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             Je suis toujours émerveillé par le bon fonctionnement de notre cerveau, alors qu’il est d’une complexité extraordinaire et en particulier par le mélange électrique et chimique de la transmission de l’influx nerveux. Les neuro transmetteurs dont on connaissait une quinzaine en 1980 sont maintenant plus de cent !

     Le mécanisme de leur action est une merveille; je l’ai décrit dans plusieurs articles, et je le rappelle brièvement ici.

     

          A la jonction entre l’axone provenant d’un neurone et la dendrite qui va vers un autre neurone, se trouve un petit « bouton », une synapse, qui comporte une discontinuité : la « fente synaptique », très fine (quelques dizaines de nm), dans laquelle circulent des ions et des protéines et corps chimiques divers.

          Certaines synapse se trouvent le long de l’axone et d’autres en bout des axones.

     

          La synapse est composée de trois parties : 

               - l’élément présynaptique, qui se présente sous la forme d'un renflement de l'axone, rempli de petites vésicules de formes variées (les vésicules synaptiques) contenant ujn neurotransmetteur chimique.

              - la fente synaptique qui est truffée de récepteur de neurotransmetteurs, qui sont de grosses protéines enroulées en spirale, qui peuvent se lier avec un neurotransmetteur bien déterminé et qui se dilatent alors pour laisser passer des ions.

             - l’élément postsynaptique, appartenant à la dendrite, dépourvu de vésicules et qui  comporte des récepteurs de neurotransmetteurs canaux à ions, qui permettront la transmission d’un potentiel d’action positif ou négatif, selon le neurotransmetteur.

     

          Au niveau de la synapse, l'influx nerveux qui arrive par l’axone, libère des molécules du neurotransmetteur qui traversent la ente synaptique, entre l'axone et la dendrite du neurone suivant, (voir figure ci dessous), et entrent dans des récepteurs spécifiques et favorisent alors le passage à travers des “canaux ioniques”, d'ions positifs ou négatifs (en général Ca++ et Cl-), lesquels propagent un signal positif ou négatif dans la dendrite, vers le corps du neurone suivant.

          Le processus de diffusion des neurotransmetteurs dans la fente synaptique mat une dizaine de microsecondes à s’établir, et est terminé au bout d’une centaine de microsecondes : les neurotransmetteurs sont soit détruits soit repris dans des vésicules, les canaux ioniques se ferment et au contraire des pompes à ions éliminet les ions restants.

     

     

     

          Les parties présynaptiques des axones renferment en général les vésicules contenant des neurotransmetteurs, qui sont synthétisés sur place.

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          Mais ce n’est pas toujours le cas et certains sont produits dans les corps des neurones. Ils doivent alors être transportés tout au long de l’axone, jusqu’à la synapse.

          Les vésicules produites dans le corps du neurone migrent comme des wagons sur des structures de l’axone, constituées par des protéines filamenteuses, qui jouent le rôle de rails. Elles vont de synapse en synapse et s’arrêtent lorsque une synapse n’a plus une réserve suffisante de neurotransmetteur.

     Leur déplacement, mis en évidence avec un microscope électronique, semble aléatoire.

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  •   Depuis les attentats du 13 novembre, je recherche des études sérieuses sur la façon dont Daesh embrigade les jeunes, (et j’ai déjà publié deux articles à ce sujet), et je me pose des questions sur la motivation des kamikazes. Comment peut on se tuer ainsi pour tuer d'autres hommes et femmes voire des enfants, tous innocents ?
        Sur ce point, on trouve des déclarations, des interviews, mais pas d’études de psychologues qui chercheraient à analyser le problèmes : en fait ils n’ont pas de personnes sur lesquelles ils pourraient travailler.
        Les données qu’on trouve proviennent de renseignements donnés par des déserteurs de Daesh, et si elles sont intéressantes à lire, il est difficile de savoir quelle est la part de vérité.

