• Vos ruptures sont elles raisonnables ?

        C'est la rentrée des classes , alors quelques ados, après avoir relu quelques articles sur mon blog,  m'écrivent à nouveau, surtout des filles.
        Et je suis perplexe de constater le grand nombre de ruptures pendant les vacances et les raisons qui les ont provoquées.

        Je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous avez affaire à un égoïste, un dominateur, quelqu’un qui ne recherche que la satisfaction de son plaisir, de son pouvoir, voire de son sadisme, quand il ne vous respecte pas et n’a pas d’égards pour vous.
        Certes, il arrive parfois aussi que ce soit lui qui vous quitte parce qu’il ne cherchait pas vraiment à être amoureux. Il arrive aussi que vous le quittiez parce qu’il vous a été infidèle. Quelquefois aussi, simplement parce que vous avez assez de lui.
        Mais je constate alors que, plutôt que reconnaître que l’on ne s’aime plus, vous préférez souvent tous deux ne donner aucune explication.

        Ce qui m’étonne surtout c’est que vos brouilles reposent le plus souvent, sur des incidents ou des problèmes mineurs, sur des malentendus, en général résultant de maladresses mutuelles, mais que vous prenez tous les deux au tragique, comme s’il s’agissait de graves injures, et que vous vous en vouliez vraiment  à mort !.
        C’est, si vous rompez vraiment ensuite, le meilleur moyen d’être tristes.
        Si votre petit ami a simplement “regardé” une autre fille, s’il vous a souhaité votre anniversaire avec 3 jours de retard, s’il a mal compris une de vos attitudes et a eu un mot malheureux, qu’en plus vous avez mal interprété, cela vaut il la peine de tout casser, surtout s’il vous a demandé pardon ?
        S’il ne fait que regarder une de vos copine, regardez la avec lui, mais ne lui faites pas une crise de jalousie. Il ne comprendra pas, vous fera une remarque pas très gentille sous l’effet de l’agacement et sans se rendre compte qu’elle peut vous blesser, remarque que vous interpréterez de travers, croirez intentionnelle, ruminerez et amplifierez, et d’échelon en échelon de l’échelle de perroquet, vous finirez par rompre ..... pour ensuite le regretter et être très malheureux tous les deux, mais sans qu’aucun ne veuille revenir en arrière.

        C’est une attitude d’enfant gâté, qui n'accepte pas les contrariétés !
        Si vous voulez être heureuse de façon durable, si vous voulez être adulte, il faudra apprendre que, lorsqu’il y a un différent avec ceux que vous aimez, que ce soit votre petit ami, les parents, les frères et soeurs, et même les ami(e)s, il faut mettre de coté la peine et la rancoeur que l’on a sur le moment, et essayer de s’expliquer, de voir pourquoi cela s’est passé ainsi, ce que chacun avait voulu dire, ce qui a mal été interprété, reconnaître les bétises que l’on a faites, s’excuser et demander pardon mutuellement; puis ensuite oublier ce qui s’est passé, et repartir comme avant l’incident, comme s’il n’avait pas eu lieu.
       
        Si vous n’êtes pas capable de faire cela, c’est que vous ne savez pas aimer, que vous ne savez pas accepter l’autre tel qu’il est, avec ses faiblesses passagères, que vous ne vous acceptez même pas vous même (car vous n’êtes pas idéale non plus !!), et vous vous préparez bien des ruptures et bien des peines dans votre vie future.

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  • Pour communiquer, il faut être deux au moins.

      Je constate souvent que de nos jours, où les moyens de communication ont décuplé, la communication entre personnes, et notamment entre jeunes et parents était de moins en moins bonne.
        Je voulais donc écrire sur cette communication. Mais j’ai pensé à un article d’un jeune qui écrivait il y a une quinzaine d'années, sur Tchatcheblog, qui m’avait paru très pertinent et que j’avais conservé et qu’à l'époque il m’avait autorisé à citer.
        Le jeune auteur constate sa solitude et celle des autres; il a initialement tendance à dire qu’il n’est ni compris, ni aidé, puis découvre que pour communiquer il faut être deux :

