•       Il m’est souvent arrivé de lire de petits articles qui présentaient des illusions d’optique, ou des dessins originaux que l’on pouvait interpréter de façons diverses.
         Je vous montre ci dessous une photo, sur laquelle, vous pouvez voir, tantôt un vase ancien couleur crème, tantôt deux silhouettes noires de visages de profil, de personnes qui se regardent.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/vase.jpg

        Cette perception incertaine nous trouble toujours.
        J’ai lu récemment une explication qui m’a intéressée, et j’ai pensé que certains d’entre vous aimeraient peut être la connaître.

        En fait si vous faites plusieurs fois l’essai de cette vision, en regardant l'image une vingtaine de secondes, vous vous apercevrez que spontanément, vous voyez alternativement ces deux types de figures et que chaque image persiste quelques secondes (entre 5 et 7), mais que une fois que vous avez compris le processus, vous pouvez accélérer le passage de l’une à l’autre, mais dans de faibles proportions seulement
        Cette alternance des perceptions résulte d'un basculement de l'activité des neurones lors de la première étape de traitement des informations visuelles, en provenance de l’oeil et transportée par le nerf optique, dans I’aire visuelle primaire, nommée V1 du cortex cérébral d’interprétation de la vision, situé à l’arrière de notre crâne.(voir mes articles des 4, 6 et 8 mars 2017 sur les centres d'interprétation de la vision)

        Lauri Parkkonnen et ses collègues de l’université d’Helsinki ont éclairé les pixels des deux parties de l’image à des fréquences d’illumination différentes, les visages à 15 hertz et le vase à 12 hertz, ce qui ne change pas la perception précédemment décrite.
        Ils ont alors fait regarder ces images par des personnes dans un scanner d’imagerie cérébrale permettante de suivre la fréquence d’activation des neurones du cerveau. Ils ont alors constaté que les neurones du cortex visuel primaire s'activaient à 12 hertz pendant environ cinq secondes, signe que Ie cortex traitait les informations en provenance du vase, puis à 15 hertz pendant cinq secondes à nouveau, ce qui indiquait qu'il traitait les signaux correspondant aux deux visages.
        Selon les auteurs de cette étude, le cortex visuel primaire change d’activité périodiquement sous I'influence d’autres zones de traitement des informations visuelles dites aires secondaires, lesquelles empêchent ainsi la perception de rester bloquée sur un mode unique d’interprétation.

        Cette modularité est essentielle pour explorer les différentes possibilités de I’environnement visuel, et pour pouvoir communiquer avec ses semblables : que se passerait-il en effet, si notre cortex visuel était incapable d'alterner entre deux types de
    perception ? Les uns verraient seulement le vase, les autres seulement les visages, et nous serions incapables de communiquer à autrui une même réalité.

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  • Le mois de juillet arrive et avec lui la fin des classes et les vacances.
    Fin aussi de concours et des examens.
    Alors pour vous reposer voici quelques histoires de lycée et d'examens :

    TP BAC de Physique/Chimie. N'étant pas en avance, j'attrape vite fait ma blouse pour la mettre dans mon sac.
        Arrivée dans la salle, je m'installe sur la paillasse et sort trousse, calculette, convocation et... mon peignoir.

        Je reçois mon bulletin du lycée. Je le lis lentement, tout va bien pour l'instant ... J'arrive a mon appréciation d'histoire : "C'est un vrai plaisir de travailler avec une telle élève. Elle ferait une bonne archéologue, non ?? Quand elle touche le fond, elle creuse encore. "
        Merci, madame

        J'ai passé un oral et à la fin, l'examinateur m'a tendu la main. Je la lui serre en retour avec un grand sourire, satisfait de tant de politesse.
        C'est alors qu'il me dit "Heu... Je voulais juste récupérer mon document."

        Lors d'un oral blanc de français, j'essayais de faire des phrases complexes pour étonner l'examinatrice sur mes connaissances
        Elle m'a demandé si j'étais français.

        Ma mère est venue me réveiller. Elle avait comme moi activé le réveil de son portable pour être sure que je me lève à l'heure pour mon bac.
        Il était 3 heures du mat, elle avait simplement reçu un texto

        Partiel de physique. Manque de pot ma calculatrice est restée chez moi sur mon bureau. Avant la distribution des sujets je repère un mec qui a trois calculatrices sur sa table.
        Je lui en demande une, et il me dit " Et si les deux autres ne marchent pas, comment je vais faire?".

