• Nos chiens font partie de la vie de beaucoup d'entre nous. Alors voici quelques images humoristiques.
    D'abord des panneaux assez insolites ainsi que certains comportements:

    Nos braves toutous

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     


    Les petits chiens sont curieux 

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J'aime bien ce chien dans un super-marché.

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et là j'espère pour le bébé, qu'il y a un trucage

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin les rapports chien-chats m'ont toujours amusé.

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos braves toutous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • A quoi cela sert il d'étudier ?

              C'est la rentrée des classes et évidemment tous les médias parlent études, collèges, lycées et  on constate souvent les mêmes problèmes..

              Avant le bac les élèves travaillent moyennement, ayant des tas d’activités multiples, avec notamment beaucoup de temps sur Snapchat ou autre, à discuter de tout et de rien ou à lire et taper des SMS toutes les 3 minutes.
              Ils font un effort quelques mois avant l’examen, qui, il faut le dire est moins exigeant qu’autrefois, et ils obtiennent en général leur diplôme, même assez souvent avec la mention AB. (12 à 14 de moyenne).
              Puis ils vont en IUT, en fac ou en prépa et là c’est l’horreur : il faut travailler si l’on veut suivre.
              En prépa c’est simple, ou ils se mettent à travailler et tout va bien, ou ils abandonnent vite, car une fois qu’on n’a pas travaillé suffisamment, au bout de 3 mois c’est trop tard, on est largué. L'année P1 de médecine avec le concours en fin d'année est au moins aussi exigeante en travail.
              En BTS ou IUT, c’est pareil, mais le travail est plus pratique plus concret et on s’y adapte mieux.
              Et puis Prépa ou IUT, ce sont des classes de 30 élèves et on est très suivi par les profs. Donc on ne peut pas bailler aux corneilles.
              En fac c’est très différent. Les profs ne viennent que pour leurs cours, les travaux dirigés sont une aide mais pas une contrainte, on manque de directives et on est livré à soi-même.
              Alors on peut travailler comme ne rien faire, mais évidemment si on veut avoir ses partiels, il faut bosser.
              Et j’entends dire que la moitié des étudiants seulement réussissent leurs examens; les autres sont des dilettantes. Pourquoi?

              Les discussions que j’ai avec certains jeunes me laissent perplexes.
              D’une part ils ne semblent pas vraiment convaincus qu’en travaillant à leurs études, ils préparent leur vie professionnelle et donc leur capacité à gagner leur vie.
               Je sais que la période actuelle avec le chômage est assez décourageante mais pour moi ce serait une raison de plus de travailler, car les places étant plus rares, il faut avoir davantage d’atouts dans son jeu.
              D’autre part  les tentations de faire autre chose que les études sont effectivement plus fortes qu’autrefois : cinéma, télé, téléphone portable et surtout internet avec les jeux et les réseau sociaux Les sorties avec les copains et le (la) petit(e) ami(e) également.
              Mais je connais aussi des jeunes qui, au moment des examens, concours, partiels et rédaction de mémoires, se privent pendant quelques temps d’internet et de sorties, afin de réussir.
              Enfin ce qui m’attriste aussi un peu, c’est que je trouve que vous n’avez pas beaucoup de curiosité intellectuelle, de volonté, d’envie et même de plaisir à apprendre et à vous perfectionner, à mieux connaître votre domaine, voire même celui des autres.
              Je ne sais pas si cela est dû à votre personnalité d’aujourd’hui ou à un manque coté parents ou professeurs, ou encore aux programmes et méthodes d’enseignement de l’Education Nationale.

              Autrefois les études certes demandaient du travail et de ne pas trop se disperser, mais elles donnaient aussi beaucoup de satisfaction, car une partie de ce qu’on apprenait était intéressant, voire passionnant.
              J'ai fait par exemple six ans de latin (5 heures par semaine) et traduire la guerre des Gaules de César ou les textes de Pline sur la vie à Rome ou l'éruption du Vésuve m'intéressait énormément et beaucoup de choses que j'ai vues en Italie plus tard m'ont rappelé ces traductions. 
              Parmi les jeunes que je connais bien peu ont eu le courage de faire du latin et d'être intéressés par cette vie antique, même les littéraires de L, alors que j'étais en S
              Aujourd’hui j’ai l’impression que ce que vous faites en classe ou en fac, n’intéresse qu‘une partie d’entre vous, les autres faisant cela parce qu’il faut bien avoir des diplômes et qu’il faut faire plaisir aux parents !
              Il y a, me semble t’il, un manque d’information et d’éducation dans ce domaine. Je me demande si c’est particulier à la France?

