•     Je comprends que certains étudiants n’apprécient pas la réforme du bac et de l’entrée en université, mais leur contestation me semble plutôt néfaste et irréaliste.
        Nos ancêtres du siècle des lumières et notamment Rousseau, Montesquieu et Voltaire ont prôné le droit à l’éducation et l’enseignement pour tous.
        Jules Ferry s’est battu pour la même idée et ses réformes allaient dans ce sens. L’effort s’est poursuivi. Il y a 80 ans 20% seulement des élèves du primaire arrivaient au bac contre plus de 70% aujourd’hui.
        La Révolution a introduit le mot « égalité » dans la devise de la France et nous sommes effectivement attachés à une certaine égalité des chances, au moins pour les jeunes et face à l’ éducation.
        On comprend donc que certains soient choqués par une sélection à l’entrée en fac et par ailleurs, les français ont toujours été ultra-conservateurs et la moindre réforme leur paraît toujours défavorable et suspecte.
        De plus les jeunes sont toujours friands d’une liberté de choix totale de leurs vie et de leurs aspirations, ce qui est une utopie.

                  Voyons d’abord la réalité neurobiologique.
        Nous héritons des gènes de nos parents et il y a donc dans la formation de notre cerveau, une certaine part d’hérédité. Les axones des neurones sont guidés par des marqueurs chimiques vers les divers centres du cerveau qui correspondent à leur fonction, et donc chaque individu a une formation particulière de son cerveau, avec certaines « préférences cérébrales » potentielles innées.
        On sera par exemple plus habile au manuel, plus enclin à comprendre la théorie abstraite, meilleur observateur etc… Donc de façon innée nous ne sommes pas tous doués de la même façon pour n’importe quel enseignement.
        Cependant les jonctions finales des axones aux dendrites se font finalement de façon aléatoire, de telle sorte que l’hérédité ne joue qu’en partie, que même deux jumeaux ont des cerveaux différents, et que l’enfant peut avoir un potentiel inné différent de celui de ses parents.
        Mais finalement, lorsque nous naissons, notre cerveau n’est capable que de nous faire vivre et ressentir des sensations (et imparfaitement); mais tout nouveau-né a un potentiel énorme d’apprentissage.
        Les dons innés ne représenteront qu’une faible partie de notre avenir intellectuel et c’est finalement l’éducation des parents et l’instruction à l’école et dans l’enseignements qui va représenter l’essentiel de notre acquisition.

                  Voyons maintenant les conditions d’apprentissage :
        On croit que ce que nous apprenons vient essentiellement de nos professeurs, c’est une erreur : l’éducation donnée par les parents est primordiale.
        Il ne s’agit pas des connaissances, mais des « habitudes ».
        Ce sont en grande partie les parents qui apprennent à l’enfant à maitriser la langue et donc à comprendre autrui, qui lui donnent un certain vocabulaire et l’envie de lire, ceux sont eux qui commencent à éveiller sa curiosité intellectuelle.
        Ce sont eux aussi qui lui donnent des règles de vie, une habitude de l’ordre et du travail et qui veilleront ensuite à ce que le téléphone, les jeux vidéo, les réseaux sociaux, la télévision ne prennent pas le pas sur le travail et les camarades ne l’entrainent pas dans des actions regrettable (drogue et alcool par exemple).
        Malheureusement tous les parents ne s’occupent pas (ou ne peuvent pas le faire) de la même façon de leurs enfants. Il s’ensuit très vite de très grandes différences de potentiel, encore plus importantes que les différences innées.
        Tous les jeunes ne sont donc pas égaux devant l’enseignement.

                   Vient ensuite l’enseignement secondaire :
        Le principe d’égalité, ancré dans nos archétypes, fait qu’au collège comme au lycée, on a pour principe de mélanger les élèves de différents niveaux dans les mêmes classes et qu’ils reçoivent tous le même enseignement (pas de tri).
        On est donc amené à se mettre au niveau des moins bons, ou bien que ceux -ci soient en échec permanent. On essaie de leur donner des compléments d’enseignement, mais les moyens sont limités.
        Il s’ensuit qu’on ne voit plus la littérature qui apprenait à brasser les idées des écrivains et philosophes, qu’on ne fait plus guère d’exercices en maths et en physique-chimie et  que certaines matières sont délaissées qui pourtant servaient à ouvrir l’esprit et à le former.
        A la simple lecture des programmes, le niveau du bac n’a pas beaucoup baissé, mais la formation de l’esprit et la capacité pratique de faire des exercices d’applications est devenu moindre, en lettres comme en sciences dans la filière générale, et le manque de moyens et la réputation erronée de l’enseignement technique, font que les capacités des bacheliers d’aujourd’hui sont en moyenne nettement moindres que celles de leurs anciens.
        Mais le plus grave est que les élèves qui seraient doués et capables de faire mieux sont cantonnés dans la même moyenne, et ils peuvent donc réussir le bac avec mention, en ne faisant qu’une quantité de travail très réduite. L’enseignement secondaire ne leur apprend pas à travailler et encourage la paresse ou le goût des distractions d’un bon nombre d’entre eux.