        D’après une personne qui avait une responsabilité importante au sein de cette organisation, il semblerait que sa direction soit principalement assumée par des anciens sunnites de la police secrète de Saddam Hussein, formés autrefois par le KGB russe. Certes ils combattent l’Occident, mais leur but principal serait surtout d’éliminer toutes les populations chiites.
        En ce qui concerne les attaques en Europe, l’objectif ne semble pas être de faire le plus grand nombre de morts ou de dégâts, mais d’avoir un impact psychologique, de faire peur et de paralyser les gens par la médiatisation et la panique. C’est plus une guerre psychologique qu’une guerre réelle. C’est un moyen de coercition pour obliger un gouvernement à modifier sa politique.

        Les articles sur les kamikazes concernent essentiellement ceux qui sont intervenus au Moyen Orient et je ne sais pas si c’est applicable à ceux qui sont intervenus en France.
        En fait il y a peu de différence semble t’il entre celui qui se fera volontairement sauter avec des explosif et celui qui interviendra en armes avec la quasi certitude d’être abattu comme c’est en général le cas en Israel.
        Les articles que j’ai lus font état de motivations très diverses et probablement assez différentes selon les individus, leur origine et leur personnalité et c’est difficile de faire la part des choses. Quelques journalistes ou politologues ont essayé de faire des synthèses.

        De celles-ci il ressort que les fanatiques qui « veulent mourir en martyrs » ont en général entre 20 et 35 ans, et ne sont pas forcément au départ, des gens anormaux, des gens isolés et inadaptés socialement, des personnes au dessous du seuil de pauvreté ou sans instruction. Une partie d’entre eux proviennent de classes moyennes, avaient fait des études, et avaient des ressources et une famille. Ce n’étaient pas non plus en général des fanatiques religieux, certains étaient même d’une autre religion ou athées. Certains, quelques années avant étaient parfois des musulmans qui aavient une vie normale et même en partie agitée, consommant alcool et drogues.
        Et au plan nationalité, la plupart ne sont pas Irakiens.
        Alors on est encore plus perplexe quant à leur motivation, car l’opinion courante selon laquelle ce sont des demeurés qui croient n’importe quoi et des personnes exclues de la société, s’avèrent fausses dans la plupart des cas.
        En fait il doit y avoir des motivations très diverses et différentes selon les individus et notamment entre les kamikazes des régions du Moyen Orient et ceux occidentaux.

        Il est probable, semble t’il que pour des musulmans du Moyen Orient, les raisons issues du fondamentalisme islamique, jouent : le fanatisme contre des non-musulmans ou les rivalités entre diverses tendances comme sunnites/schiites,  l’aura donnée à un martyr, les récompenses promises au Paradis (comme les 70 vierges), les récompenses matérielle sur terre pour leur famille, le sentiment de s’être dévoué à l’Islam, la haine d’Israel et la vengeance, dans ce secteur géographique (c’est la mort d’un parent ou d’un ami qu’il veut venger).

        Il n’en n’est probablement pas de même pour les kamikazes européens, sauf en ce qui concerne le renom qu’il connaîtra, via les chaînes de télévision arabes – comme Al-Jazira ou Al-Manar .
        Les articles que j’ai lus mettent en avant des raisons diverses, mais deux communes : un embrigadement type sectaire, que j’ai décrit dans mon article du 29/11, qui isole la personne de sa famille, détruit sa personnalité et y substitue le culte du groupe; un lavage de cerveau qui va persuader la personne qu’elle est victime d’une machination de la société dans laquelle elle vit et qu’il faut la détruire.
        Une conversion religieuse pour exacerber le fanatisme est souvent un troisième facteur, mais la motivation religieuse n’est pas indispensable.
        Le kamikaze djiadiste, même s’il est seul en apparence, est le membre d’une communauté à laquelle il est dévoué corps et âme. Il est motivé par l’exemple d’amis, de camarades ou de proches ou tout simplement par l'image idéalisée d'un collectif.
        Daesh prétend qu’il ne force personne et se contente de demander qui est volontaire pour le sacrifice.
        Les candidats sont des hommes et des femmes jeunes en quête de repères. La propagande islamiste s’est donc adaptée à ces cibles et a insisté sur les motivations personnelles, sur le sens la détermination et les convictions afin comme je l’ai montré dans mon précédent article, d’aboutir à l’abandon de sa personnalité antérieure, à apprendre à se défaire de ses goût jugés futiles, de ce à quoi il pouvait tenir, ainsi qu'à justifier et glorifier son geste aux yeux de ses proches.
        L’horreur qu’on leur a inculqué de leur société et de ses membres justifie à leurs yeux leur geste, même s’il tue des innocents. C’est se dévouer pour débarrasser leur « secte Daesh » de gens pourris qui font partie d’une société qui doit disparaître pour faire place à celle de leur idéal.