              Je crois aussi que malheureusement la complexité des métiers, la difficulté de trouver du travail, fait que les professeurs ne cherchent plus tellement à orienter les élèves, tâche confiée maintenant à une psychologue, à qui on n'a donné ni la formation, ni les moyens pour faire ce travail. Il devrait y avoir une documentation très fournie à disposition sur les divers métiers, alors que les élèves sont livrés à leurs propres recherche et initiatives.
              Je suis par exemple étonné qu'on ne fasse pas passer à ceux qui vont voir cette orientatrice des tests sur leurs personnalité (genre préférences cérébrales) qui permettent de voir les types de métiers auxquels on s'adapterait plus facilement, et qu'on n'interroge pas ces jeunes sur le genre d'existence qu'ils aimeraient mener, car vie de tous les jours et travail sont liés, notamment par de nombreuses contraintes.
              J'ai souvent l'impression que les jeunes ont choisi leur orientation d'après de vagues idées pas du tout réalistes quant à leur travail futur où en espérant gagner beaucoup d'argent.

              Je crains aussi que la volonté politique (peut être pour limiter le nombre statistique de chômeurs) de faire réussir à presque tous un bac général et de poursuivre des études supérieures, ne soit finalement pas une bonne orientation.
              Je connais beaucoup de jeunes qui ne "mordent" pas aux études générales, mais ils ne sont ni bêtes ni paresseux, et on leur aurait appris un métier concret avec plus de facilité et ils seraient mieux armés pour trouver du travail (à condition de choisir une orientation où l'on cherche de la main d'oeuvre).
              Mais cette volonté politique a marqué les esprits des parents et des jeunes, qui rêvent plus d'être assis dans un bureau devant un ordinateur, que d'être devant une tâche manuelle à accomplir. Il n'y a pourtant rien de déshonorant à travailler de ses mains, et c'est sûrement plus porteur que de faire des études supérieures sans les réussir et de se retrouver sur le marché du travail avec un simple baccalauréat.

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  • Sexiste anti ou pro-féminin.

        Les propos sexistes ont depuis quelques mois beaucoup de place dans les médias, et mon article sur la luxure et le dessin humoristique des tortues qui l'illustrait ont choqués certains, et une de mes correspondante m'a fait une remarque qui m’a semblé valoir qu’on y réfléchisse.

    ......Et en ce qui concerne une sensualité libidineuse et l'intensité du désir sexuel, expliquez~moi  pourquoi la femme est elle toujours la bête de luxure ? !!!....”

        C’est le terme de “bête de luxure” , dont je ne comprends pas bien la signification.

        Je ne pense pas que les femmes se donnent plus que les hommes à la luxure, mot pris au sens d’abus du plaisir sexuel. Même aujourd’hui avec le libération des moeurs, je pense que les hommes ont plus fréquemment ce défaut.
        Ce qui ne veut pas dire qu’elles n’apprécient pas les plaisirs d’amour, mais  en général, dans un cadre plus stable et plus sentimental que les hommes.
        Ne me faites pas dire que tous les hommes sont des débauchés et les femmes des saintes. Je parle de “en moyenne”.
        Je ne parle pas non plus d’aimer l’amour physique dans un contexte normal d’amour, qui peut inspirer autant une femme qu’un homme.