        “Je n'avais d'ailleurs pas totalement tort... J'étais seul... En revanche, ce dont je ne me rendais pas compte, c'est que cette solitude, c'est moi qui la créais et qui l'entretenais... Oui parfaitement, c'est moi qui tournais le dos au monde...
        J’avais à mes cotés des personnes qui ne m'aidaient pas...
    Mais comment auraient-elles pu le faire alors que je refusais qu'elles m'approchent?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne me soutenaient pas...
    Mais pourquoi l'auraient-elles fait alors que je les envoyais balader?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne me regardaient pas...
    Mais pourquoi l'auraient-elles fait alors que je détournais le regard?
        J'avais à mes cotés des personnes qui ne remarquaient pas que je me sentais seul...Mais comment auraient-elles pu le remarquer alors que c'est moi même qui dissimulais volontairement ce que je ressentais.
        J'avais des personnes qui n’étaient pas à mes cotés ...
    Mais comment auraient-elles pu l'être alors que je les écartais très soigneusement de mon passage et ce, en les décourageant de revenir à la charge?

        Une des raison pour laquelle j'ai eu tant de mal à me retourner est cette peur... De soi... Mais en fait, surtout des autres... Plus précisément de ce que pensent les gens que j'aime...
        La peur de décevoir... On croit savoir qui et comment on peut décevoir. Des fois on se trompe, des fois non... Quand on pense décevoir, alors qu'on est victime par exemple, il y a environ 99 % de chance qu'on ne déçoivent pas si la personne en face est sensée... Je parle pour tout ce qui est grave et dont on a si peur de parler (ou pas envie d'ailleurs).....
        La peur que j'avais de décevoir, la peur que j'avais de moi, sous prétexte que je me sentais pas assez « bien » par rapport aux autres, était infondée...”

        Cette analyse me parait extrèmement pertinente et lucide.

        D’abord il faut être deux pour parler et chacun doit faire un pas vers l’autre.
        Quand vous jeunes vous souffrez, vous reprochez à vos parents d’être indifférents à votre peine, mais vous n’avez rien fait pour la signaler ou du moins pas d’explication claire, sans ambiguité, et cela mène parfois à des solutions extrèmes : scarification, drogue, tentative de suicide.
        Il faut trouver un moyen d’avertir avant d’en arriver là.

        Vaincre cette peur de décevoir, d’être mal jugés par ceux qu’on aime. Et pourtant !
        Mais il faut aussi que les adultes soient à l’écoute, qu’ils vous écoutent, en essayant d’analyser objectivement, de comprendre, et surtout de ne pas vous juger !

        Je m’en rends bien compte, car ceux qui s’adressent à moi ne m’ont pas réellement en face d’eux; je leur dis qui je suis, mais eux restent sous le couvert de l’anonymat.
        Ils voient que je les écoute et que je ne les juge jamais. On parle de leurs problèmes, mais aussi de certains des miens, notamment quand j’étais jeune, pour que la confidence ne soit pas à sens unique, qu’il y ait dialogue.    
        On parle de notre vie de tous les jours, de l’avenir, de ce qu’on voudrait qu’il soit.
        Cette peur de décevoir disparaît et une certaine amitié nait et fait que l’on a confiance l’un en l’autre, que l’on n’est plus seul, qu’un jeune peut s’appuyer sur l’adulte, mais aussi qu’il apporte à cet adulte des émotions et des joies, une connaissance d’une personnalité et de sa vie.

        On ne peut dialoguer qu’à deux et si chacun a confiance en l’autre.
        Ce n’est pas toujours possible, et j’ai malheureusement des exemples où la confiance entre parents et enfants a été totalement détruite. Il faudrait ne jamais en arriver là, mais on ne fait pas toujours ce qu’on voudrait !

     

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  • Quelques bévues de professeurs

    C'était la semaine de la rentrée et les élèves ont vu leurs professeurs.
    On pearl beaucoup des âneries que les élèves écrivent dans leurs ciopies ou disent à l'oral, mais on parle rarement de bévues de professeurs, par respect sans doute.

    Alors je vais faire exception : voici quelques perles .

                "Vous avez compris ?
               - Ouiiiiii !!!
              - Alors c’est que je me suis mal exprimé."

              " Donc en TP vous travaillerez tout seul, par groupes..."

              " J’ai l’impression d’être sous un chêne tellement il y a de glands ici ! "

              " Les fonctions c’est comme un moulin à légumes
              x = patates ---> f(x) = purée"

             -  La prof de philo : " le vêtement est devenu un instrument social et sert de masque à notre Persona. Vous vous imaginez ce que ce serait si tout le monde se trouvait tout nus dans cette classe"
             -  Silence total......
             - "Non tout compte fait n’imaginez rien !"