                  Vient alors l’enseignement supérieur : fac, écoles diverses.
        Cet enseignement supérieur doit apporter les connaissances et les méthodes pour pouvoir débuter dans son futur métier. Or ces connaissances ont plutôt augmenté par rapport au passé, en raison du développement des sciences et des techniques. Donc le travail demandé dans le supérieur est au moins aussi important et difficile qu’autrefois.
        Il en résulte que ceux qui ont eu leur bac avec difficulté ou ceux qui se sont habitués à la flemme au lieu du travail, sont incapables de suivre. Le taux d’échec la première année de fac ou des classes de BTS et de préparation des écoles supérieure est énorme : 20 à 30 %.
        Cette catastrophe ne peut durer.
        Par ailleurs les demandes des étudiants quant aux spécialités qu’ils veulent étudier sont très orientées par des considération de mode ou de rumeurs, et on constate que les demandes pour certaines branches sont énormes par rapport aux possibilités d’enseignement (par exemple les sports ou la gestion financière) et aussi par rapport aux débouchés ensuite dans le monde du travail.
        On ne peut donc satisfaire toutes les demandes, soit pour des raisons de niveau, soit pour des questions de place.
        Certaines facultés ont choisi les candidats, ces dernières années, par tirage au sort, ce qui est la pire des injustices et le moyen de dégoûter des élèves méritants.
        Il était donc nécessaire de faire une sélection de niveau, un rattrapage pour les moins bons, une meilleure orientation vers les diverses branches, et un meilleur suivi des résultats des premières années du supérieur.
    C’était le but de la réforme concernant l’entrée en faculté.

                   Venons en maintenant à la contestation :
        A entendre les reportages à la télé, le nombre de ceux qui bloquent les facultés est faible vis à vis ce ceux qui voudraient continuer à travailler. Il est anormal qu’ils empêchent ainsi la majorité de poursuivre leurs études : c’est tout à fait contraire aux principes de liberté et d’égalité.
        Par ailleurs j’ai l’impression que bon nombre de ces « bloqueurs » ne sont même pas des étudiants, mais des jeunes provocateurs venus mettre la pagaille. Je ne pense pas que beaucoup d’étudiants véritables confectionneraient des engins incendiaire et feraient les dégâts que l’on a constatés dans les locaux des facs.
        Enfin à écouter leurs interviews, j’ai l’impression que les quelques étudiants réels étaient plutôt de ceux qui n’étaient pas de niveau ou n’avaient pas envie de travailler.
        Je pense donc que les principes de la réforme actuelle sont bons. Bien sûr il y aura au début des problèmes et des difficultés, mais une nouvelle mise en place doit toujours être améliorée et rendue plus facile à mettre en oeuvre et plus apte à atteindre les objectifs poursuivis.

         Demain je parlerai de la réforme du bac et des lycées

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    Ecrire à la main ou au clavier ?

    Ecrire à la main ou au clavier ?

     

     

     

     

     

     

         Je suis scandalisé quand j’entends des personnes s’intéressant à l’éducation des enfants, dire qu’il faut être modernes et leur apprendre à écrire sur un clavier et non à la main . C’est une ânerie et cela montre leur ignorance des processus d’apprentissage du cerveau.

        Je ne sais pas si ces personnes tapent rapidement un texte sur un clavier, mais si c’est le cas, elles auraient dû s’apercevoir, lors de leur apprentissage de la frappe, que le cerveau fonctionnait très différemment par rapport à l’écriture manuelle.

        Parole, lecture et écriture ont beaucoup de points communs, au niveau du cerveau. Le centre de Wernicke analyse mots et phrases pour les comprendre, le centre de Geschwind fournit le vocabulaire et le centre de Broca élabore les phrases, leur grammaire et leur syntaxe, puis transmets les information au centre pré-moteur situé près de lui, qui élabore les ordres qui sont transmis au cortex moteur. Là intervient une différence entre la parole où ce sont les commandes des muscles de la bouche la langue et le larynx qui interviennent, alors que pour l’écriture ce sont ceux de la main. Evidemment les sens interviennent à l’origine (vue, ouïe, toucher) et le cortex préfrontal dirige tout le processus, car c’est lui qui élabore la pensée.
        Quand on écrit à la main, l’écriture d’un mot est « attachée », les lettres étant liées entre elles; le cerveau pense une phrase, Broca décompose en mots et syllabes (l’orthographe), de façon automatique et inconsciente et le centre pré-moteur a mémorisé l’écriture des syllabes.et fait écrire le mot « d’un trait de plume ».
        Quand on tape sur le clavier d’un ordinateur (d’une machine à écrire ou sur celui d’un téléphone pour un SMS),  le cerveau doit faire un effort supplémentaire car il doit décomposer le mot en lettres car elles vont être tapées une par une. Certes le processus est inconscient aussi quand on a appris à taper (il ne l’est pas du tout au début de l’apprentissage où on épelle consciemment, et on ne gagne en vitesse que lorsque ce processus devient automatique)