        La dimension médiatique du djihadiste est donc essentielle. Son geste est un discours politique et un exemple pour ceux destinés à le suivre. Le djihadiste se doit d’être déterminé. Il a droit à la propagande des médias, et donc un djihadiste hésitant, qui renonce par exemple à se faire exploser, est une contre-propagande.
        Alors pour que cela n’arrive pas, il semble qu’au dernier moment on le drogue avant l’action, notamment avec de la kétamine, qui est un produit en partie tranquillisant, antidouleur, et qui déshumanise car il endort les réflexes naturels, émotionnels ou raisonnables. Une amphétamine, le captagon, est aussi utilisée, la Syrie en étant le principal producteur. L’assaillant se sent supérieur et cela augmente son agressivité et il se rend moins compte du danger
        Malheureusement d’une part ces kamikaze font des victimes innocentes, mais de plus, alors qu’ils pensent mourir pour un idéal, ils ne meurent en fait que du fait d’une manipulation des cadres et dirigeants de Daesh, qui voient en eux une arme psychologique.
        Car la religion musulmane au nom de laquelle ils agissent, dans la réalité, condamne formellement le meurtre d’innocents et le suicide. Les islamistes violents justifient les attentats par l’idée de guerre sainte, mais aucun texte islamique traditionnel n’autorise ni de se tuer, ni de tuer des femmes ou des enfants ou même des hommes innocents.

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        Hier j’ai résumé un article de madame Dounia Bouzar sur la technique d’embrigadement des jeunes par les recruteurs de Daesh.
        Aujourd’hui j’essaierai de résumer la seconde partie de l’article où elle indique comment essayer de récupérer le jeune avant qu’il ne soit trop tard.
        Les parents sont essentiels dans ce domaine, mais aidés par des personnes compétentes dans la manière d’agir pour leur éviter des erreurs fatales.

     

        La première question très importante est de s ‘apercevoir que le jeune passe beaucoup de temps seul sur internet, n’en parle pas, et s’isole peu à peu de sa famille et de ses amis.
        Faire appel au raisonnement pour contrer les croyances inculquées au jeune destinées à provoquer son aversion de la société, ne sert à rien et est inefficace et contre son retour à de meilleurs sentiments. En effet il considère que tous ceux qui vient dans cette société, hormis lui et le groupe de son recruteur, ne sont qu’au mieux des aveugles et le plus souvent des vendus au système.
        Le mode raisonnable n’agit plus, car on a enlevé la raison au eune.
        La seule chose qu’il a encore au fond de sa mémoire, ce sont des bribes de souvenirs sentimentaux et émotionnels et c’est la seule chose sur laquelle on peut jouer au départ.
        C’est essayer de le rapprocher de sa famille, sans essayer de le convaincre de front, mais en le mettant en contact fortuit avec des photos des écrits de souvenirs émotionnels passés. Les parents peuvent réfléchir et faire part à ceux qui les assistent des événements qui a leur avis, ont beaucoup compté pour leur enfant, dans son enfance.
        L’étape suivante si ce rapprochement sentimental commence à agir, est de confronter le jeune avec des personnes qui ont subi le même embrigadement, mais se sont ensuite aperçues qu’elles étaient parties pour l’enfer et qui peuvent témoigner de leur passé. Certains de ces témoignages sont très durs et difficile à supporter comme en témoigne madame Bouzar; mais leur horreur peut agir, à condition évidement que le jeune y accorde foi.
        Le problème est de semer lle doute dans l’esprit du jeune en le faisant comparer ses désirs et croyances dans le groupe qui l’a recruté avec la réalité de son comportement sur le etrrain, tel que l’ont vu ces repentis. 

        s.     