        Si j’en crois ceux qui font des études dans ce domaine, il s’agit d’une conséquence lointaine de l’évolution, depuis les antiques âges de la préhistoire.
        L’homme assurait protection et nourriture (donc chasse) et avait une vie plutôt aventureuse. Les femmes au contraire s’occupaient des cultures et de la famille et donc cherchaient plutôt une protection. Finalement la sélection naturelle dont un des objectifs est la conservation de l’espèce, favorisait les mâles entreprenants et l’instinct maternel et social des femmes.
        On contate les effets de cet archétype sur le comportement amoureux moyen des deux sexes.
        L’homme a tendance à rechercher des conquêtes, à montrer son pouvoir de séduction et à se rassurer sur ce pouvoir, notamment quand il vieillit, et dans le cadre d’un couple à être l’élément protecteur.
        La femme au contraire pense plus à rechercher un cadre sécuritaire, à prendre l’amour au sérieux, à penser assez vite à fonder un foyer et à devenir mère, car l’instinct maternel est plus fort que le besoin paternel de l’homme.
        De plus le garçon est moins vite mature que les filles, ce qui aggrave cette différence entre 15 et 25 ans.
        Pour en terminer avec ces aspects généraux, il est bien connu que le plaisir physique de l’homme est très physiologique, alors que celui de la femme, même si l’orgasme est aussi un phénomène physiologique, a besoin d’un contexte beaucoup plus sentimental ou émotionnel pour se produire.
        En fait au niveau des comportements, la “bête de luxure” c’est plutôt l’homme.

        Mais j’ai interprété autrement le commentaire ci-dessus.

        Je pense qu'il posait la question de savoir pourquoi les images  qui illustrent la luxure ou qui sont destinées à exciter le désir sexuel, sont toujours des images féminines.
        Je crois d’abord que c’est une conséquence de ce qui précède. L’homme étant plutôt infidèle dans sa nature et la femme fidèle, les images sont destinées  à ceux qui en sont les principaux utilisateurs, les hommes.
        C’est d’ailleurs moins vrai aujourd’hui où les femmes sont plus indépendantes et émancipées et où on voit aussi dans les médias des publications de photos d’hommes suggestives.
        Il est aussi probable que jouent des conceptions différentes de l’amour physique au niveau homme et femme, l’homme étant plus sensible au charme physique féminin et la femme aux qualités sentimentales et morales de son partenaire (encore que quand j’écoute mes jeunes correspondantes, je trouve qu’elles ont beaucoup trop facilement le béguin pour un garçon qui a une “belle gueule” et un grand baratin).

        Je crois aussi que le responsabilité des médias est grande dans cette image de la femme, que ce soit au cinéma, ou à la télé par exemple.
    On insiste sur la femme aguicheuse - ce qui n’est sûrement pas le cas général -, les femmes fatales et intéressées,
        En cinquante ans les images sur des affiches ou surtout au cinéma (ou la télé qui n’existait pas) ont évolué, des images que nous trouvions autrefois osées et qui faisaient rougir ou détourner les yeux à la plupart des adultes, sont montrées sans retenue à des ados de douze ans.
        On peut aussi constater que les journalistes ou cinéastes féminins font très rarement cette apologie du sexe dans leurs réalisations et que ce sont le plus souvent des réalisateurs masculins qui sont à l’origine de l’habitude des médias de montrer les femmes sous un jour excitant.

        Et pour terminer, il m’arrive de correspondre avec des jeunes qui ont une vie amoureuse très agitée, accumulant les aventures de courte durée, dans lesquelles l’amour est exclu, que ce soit des “coureurs de jupon”, des “mantes religieuses” ou simplement des jeunes un peu paumés.
        Mais je constate que la motivation des garçons est alors de faire des conquêtes de se prouver leur virilité, ou de les raconter à leurs copains, alors que les filles recherchent en général un peu de tendresse et d’altruisme, même si cette recherche est un peu illusoire et plutôt infructueuse. 

     

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        A la fin des vacances, les jeunes qui lisent mon blog m'écrivent parfois et me racontent leurs problèmes
        Tous les ans, je crois que  ces vacances serait pour vous tou(te)s l’euphorie de la liberté, du repos, la joie de partager ensemble quelques délires, des activités sportives, le farniente.
        Ou bien mes correspondant(e)s sont vraiment une population particulière non statistiquement représentative (belle phrase digne de votre prof de maths, non?), ou bien je me plante tous les ans.
        Vos mails depuis trois semaines, ne me parlent plus de chagrins d’amour. Uniquement des réclamations sur vos parents d’une part, vos ami(e)s d’autre part, garçons et filles, tous au pilori !
        Moi qui commençais à trouver agréable de tenir le “courrier du coeur", me voilà transformé en bureau des pleurs et lamentations! Mais peut être est ce simplement que les garçons qui avaient envie de vous plaquer à l’approche des vacances l’ont déjà fait et que donc il n’y a plus de chagrin d’amour depusi un mois ! ! LOL

