou par alliance. (quand je parle de conjoints, il est possible que ce soit seulement deux personnes qui vivent ensemble et ne sont pas mariés; pour moi, il n’y a pas de différence).
J'ai eu de jeunes correspondantes qui ne s’entendaient pas avec leur beau père. mais souvent il parait assez difficile de déterminer la nature exacte de ce différent.
Il est certain que ce n’est pas facile, ni pour l’enfant, ni pour le parent, de s’adapter à la situation nouvelle;
L’enfant est souvent jaloux du nouvel amour de sa mère. Il ressent souvent cela comme une trahison par rapport à son père biologique et il a donc un à priori très défavorable vis à vis de cet “intrus”. (c’est une réalité même si je ne crois pas au complexe d’OEdipe).
Même si ce sentiment répulsif n’existe pas, il faut que l’ado s’habitue à cette nouvelle présence et il admet mal que ce “demi-père” exerce sur lui la moindre autorité.
Mais il faut aussi savoir que le beau-père en question, se sent probablement très mal à l’aise parce qu’il se sent considéré comme un intrus, comme une “pièce rapportée”.
Il faudrait que chacune des deux parties y mette du sien.
En général les enfants s’entendent bien entre eux. mais ce n’est pas toujours vrai, surtout entre ados. Les demi-frères et soeurs n’ont pas partagé ensemble de nombreuses années de vie commune et eux aussi sont parfois considérés comme des intrus. Surtout lorsque vous étiez fils ou fille unique, le jalousie vous ronge, car ils viennent prendre une partie du temps que votre mère ou votre père vous consacrait exclusivement.
Il est aussi certain que ces frères et soeurs, qui ont un patrimoine génétique différent du vôtre, peuvent avoir une personnalité, un caractère très différents.
C’est aussi peut être eux, qui ne veulent pas sympathiser et que vous n’y soyez pour rien.
Les parents préfèrent parfois l'un d'entre eux, ce qui suscite une jalousie compréhensible, de la part des autres.
Je crois que le problème essentiel de la “recomposition” des familles, est que chacun veuille bien admettre que le passé est révolu, qu’il ne sert à rien de le regretter, qu’il faut construire l’avenir, le reconstruire presque à partir de rien, et donc mobiliser toutes ses capacités relationnelles, de sympathie et d’indulgence, de bonne volonté et de patience, et que la nouvelle construction repose sur le dialogue, la confiance et la tolérance.
A part quelques cas où l’attitude du nouveau conjoint m’est apparue comme assez odieuse, je crois que la plupart du temps les mésententes sont plutôt dues à des “à priori” inexacts et à un manque d’efforts mutuels regrettable, qui empêche de se rapprocher les uns des autres.
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Les articles sur Freud m'ont valu quelques mails et on me parle de "transfert" est ce que cela existe?
J'aurais dû effectivement traiter ce problème, car c'est une difficulté qu’a rencontrée Freud dans ses analyses psychiatriques, puis qu’il a utilisée ensuite comme outil, vis à vis de ses patients.Au départ Freud le décrit de façon banale comme une gêne dans son travail : une patiente qui tombe amoureuse de son médecin psychiâtre qui la soigne.
Puis il va conceptualiser le phénomène, le définissant comme la projection par le patient du contenu de son inconscient et notamment de ses désirs sur la personne du psychanalyste qui lui apparaît alors doté de qualités bien supérieures à la réalité, comme on en prête à quelqu’un dont on est amoureux. (l'amour est aveugle dit le proverbe).
Il lui donnera une cause : le transfert vers l’analyste de désirs et de sentiments éprouvés par le patient envers les parents dans la prime enfance.
Il se servira alors de ce phénomène pour l’analyser, y voyant un moyen de pénétrer dans l’inconscient du patient en traitement.
La neurobiologie ne fait qu’étudier le fonctionnement du cerveau et du système nerveux et les connaissances actuelles, même si elles ont beaucoup progressé depuis 20 ans, ne permettent pas d’appréhender et d’expliquer les comportements des personnes qui sont des phénomènes complexes mettant en jeu tous les centres du cerveau, et par l’intermédiaire de la mémoire, le vécu de l’individu et l’influence de son environnement.
Elle n’a donc pas d’avis sur le transfert qui est un phénomène complexe, si ce n’est qu’elle est sceptique sur les sentiments dits refoulés par l’enfant vis à vis de ses parents.