        Madame Brouard a constitué une équipe qui toutes les semaines reçoit 5 ou 6 demandes d’aides de familles; son équipe arrive le plus souvent à remonter la pente.
        Personnellement j’admire le travail accompli par cette équipe, mais je pense qu’il faudrait que le gouvernement augmente la lutte contre les sites djihadistes, mais surtout que les parents et les enseignant éduquent davantage les jeunes quant à l’utilisation d’internet et de ses dangers et que les parents surveillent ce que leurs enfants regardent sur internet.
        L’utilisation dans la chambre de l’enfant n’est pas une bonne solution, car elle l’incite à agir sans limite au détriment de ses études, et sans contrôle de ce qu’il peut regarder. 

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         Depuis les attentats de ces derniers jours, je me demande quel peut être la mentalité de leurs acteurs et je cherche dans la documentation que je consulte, des articles sur les problèmes de kamikaze et d’embrigadement des jeunes chez les djihadistes.
        J’ai trouvé un article intéressant de Dounia Bouzar qui est la directrice du Centre de prévention contre les dérives sectaires et experte auprès du conseil de Europe.
        Elle a fait une étude auprès de 500 familkles qui ont connu ce calvaire et son article est une analyse de ces témoignages.
        Je vais simplement essayer de résumer son article, sans aucun apport personnel sur ce sujet que je ne connais pas.

        Comment un jeune peut il perdre le sens des réalités au point de rallier un mouvement fanatique, ce qui peut lui coûter la vie ?
        Dounia Bouzar montre de façon claire les étapes de l’embrigadement de jeunes sur internet. Le processus ressemble tout à fait à celui utilisé par de nombreuses sectes.

        Tout commence par un dialogue entre le recruteur et un jeune qu’il a ciblé, parce qu’il a un profil qui peut convenir à l’embrigadement. Ce dialogue a deux buts principaux : gagner la confiance du jeune et par ailleurs connaître ses problèmes, son attitude vis à vis de la société et de sa famille. Avoir le maximum de renseignements sur son passé, ses échecs, ses souffrances,   ses aversions, ses craintes et ses envies.
        Le recruteur peut alors mettre sur pied un plan totalement adapté à la personnalité et aux aspirations du jeune qu’il a en face de lui.
        Il va transformer le système cognitif du jeune qu’il a en face de lui.

        Il faut d’abord le couper de son environnement. Tout est bon pour l’en persuader, le but étant de le mettre en opposition avec la société : histoire, politique, santé, médicaments, vaccins…
        Il faut le persuader qu’il est dans un monde où les adultes et la société lui mentent et l’exploitent. Que le monde est dirigé par des sociétés secrètes : politiques, juifs, financiers, francs-maçons, sectes diverses…. Il faut que le doute l’envahisse.
        Le jeune s’isole devant internet et vit dans un monde imaginaire qu’il exècre et donc qu’il veut fuir.

        La seconde étape est de le couper de sa famille et de ses amis. On le persuade que ce sont des aveugles, incapables de voir la vérité sur le monde machiavélique qui a été inventé, voire vendus au système. Le jeune s’éloigne donc de son environnement et se retrouve seul face au recruteur

        La troisième étape est de le persuader qu’il ne retrouvera la paix qu’en s’affrontant à ce monde qu’il hait. Le jeune est le seul a avoir du discernement et il doit rejoindre l’Islam « pur » qui est le seul à s’opposer vertueusement à ce monde.
        Il faut l’intégrer dans ce groupe pour dissoudre sa personnalité, pour détruite ses références passées familiales et sociétales, pour annihiler sa mémoire.