              - La prof : "Tiens un élève m’a envoyé un e-mail sans doute destiné à sa copine
              Silence...
             - "Je vais quand même lui répondre que je ne suis pas intéressée !"

              " Jacques, dans votre devoir vous m’avez mis une horreur. Quand j’ai vu cela j’ai hurlé et mon chat a eu peur."

              " Bon je ne vous donne pas de boulot car je sais que de toutes façons, vous ne le ferez pas"

               " Vous avez vraiment une mémoire de poisson rouge ! Vous savez pourquoi ils s'ennuient jamais, les poissons rouges ? Parce que dès qu'ils font demi-tour, ils oublient tout ce qu'ils avaient fait avant ! "

    "(En amphi, le prof explique comment intervertir 2 variables.)
              - On va prendre 2 élèves au hasard... Toi, tu t'appelles comment ?
             - Benjamin !
            - Et c'est quoi ta boisson préférée ?
            - Le Coca !
           - Et toi, tu t'appelles comment ?
           - Simon !
           - Et c'est quoi ta boisson préférée !
           - Le vin !
          - Bon, Benjamin veut du Coca, Simon veut du vin ! Ils ont chacun leur verre personnel qu'ils ne prêtent sous aucun prétexte ! Seulement, problème : on a servi du vin dans le verre de Benjamin et du Coca dans le verre de Simon ! Pour échanger le contenu de leurs verres sans les prêter, ils vont devoir prendre un 3ème verre, vous comprenez bien qu'on ne va pas verser le Coca de Simon dans le vin de Benjamin, ce serait dégueulasse !"

    (Le prof fait une faute en écrivant au tableau)
         Oh pardon j'ai fait une faute de frappe !

    (Le prof de maths fait l'appel.)
        Ça alors, c'est incroyable, tous les absents sont en début d'alphabet ! On devrait calculer la probabilité que ça arrive !

        - Par exemple, moi qui suis né dans les années 70, en 1970 pour être précis, quand j'ai commencé à travailler dans les années 90 on avait...
    (Les élèves se mettent à bavarder bruyamment !)
        - Bon, pour ceux qui sont en train de faire le calcul : Oui, j'ai 46 ans !

         - Monsieur, je peux aller boire s'il vous plaît ?
        - Pourquoi? Tu n'as pas d'eau chez toi ?

    En classe de maths
         - Monsieur, vous pourriez tirer le rideau, s'il vous plaît ?
         - Dans quel sens ?
         - Dans le sens trigonométrique !

     

     

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  • Pourquoi se sentir coupable?

          Sentiment d’être coupable de fautes, culpabiliser, c’est se blâmer, se condamner pour quelque chose qu’on a commis ou même qu’on croit avoir commis. La culpabilité représente une des plus grandes sources de souffrance et de misère humaine puisqu’elle nous empêche de nous accepter tels que nous sommes.
        Tant que nous nous accuserons de quelques fautes que ce soit, nous resterons pris dans l’engrenage de la culpabilité, ce qui nous empêchera de profiter des joies de la vie.
        Alors on me demande souvent : comment ne pas culpabiliser.?

        C’est difficile de répondre à cette question car il y a de très nombreuses façons de se sentir coupable.
        La culpabilité, émotion intime et intérieure à laquelle personne n’échappe – sauf les psychopathes –, est activée par des éléments extérieurs : les normes et les règles des milieux dans lesquels nous évoluons.
        À chaque époque son discours culpabilisateur, et une action qui à une époque donnée aurait culpabilisé la plupart, est devenue par la suite tellement courante qu’on peut au contraire, culpabiliser de ne pas la faire !
        Par exemple les interdits sexuels, qui ont poussé Freud à voir du sexe dans tous nos désirs, ne suscitent guère plus de culpabilité aujourd’hui et la plupart de mes correspondant(e)s se sentent plutôt anormaux(ales) s’ils (elles) n’ont pas de petit(e) ami(e).
        La culpabilité dépend ensuite de nombreux facteurs personnels et la gêne qu’elle apporte est très différente d’une personne à l’autre.
        Pour certains, elle ne repose que sur des actions réelles, pour d’autres même les intentions comptent. Pour les uns elle est associée aux remords d’avoir fait mal, ou aux regrets de ne rien avoir fait, mais pour d’autre elle est associée à une supposition des réactions de l’autre, prévision le plus souvent pessimiste et inexacte
        Le réflexe le plus courant, face à la culpabilité, est de vouloir s’en défaire. L’erreur est de réagir émotionnellement et négativement à sa propre culpabilité. Vouloir s’en libérer sans essayer d’en saisir le message peut, au contraire, la renforcer. Plus nous cherchons à maîtriser ce que nous ressentons, et plus le système s’emballe. Quand nous rejetons la culpabilité, ou que nous la subissons, elle va à coup sûr nous envahir.