Elle sait seulement que, dans le phénomène d’amour sentiment ou de grande amitié, comme d’ailleurs dans le phénomène de désir physique, des phénomènes hormonaux interviennent, mais aussi les centres “d’apprentissage, de récompense et de plaisir” dont nous avons parlé souvent, les centres amygdaliens, et des centres du cerveau émotionnel. Des malades dont certains de ces centres avaient été détruits n’éprouvaient plus ces sentiments.
En fait ce “transfert” mis en lumière par Freud dans le cadre de la psychanalyse et dont le médecin est l’objet de la part du patient, est considéré par beaucoup de psychologues, comme un phénomène courant dans les relations humaines.
Jung, contemporain de Freud et très apprécié dans les pays anglo-saxons (j’ai décrit certaines de ses théories en matière de “préférences cérébrales”), décrit ce phénomène comme une relation normale entre des être humains, qui ont en commun des façons de penser, des goûts, des a-priori, des règles de vie...
Des études sur les autistes ont montré un transfert de très grande intensité dans lequel l'autiste se comporte comme si l'analyste était une part de lui-même, dont il ne peut se séparer sans un traumatisme grave analogue à un arrachement d’une partie de son corps.
Je me suis souvent demandé si on ne pouvait pas voir dans ces phénomènes de transfert un cas particulier de comportements que l’on rencontre souvent notamment chez des adolescents et pour lesquels on pourrait trouver peut être des explications beaucoup plus simples que celles de Freud et ses disciples.
Nos instincts - une partie du “ça” de Freud - proviennent de la longue évolution depuis la préhistoire qui a sélectionné ceux qui avaient le plus de chance de survivre.
Le bébé homme comme ceux de la plupart des animaux, a besoin de sa mère pour survivre, de se l’approprier, qu’elle soit à son service exclusif, qu’elle le nourrisse et le protège : il a besoin de ressentir son amour à travers cet attachement. Il se sent plus rassuré si son père est là pour protéger et lui et sa mère, et puis quand il est plus grand pour jouer avec lui et finalement pour le jeune enfant la famille et son amour sont très important.
C’est un instint génétique : l’enfant et l’ado a besoin d’être aimé par ses parents et besoin de les aimer en retour.
Tous les jeunes que j’ai connus directement ou ceux avec lesquels j’ai correspondu, m’ont dit l’importance de cet attachement familial.
L’adolescent est surpris par le fait qu’il grandit et les transformations de la puberté, surtout les filles. Il veut sa liberté, pouvoir acquérir de l’expérience, mais il a aussi peur de cette liberté et la famille reste encore le refuge dont il a besoin, dont à la fois, il craint et il a envie de s’éloigner pour devenir adulte.
Alors si la famille chancelle et que les parents se séparent c’est un drame qui bouleverse et traumatise l’adolescent, qui parfois part à la dérive.
J’ai plusieurs exemples de jeunes adolescentes qui se sont “battues” avec leur père qui avait la responsabilité - d’après elles - de cette rupture et cet affrontement les a énormément stressées. Elles étaient alors en énorme déficit d’amour et d’affection, ne trouvaient pas un réconfort suffisant auprès de leur mère affectée par son divorce, et elles cherchaient désespérément une amitié sur laquelle elles puissent s’appuyer.
Certaines ont alors eu successivement plusieurs petits amis, choisis précipitament, auprès duquel elles espéraient trouver un réconfort et la tendresse qui leur manquait. et non comme l’auraient dit les disciples de Freud, en raison du complexe d’Oedipe et pour reporter sur ce petit ami le “désir” soit disant ressenti pour leur père.
D’autres ont eu un ami qui les a aidées et soutenues et toutes ont éprouvé pour cette personne une grande reconnaissance, et une très grande amitié renforcée, voire même de l’amour.
Certaines après une période de haine, ont retrouvé un jugement plus objectif et finalement se sont réconciliées avec leur père et je constate alors chez elles un attachement pour lui, bien plus profond, plus raisonné qui n’est pas un transfert, mais simplement l’assouvissement de ce besoin de tendresse et également la découverte par le jeune adulte du lien d’amour et de communauté d’éducation avec les parents, qu’il avait perdu pendant une longue période.
Je suis presque certain que les considérations sexuelles de Freud expliquent le tranfert vers le psychiatre. Le patient se confie à lui, et il se rend compte que celui ci l’aide et je pense qu’il est normal qu’une certaine reconnaissance et une certaine amitié naissent entre ces personnes. Qu’ensuite il soit parfois difficile de maintenir une simple amitié entre des adultes homme et femme et que cette amitié dérive vers une attirance physique ou un sentiment d’amour, c’est quelque chose de courant dans la vie, le plus souvent en dehors de toute cure psychanalytique.