        Si cette étape est menée à bonne fin, le jeune est alors persuadé d’être l’élu, d’être admis au sein d’une communauté qui détient la vérité et il adhère à la doctrine radicale.
    Le groupe est tout puissant et il impose que ceux qui ne croient pas comme lui ne doivent pas en faire partie et doivent être éliminés : les tuer n’est pas un crime, mais un devoir.
        La pensée et les émotions du groupe remplace celles de l’individu, qui est déshumanisé. Il n’y a plus qu’un groupe et une idéologie pour laquelle on peut mourir.
        A cela s’ajoutent des vidéos de cruautés qui achèvent de dissoudre les vélléités humanitaires du jeune.

        Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les jeunes embrigadés ne sont pas forcément des musulmans très religieux et convaincus.
        D’après madame Bouzar, la majorité sont athées, puis des musulmans et des chrétiens et même quelques israélites.
        Il y a des familles pauvres, mais aussi des jeunes issus de la classe moyenne et  même des enfant de riches.
        Des jeunes en échec scolaire, mais aussi le premier de la classe dans un lycée, et des jeunes qui ont eu des drames passés : deuil, viol, drogue….
        En fait le discours s’adapte au profil de l’individu et madame Bouzar cite des jeunes filles qu’on a convaincu qu’elles sauveraient des enfants victimes des bombardement, certaines violées à qui on a fait miroiter un mari dont elles seraient le seul amour, protégées des autres par le voile, et une enfant qui avait perdu son frère qu’elle adorait dans un accident, qu’on lui mettrait une ceinture d’explosif et qu’elle aurait alors le droit de le retrouver au paradis.

        Madame Bouzar explique aussi comment essayer de récupérer ces jeunes avant qu’il en soit trop tard. Ce sera l’objet d’un autre article.   

        Je me demande quelles sont les motivations des recruteurs, car on n’en parle pas dans l’article. Personnellement je pense qu’ils ne sont pas pour la plupart des idéalistes convaincus, mais, comme le sont souvent les gourous des sectes, des personnes cruelles dépourvues de tout sens moral et d’empathie, qui n’ont d’autre but que le pouvoir et l’asservissement des autres, et pour certain un plaisir morbide à faire souffrir les autres hommes, dans un délire de toute puissance.

       Dans mon prochain article je résumerai ce que Madame Bouzar recommande pour essayer de dissuader ceux qui se laissent ainsi embrigader, et dans un troisième article, je perlerai de la mentalité des kamikazes.

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         Je suis toujours étonné de voir que certaines personnes sont terriblement stressées et se rendent elles mêmes malheureuses, alors que leur situation n’est pas catastrophique, qu’elles ont remonté la pente, mais qu’il leur manque la motivation, je dirais presque la volonté, pour être heureuses.
        Alors y a t’il quelques recettes pour être heureux ?

        Bien sûr certains sont favorisés par leur tempérament inné : les optimistes. C’est une préférence cérébrale que nous avons en naissant, comme, au contraire, d’être pessimiste.
        Mais nous pouvons essayer de nous entraîner à ne pas être trop pessimiste.
    Quand nous pensons à un problème essayons plutôt d'en voir les bons cotés que les mauvais. Voyons comment améliorer la situation plutôt que nous lamenter sur ses conséquences néfastes. Cherchons ce que nous pourrions obtenir plutôt que de regarder ce que nous pourrions perdre.
       En un mot, privilégions les pensées positives et essayons de voir le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide !

        Ne pas réagir et laisser tout aller à l’abandon nous affecte inconsciemment . Il faut maîtriser les événements, mais aussi s’adapter.
        Le cerveau de certains d'entre nous est enclin à maîtriser les situations en voulant forcer les événements, en réfléchissant par avance aux scénarii possibles et aux solutions correspondantes. (c'est aussi une préférence cérébrale innée)
    C'est certainement sécurisant de faire de telles prévisions.
        D'autres ont un cerveau qui les pousse à laisser faire les choses et à s'y adapter. Ils sont ainsi moins surpris par l'imprévu, mais sont un peu angoissé de ne jamais savoir ce qui les attend.
        Alors le mieux ce serait de maîtriser sa préférence cérébrale et de faire un peu les deux : prévoir quand c'est possible et s'adapter ensuite face à l'imprévu !.