        Quand l’enfant apprend à lire et écrire, il doit d’abord apprendre les lettres, puis les syllabes (son et écriture) presque avant d’écrire des mots?. Il faut que cela soit mémorisé pour que l’on puisse passer aux mots et à leur signification. Partir initialement des mots (la méthode globale), a fait preuve de son échec et des défauts de lecture et d’écriture qu’elle entraîne.
        Apprendre sur un clavier est absurde, car cela gêne l’apprentissage des syllabe en introduisant une difficulté supplémentaire qui est d’épeler les mots, alors qu’on n’est pas encore au stade de ceux-ci.

        Un autre avantage de l’apprentissage de l’écriture à la main est lié à la mémoire. Dans la frappe au clavier les mains (les doigts) repèrent et mémorisent l’emplacement des touches sur le clavier, correspondant à chaque lettre, mais pas l’écriture d’un mot. L’orthographe sera donc purement visuelle et auditive. Au contraire les mains dans l’écriture manuelle ont un mouvement complexe, qui demande plus d’effort à la mémoire pour chaque mot. La mémoire musculaire va aider les deux autres mémoires pour l’écriture et notamment l’orthographe.
        Quand j’hésite au clavier sur l’orthographe d’un mot, je l’écris à la main et je me trompe très rarement.

    Ecrire à la main ou au clavier ?


        Il existe aussi des polémiques sur : vaut il mieux prendre des notes à la main ou au clavier. Cela n’intervient que pour des élèves ayant déjà une grande pratique de l’écriture, au lycée ou dans le supérieur.
        Je n’ai pas encore vu quelqu’un taper suffisamment vite pour retranscrire in-extenso le discours d’un professeur. Et en admettant que cela soit possible, la personne sera tellement absorbée par son impératif de rapidité, qu’elle ne comprendra pas ce qu’elle écrit.
        Dès lors quand on veut prendre des notes sur un cours par exemple, il faut résumer la parole de l’intervenant, de noter l’important, ce qui a du sens, les idées principales, la structure logique de l’exposé (plan détaillé annoté).
        Des études ont été faites par des psychologues et elles montrent que les personnes prenant des notes au clavier et tapant vite, sont tentées de prendre davantage de textes « in extenso » sans analyser suffisamment le contenu.
        Au contraire les personnes qui écrivent à la main sont conscientes de la moindre vitesse et analysent davantage l’exposé avant de le noter.
        De plus si les personnes ne possèdent pas bien l’automatisme du clavier et doivent le regarder souvent, elles se basent davantage sur la parole, alors que l’écriture à la main étant entièrement automatique, le noteur peut regarder les images des diapositives en m^me temps qu’il écoute et cela l’aide dans son analyse.
        Les psychologue ont d’ailleurs constaté dans leur études que les personnes qui analysaient le contenu de l’exposé pour prendre des notes significatives, retenaient beaucoup mieux ce qui avait été dit lors de la conférence, le cortex préfrontal faisant mémoriser une parte de sa réflexion.

        Ce qui est important ce n’est donc pas tellement d’écrire avec un clavier ou à la main, mais de se forcer à se demander tout au log de l’exposé comment les idées s’enchaînent, et, à tout instant, quel est le message, comment le résumer et sélectionner l’essentiel de l’information reçue.
        D’ailleurs n’est il pas beaucoup plus facile de reprendre les notes que l’on a prises soi-même, plutôt que celles prises par un autre ou celles d’un polycopié.

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    Les méthodes d'enseignement de grand-mère étaient les meilleures !

              Je suis toujours intéressé quand je vois les neurophysiologistes s’intéresser à l’apprentissage des enfants et à l’enseignement, notamment primaire.
              Ma grand-mère m’avait appris à lire à 4 ans et mon grand-père m’apprenait à compter ainsi que les quatre opérations.
              Ma belle-mère, qui était institutrice, puis directrice d’école, a appris à lire et à compter à mes enfants et à certains de mes petits enfants.
              Les méthodes qu’il et elles utilisaient n’étaient pas fondées sur la connaissance du cerveau, mais sur une longue expérience de ce qui était efficace et ne l’était pas.
              Depuis l’Education Nationale a trouvé ces méthodes ringardes et a prôné un enseignement « beaucoup plus moderne », basé sur les élucubrations de quelques inspecteurs et psychologues imaginatifs, qui voulaient ne pas « traumatiser l’enfant », mais l’instruire en l’amusant, pour ne pas le fatiguer.
              Le résultat est probant : les enfants ne savent plus ni lire, ni compter, non seulement au sortir du CP mais même du CE2.
              Et je constate que les neurobiologistes qui voudraient tenir compte du fonction-nement du cerveau, recommandent les antiques méthodes de mes grands- parents ou parents enseignants.