        La culpabilisation s’appuie le plus souvent sur notre incapacité à être parfaits : nous nous sentons coupables de ne pas être constamment heureux, à la hauteur, satisfaits, en pleine forme, des élèves, des salariés ou des parents "exemplaires".
        Le mécanisme de culpabilité s’enclenche à l’idée que nous aurions, soit commis un acte qui nous était interdit, soit mal accompli une tâche qui nous incombait .
        Il a été mis en nous depuis l’enfance : il vient de ce sentiment que nous avons eu, petits, de ne pas être en mesure de répondre aux innombrables demandes de nos parents : manger, nous laver, ranger notre chambre, faire nos devoirs…Et leurs demandes laissaient toujours entendre qu’il y avait une perfection à atteindre. Il ne suffisait pas de faire ses devoirs : il fallait les faire bien.
        Il est donc essentiel d’essayer de revoir ses règles habituelles, ses objectifs, le but de ses actions, nos habitudes de communication.
        Il ne faut pas que nos rêves, nos souhaits irrationnels guident les objectifs que nous nous fixons. Il faut absolument les examiner, les rationaliser, se demander s’ils sont réalisables et raisonnables.
        Il faut cesser de se trouver minable, de ne pas avoir confiance en soi, de croire que tout ce qu’on fait va être mal ou raté. C’est ce doute qui nous paralyse.
        Il faut se dire qu’on ne peut réussir à chaque coup, que l’important est d’essayer, de participer et qu’il y a des échecs, mais avec de la persévérance et du travail, aussi la réussite.
        Rappelez vous si vous avez eu un prof qui notait systématiquement très bas, c’était décourageant. Alors soyez juste avec vous même et ne craignez pas le pire, espérez le mieux. Et dites vous qu’on ne s’améliore que lentement, et que vous êtes mauvais juge de votre comportement et de vos progrès. Ecoutez ce que disent vos professeurs, vos patrons. Pourquoi être pessimiste s’ils sont contents de vous ?

        La culpabilité ne naît pas seulement de la tyrannie des idéaux, mais de l’importance que vous attachez à l’opinion des autres.
        Le schéma moral de notre société s’est déplacé vers l’image du corps et l’hygiène de vie, Le discours collectif dit qu’il faut faire attention à sa ligne, à sa santé, qu’il faut appliquer en permanence un principe de précaution, qu’il faut avoir beaucoup d’amis sur les réseaux sociaux, qu’il faut avoir les habitudes et les apparences du groupe auquel on appartient, disposer des mêmes objets que ses amis et copains, respecter la mode et garder l’esprit moutonnier.
        Si vous ne répondez pas aux canons actuels, vous vous sentez pris en défaut : pas assez minces, pas assez musclés (l’apparence du corps ne se pose plus dans le champ érotique, mais dans le cadre d’un jugement social), si vous n’aimez pas facebook et les jeux vidéo, si vous ne portez pas telles chaussures ou tels habits, si vous ne pratiquez pas les sports de votre groupe, si vous n’avez pas un(e) ou plusieurs petit(e)s ami(e)s, vous n’êtes pas dans les normes et vous culpabilisez de vous sentir, aux yeux des autres « anormal(e) ».
        Alors si vous n’avez pas 3000 amis sur Facebook, ce n’est pas grave (moi je n’y vais guère que lorsqu’on m’y appelle ou quand je ne peux avoir autrement des nouvelles de quelqu’un). Si vous n’avez pas de petit ami parce que les garçons que vous connaissez ne vous plaisent pas, pas de quoi se sentir anormale, attendez donc de trouver celui qui vous plaira.
        Et ne passez pas votre temps à regarder ce que possède votre voisin ou vos copains, cela n’apportera rien que vous ayez la même chose. Il vaut mieux être original(e) que moutonnier.
        Que l’opinion des gens qui vous sont chers soit importante pour vous, c'est normal, mais si vous avez des doutes, interrogez les, car on se trompe souvent sur ce que pense de soi autrui.. Par contre les autres peuvent penser ce qu’ils veulent, pourquoi vous en sentiriez vous coupable : vous ne les connaissez que peu, et ils n’ont guère d’influence sur vos problèmes.