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  •           Publier tous les jours oblige à prévoir ce qu'on va écrire pour être un peu en avance, mais on est parfois pris de court.
              Alors on va voir dans sa doc pour publier ce que d'autres ont écrit.
            Aujourd’hui ce sera donc un article  original d’Eddy Barrows sur les fourmis qui défendent les acacias.

          " Pourriez-vous considérer qu’un arbre soit votre meilleur ami ? Je vous repose la question après vous avoir dit que cet arbre vous fournit le gîte et le couvert pour toute votre vie.
           Pour toutes les fourmis qui habitent un acacia dans le monde, les acacias sont sans nul doute les meilleurs amis des fourmis. Les fourmis et les acacias vivent ce qu’on appelle une symbiose, c’est-à-dire qu’ils bénéficient tous deux de leur relation.
         Cependant, rien dans le monde n’est gratuit, comme vous le réaliserez un jour. Les arbres et les insectes s’échangent les services.
         L’acacia donne à la “fourmi d’acacia” (Pseudomymex ferruginea) de la nourriture sous forme de nectar produit par les arbres, et 
    fournit à la fourmi un domicile sur dans ses branchettes creuses. 
          Avec tous ces avantages, les fourmis doivent proposer leurs services en échange de tout ce que l’acaciaa à leur offrir. Les fourmis leur servent de protecteur personnel, elles agissent toutes
    comme des soldats de l’acacia, prête à mourir au combat, en protégeant l’arbre des envahisseurs. 
            Les envahisseurs de l’acacia, que les fourmis pourraient avoir à chasser sont des insectes rivaux, des petits mammifères ou même d’autres plantes.
            Pourquoi les acacias ont-ils des gardes du corps alors que ce n’est pas le cas de la plupart des autres arbres ? Contrairement aux autres arbres, les acacias manquent d’une substance chimique toxique alcaloïde, et sans cette substance des animaux affamés peuvent manger les feuilles et branches de l’acacia sans se faire mal et sanssensation désagréable. C’est pourquoi les acacias ont embauché les fourmis. 
           Quand les fourmis et les acacias travaillent ensemble, les fourmis profitent d’un abri et de nourriture contre leurs services de protection rapprochée dont l’acacia a besoin pour survivre.
          Dans la plupart des cas, les acacias et les fourmis s’entendent bien. Il y a l’exemple de l’Acacia « Bull Horn » d’Amérique centrale protégé par des hordes de fourmisvénéneuses, et l’Acacia du Kenya dont les fourmis protectrices peuvent chasser des girafes qui broutent en leur mettant de l’acide formique spiquant sur la langue.! 
          La morale de cette histoire : quand on travaille ensemble, tout lemonde en profite ! “

    Nota :  Sur la photo vous voyez un acacia d’Amérique centrale et ses grandes épines dites “cornes de taureau” dans lesquelles logent les fourmis, qui le protègent contre les parasites, tout en buvant son nectar.

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  • Médicaments psychotropes (suite)

         Dans mon article d'hier j'ai donné un aperçu des divers médicaments utilisés dans le cas de dépressions; Je vais revenir sur ce sujet, pour donner quelques détails, car certains de mes correspondants m'ont posé diverses questions et les réponses peuvent en intéresser d'(autres.

            Antidépresseurs :

        Les antidépresseurs sont des psychotropes (des substances qui modifient le psychisme). Ils sont destinés à faire disparaître la tristesse (les trouble de l'humeur). Si tous ont ce point commun, certains stimulent les patients : ils agissent sur la fatigue psychique et physique. D'autres sont sédatifs (ils calment) : ils diminuent l'angoisse et améliorent le sommeil. D'autres enfin sont à la fois tranquillisants (sédatifs) et stimulants.
        Il existent une quarantaine de médicaments anti-dépresseurs.
        Le plus connu est le Prozac ou son générique la "fluoxetine", qui est la molécule active..
        Beaucoup d'entre eux augmentent à l'intérieur du cerveau la quantité d'un neuromédiateur chimique (la sérotonine), qui conditionne la transmission de l'influx nerveux au niveau des synapses, pour des neurones qui interviennent beaucoup dans le cerveau émotionnel notamment, et conditionnent notre “humeur”.
        D'autres antidépresseurs augmentent la quantité d'un autre neuromédiateur, la noradrénaline.
        Les premiers antidépresseurs sont apparus en 1957.
        Certains chercheurs américains prétendent que ces médicaments favoriseraient la formation de nouveaux neurones dans l'hippocampe (qui est entre autre le “professeur” de la mémoire, mais qui intervient aussi dans les transmissions dans le cerveau émotionnel). Le cerveau serait plus résistant et s'adapterait mieux au stress. Il ne s'agit encore  que d'études sur de souris et rien na été confirmé à ce jour.