              D’abord la lecture : la méthode dite » globale » dans laquelle on apprenait des le début de l’enseignement de la lecture, à reconnaitre les mots entiers, a été un véritable échec.
             
    Les neurobiologistes ont montré que l’apprentissage devait se faire d’une part par la répétition, mais également par l’assemblage de données logiques progressives, où nos organes de perception s’habituaient peu à peu à l’information.

              Ainsi il fallait commencer par apprendre les lettres, en les écrivants et en les prononçants pour s’habituer à leur son.
              Puis il fallait apprendre logiquement les syllabes simples, indépendamment de tout mot b+a=ba, b+e=be…. là encore en s’appuyant sur la vue et le son.
              Ensuite on peut utiliser ces données pour reconnaitre des noms simples, associés aux images correspondantes des objets dénommés; puis aborder des syllabes plus complexes telles que « on » ou « au », et les utiliser.
              Il faut attendre que ce mécanisme devienne un automatisme et que l’enfant n’ait plus besoin de syllaber pour lire un mot, pour avoir une approche globale.
              On peut alors apprendre des mots, du vocabulaire, mais en le définissant, et en l’associant à des images concrètes et en associant l’écriture à la lecture, car il y a une mémoire de la main (de ses commandes motrices), complémentaire des mémoires visuelle et auditive.
              Et ne pas vouloir trop tôt faire de la grammaire : masculin, féminin, pluriel… à fortiori sujet, verbe , compléments, adjectifs. Il faut d’abord que l’enfant sache lire une phrase en comprenant ce qu’elle veut dire, avant de lui compliquer la tâche par de nouvelles notions.
              Il faut qu’il ait déjà le plaisir de lire tout seul des histoires en les comprenant.
              Il est cependant nécessaire d’apprendre au préalable ce qu’étaient les accents et la ponctuation, par des explications des conséquences pratiques de leur usage.
              Cela parait fastidieux, mais c’est le seul moyen pour le cerveau d’obtenir un apprentissage qui reste ensuite définitivement, car il est devenu un automatisme inconscient.

              Voyons maintenant la numération et le calcul. L’enseignement actuel trouve peu intelligent de compter sur ses doigts et veut apprendre les modes opératoire, en négligent les exercices répétitifs manuels fastidieux et en utilisant tout de suite calculette et ordinateur. Là encore c’est un échec; je connais de nombreux jeunes de pus de vingt ans qui ne savent plus faire une division à la main, et la plupart sont nuls en calcul mental.
              Bien sûr il y a les calculettes et les tableurs, mais on se trompe souvent sans s’en apercevoir d’un facteur 10 ou 100, par manque d’expérience de la numération.
              Les neurobiologistes estiment que, au début de la rencontre avec les nombres, compter sur ses doigts est un réflexe presque inconscient et qui est salutaire pour avoir une notion pratique des premiers nombres et se familiariser avec le processus d’addition
              Avec la répétition, la mémoire crée un automatisme, mais compter sur ses doigts n’est pas, comme on le croit aujourd’hui un réflexe de mauvais élève iou de manque d’intelligence. C’est au contraire une stratégie intelligente
             Et dans le cerveau, certaines zones motrices caractéristiques des doigts et des nombres sont proches voire se chevauchent.
              C’est d’ailleurs de l’usage de nos dix doigts que provient le système décimal.

              Son apprentissage ne doit pas être théorique. Ma grand-mère pour me faire comprendre le système utilisait des buchettes (des allumettes sans phosphore). Chacune représentait une unité et elle les groupait par dix avec un élastique, puis par dix paquet de dix avec un gros élastique, et en même temps me montrait comment était liée l’écriture du nombre, chaque chiffre étant en relation du nombre de buchettes, de paquets de 10 et de paquet de 100. Et elle insistait bien sur les notions de 1, 10, 100, 1.000, 10.000… en utilisant ce point séparateur tant galvaudé aujourd’hui.
              Quant aux opérations c’est simple : c’est la répétition qui enseigne l’essentiel, en montrant le mécanisme et en répétant son application quelques centaines de fois.
              La « table d’addition » devient automatique à force de compter sur ses doigts. Quant aux tables de multiplication, il faut qu’elles soient apprises par cœur, pour que chaque item devienne un réflexe inconscient de la mémoire, et ensuite le mécanisme des multiplications et des divisions devient un réflexe à force d’en faire.
              Mais évidemment pour faciliter la compréhension et la mémorisation, il faut montrer qu’une multiplication résulte d’additions successives.
              Et il ne faut pas encombrer de théorie par d’autres notions inutiles, tant que le réflexe n’est pas acquit. Ne parlons surtout pas de théorie des ensembles pour montrer que 2X3 = 3X2. L’enfant s’en rendra compte très simplement par la pratique.
              Enfin le calcul mental n’est plus enseigné aujourd’hui. Et pourtant c’est lui qui donne une idée des ordres de grandeur et qui nous évite des erreurs grossières de calcul, en nous donnant une idée approximative des résultats. De plus il conforte la compréhension du système décimal. 
             
