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Par papynet le 21 Mars 2018 à 12:13
Dans une semaine c’est le 1er avril. C’est le jour des « poissons », c’est à dire de plaisanteries, que l’on fait à ses connaissances, à ses amis et sa famille. Les médias font souvent des canulars, et les enfants peuvent accrocher un poisson de papier dans le dos des personnes dont ils veulent se moquer.
D’où vient cette coutume ?
L'origine du poisson d'avril du 1er avril est controversée, mais l'hypothèse la plus courante le fait naître au XVIe siècle.
En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier, ce qui a décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Certaines personnes ont continué à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.
Toutefois, d’après Wikipédia, l'expression ou la notion de poisson d'avril est évoquée dans plusieurs écrits antérieurs à 1564, notamment un poème de Pierre Michault en 1466, et dans « le livre de la diablerie du curé Eloy d’Armeval en 1508.
Une autre explication tient au fait que le premier avril est proche de Pâques et de la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens. Les cadeaux que l’on offrait en avril étaient souvent alimentaires et le poisson était un présent fréquent.
Il est également possible qu’il y ait eu un mélange avec les fêtes de Carnaval, qui avaient lieu à al fin du carême.
Enfin Wikipédia cite une autre origine possible : l'usage dans différents pays d'ouvrir la saison de pêche le 1er avril ou au contraire dans d'autres de la suspendre, afin de respecter la période de reproduction. Pour faire un cadeau aux pêcheurs, et pour se moquer un peu d'eux car la pêche était soit trop facile (abondance le jour d'ouverture), soit infructueuse (jour de suspension), on leur offrait un hareng. C'est alors qu'une habitude populaire se serait installée : on accrochait subrepticement un vrai poisson dans le dos des gens.
Cette coutume de faire des plaisanteries le premier avril s'est répandue dans de nombreux pays, et toujours d’après Wikipédia :
• les Américains et les Britanniques l’appellent « April Fool's Day » (certains Écossais parlent aussi de Gowk ou de Cuckoo),
• les Allemands « Aprilscherz » ;
• cette coutume existe aussi au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, au Canada, en Italie, en Pologne, en Croatie, en Slovénie, au Portugal, aux États-Unis, en Suisse, en Suède, en Finlande, au Japon et en Chine ;
• en Russie il s'appelle le « jour des fous ; en Roumanie, il s'agit de la « tromperie/duperie du 1er avril » .
• au Portugal et au Brésil il s'appelle « jour des mensonges ».
Et la tradition festive de personnes qui sont l'objet de farces ou de satires existe dans plusieurs cultures depuis l'Antiquité et le Moyen Âge : fêtes religieuses romaines, fête des couleurs hindouiste, fête persane ; fête juive ; fête des Fous médiévale en Europe.
D’après le site « hoaxes.org », spécialisé en intox, le meilleur poisson d'avril reste celui de « l'arbre suisse à spaghettis ». Un faux reportage à la BBC aurait montré aux téléspectateurs une récolte de spaghetti réalisée au Tessin en 1957 et des paysannes qui cueillaient des pâtes italiennes sur des arbres, les faisant ensuite sécher au soleil. Des centaines de téléspectateurs se sont renseignés après la diffusion de l’émission, pour savoir comment se procurer un arbre à spaghetti,
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Par papynet le 29 Décembre 2017 à 19:17
Je connais bien des personnes qui sont tristes, car elles ont rencontré des problèmes ou même des malheurs.
Et ces souvenirs les hantent, elles ont du mal à les atténuer, sans parler de les oublier complètement, ce qui paraît impossible.
Souvent je me demande comment les aider dans ce but
C'est vrai que le passé est lourd à porter déjà pour soi-même. Alors en plus si les autres se font un malin plaisir de vous le rappeler cela devient insupportable. Les gens devraient réfléchir avant de faire cela, car, c’est vrai que cela rend encore plus triste.
Alors, ne pas pleurer, surtout ne pas tomber dans le désespoir en ruminant ce passé, ne pas céder aux regrets et aux remords, ne pas aller vers l'inaction, vers le néant. Il vaut mieux se mettre en colère, crier, hurler, vivre et exister.
Il faut quitter le passé et essayer de rechercher une vie active dans le présent.