        Et la culpabilité vient souvent d’un refus d’assumer.
        Alors il vous faut développer votre motivation, votre volonté, l’examen des conséquences de vos décisions à venir et assumer vos responsabilités.

        Se sentir coupable trop souvent, c’est comme une obsession. Pour lutter contre, il  faut penser autrement, il faut revoir son référentiel, il faut changer ses habitudes et il faut redevenir indépendant(e), en sortant de l’esprit moutonnier que nous inculque aujourd’hui la mode et les médias.

     

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  • Nos peurs instinctives

    Nos peurs instinctives, on les appelle aussi quelquefois en psychologie, des phobies.

      Eh bien c'est bizarre mais les gens et les enfants que je connais n'ont pas peur des serpents.
        Mais bien sûr s'il en voient un qui ressemble à une vipère, ils restent prudemment à distance et viennent nous chercher et c'est ce qu'il faut faire.
        J'ai vu des vipères à cornes et des serpents à lunettes au Sahara et je restais à distance et je n'allais pas les exciter bêtement. D'ailleurs j'avais toujours du sérum dans la voiture , avec une seringue auto-injectante,car une piqure de cobra ne pardonne pas; si on n'intervient pas tout de suite, on meurt en quelques heures, le venin neurotoxique vous paralysant.
        Mais ce n'est pas une raison pour en avoir une peur panique !

        Par contre je connais beaucoup de gens qui ont une peur maladive des araignées et moi même je ne prendrais certainement pas une mygale dans les mains, même si on en avait enlevé les crochets venimeux.

        Et si j'aime bien les souris et les petits mulots, je connais des gens qiui paniquent à la vue, non pas d'un gros rat, mais d'une petite souris.

        Je me souviens quand j'étais gosse d'une grosse dame qui tournait en rond dans une petite cour cimentée avec un petit mulot qui lui courait derrière et comme elle était trop volumineuse pour que je me risque à essayer de l'arrêter dans sa course, j'avais choisi de marcher à son passage sur la queue de la musaraigne, ce qui évidemment l'a bloquée net.
        Je l'ai prise ensuite, toute tremblante la pauvre, pour aller la remettre dans l'herbe du jardin tandis que la dame hystérique criait “tue la surtout !!! “

        Et plus tard au temps où j'avais un laboratoire au Sahara, un technicien qui pesait bien
    120 kgs (il ressemblait à Obélix !) nous aidait.
        Un jour on était allé sur le terrain, on rentre au labo et on le voit monté sur une table, la figure décomposée. A ses pied, une petite gerboise de 50 grammes mangeait tranquillement un biscuit.  (ces gentilles bêtes sont des espèces de petites souris avec de grandes pattes et sautent comme des kangourous, mais adorent aussi le cuir des chaussures ! ).
        Il a fallu mettre la gerboise à la porte du laboratoire pour que mon technicien veuille bien descendre de sa table, et encore en regardant partout s'il n'y en avait pas une autre dans un coin !

        Je me souviens aussi que ma secrétaire n'aimait pas les hamsters qu'on élevait au labo. Et un jour de jeunes médecins se sont amusés à lui mettre la soir, dans le tiroir du haut de son bureau en bois, un jeune hamster gris.
        Le lendemain ils guettaient ses cris, mais tout restait muet.
        Ils sont venus voir et on a constaté que pendant la nuit le hamster avait mangé le fond du tiroir en bois, un grand trou dans deux paquets de papier blanc, re-fond de tiroir, deux revues et un roman, (sans les lire) et re-trou dans le fonds en bois du troisième tiroir du bas.
        Et enfin dehors, la liberté. On ne la jamais revu ce petit hamster!
        Mes médecins étaient déçus, bien fait pour eux !!

        Alors mes lectrices et lecteurs, de quoi avez vous peur ?

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