            Anxiolytiques ou tranquillisants :

        Les anxiolytiques ou tranquillisants mineurs sont, comme leur nom l'indique, des substances destinées à combattre l'anxiété et le stress. Mais en aucun cas, le tranquillisant n'agit  sur la tristesse. elle même ni sur ses causes. Il ne peut guérir la dépression. Il en diminue les inconvénients.
        Les anxiolytiques sont sédatifs mais à plus fortes doses que les somnifères. A dose normale, ils entraînent une somnolence qui les rend incompatibles avec la conduite d'un véhicule.
        A forte dose ou en traitement prolongé ils peuvent empêcher un travail efficace pendant les heures d'éveil. De plus, il a été montré que les anxiolytiques diminuent les performances de mémorisation et provoquent des pertes de mémoire !
         Par ailleurs, si elles facilitent l'endormissement, il faut savoir que la plupart de ces médicaments modifient l'architecture du sommeil et diminuent la phase de sommeil profond réparateur. Après l'arrêt, ils ont encore des effets néfastes sur le sommeil, puisqu'ils peuvent entraîner des insomnies.
        Comme les anxiolytiques réduisent de façon rapide et efficace les symptômes d'anxiété, plusieurs personnes développent une accoutumance psychologique (sinon physique) à ces médicaments. En présence de certaines affections chroniques, il peut être parfaitement raisonnable de prendre des anxiolytiques à long terme. Dans tous les autres cas, ils ne devraient être utilisés que pendant peu de temps pour éviter toute addiction.

        Les principaux anxiolytiques sont des “benzodiazépines”
        Les plus connues sont le “valium”, le” tranxène”, le “temesta”, le “lexomil”  le "rivotril" et toute une série de médicaments dont le nom se termine en général par “azepam”
    Toutes, à la dose adéquate, ont les mêmes effets pharmacodynamiques :
        -     anxiolytique
        -     sédative
        -     hypnotique
        -     amnésiante
        -     anticonvulsivante     
        -     myorelaxante (décontraction des muscles)
        Elles posent des problèmes de  dépendance. Les cours de médecine recommandent de ne pas dépasser un traitement de 12 semaines.
        On ne doit jamais arrêter brutalement un traitement d'anxiolytiques, car il peut y avoir des réactions de sevrage très dommageables, variables suivant les individus et la dépendance acquise.

    Médicaments psychotropes (suite)    Le mécanisme d'action est le suivant : les benzodiazépines augmentent la fixation d'un neuro mediateur, le GABA, dans les récepteurs des synapses. Ce neuromédiateur favorise le passage dans les neurones d'ions chlore (Cl-) qui chargés négativement inhibent les décharges d'influx nerveux.
        Les benzodiazépines entrainent donc un ralentissement des échanges entre neurones et donc de l'activité cérébrale.
        Certaines ont une action supérieures aux autres au niveau des muscles et provoquent donc une décontraction musculaire (tétrazepam par exemple) et sont utilisé dans le cas de tendinites ou de blocages musculaires.
        Quelques anxiolytiques ne sont pas des benzodiazépines (Atarax; Equanil). Ces produits ne sont utilisés que pour des traitements spéciaux.


        Les neuroleptiques :

        Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont des psychotropes qui se caractérisent par leur activité thérapeutique dans les psychoses aiguës et chroniques et entraînent :          
        - une diminution de l'agressivité et de l'agitation.
        - une réduction des hallucinations et idées délirantes.
        - une action sur les déficits de communication, de rendement intellectuel  ou les manques de motivation, d'envies, de pulsions.

        Ces produits agissent sur un neurotransmetteur la dopamine, très important au niveau cérébral et qui intervient notamment dans tout un réseau de neurone qui établit des communications entre le cortex, le cerveau émotionnel et le cerveau central les systèmes nerveux végétatifs, et les commandes des mouvements.
        Ils se fixent provisoirement sur les récepteurs de dopamine, empêchant partiellement celle ci d'agir.
        Toutefois les neuroleptiques ont beaucoup d'effets secondaires variables selon les individus, et ne doivent être utilisés que sur avis médical dans des cas sérieux.