Bien sûr le passé est toujours là, mais il faut le transporter avec soi sans trop y penser : comme disait ma grand-mère, il faut « le mettre dans son sac et le sac par dessus son épaule » pour pouvoir avancer, marcher, aller de l'avant.
On oublie tout ce que l'on peut, si possible ce qui est trop pénible, mais ce sera difficile, alors il faut accepter, de vivre avec.
Et il ne faut pas rester dans son coin à se lamenter à avoir peur des autres à se demander ce qu'ils pensent de vous, à ne plus avoir confiance en soi.
Il faut Rire. Pleurer. Chanter. Aimer.se sentir Libre. L'action cela permet de ne pas penser au passé, et sur ce que l'on entreprend, on arrive à en réussir une partie, de plus en plus, et on reprend confiance en soi.
Il faut ouvrir la porte sur le monde, sur les autres. Il s'en trouvera bien quelques uns pour faire attention à vous, pour vous aider.
J'ai connu une jeune qui avait bien des peines, mais elle voulait s'en sortir, elle rêvait d'être un papillon qui s'envole vers la terre d'Irlande ou vers les étoiles, et peu à peu, son rêve s'est réalisé, elle est partie de la terre aride et triste, elle s'est éloignée de la tristesse, elle a repris confiance en elle, elle réussit ce qu'elle entreprend, elle est devenue “grande et raisonnable” et elle a maintenant un mastère, un doctorat es sciences, fait de la recherche et est heureuse.
Rêver, oui c'est un des secrets du bonheur. Quand on a des idées tristes, pour ne pas y penser, il faut rêver de choses gaies. Peu importe qu'au début ce soit des rêves fous, des choses irréalisables, cela fait oublier le passé pour s'orienter vers l'avenir.
Après on peut réfléchir à ces rêves, essayer de voir ce qui ne serait pas trop loin de la réalité et rêver à nouveau, mais de choses plus raisonnables.
Puis ensuite il faut transformer ces rêves en projets, puis se donner les moyens de les réaliser.
La jeune fille dont je vous parlais à l'instant, est sortie de l'utopie, s'est fixée des objectifs ambitieux et les a réalisés.
Et finalement lorqu'on est adulte, on comprend que les souvenirs, mêmes ceux qui évoquent des malheurs, comme ils sont difficiles à oublier, il faut les mettre dans le sac et le ranger pendant quelques temps.
Quand on le rouvre plus tard, il reste les bons souvenirs, ceux des jours heureux et les mauvais souvenirs se sont atténués, on les voit autrement, on tire les leçons du passé.
J'ai eu moi aussi quelques tristesses dans ma jeunesse ou dans ma vie, et je vous assure que c'est une bonne recette. Je peux maintenant ouvrir le sac et ne plus être malheureux de ce que j'y retrouve.
Le secret du bonheur, c'est avant tout “oser profiter de chaque instant.” “Carpe diem”, disaient les Romains.
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Par papynet le 12 Novembre 2016 à 16:28
Je suis toujours étonné du nombre de personnes que je rencontrent et qui passent leur temps à s plaindre, à trouver que la vie est immonde, à rejeter leurs ennuis sur les autres qu'ils jugent sévèrement sans se regarder eux mêmes, qui trouvent que tout est nul et mauvais et qui, finalement, se rendent eux mêmes malheureux.
Cela me remet en mémoire cette réflexion d'un philosophe sur la vie, que j'avais lue autrefois.
Peut être que durant ce week-end, votre travail terminé, vous aurez un moment pour la lire, malgré son caractère un peu austère :
"Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée "Vie". Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
II n'y a pas de fautes, seulement des leçons.
La croissance est un processus d'essai et d'erreur, d'expérimentation. Les expériences "ratées" font tout autant partie du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu'à ce qu'elle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
Ailleurs n'est pas meilleur qu'"ici". Quand ton "ailleurs" est devenu "ici", tu obtiens à nouveau un autre "ailleurs" qui à son tour te semblera meilleur qu'"ici".
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta "Vie" dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la "Vie" sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder. écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci."
Moi qui suis à la fin de ma vie, je peux vous affirmer que tout ce que dit ce philosophe est vrai. Et j'apprends encore beaucoup de choses, malgré mon âge, et même de vous mes correspondant(e)s.
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