    Cela me semble bénéfique de prendre l’habitude que 362 X 5 = 3620/2 = 1810, ce qui est plus facile à faire de tête, ou que 25 X 9 = 250-25 = 225

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  •            Je ne sais pas si notre nouveau Ministre de l'Education Nationale fera mieux que son prédécesseur (ce ne serait pourtant pas difficile car la précédente a accumulé les erreurs).
             Tous les jours, au journal télévisé, on nous dit que l’instruction en France est en chute libre, que de nombreux élèves savent à peine lire en Cours Moyen, ne connaissent pas l’orthographe au lycée et sont d’une grande ignorance en culture générale.
             On nous bassine avec les dernières réformes en cours qui sont pour la plupart catastrophiques et qui obligent le ministre suivant à revenir en arrière. Cela a été le cas de la dernière réforme dans laquelle on revenait à 4 jours et demi de classe, mais sans cours supplémentaire : on s’amuse l’après midi, dans des activités qui certes peuvent éveiller les enfants, mais dont l’utilité est contestable et qui coûtent très cher aux communes. Certes les enfants sont contents, mais je doute que leur savoir s’améliore. Et le nouveau Ministre essaie de corriger cette bévue.

              Quand je vois ce qu'ont appris mes petits enfants au primaire, au collège et au lycée, et pour les avoir souvent aidés, au moins en sciences, je trouve que leurs capacités ont été très sous-employées, qu’on ne leur a pas appris à travailler, et que finalement, ils auraient pu mieux faire.
              Certes il faut s'adapter à l'évolution de la société, aux techniques nouvelles, mais cela ne veut pas dire qu'il faut renier le passé et faire table rase sur ce que faisaient nos anciens inscrits et professeurs dont la plupart étaient excellents et obtenaient des résultats.
              Les réformes se succèdent, mais je n’ai jamais entendu un Ministre demander au préalable une étude approfondie sur les causes de ces échecs scolaires et on bâtit une «refondation» de l’école primaire notamment, sur  des idées à priori, sans regarder en arrière.
              L’idée de revenir à 4 jours et demi était peut être bonne, mais pas pour créer de nouveaux amusements : il y en a bien assez avec la télévision, les jeux sur internet et les téléphones portable.
              Dans les années 60/70, on a tellement allégé les programmes et les horaires du primaire que la machine a cessé de fonctionner. On a surtout supprimer les exercices à la maison, alors que l'apprentissage de n'importe quel enseignement nécessite la répétition d'exercices pratiques.
    Je connais plusieurs jeunes de 18/19 ans qui ne savent plus faire une division à la main; bien sur il y a une calculette sur leur téléphone portable, mais ils ne savent plus où placer la virgule et se trompent souvent d'un facteur 10 sans s'en apercevoir !

              Puis on a inventé la réforme des maths modernes. Au lycée passe encore, mais au primaire où il faut apprendre des notions pratiques de calcul et de résolution de problèmes logiques d’arithmétique, un enseignement aussi théorique a complètement perturbé l’esprit des enfants : ils ne savaient plus faire les opérations, connaissaient mal la table de multiplication et alors qu’on voulait leur apprendre ce qu’étaient des systèmes à bases diverses, ils ne savaient même plus ce qu’était le système décimal.
             En apprentissage de la lecture, on a généralisé la méthode globale au dépends de la syllabique, ce qui est totalement absurde si on regarde le fonctionnement des centres du cerveau d'un enfant de six ans, et on a créé une génération d’élèves, qui savait à peu près lire, mais ne comprenaient pas ce qu’ils lisaient. Il a fallu revenir en arrière à la méthode syllabique en début d'apprentissage de la lecture, sous peine de faire des illettrés et des dyslexiques.