     

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    Cerveau et ordinateur

              Dans un article sur l'apprentissage de l'enfant, j'avais dit que nous naissons avec un cerveau "vide", car juste capable de nous faire vivre et avec des mécanismes d'apprentissage qui nous donnaient un énorme potentiel de progression physique et intellectuelle.
              Un correspondant m'a écrit : c'est comme dans un ordinateur, un disque dur ou un DVD vide, avant que l'on enregistre des infos dedans, avec juste le système de l'ordinateur, qui lui permet de fonctionner à notre profit et de nous obéir.
              C'est une comparaison qui est relativement bonne, car effectivement le cerveau est, à notre naissance, prêt à recevoir tout ce qu'on va lui apprendre, mais est encore relativement “vide”, comme un cd ou un disque dur
              Mais là s'arrête la comparaison car le cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur, et il y a quatre différences fondamentales :

                            - le fonctionnement du cerveau n'est pas aussi simple que celui d'un ordinateur et il repose autant sur des phénomènes biochimiques très complexes que sur la circulation de potentiels électriques.
               Il y a cependant quelques analogies mais uniquement de principes théoriques généraux, mais pas de fonctionnement. La reconnaissance des sons et des couleurs par exemple se ressemble un peu dans leurs principes généraux la reconstitution des couleurs à partir de 3 couleurs fondamentales). De même le cerveau “vide sa mémoire” la nuit d'où nos rêves.

                           
    - Le cerveau a beaucoup de mémoire mais ce ne sont pas des emplacements précis comme sur un cd ou un disque dur, emplacements dont on a changé la nature physique par un phénomène par exemple magnétique ou laser.
              Sur le plan de la mémoire, le cerveau est putôt comparable à un central téléphonique qui établit des connexions entre les neurones, chaque neurone ou groupe de neurones, (comparable au récepteur téléphonique), pouvant donner une caractéristique comme la couleur, le son, le nom, une propriété, le possesseur ... d'un objet ou rassembler des caractéristiques d'une image.
              Ce sont ces connexions renforcées par des phénomènes électro - biochimiques, qui sont un peu comme les fils qui relient nos téléphones au central qui lui les faits communiquer entre eux.
              Nous n'avons pas d'outil assez fin actuellement pour repérer les “postes téléphoniques” et nous ne savons repérer que les centres nerveux qui sont les “centraux téléphoniques”.

                        - la troisième caractéristique très importante est qu'un ordinateur, c'est bête  ( et pas forcément méchant même quand il vous fait des misères LooL), car il ne fait qu'obéir aux instructions des programmes qu'il abrite.
              Le cerveau est capable de fabriquer ses propres programmes, graâce aux phénomènes d'apprentissage et de récompense, et par ailleurs il peur être créatif, c'est à dire assembler des idées existantes pour créer une idée, un concept nouveau. Et il est ainsi capable de raisonnements très abstraits, qui justement lui permettentde créer les programmes des ordinateurs. Et notre inconscient se livre à des prévisions et des calculs du genre probabilités,(en consultant la mémoire), dont nous n'avons pas conscience, mais qui pèsent dans nos décisions. L'intelligence artificielle ne rivalisera sans doute jamais avec notre inconscient.
              On commence seulement à faire de bien pâles imitations de notre cerveau dans des robots, purement électroniques et qui n'auraont jamais les capacités chimiques des connexions de notre cerveau.
              Cependant le cerveau comme l'ordinateur a ses “bogues”

                            - la quatrième différence, qui d'ailleurs est une conséquence des deux précédentes, est que le cerveau humain, grâce aux mécanismes de récompense qui fait ressentir ce qui est agréable (ou désagréable) et ce qui est bénéfique (ou mauvais) pour nous, et parce qu'il est capable d'avoir des pensées très complexes, crée ce que nous appelons des “sentiments”, et des "émotions"
               Notre cerveau notamment est capable d'amour et de haine.

              Ces quelqques lignes sont bien entendu, un peu caricaturales par leur simplicité, la réalité étant bien plus complexe.
        Mais je crois que la réflexion qui m'avait été faite et était très sensée, méritait un petit complément.

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