        Bien sûr je suis à votre écoute et je veux comprendre. J’ai donc lu tous vos griefs et je suis étonné.
        Je constate que vous êtes tous très agacé(e)s par l’attitude de l’autre (15/0); l’amusant c’est que souvent, je correspond aussi avec l’autre (je suppose que vous vous passez parfois l’adresse de mon blog entre amis), et que l’autre est aussi agacé par vous. (15 partout).
     Bien entendu vous pensez que l’autre est plus agacant et plus fautif que vous (30/15), mais l’autre pense pareil (30 partout).
        Vous détaillez tous les sujets et circonstances de ces attitudes horribles qui provoquent votre énervement, (40/30) l’autre aussi et ce sont quelquefois les mêmes (égalité!).

         Arrêtons de jouer au tennis barbe (ça existe encore ce jeu idiot ?).
        La plupart des raisons, des griefs que vous évoquez sont tout à fait futiles, peut être de nature à faire pousser un soupir ou à hausser les épaules, mais sûrement pas à se “friter”, à se plaindre.
        Pourquoi êtes vous si susceptibles, si peu indulgent(e)s, si peu patient(e)s. La fatigue de l’année scolaire peut être ou bien prend-on de mauvaises habitudes en vacances ?.
       
        Un(e) ami(e) ne peut il (elle) avoir une opinion différente de la vôtre et la défendre?  Vous défendez bien la vôtre (et je vous donne raison à tous deux). C’est de la comparaison, de la confrontation d’avis différents que nait la créativité et la richesse des idées.
        Un(e) ami(e) ne peut il (elle) avoir quelque chose que vous n’avez pas et vice-versa, sans que vous vous enviez, que vous vous accusiez mutuellement de “la ramener” ?
        Un(e) ami(e) doit il (elle) toujours être à votre botte et ne pas pouvoir s’intéresser à quelqu’un d’autre sans susciter votre jalousie?
        Un(e) ami(e) ne peut il (elle) vous demander de l’écouter et de l’aider sans que vous le (la) trouviez trop “possessif (ve)” ?
        Ne pouvez vous discuter sans hausser le ton, sans critiquer l’autre, sans le juger?
        Ne confondez pas les faits et les hommes.
        On peut penser ce que l’on veut des faits et le dire. Cela n’engage que soi.
     Il ne faut pas juger les autres sans savoir et en général on ne sait rien ou très peu, et beaucoup de ce que l’on croit savoir sur d’autres est en général erroné, car issu des on-dit ou d’impressions qui ne sont pas objectives.
        Et quand vous êtes ensemble, ne pouvez vous jouer à un autre jeu que celui de dire du mal des absents ou de raconter sur eux des histoires dont vous n’avez pas vérifié la véracité ? Ne pensez vous pas que, lorsque vous n’êtes pas là, des racontars circulent sur vous?

         La véritable amitié, n’est-ce pas d’accepter l’autre tel qu’il est, de l’aimer pour ses qualités et de l’accepter avec ses défauts parce qu’on l’aime ?
        N’est ce pas avoir le plaisir de le voir, de lui parler et d’apprécier sa présence, en acceptant les petits inconvénients de certaines de ses manies?
        La véritable amitié n’est-ce pas “les copains d’abord” de Brassens, n’est-ce pas une complicité, n’est-ce pas faire des choses ensemble?

     

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    Faut il avoir le bac ?

         Evidemment c'est un sujet d'actualité à la rentrée et l'un de mes lecteurs m'écrit : 

    Quand t'as l'envie de vaincre, la niaque quoi, et que tu te présentes, dynamique et très motivée, les employeurs ne font plus gaffe à ton CV.
        Le bac ne sert pas à grand chose.”

        Je suis presque d'accord sur les deux premières lignes, mais pas sur le troisième.