             Par la suite, les politiques ont mis en avant, démocratisation de l’enseignement et mixité sociale.
             Certes il est nécessaire que le maximum d’élèves ait accès à un enseignement le plus loin possible, et que les gens d’origines différentes aient l’occasion de se connaître dès leur enfance.
             Mais décréter que tous sont égaux devant l’apprentissage, la compréhension et la mémorisation est absurde et un non sens. Le même enseignement pour tous est une absurdité.
             Cela ne veut pas dire qu’il faut forcément faire des classes en fonction des aptitudes des élèves, encore que dans les grandes classes du collège et lycée, leur orientation ne sera pas la même, et cela serait sans doute plus efficace; mais cela veut dire, si on est logique et objectif, qu’il faut faire davantage de cours à certains, répéter certaines notions jusqu’à ce qu’elles soient assimilées, et que pour ceux qui ont de meilleures aptitudes, il ne faut pas qu’ils paressent et s’ennuient. Il faut donc leur faire faire des exercices plus difficiles, pour qu’ils rencontrent des difficultés, il faut leur faire parfois expliquer au tableau à la place du professeur, et les inciter à aider leurs camarades moins favorisés.
            Je me souviens de mon instit en CM2 : le soir en dernière heure, il organisait plusieurs «petites classes» à effectif très réduit, où les meilleurs élèves aidaient les autres (bien sûr il supervisait l’ensemble), et j’ai personnellement appris peut être encore plus en expliquant ainsi aux autres, qu’en écoutant le professeur.

            On a dévalorisé l’enseignement professionnel. Je connais pourtant des jeunes qui ne se plaisaient pas en classe et ne réussissaient pas, et qui, lorsqu’on leur a appris un métier manuel qu’ils aimaient, en alternance, se sont mis à travailler, à réussir et à passer brillamment un bac professionnel. Ils n’ont peut être pas toutes les connaissances générales acquises au lycée, mais ils ont autant de connaissances utiles pour réussir dans la vie, et probablement plus de bon sens.

              Les jeunes qui sont doués et de trouvent devant des cours faits pour que les moins doués suivent, et à qui on ne donne rien à faire de plus, arrivent à suivre sans effort et prennent l’habitude de ne rien faire et de chercher des activités hors lycée dans la télévision et l’ordinateur. Ils ont l’illusion d’être de bons élèves, voire des crack, réussissent leur bac avec mention sans avoir travaillé, et arrivés dans le supérieur où le travail est indispensable, ils échouent lamentablement.
             De plus une multitude d’options, souvent agréables et n’ayant que peu de rapport avec l’enseignement général, détournent les élèves des matières fondamentales et gonflent leurs points au bac, donnant ainsi des mentions illusoires.

            Je ne suis pas le seul à penser que l’on offre aux élèves du primaire et du secondaire des enseignements dévalués, nivelés par le bas, qui ne sont pas centrés sur les matières qui préparent au supérieur : le maniement de notre langue, le français, l’apprentissage de l’analyse et de la synthèse, les mathématiques, les sciences physiques et naturelles (SVT), les langues vivantes. Bien sûr la culture générale existe toujours, mais là, les techniques multimédia peuvent faciliter considérablement l’enseignement, par exemple en histoire et géographie. Quant aux options, on pourrait les limiter à des enseignements soit d’approfondissement, soit formateurs comme le latin, soit de base au plan artistique : dessin musique...

              Mais surtout l’enseignement actuel est beaucoup trop théorique. Il y a bien trop peu d’exercices pratiques, près de la réalité, on ne développe pas le calcul mental, la logique, l’esprit d’organisation rationnelle, on n’entraine pas la mémoire. Les élèves ne s’intéressent plus à cet enseignement, dont ils ne voient pas les buts, les applications possibles. Les élèvent ou réussissent mais s’ennuient, ou sont rebutés par leurs échecs.
             Finalement, on n’exploite pas actuellement les capacités réelles des enfants, même les moins doués; on n’utilise pas leur curiosité intellectuelle, on ne sait plus captiver leur intérêt et leur attention, trop orientée vers d’autres activités ludiques. On ne leur apprend plus à travailler et ils ne développent plus leur potentiel.
             Je ne pense pas que ce soit la faute des instits et des professeurs, il y en a toujours de très bons, des consciencieux et des passionnés, mais c'est celle des programme qui sont imaginés par des gens peu compétents et dénués de bon sens.
             
    Je me souviens avoir lu il y a un peu plus d'un an, les nombreuses pages du dernier rapport du Comité des Programmes sur la réforme de l'enseignement secondaire au collège, et j'ai été effaré de ce que j'ai lu, écrit dans un langage ésotérique, manquant totalement de pragmatisme et de bon sens, et truffé de notion très discutables de psychologie, et ne tenant aucun compte de ce que l'on sait sur le fonctionnement du cerveau, notamment en apprentissage, ni de ce qui pourrait servir au futur adulte, out au long de sa vie.