        Il faut aider ceux qui ont moins de bonheur que soi.
        Les personnes qui aident celles qui ont des problèmes sont plus heureuses.
    C'est peut-être parce que travailler avec ceux qui ont moins de chance permet d'apprécier ce que l'on a. En outre, le volontariat procure souvent de la satisfaction et de l'estime de soi, car on est engagé dans un travail utile et on est apprécié par ceux à qui l'on rend service.
         Ne vous comparez pas aux personnes qui semblent mieux s'en sortir que vous... C'est source de grande insatisfaction.
        Quand nous sommes conscients que d'autres personnes s'en sortent mieux que nous, notre satisfaction baisse. A contrario, quand nous nous comparons à des personnes qui s'en sortent moins bien que nous, nous sommes plus satisfaits de notre propre sort.
        Où est donc le problème? C'est que l'homme a naturellement tendance à se comparer vers le haut.. et les médias en sont en partie responsables!

        Ne pas viser trop haut et pratiquer la modération.
        Si vous vous habituez trop aux choses agréables, elles cesseront de vous faire plaisir. Ne recherchez donc pas le plaisir en permanence.
    Par ailleurs ne cherchez pas l'idéal; ne demandez pas l'impossible à vous même, à vos amis, à vos parents : personne n'est parfait et un objectif trop élevé n'est jamais atteint et c'est alors une source de stress.  
    Réussir un but qu’on s’est donné est une grande satisfaction. Mais faut il chercher sans cesse à atteindre des objectifs ambitieux ? Vous devez toujours vous méfier de la petite voix qui chuchote : « Tu serais plus heureux si seulement... ».
        Réfléchissez à ces moments où vous étiez convaincu qu'une certaine réussite ou acquisition vous apporterait plus de bonheur... Votre vie a t‘elle changé depuis que vous avez atteint ce but. Certaines personnes recherchent de façon obsessionnelle à atteindre les buts qu'elles se fixent et pensent que leur bonheur dépend de leur réussite : cela mène souvent à l’échec et presque toujours à l’anxiété, parce que la pression est trop forte.
        Et après un échec, il faut en tirer les leçons, mais ensuite tourner la page.

        Se contenter du quotidien, et apprécier l'instant présent. 
        Quelle est la nature du bonheur? Nous nous souvenons bien des moments de grande joie, et l'on a tendance à imaginer qu'être heureux signifie être tout le temps dans cet état. Mais vous vous souvenez de ces expériences uniquement parce qu'elles ont été exceptionnelles.
        Le bonheur est en fait un état de satisfaction et d'absence d'anxiété ou de regret, ce que les Anciens appelaient l’ataraxie, et le bonheur est dans les petites joies de tous les jours Examinez vos sensations quand vous réalisez une tâche de routine et dépensez moins d'énergie à penser au passé ou au futur.
        Etre heureux, c'est goûter l'instant présent s'il apporte un peu de joie. “Carpe diem” disaient les Romains !

        En fait, c’est en partie une question d’âge. Une étude américaine a été publiée récemment sur ce sujet, et voici ses conclusions :
        - les jeunes retirent plus de satisfaction dans l’inédit, dans les situations qui leur procurent des montées d’adrénaline, dans des situations exceptionnelles.
        - les personnes plus âgées apprécient davantage les petits bonheurs quotidiens.
        Il semblerait que d’une part les personnes âgées n'ont plus rien à se prouver. Elles se définissent par leur quotidien et n'ont pas besoin de se tester par du sensationnel pour exister.
        D’autre part une autre raison serait la perception de la durée de vie qu'il nous reste, et Les résultats montrent clairement que les personnes qui perçoivent leur vie comme limitée dans le temps attachent plus d'importance à des actions ordinaires, et plus les personnes vieillissent, plus elles prennent conscience que leur parcours a une fin
        La transition se ferait entre 30 et 40 ans.
        Mais, dans tous les cas, pour les jeunes comme pour les plus vieux, le bonheur est plus intense si le moment est partagé avec d'autres personnes.

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