Pour moi, le tranfert décrit par Freud n’est, comme le pensait Jung, qu’un cas particulier du rappochement de deux personnes qui ont des affinités communes et que la vie a rapprochées notamment parce que l’une a aidé l’autre.
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Décidément je trouve commode de faire écrire les autres plutôt que moi même.
J’ai lu, il y a quelques années dans un blog, un article qui m’a étonné par la pertinence de ses propos.
Alors j’ai demandé à l’auteur la permission de le citer et voici quelques lignes sur les bonheurs de tous les jours, qui font notre joie de vivre.
Ces lignes m’ont paru tellement réalistes, que je préfère les citer plutôt que d’écrire un texte beaucoup moins convaincant :
"La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux, que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie!
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette a payer.
Et alors, là, la vie allait commencer!...
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie .
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin...
Ainsi passe chaque moment que nous avons et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.
Le temps n'attend personne."
2 commentaires -
Toujours dans le cadre du bonheur, certain(e)s d’entre vous semblent attendre en permanence des jours meilleurs et, ne les voyant pas arriver, se désespèrent ou vont chercher un peu de réconfort de leur mal de vivre dans des soirées alcoolisées ou cannabisées, qui d’ailleurs ne leur apportent pas plus ce bonheur tant espéré.
Je sais que certaines d’entre vous souffrent véritablement d’un mal être, et j’essaie de les aider à le surmonter, mais je trouve aussi que c’est parfois parce que vous êtes très pessimiste et que vous ne vous posez pas assez la question : “quelles bonnes raisons ai-je d’être ainsi malheureuse ? ”
- Suis-je à la rue ? non j’ai un toit et un lit confortable.
- Suis-je affamé(e) ? non tous les jours le frigo est plein.
- Suis-je tout(e) nu(e) ? non, on me paye presque tous les vêtements que je veux
- N’ai-je rien pour me distraire ? mes parents m’ont offert beaucoup de gadgets, souvent des sorties, tout un arsenal audiovisuel...
- Suis-je un(e) cancre ? Bof, cela ne se passe pas si mal que cela au collège ou au lycée.
- Suis-je seul(e) ? J’ai des copines et des copains; je vais sur internet, je téléphone souvent.
- Est ce que je m’ennuie ? Mais on me propose des tas de choses à faire, du sport, de la musique, de la danse, de la lecture; papa ou maman me servent de chauffeur et m’emmènent souvent...J’ai plutôt trop de choses possibles et je ne sais somment choisir.
- Personne ne m’aime ? J’ai des parents qui m’aiment, une famille des amies, des garçons qui me trouvent jolie....
- Moi je ne m’aime pas ! Bof, tu es sûre, et pourquoi? Es tu plus bête que les autres ou vraiment horrible à voir ?
Toi qui as tout cela pourquoi n’aimerais tu pas la vie, alors que ceux qui n’ont rien, s’efforcent de l’aimer et de survivre.?
Es tu à ce point masochiste pour ne plus vouloir goûter à tous les petites joies, les petits plaisirs qui nous viennent tous les jours?
N’as tu donc jamais ressenti que beaucoup de choses qui nous entourent sont souvent belles? Un coucher de soleil, une musique, un poème, un petit enfant.
Toi qui parles aux autres, n’as tu jamais aimé, d’amitié ou d’amour ?
Je comprends qu’aient envie de mourir ceux qui ont une maladie incurable qui les fait souffrir, ceux qui ont perdu les êtres qui leur étaient chers dans une catastrophe, ceux qui sont torturés dans les guerres et les conflits, ceux qui ont tout perdu et n’ont plus rien à espérer. Mais ceux là sont souvent ceux qui, paradoxalement, tiennent le plus à rester en vie.
Je sais aussi que ceux qui sont en dépression ne peuvent plus raisonner et peuvent être submergés par leur souffrance.
Mais les autres, je comprends qu’ils aient de grandes peines parfois, mais qu’ils ne me disent pas qu’ils n’ont plus de raison de la surmonter, plus rien à espérer, plus de raison de vivre.
Ou alors venez m’expliquer ce désespoir que j’essaie de l’enlever de votre esprit. Je crois que ce qui vous manque c’est la volonté et la motivation pour surmonter la tristesse envahissante.
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