             C’est aussi une absurdité de vouloir que tous suivent les filières générales.
    Plutôt que d’avoir des jeunes en échec, il vaudrait mieux les orienter plus tôt vers des filières professionnelles, où un enseignement en alternance (comme dans d’autres pays européens), permettrait de leur apprendre un métier qui les intéresse et leur plaise, et ensuite de gagner leur vie, mais dont la partie «en classe», leur permettrait de compléter leur formation dans les matières générales, en privilégiant les exercices et applications pratiques, qui pourraient s'appliquer à leur futur métier.

     

     

     

     

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  •           Dernier article sur les sujets de philo du bac 2017. Les derniers sujets de L et de T dont je n’ai pas encore parlé.

    Bac 2017; sujets de philo; observer pour connaître; le bonheur.

    Bac L : Suffit-il d’observer pour connaître ?

              C’est un sujet très classique sur les méthodes scientifiques notamment et plus particulièrement les sciences expérimentales. Je me souviens avoir traité ce sujet quand j’étais en terminale S (math-élem à l’époque, en 1947)
              En fait, énoncé ainsi, le sujet est vague et indéfini. Tout dépend de ce qu’on veut connaître.
              Si l’on veut savoir quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV, il suffit de lire la phrase avec attention; à la limite d’observer le cheval avec les yeux pour déterminer sa couleur.
             Dans le domaine non scientifique, prenons par exemple le droit, connaître la loi n’est pas une question d’observation, mais de mémorisation.
             Finalement je pense que le sujet se rapportait aux sciences, et surtout aux sciences expérimentales.
             En mathématiques il suffit de connaître certaines propriétés et de raisonner logiquement; en principe cela devrait suffire. Mais on sait bien que, notamment en géométrie, faire une figure aide parfois beaucoup, car l’on voit le problème d’une autre façon, moins abstraite, et cela suggère souvent des solutions qu’on n’aurait eu de la peine à trouver par une simple réflexion

             Venons en aux sciences expérimentales, physique, chilie, biologie…
             Jusqu’au développement récent de l’informatique et des ordinateurs performants, le processus était simple.
             On avait un problème, on se posait une question qui demandait une explication. En général on disposait de chiffres d’expériences dont l’examen avait justement posé le problème. En général ces chiffres suggéraient plusieurs solutions possibles avec des degrés de probabilité différents.
             On faisait une hypothèse d’explication concernant la solution la plus probable, et on imaginait une expérimentation qui permettait de vérifier l’exactitude de l’hypothèse. Si l’expérience était concluante, le problème était résolu, sinon il fallait passer à une autre hypothèse en cas de résultat négatif, ou affiner l’expérimenattaion si le résultat était incertain.
             La science progressait ainsi, mais souvent résoudre une question faisait se poser de nombreuses autres question, et, au fur et à mesure que le « connu » augmentait, « l’inconnu croissait encore plus.

             L’arrivée de l’informatique a changé les méthodes, car elle permet de faire des simulations numériques, à partir de théories. Face à un problème on fait une hypothèse sur la nature des phénomènes et on essaie de modéliser par des formules mathématiques le problème en cause. On peut alors définir les paramètres de la situation initiale par des chiffre et calculer la solution finale correspondante. On « simule » ainsi l’expérimentation.
            Mais le plus souvent on ne connaît pas parfaitement le phénomène et , pour représenter son fonctionnement, on est obligé de laisser indéfinis un certain nombre de paramètres dans les formules mathématiques.
            Pour les déterminer on va faire un certain nombre d’expériences dans des conditions différentes et les résultats permettront de définir la valeur de ces paramètres. On aura alors un modèle valable.
            L’expérimentation de départ existe toujours mais les hypothèses faites concernet en général la formulation mathématique de la simulation, et de nouvelles expérimentations vont permettre de déterminer les paramètres de la simulation.
           Dans des phénomènes simples, la formulation mathématique peut être déterministe, mais dans des cas plus complexe elle peut mettre en jeu des lois de probabilité et cela complique les expériences qui suivent et augmente leur nombre.

            Dans certaines sciences dans lesquelles les connaissances sur le fonctionnement des phénomènes est mal connu (la médecine ou la psychologie par exemple) la simulation est difficile et finalement on a recours à de très nombreuses expérimentations et on essaie de tirer des conclusions de données statistiques.
            Les résultats sont moins surs, notamment quand de nombreuses cause possibles sont à la base des phénomènes.
           J’ai toujours dans ce domaine un doute important quand les journalistes annoncent le nombre de personnes que l’on aurait pu sauver en faisant une action donnée (par exemple le nombre de morts du cancer du poumon en réduisant de 20% le nombre de fumeurs) et je suis encore plus sceptique lorsqu’on annonce oar exemple le nombre de morts qu’entraîne l’utilisation d’un produit dans l’alimentation. Les effets précis du produit sont souvent mal connus dans les conditions d’utilisation (on sait ce qu’il fait si on donne une dose importante à un rat !), et les conclusions reposent sur des statistiques dans lesquelles interviennent de nombreuses causes possibles, dont on ne sait pas en général déterminer les influences relatives..