         Je pense que lorsqu’on a plutôt du goût pour les travaux concrets et manuels, ou lorsqu’on ne réussit vraiment pas dans le secondaire classique, il est préférable alors de poursuivre des études plus pratiques et techniques dans les lycées professionnels ou en apprentissage.
        Les métiers d’ouvrier ont leur intérêt notamment dans le domaine de l’artisanat et du bâtiment où ils peuvent assurer des rémunérations convenables si l’on travaille consciencieusement.
        Beaucoup d’artisans et d’entreprises cherchent un plombier,  un maçon, un électricien un chauffagiste.... compétents et les personnes qui travaillent dans ces domaines se sentent utiles et apprécient de réaliser des installations.
        D’autres secteurs peuvent offrir des débouchés intéressants, les métiers de la restauration et de l’hôtellerie par exemple.
        Le secteur de la vente peut être apprécié par ceux ou celles qui aiment les contacts humains, mais ils sont en général assez mal rémunérés.
         Mais les gens qui vont vous embaucher sont quand même sensible au niveau que vous avez et passer le bac professionnel est très utile pour être embauché. Par ailleurs il permettra à certains de poursuivre des études en BTS ou DUT.


        Les situations qui me préoccupent ne sont pas celles là, mis celles de personnes qui sont au lycée en enseignement général, et qui pouvaient réussir, mais ont tendance à rêver à beaucoup de désirs, normaux pour une jeune à condition qe les regarder avec réalisme et que ces rêves ne viennent pas handicaper les études.
        Certes, il faut réfléchir à ses souhaits de métiers, mais qu’il faut aussi tenir compte de ses aptitudes et des débouchés possibles, et que la priorité première est d’abord de passer le bac avec les résultats les meilleurs, pour poursuivre ensuite dans de bonnes conditions, et cela d’autant plus que la quantité de travail en prépa ou en fac est ensuite très supérieure à celle que l’on doit fournir au lycée. IL faut donc que les études secondaires apprennent à travailler assez et pas à flemmarder.

        Quand je dis qu’il faut tenir compte des débouchés, des goûts et des aptitudes, je vais prendre un exemple :
        Il est certain que l’on aura toujours besoin de médecins et que c’est un secteur où il n’y a pas de chômage. Mais aimerez vous ce métier certes passionnant car on va sauver des gens, mais aussi traumatisant car on ne les sauve pas tous et on voit la souffrance ? Et serez vous capable, d’abord d’une quantité énorme de travail sans aucune relâche possible, pour réussir le concours de première année et ensuite des études longues faisant beaucoup appel à la mémoire.?

        Je suis d’accord sur le fait que ce qui compte beaucoup c’est d’une part la conscience professionnelle, la motivation, le dynamisme, l’esprit d’initiative, l'envie de travailler. Mais en général l’employeur ne s’en rend compte qu’au bout de quelques mois quand il a vu travailler la personne.
        Certes il y a un entretien d’embauche, mais c’est difficile de déceler ces qualités lors de la demi-heure d’entretien. Et si on est en concurrence avec des gens plus qualifiés au plan technique et diplômes et qu’ils semblent également motivés, ils auront la préférence.
        Je suis assez d’accord sur le fait que le seul bac ne sert pas énormément pour avoir un métier convenable, encore qu’il témoigne tout de même d’un certain niveau; mais par contre il ouvre la porte de l’enseignement supérieur.
        Les écoles d’ingénieur ou commerciales, les métiers littéraires de bon niveau qui passent par des prépas ou des écoles spécialisées, ne peuvent  être préparés qu’après le bac. Et la plupart des métiers de technicien et même artistiques ou du bureau, demandent des études de BTS ou d’IUT, auxquels il est impossible ou difficile d’accéder sans le bac.
        Je crois donc que si on n’a pas su ou n’a pas pu, s’orienter à temps vers une formation pratique du domaine technologique dans l’enseignement  professionnel et que l’on est resté dans le secondaire général, mieux vaut consentir un effort important et réussir son bac.

        Certes ce n’est qu’un avis personnel, mais il résulte de mes 40 années de métier et des mes contacts encore assez nombreux avec le monde du travail.

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