            Enfin je ferai remarquer qu’on peut connaître l’existence d’un objet sans l’avoir réellement observé, mais simplement en observant son action sur d’autres objets. C’est le cas des exo-planètes, que l’on ne peut pas voir, vu leur éloignement, mais que l’on découvre par les perturbations qu’elles provoquent sur les autres astres environnant. Cela nécessita alors la connaissance préalable des lois théoriques d’interaction entre ces objets.

     Bac 2017; sujets de philo; observer pour connaître; le bonheur.Bac 2017; sujets de philo; observer pour connaître; le bonheur.

     

     

     



    Bac T : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

                Sujet bien classique aussi, mais j’avais traité cela en première, en tant que composition de français. Evidemment en philo, cela permettrait de rappeler tout ce que les philosophes ont dit à ce sujet, mais je ne m’amuserait pas à cela : ce n’est pas un corrigé mais des réflexions personnelles.

               J’ai écrit sur mes blogs de nombreux articles sur le bonheur. Ils reposaient sur trois sortes d’idées :
                    - le bonheur c’est d’abord l’absence de malheur. Certains de ces malheurs sont malheureusement inéluctables, mais nous nous en créons de nombreux plus ou moins imaginaires. Les philosophes du courant grec stoïcien parlaient « d’ataraxie », qui désigne l’absence de trouble dans l’âme, la quiétude, la tranquillité de l’esprit. La sagesse, c’est de n’être pas affecté par les aléas du destin.
                   - le bonheur c’est ensuite une question de mentalité : les optimistes qui voient le verre à moitié plein sont plus heureux que les pessimistes qui voient le verre à moitié vide. Pour être heureux il faut chasser les idées négatives et favoriser les pensées positives.
                    - le bonheur c’est profiter de tous les petits instants heureux de tous les jours beaucoup plus que des grands événements heureux, que, bien sûr, on doit aussi apprécier.

             Je citerai également des études américaines : 

              Les chercheurs pensent actuellement que les déterminants génétiques - héréditaires ou innés imposant un niveau de base élevé, faible ou moyen - sont responsables de la moitié environ des différences de niveau de bonheur entre les personnes (par exemple la préférence cérébrale d’être optimiste ou pessimiste).
              Le facteur le moins important (dix pour cent environ des variations interindividuelles) tiendrait aux conditions de vie, c'est-à-dire au fait que l'on est riche ou pauvre, bien portant ou chétif, marié ou divorcé, etc.  Cela est surprenant car c’est contraire à l’idée les conditions de vie ont une influence notable sur le bonheur.
             Il reste 40 pour cent qui correspondent à la possibilité que nous avons d'agir sur notre niveau de bonheur.
             Cela signifie qu'une personne malheureuse a d'importantes ressources psychologiques pour être plus heureuse, sous réserve d'analyser les comportements et les activités des gens heureux, de rechercher ses propres comportements et notamment tous ceux négatifs qui incitent à la tristesse et au stress, et à essayer d’évoluer dans le sens positif.

              D’après les mêmes chercheurs de l’université de Californie, les gens heureux et positifs consacrent beaucoup de temps à leur famille et à leurs amis, entretiennent des relations régulières avec autrui, expriment souvent leur satisfaction pour ce qu'elles ont, sont souvent les premières à offrir leur aide à leurs collègues ou amis, imaginent leur avenir avec optimisme, savourent les plaisirs de la vie et vivent intensément le moment présent. Elles pratiquent un sport régulièrement et ont des objectifs et des ambitions.

            Bien sûr c’est un peu caricatural à mon goût (et très américain), mais il est certain qu’être conscient des avantages que l’on a par rapport à d’autres moins favorisés et découvrir leurs problèmes pour les aider, imaginer ce que l’avenir peut apporter de bien plutôt que de passer son temps à le craindre, se donner des objectif et prendre ses responsabilités, lire, écrire, jouer de la musique, faire su sport, apportent de petites et grandes joies qui donnent un sentiment de bien-être.
             Mais pour cela il faut triompher et vaincre ses démons négatifs, il faut cesser de se plaindre soi-même, il ne faut surtout pas pour conserver un amour, une amitié, une position, se complaire dans une situation défavorable, voire catastrophique, afin que les autres s’intéressent à vous et pour ne pas se sentir  “transparente et inaperçue”.
             Il faut psychologiquement remplir le verre à moitié vide pour qu’il paraisse à moitié plein, avec la même proportion pourtant d’éléments positifs et négatifs..
             C’est en partie une affaire de volonté.

     

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